Aller au contenu

Comment tromper efficacement les québécois...


acpnc

Messages recommendés

À la place de dire non pour rien, pourquoi ne pas demander des redevances qui pourront servir à par exemple (et surtout) agrandir notre réseau de métro et du même coup diminuer nos besoins en pétrole.

 

Un 75 sous de redevance par baril, ramènerait 301 millions par année.

 

0.75$ x 1.1mb/j x 365 jours = 301 millions de dollars d'argent neufs pour faire une station de métro par an.

 

 

Sent from my iPhone using Tapatalk

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 93
  • Créé il y a
  • Dernière réponse

Membres prolifiques

À la place de dire non pour rien, pourquoi ne pas demander des redevances

 

 

Sent from my iPhone using Tapatalk

 

A ma connaissance, des droits de transit sont perçus entre Etats, par exemple par l'Ukraine (transit Russie-Allemagne). Cependant, je ne sais pas si le Québec à titre de province dispose de la compétence constitutionnelle ("juridiction") pour faire la même chose. Mais si c'était le cas, il en serait de même de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan, et pourquoi pas (mais sous une autre constitution) du Dakota Nord, du Minnesota, du Wisconsin, de l'Illinois, de l'Indiana et du Michigan (pour ne nommer que des Etats par lesquels transite du pétrole ouest-canadien vers l'Ontario)? A ce jeu, le Québec pourrait bien être perdant.

 

J'ai toutefois l'impression que même si c'était possible, les sommes envisageables seraient insignifiantes. On ne peut vraiment pas se limiter à cet aspect. Les considérations écologiques demeurent au coeur du débat.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A ma connaissance, des droits de transit sont perçus entre Etats, par exemple par l'Ukraine (transit Russie-Allemagne). Cependant, je ne sais pas si le Québec à titre de province dispose de la compétence constitutionnelle ("juridiction") pour faire la même chose. Mais si c'était le cas, il en serait de même de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan, et pourquoi pas (mais sous une autre constitution) du Dakota Nord, du Minnesota, du Wisconsin, de l'Illinois, de l'Indiana et du Michigan (pour ne nommer que des Etats par lesquels transite du pétrole ouest-canadien vers l'Ontario)? A ce jeu, le Québec pourrait bien être perdant.

 

J'ai toutefois l'impression que même si c'était possible, les sommes envisageables seraient insignifiantes. On ne peut vraiment pas se limiter à cet aspect. Les considérations écologiques demeurent au coeur du débat.

 

 

De ma compréhension, c'est plus écologique d'y aller par pipeline que par bateau ou train, et plus haut tu mentionnes l'existence d'un pipeline dans le fleuve.... Donc sur ce front j'ose espérer que le débat est clos (à part ceux qui font de l'aveuglement volontaire).

 

Si le Québec ne peut pas percevoir sur le transit, il peut écrire un loi spéciale pour les opérateurs de pipeline qui transfèrent 500,000 b/j et plus pour imposer une taxe sur la longueur du pipeline (ou n'importe quel paramètre loufouque pour aller chercher des sommes d'argent appréciables).

 

Le gouvernement est créatif à inventer des nouveaux frais aux québécois (voir frais de garde comme dernier épisode), il pourrait faire un effort pour ce projet.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon bah coupons dans l'éducation postsecondaires! 50% des étudiants qui y sont ont aucune idée pourquoi ils sont là et pour 75% d'entre-eux leur diplôme universitaire est une grosse perte de temps! Les universités sont devenues beaucoup trop grosses...

 

Il faut aussi simplifier toutes les structures gouvernementales.

 

malheureusement je suis d'Accord avec toi! le problème est que l'éducation est devenue une des vaches sacrées qu'on a pas le droit de toucher! :rolleyes:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon bah coupons dans l'éducation postsecondaires! 50% des étudiants qui y sont ont aucune idée pourquoi ils sont là et pour 75% d'entre-eux leur diplôme universitaire est une grosse perte de temps! Les universités sont devenues beaucoup trop grosses...

 

Il faut aussi simplifier toutes les structures gouvernementales.

 

malheureusement je suis d'Accord avec toi! le problème est que l'éducation est devenue une des vaches sacrées qu'on a pas le droit de toucher! :rolleyes:

 

Vos commentaires appartiennent à l'esprit obscurantiste véhiculé par les conservateurs, ce sont des généralisations gratuites et des jugements de valeurs qui dévalorisent l'éducation elle-même. Ce n'est pas en coupant l'accès à l'éducation qu'on fera un pays solide et prospère pour les générations futures, mais en encourageant les études et la diplomation. Il est vrai qu'il est plus difficile de créer des incitatifs et imaginer des solutions constructives à la poursuite de l'apprentissage, que de simplement tomber dans la facilité en coupant aveuglément dans les programmes de soutien.

 

Heureusement il y a encore des gens responsables dans notre société, pour combattre cette vision stupide et simpliste de droite, pour qui les connaissances scientifiques sont considérées comme contraires à une certaine vérité. Comme désinformation, on ne fait pas mieux.

 

J'ajouterais ce court article du devoir de ce matin http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/424906/les-ennemis-de-la-science qui va complètement dans le sens de mes propos et sur lequel tout le monde devrait réfléchir sérieusement.

Les ennemis de la science

Ne tombons pas dans le panneau climatosceptique

26 novembre 2014 | Binh An Vu Van - Présidente de l’Association des communicateurs scientifiques et journaliste scientifique | Science et technologie

L'organisme climatosceptique albertain Friends of Science est l'auteur de ce panneau affiché sur l'autoroute 40.

Photo: Jacques Nadeau Le Devoir

 

L'organisme climatosceptique albertain Friends of Science est l'auteur de ce panneau affiché sur l'autoroute 40.

Cette pancarte sur l’autoroute 40 défigure le paysage montréalais en affichant que « Le soleil est le principal facteur du changement climatique ». Cette imposture scientifique mine une éducation et une sensibilisation scientifiques que nous bâtissons depuis plusieurs décennies. Elle est d’autant plus vicieuse que ses auteurs, Friends of Science, un organisme climatosceptique albertain, usurpent la crédibilité de la science pour désinformer la population.

 

Cette attaque envers l’intelligence et la culture scientifique québécoise survient alors que les grandes institutions de culture scientifique sont moins armées que jamais pour défendre les Québécois. Nous avons tous entendu le vibrant discours de Charles Tisseyre dénonçant les coupes successives à Radio-Canada, et la réduction des moyens de l’émission québécoise phare de communication scientifique, Découverte. Les difficultés de l’émission ne sont que la pointe visible de la crise actuelle qui sape la culture scientifique.

 

Cette culture est assurée par une variété d’organismes à but non lucratif et quelques petites entreprises, la plupart dépendants des subventions gouvernementales. En ce moment même, un grand nombre d’entre eux lutte pour leur survie, tentant de s’adapter à une énième vague de coupes. Leur agonie se fait en silence, car peu osent s’exprimer publiquement espérant conserver le peu de subventions qu’il leur reste. En octobre, les organismes de culture scientifique manifestaient « leur profonde inquiétude face aux coupes budgétaires répétées » par une lettre au ministère qui les finance depuis le changement de gouvernement, celui de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations du Québec.

 

Exprimer le ras-le-bol

 

À cela s’ajoute un climat fédéral hostile à la diffusion de l’information scientifique. Pour informer le public, les communicateurs et journalistes scientifiques ont difficilement accès aux chercheurs fédéraux ; les bibliothèques fédérales sont dilapidées ; les activités d’éducation scientifique des parcs fédéraux sont réduites.

 

Dans cette noirceur qui s’installe, toute graine de doute peut prendre racine. Nous le craignions depuis plusieurs années, mais le voilà, l’obscurantisme, incarné dans ce panneau, sur notre autoroute, chez nous, au Québec. Les Québécois doivent exprimer leur ras-le-bol haut et fort : la désinformation n’est pas la bienvenue, et pour cela nous n’aurons aucune tolérance.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vos commentaires appartiennent à l'esprit obscurantiste véhiculé par les conservateurs, ce sont des généralisations gratuites et des jugements de valeurs qui dévalorisent l'éducation elle-même. Ce n'est pas en coupant l'accès à l'éducation qu'on fera un pays solide et prospère pour les générations futures, mais en encourageant les études et la diplomation. Il est vrai qu'il est plus difficile de créer des incitatifs et imaginer des solutions constructives à la poursuite de l'apprentissage, que de simplement tomber dans la facilité en coupant aveuglément dans les programmes de soutien.

 

Encore une fois acpnc, tu as la tête bien enfoncée dans le sable. :rolleyes:

 

Juste pcq j'ai dit qu'il faudrait réduire les dépenses en éducation tu penses que je voulais dire qu'il fallait réduire sévèrement les dépenses...ce qui n'est pas ce que j'ai dit. Autre preuve qu'on ton argument ne tient pas la route, si il était vrai que les coûts d'éducation post secondaire étaient directement reliés à l'accession à une éducation post secondaire, le Québec serait no.1 au Canada pour le nombre de personnes avec des diplômes. Malheureusement pour ton argument, ce n'est pas le cas. J'ajouterais qu'une province avec des coûts post secondaire prèsque 3 fois plus élevé que le Québec (la Nouvelle Écosse) a plus de gradués par habitant que le Québec!!

 

Donc ce n'est pas à cause qu'on décide d'augementer légèrement les coûts d'éducation post secondaire qu'on va réduire l'accès drastiquement!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Encore une fois acpnc, tu as la tête bien enfoncée dans le sable. :rolleyes:

 

Juste pcq j'ai dit qu'il faudrait réduire les dépenses en éducation tu penses que je voulais dire qu'il fallait réduire sévèrement les dépenses...ce qui n'est pas ce que j'ai dit. Autre preuve qu'on ton argument ne tient pas la route, si il était vrai que les coûts d'éducation post secondaire étaient directement reliés à l'accession à une éducation post secondaire, le Québec serait no.1 au Canada pour le nombre de personnes avec des diplômes. Malheureusement pour ton argument, ce n'est pas le cas. J'ajouterais qu'une province avec des coûts post secondaire prèsque 3 fois plus élevé que le Québec (la Nouvelle Écosse) a plus de gradués par habitant que le Québec!!

 

Donc ce n'est pas à cause qu'on décide d'augementer légèrement les coûts d'éducation post secondaire qu'on va réduire l'accès drastiquement!

 

Loin de moi l'idée de vouloir entretenir la polémique, si j'ai mal interprété ta citation je m'en excuse. Je suis un peu exaspéré par tout ce que je vois du côté de nos gouvernements et trouve bien peu de satisfaction dans les décisions qui sont prises actuellement et qui nous engagent sur le long terme. Comme tout le monde je souhaite que le Québec améliore son bilan dans tous les domaines y compris l'éducation. Ce qui m'inquiète ce ne sont pas les coupures, ni la rationalisation de certaines activités gouvernementales, mais la vitesse à laquelle on procède avec les risques en bout de ligne que le remède soit pire que la maladie. Comme on dit: vite et bien vont rarement ensemble.

 

C'est pareil avec le projet d'oléoduc où le fédéral veut procéder le plus rapidement possible, comme si le pays en dépendait. On coupe les coins rond et on force le message à coup de désinformation et de demi-vérités. La C-B souhaite des redevances substantielles pour le passage du même genre de pipeline, le Québec doit faire de même parce qu'ici on parle de plusieurs décennies de risques environnementaux. Pour ce qui est des retombées économiques elles sont négligeables et favoriseront le N-B qui héritera probablement des coûteuses installations reliées au projet, sans toutefois avoir à affronter des risques écologiques équivalents à ceux du Québec.

 

Il faut impérativement une véritable entente gagnant-gagnant qui tiendra compte de l'effort de chaque territoire provincial traversé et une juste compensation comme dans tous projets de cette nature. Ici l'exemple de Terre-Neuve avec Churchill Falls est le meilleur exemple d'une entente (avec Hydro-Québec), qui est devenue bancale pour la province maritime, à cause du manque de rigueur de ses négociateurs et une vision à trop court terme. Tout le monde a appris de cette malheureuse situation et il faudra être extrêmement vigilant, pour que le Québec tire une avantage certain dans l'opération TransCanada.

 

Il demeure cependant que tous les risques environnementaux ne sont pas égaux. La portion fluviale avec port de transbordement est inacceptable, la traversée de rivières et du fleuve pose de sérieux problèmes, quant à la portion terrestre du pipeline les risques sont réels mais probablement moindre que par tout autre mode de transport. Quand on regarde la complexité du projet et tout ce qu'il implique comme défi technique, avec certaines des solutions proposées jamais éprouvées sur le terrain, on ne peut qu'exiger temps et garantis avant d'aller de l'avant.

 

Encore une fois si on parlait de pétrole conventionnel, les problèmes seraient grandement aplanis, parce qu'on connait plusieurs solutions efficaces pour contrôler et contenir les éventuels débordements. Mais ici la matière ne se comporte aucunement comme du pétrole ordinaire, auquel on a en plus ajouter un produit diluant qui double le niveau de difficulté, ses coûts de nettoyage éventuel et la quasi impossibilité de le récolter une fois au fond des eaux. Donc l'application du principe de précaution est plus que jamais essentiel dans les circonstances et déterminera certainement l'issue de ce projet.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

I would rather keep my Canadian $ in Canada and not going to some foreign country to buy oil.

 

I do understand we need to reduce our dependency on the black stuff, but it will be decades before the majority of the population will be driving fully-electric or even hydrogen vehicles and when that happens, who knows Quebec may have to start doing transfer payments to Alberta ;)

 

Either way right now I am happy with my shares of IPL, TRP and CNR.

Modifié par jesseps
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

I would rather keep my Canadian $ in Canada and not going to some foreign country to buy oil.

 

I do understand we need to reduce our dependency on the black stuff, but it will be decades before the majority of the population will be driving fully-electric or even hydrogen vehicles and when that happens, who knows Quebec may have to start doing transfer payments to Alberta ;)

 

Either way right now I am happy with my shares of IPL, TRP and CNR.

 

Réduire notre dépendance vis à vis du pétrole est certainement une bonne chose. Brûler le pétrole canadien est aussi une bonne chose, mais à condition de payer l'équivalent du prix international ou moins, selon le marché. Mais ce n'est pas ce que propose TransCanada. Cette dernière veut utiliser le territoire québécois comme corridor de passage, sans plus, en raffinant le produit à l'extérieur de nos frontières. De toute façon la quantité prévue dépasse largement notre consommation et croîtra avec le temps. Ce n'est donc pas pour servir le Québec ou même l'est du pays qu'elle veut procéder, mais pour assurer une voie de sortie au pétrole des sables bitumineux.

 

On sait que dans ce genre d'opération, la voie maritime est plus économique, mais c'est elle aussi qui implique les plus grands risques écologiques. Je ne vois d'ailleurs pas le Québec brader son environnement pour permettre à une pétrolière de faire plus d'argent, ce serait immoral et inconséquent pour les gens qui dépendent du fleuve pour leur économie, leurs besoins quotidiens et leur bien-être.

 

La nature du fleuve est très particulière, c'est une mer intérieure avec eau salée et des marées importantes quotidiennes, qui inversent le cours de l'eau en surface deux fois par jour. Elle créé aussi régulièrement de très hautes marées qui charrient sable et débris bien au delà des limites moyennes, en baignant les rivages et les terres de marais salants qui sont sans cesse renouvelés, et qui nourrissent au passage une importante faune aviaire et aquatique.

 

Les plages elle-mêmes sont très diversifiées, elles alternent de fonds rocheux sédimentaires à des plages de sable fin, dont certaines n'ont rien à envier à celles des mers du sud. On trouve ainsi sur les deux rives du St-Laurent, des milliers de kilomètres de littoral, où toutes les activités nautiques et maritimes prennent place, y compris bien sûr plusieurs types de pêches, dont dépendent de nombreuses communautés riveraines. Je pense aux crevettes de Matane notamment, moules et huîtres du St-Laurent, oursins et combien d'autres animaux marins qui en ont fait leur milieu de vie.

 

Cacouna est situé dans la partie sud-est du fameux Parc Marin du Fjord du Saguenay, là abonde le krill (fragile crevette rose qui nourrie les baleines) et nos canaris des mers, le béluga, ultra sensible à toutes les formes de pollution. Ici encore sur les deux rives, une industrie florissante d'observation des baleines fait vivre des centaines de travailleurs saisonniers, qui répondent à une demande touristique qui grandit à chaque année. De précieux emplois irremplaçables, dont dépendent les régions pour assurer, elle aussi, leur survie et un semblant de prospérité. On parle ici d'un environnement d'une grande beauté qu'il faut absolument préserver intact pour les générations futures.

 

Il faut vivre près du St-Laurent pour en saisir toute l'importance. J'ai moi-même choisi d'y vivre ma retraite (Charlevoix) pour profiter de ce milieu exceptionnel, où montagnes et fleuve créent un décor digne de tableaux de maîtres. Cette région, comme bien d'autres le long du fleuve, attire des gens de partout. Ils viennent entre autre profiter des bienfaits de l'air marin, des plages sablonneuses, de la beauté du littoral, ou même d'un train touristique qui maintenant offre une des plus belles balades ferroviaire de la province.

 

En vivant près du St-Laurent, je profite, comme tous les gens de la place, de ses plages magnifiquement naturelles et les longues promenades qu'elles m'offrent en toutes saisons. Des kilomètres de rivages accessibles, ou l'air salin et les odeurs de varech nous remplissent les poumons d'un air vivifiant, que l'on respire dans un bonheur simple et si inspirant. J'y admire les falaises et les formations rocheuses qui s'avancent ponctuellement jusque dans l'eau, en créant des paysages minéraux parfois impressionnants. C'est toute la géologie de la région qui se met à nu et qui offre en même temps abris et couvert aux petits et grands animaux qui en dépendent.

 

Même l'hiver la plage est accueillante, elle se transforme alors en la plus grande galerie des glaces du monde. En effet, au profit des marées, des glaces abandonnées sur le littoral, de toutes les formes, grandeurs, couleurs et degré de pureté. Elles sont sculptées par un génie invisible et présentent une exposition éphémère mais combien grandiose, à qui sait apprécier l'art dans son expression la plus élémentaire. Des heures de plaisir à non seulement jouer dehors dans l'air pur et frais, mais aussi en appréciant le plus beau spectacle de la nature, dont ceux qui s'y laissent charmer, peuvent en apprécier toute la magnificence.

 

C'est cette nature et son environnement dans ce qu'elle a de plus fragile, qui est menacée par d'éventuels déversements, plus que plausibles selon la lois des probabilités. Des plages et des fonds souillés, dans un décor ruiné, où toute la chaîne alimentaire du fleuve risquerait de pâtir pour des décennies. Des plages qui tuent et qui piègent faune et flore sans distinction. Des odeurs de goudron et pétrole venant des endroits les plus inaccessibles sur des kilomètres et des kilomètres, qui persisteraient à défaut de nettoyage efficace. Des plages qui font fuir plutôt qu'attirer ceux qui veulent jouir de cet environnement unique et incomparable, qu'il faut donc à tout prix protéger contre la folie matérialiste de l'industrie la plus polluante de la planète.

 

C'est donc contre la cupidité d'une industrie qui détruit déjà complètement l'environnement où elle puise sa ressource, qu'il faut se battre. Pour éviter que l'exploitation des sables bitumineux, qui a créé une véritable catastrophe écologique dans la forêt boréale de l'ouest, ne vienne à son tour détruire sous la fausse apparence de progrès, l'environnement du St-Laurent, le joyau naturel du Québec.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.




×
×
  • Créer...