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Infrastructures municipales - Discussion générale


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Autre effet de la COVID-19.... le déneigement avec tous les véhicules qui restent stationnés sur les rues en raison du télétravail

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2020-10-02/covid-19-et-deneigement-beau-casse-tete-a-l-horizon.php

 

COVID-19 et déneigement… beau casse-tête à l’horizon !

Dans quelques jours, Jean-François Parenteau, responsable des services aux citoyens à la Ville de Montréal, va rencontrer sa garde rapprochée pour établir une stratégie en vue des prochaines opérations de déneigement et d’enlèvement de la neige.

Publié le 2 octobre 2020 à 6h00
MARIO GIRARD
LA PRESSE

En effet, cet aspect de la vie urbaine, première source de récriminations de la part de résidants, va constituer un défi de taille l’hiver prochain. Avec la hausse du télétravail engendrée par la COVID-19, il est à prévoir qu’un nombre important de véhicules demeureront garés dans les rues. Leur déplacement compliquera hautement la tâche des équipes.

« Faire face à une tempête de neige est une chose, m’a dit Jean-François Parenteau, lors d’un entretien téléphonique lundi. Mais affronter une tempête un 2 janvier alors que tout le monde est en vacances, c’est autre chose. Avec la COVID-19, ça sera toujours comme un 2 janvier. »

Imaginez un peu la scène lorsque les camions repousseront la neige sur les nombreuses voitures stationnées qui bougeront plus rarement. Et imaginez quelle stratégie devront adopter les autorités pour déloger ces véhicules lors de la période d’enlèvement de la neige.

« J’ai levé le flag durant l’été, ajoute M. Parenteau. Nous réfléchissons déjà à une approche différente quant aux périodes de restriction. Il va falloir permettre aux gens de se stationner tout de suite après le passage des camions. Il faut aussi songer aux règles de distanciation avec les employés. Bref, c’est sûr qu’il faudra obtenir une très grande collaboration des citoyens. »

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PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
« Avec la hausse du télétravail engendrée par la COVID-19, il est à prévoir qu’un nombre important de véhicules demeureront garés dans les rues. Leur déplacement compliquera hautement la tâche des équipes [de déneigement l’hiver prochain] », note notre chroniqueur.

Dans quelques jours, de nombreuses pistes cyclables temporaires seront retirées. Mais le réseau permanent restera enrichi de nouveaux kilomètres. Cette bonification de l’infrastructure, objet de vives discussions au cours des derniers mois, bénéficiera-t-elle d’un déneigement soutenu ? C’est la question que tous les adeptes du vélo d’hiver se posent.

Oui, me confirme-t-on à la Ville de Montréal. « Toutes celles qui font partie du Réseau express vélo seront déneigées, m’a dit Jean-François Parenteau. Toutefois, celles qu’on appelle “pistes d’été” ne seront pas nécessairement déblayées. Ce seront des décisions locales. Par exemple, nous, à Verdun, il y a une piste qui longe le fleuve. On a décidé de la déblayer. Elle passe cependant après les opérations. »

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PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Jean-François Parenteau, responsable des services aux citoyens à la Ville de Montréal

Jean-François Parenteau affirme que le déneigement des pistes cyclables n’engendrera pas plus de travail pour les employés et ne fera pas augmenter le budget réservé à ces opérations hivernales. « Le déneigement des pistes est intégré au cadre routier, explique-t-il. La machinerie que nous utilisons pour les pistes [entre le trottoir et la bordure] comprend des déneigeuses qu’on utilise déjà pour les rues. »

Il faut préciser que lors des opérations d’enlèvement, les entreprises du secteur privé sont payées selon le volume qui est retiré et transporté au dépôt à neige. Ces entreprises modifieront-elles leurs modalités au fur et à mesure que les pistes vont s’ajouter et que les tâches vont se multiplier ? Cela reste à voir.

Pour ce qui est de la responsabilité du déneigement des pistes cyclables, on appliquera la même méthode que pour les chaussées. La ville-centre coordonne les opérations et les arrondissements assurent le travail.

Faut-il s’attendre à certaines inégalités dans le déneigement des pistes cyclables qui traversent plusieurs arrondissements ? Je compte sur les adeptes du vélo d’hiver pour noter et dénoncer la chose très rapidement.

Des pistes cyclables mieux déneigées devraient permettre aux cyclistes de moins circuler dans les rues. Car le réel danger pour les cyclistes et la véritable source de frustration des automobilistes tient souvent à cela.

Il est en effet stressant pour les conducteurs de contourner les cyclistes, très souvent dans l’obscurité, alors que le sol se couvre de neige.

Autre nouveauté cette année, la piste et le trottoir du pont Jacques-Cartier seront déneigés de manière assidue. Piétons et cyclistes auront accès à ce lien entre Longueuil et Montréal tous les jours, de 6 h à 22 h. Un projet pilote a été mené l’an dernier, entre décembre et mars, avec un groupe restreint de cyclistes. Il a été concluant.

Cette initiative du ministère fédéral de l’Infrastructure coûtera annuellement 300 000 $ (le déneigement des voies de circulation automobile coûte annuellement 700 000 $). La société Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée (PJCCI) estime qu’environ 350 cyclistes empruntent quotidiennement cette piste.

Espérons que ce déneigement fera croître substantiellement le nombre d’usagers, car cette opération risque de coûter cher par tête de pipe.

Parlons maintenant des trottoirs. L’an dernier, de nombreux citoyens ont remarqué que des pistes cyclables avaient plus belle allure que les trottoirs. Une photo prise par l’auteur et artiste musical Biz avait suscité de vives réactions dans les médias et sur les réseaux sociaux.

On m’a expliqué que les véhiculent qui déneigent les rues interviennent plus rapidement que les chenillettes sur les trottoirs. Et comme les pistes cyclables sont déneigées en même temps que les rues, ceci explique cela. « Ce n’est pas qu’on veut privilégier les pistes cyclables au détriment des trottoirs, dit Jean-François Parenteau. De plus, il faut savoir que lorsqu’il fait doux, il est plus facile de déneiger l’asphalte des rues que le béton des trottoirs. »

Le plus grand ennemi des trottoirs demeure les périodes de gel et de dégel. Et lorsqu’on n’intervient pas au bon moment avant la création d’une couche de glace, les piétons ont droit à une patinoire. Et pour longtemps.

Ce sera le quatrième hiver pour Jean-François Parenteau. Alors qu’il aurait pu bénéficier de l’expérience des années précédentes pour procéder à certains ajustements, il doit composer avec un défi supplémentaire. « En effet, dit-il. Mais en même temps, on s’adapte. C’est la vie. Chose certaine, le déneigement et la COVID combinés seront un enjeu majeur pour nous cette année. Il va falloir faire preuve d’agilité. »

En effet ! On s’apprête à vivre le fameux confinement hivernal doublé (sans doute) de celui qui sera lié à la COVID-19. Si en plus la glace et la neige nous empêchent de sortir de la maison, nous serons tous mûrs pour une grande déprime collective !

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  • 4 semaines plus tard...
  • Administrateur

Montréal reporte le tiers de ses chantiers majeurs prévus en 2021

Pour donner « un peu de répit » à la population, Montréal reporte à l’an prochain 20 des 64 chantiers majeurs sur lesquels elle a juridiction. La Ville, qui prévoit que leur suspension permettra de réduire les entraves de 41%, entend du même coup laisser certains axes majeurs libres de travaux pour assurer la fluidité de la circulation.

Le reste ici: https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2020-10-28/montreal-reporte-le-tiers-de-ses-chantiers-majeurs-prevus-en-2021.php

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Il y a 5 heures, mtlurb a dit :

Montréal reporte le tiers de ses chantiers majeurs prévus en 2021

Pour donner « un peu de répit » à la population, Montréal reporte à l’an prochain 20 des 64 chantiers majeurs sur lesquels elle a juridiction. La Ville, qui prévoit que leur suspension permettra de réduire les entraves de 41%, entend du même coup laisser certains axes majeurs libres de travaux pour assurer la fluidité de la circulation.

Le reste ici: https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2020-10-28/montreal-reporte-le-tiers-de-ses-chantiers-majeurs-prevus-en-2021.php

Tu m'a devancé de quelques heures. mauvaise nouvelle mon ami... Mon agent immobilier est plutôt pessimiste quant a mes offres de location. Selon lui, le marché locatif Montréalais est actuellement en plein effondrement. 

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Je crois que les personnes avisées savent que c'est temporaire. Temporaire genre 1-2 ans. Quand un vaccin sera trouvé, on va tous revenir à nos vies 'normales' et le centre-ville va retrouver sa vitalité. Ce n'est pas un changement structurel. C'est conjoncturel.

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il y a 8 minutes, Rocco a dit :

Ouf pas de piste cyclable.

Ta yeule ;)

il y a 11 minutes, FollowTheLeader a dit :

Bon j'ai pas pu trouver la page pour la réfection de la rue D'Iberville, donc je met mes photos ici. 

DSC_0053.JPG

DSC_0054.JPG

DSC_0055.JPG

 

Le fil est barré par l'administrateur du système. Désolé, je ne peux pas modérer contre le proprio (même si je le pouvais) ;) .

 

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Il y a 18 heures, mtlurb a dit :

Montréal reporte le tiers de ses chantiers majeurs prévus en 2021

Pour donner « un peu de répit » à la population, Montréal reporte à l’an prochain 20 des 64 chantiers majeurs sur lesquels elle a juridiction. La Ville, qui prévoit que leur suspension permettra de réduire les entraves de 41%, entend du même coup laisser certains axes majeurs libres de travaux pour assurer la fluidité de la circulation.

Le reste ici: https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2020-10-28/montreal-reporte-le-tiers-de-ses-chantiers-majeurs-prevus-en-2021.php

Comme je lisais à quelque part, je ne me souvient plus de la source ou de l'endroit, c'est pas tant pour donner un répit à la population qu'ils font cela, c'est que la ville est cassée comme un clou, ils ont pas l'argent pour tout financer ces travaux sans augmenter le fardeau fiscal et comme on va être en année électorale...

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  • 3 semaines plus tard...

17:04 12 novembre 2020 | mise à jour le: 12 novembre 2020 à 17:05

Par: Zacharie GoudreaultMétro

Montréal dévoile ses investissements en infrastructures sur 10 ans

Photo: Josie Desmarais/MétroLa mairesse de Montréal, Valérie Plante, a présenté jeudi le budget 2021 de la Ville et son Plan décennal d'immobilisations 2021-2030.

En plus de son budget 2021, la Ville a présenté jeudi son Programme décennal d’immobilisations (PDI) 2021-2030, qui prévoit des investissements de 18,7 G$ sur 10 ans, notamment pour assurer la réfection du réseau routier, créer des pistes cyclables et faire l’acquisition de nombreux espaces verts. En voici quelques faits saillants.

#1: Développer le site de l’ancien hippodrome

Parmi les projets majeurs inscrits à ce plan, on compte le prolongement du boulevard Cavendish, pour lequel la Ville entend dépenser 245 M$. «Plus précisément, le boulevard Cavendish Nord sera relié au secteur de l’ancien hippodrome, tandis que le boulevard Cavendish Sud sera relié à l’avenue Royalmount», indique les documents décisionnels, tout en précisant que des pistes cyclables verront le jour sur ce boulevard. La Ville ne prévoit toutefois dépenser que 1,5 M$ d’ici 2023 pour ce projet, avant de mettre les bouchées doubles dans les années subséquentes.

«Le prolongement de Cavendish, on l’attend depuis des décennies», a lancé jeudi le chef d’Ensemble Montréal, Lionel Perez. L’élu a ainsi déploré que la Ville repousse encore de quelques années les principaux investissements visant à concrétiser ce projet.

Par ailleurs, l’administration municipale prévoit dépenser 44,8 M$ pour développer le secteur Namur-De la Savane. Dans le cadre de ce projet, la Ville entend notamment créer un quartier écologique sur le site de l’ancien hippodrome Blue Bonnets, où environ 6000 logements devraient voir le jour à terme, dont une partie de logements sociaux et familiaux.

#2: 200 M$ pour le Réseau express vélo

La Ville de Montréal devrait investir 20M$ par année, jusqu’en 2030, pour concrétiser de nombreuses pistes cyclables protégées dans les quartiers centraux incluses dans son projet de Réseau express vélo (REV), qui totalisera à terme 184 km.

L’administration municipale entend en outre débourser 60 M$ pour maintenir le réseau cyclable actuel en bon état. «Au final, ce qu’on veut, c’est de faciliter le transport actif», a déclaré jeudi la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

BIXI Montréal, qui a connu une saison difficile cette année en raison de la pandémie, ne sera pas en reste. La Ville prévoit en fait accorder 23,1 M$ à l’organisme d’ici 2030, dont 6,8 M$ l’an prochain. Des fonds qui devraient contribuer à élargir la présence du système de vélos en libre-service à l’extérieur des quartiers centraux.

#3: Le Grand parc de l’Ouest prend forme

La Ville garde le cap sur son projet de Grand parc de l’Ouest, dans lequel elle entend investir 49,4 M$ d’ici 2030. À terme, cet espace vert aura une superficie de plus de 3000 hectares, ce qui équivaut à huit fois la taille du Central Park, à New York.

Pendant ce temps, cependant, le manque d’espaces verts demeure criant à l’autre extrémité de l’île de Montréal.

«Je suis extrêmement fière de ce qu’on a fait avec le Grand parc de l’Ouest, mais j’aimerais qu’on apporte quelque chose de similaire dans l’Est de Montréal», a soulevé Mme Plante. La situation financière de la Ville ne lui permet toutefois pas faire avancer un tel projet pour l’instant, a-t-elle évoqué.

#4 Plus d’argent pour les logements sociaux

La Ville de Montréal investira 107,1 M$ d’ici 10 ans pour faire l’acquisition de terrains et d’immeubles afin de permettre à des organismes communautaires d’y réaliser des projets de logements sociaux et communautaires. Des investissements que le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) a qualifiés jeudi de «bonne nouvelle».

#5: 205,6 M$ pour «l’accompagnement» du REM

La Ville investira par ailleurs 205,6 M$ pour assurer «l’accompagnement» de la Caisse de dépôt et placement du Québec dans sa réalisation du Réseau express métropolitain (REM). «La Ville doit s’assurer que la CDPQ Infra intègre les orientations municipales au projet du REM afin de respecter les besoins des Montréalais. Ce projet crée des occasions de requalification de milieux urbains ainsi que de nombreuses opportunités d’investissements», indique le PDI.

Or, dans son rapport d’activités pour l’année 2019, le Comité Jacques-Viger déplorait en octobre dernier le manque de collaboration de la filiale de la Caisse avec la Ville concernant l’aménagement du territoire autour des stations du futur train léger.

CDPQ Infra annonçait par ailleurs cette semaine que le projet du REM coûtera encore plus cher que prévu, en plus d’accumuler les retards.

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