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Comment tromper efficacement les québécois...


acpnc

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Lorsque la courbe d'utilisation va tomber, le prix du pétrole devra aussi tomber s'ils veulent compétitionner contre l'électrique. Pensez-vous que le litre va se vendre 1.50$ si tu peux acheter un char électrique et faire Mtl-Qc pour moins de 5$ ? peut-être au début oui, mais les gens ne sont pas fous. le bouche-à-oreille va faire sa job, ''ah ouin t'as acheté un char électrique, ça te coûte combien....... '' , ''eille chéri, le voisin a acheté une voiture électrique, y m'a dit qui sauve 300$ par mois...., on ira voir ça faut changer de char l'année prochaine '' ....... exponentiel comme résultat. À l'échelle mondiale, les ventes vont augmenter de 48% à chaque année jusqu'en 2020.

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Membres prolifiques

Pas de doute que le pipeline est le moyen de transport le plus sécuritaire entre le train, le bateau et le camion. Par contre des accidents arrivent http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/374668/deversement-petrolier-un-signal-d-alarme-pour-le-quebec-soutient-greenpeaceet. Disons que là où les risques sont maximums c'est à la traversée d'importants cours d'eau. A cause de la géographie québécoise, le parcours de ce pipeline aura plus d'obstacles majeurs sur son chemin que n'importe quel autre tracé sur le continent.

 

Quant au bateau, les accidents éventuels pourraient être écologiquement catastrophiques: autant pour l'eau potable, que pour les fonds marins, que pour l'industrie de la pêche, celle du tourisme, l'agriculture et toutes les activités reliées au fleuve. C'est d'ailleurs pour cela qu'il faut insister pour que ce pétrole lourd accompagné de son diluant hautement toxique ne soient jamais transportés sur le fleuve St-Laurent. (Il l'est déjà sans l'accord du Québec via Sorel-Tracy, puisque le gouvernement fédéral a changé dernièrement sa réglementation sur le tonnage maximum sur le fleuve, de manière unilatérale et en toute discrétion.)

 

En passant toute personne qui a le moindre intérêt pour la préservation de l'environnement, ne prendrait jamais un risque aussi élevé, compte tenu de notre géographie et de notre climat. Pour le reste je laisse l'extrait du journal la presse, en italique, apporter d'autres arguments.

 

Finalement, en ce qui concerne la stratégie de marketing de TransCanada, elle ressemble à ce qui se fait de pire en communication, en voulant payer des internautes pour qu'ils prennent le contrôle du message et empêche la vérité de faire surface. C'est de la pure prostitution des opinions et des idées et un acte immoral qui veut travestir la vérité afin de favoriser les intérêts des pétrolières. Et après on ose parler de transparence?

 

En voulant procéder ainsi, TranCanada a fini de briser le lien de confiance déjà fragile entre elle et les québécois. En plus elle va complètement à l'encontre des intérêts les plus élémentaires de la population en tentant de forcer le jeu. Le Québec appartient aux québécois et ce sont eux qui décideront quand ils jugeront qu'ils ont tous les éléments en main pour prendre une décision éclairée. Ce choix devra satisfaire toutes leurs attentes, tout en protégeant adéquatement leur environnement. Car ici le principe de précaution n'est pas négociable.

 

... La construction d'un oléoduc représente un investissement majeur, mais on n'a pas encore démontré quel sera l'avantage, pour le Québec, de stimuler le développement de l'industrie albertaine en permettant le transport du pétrole brut. Cette preuve reste à faire.

 

Le pétrole brut acheminé d'Alberta risque fort d'être réservé à l'exportation ou aux raffineries des Maritimes. Rien ne garantit qu'il contribuera à faire baisser le prix de l'essence à ce bout-ci du Canada. Ce dont les Québécois ont besoin, par contre, c'est du gaz naturel. Et le projet de TransCanada risque de réduire notre approvisionnement et de faire grimper les prix.

 

Il a fallu un jugement de la Cour supérieure pour révéler la complaisance dont a fait preuve le gouvernement libéral envers TransCanada dans le dossier du port pétrolier de Cacouna. Si la fuite de Greenpeace nous montre quelque chose, c'est qu'on ne peut pas se fier à la parole du promoteur, lorsqu'il s'agit d'autoriser un projet d'une telle ampleur.

 

 

Et le lien pour le texte complet:

 

http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/editoriaux/201411/19/01-4820687-transcanada-tobacco.php

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Publié le 19 novembre 2014 à 21h07 | Mis à jour le 20 novembre 2014 à 10h57

Québec pose des conditions à TransCanada: les environnementalistes satisfaits

Le projet d'oléoduc de TransCanada compte un port... (Photo archives La Presse)

 

 

La Presse Canadienne

Les environnementalistes saluent la décision du gouvernement du Québec, qui impose plusieurs conditions à TransCanada avant d'accepter la portion québécoise de son projet d'oléoduc Énergie Est.

 

Radio-Canada a obtenu la liste des sept conditions énoncées par le ministre de l'environnement, David Heurtel, dans une lettre envoyée à TransCanada.

 

Le gouvernement demande notamment à l'entreprise de s'assurer de l'acceptabilité sociale du projet, d'effectuer une évaluation environnementale, de «garantir un plan d'intervention et de mesures d'urgence selon les standards les plus élevés» et d'assumer son entière responsabilité au niveau économique et environnemental en cas de fuite.

 

Il est aussi mentionné que le projet devra générer des retombées économiques pour tout le Québec, qu'il doit satisfaire à la loi en ce qui a trait aux Premières Nations et que «l'approvisionnement en gaz naturel pour le Québec constitue un enjeu qui doit être sécurisé avant l'approbation du projet».

 

Le projet d'oléoduc de TransCanada compte un port pétrolier à Cacouna, qui est la cible de plusieurs critiques depuis que des travaux exploratoires sont menés dans un secteur où se trouve un habitat de bélugas.

 

Le porte-parole d'Équiterre, Steven Guilbeault, se réjouit particulièrement de l'évaluation environnementale exigée par les autorités gouvernementales.

 

«Nous sommes ravis que, tel que prévu dans la résolution adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale le 11 novembre, la contribution globale du projet Énergie Est aux changements climatiques et aux émissions de gaz à effet de serre fera partie de l'évaluation environnementale du gouvernement du Québec», a soutenu M. Guilbeault dans un communiqué envoyé en soirée.

 

Son organisation réitère que ce projet n'a pas sa place, car «ce pipeline transporterait du pétrole issu des sables bitumineux, pétrole qui émet trois fois plus de gaz à effet de serre lors de sa production que le pétrole conventionnel». «Le projet serait ainsi responsable d'une augmentation de 32 millions de tonnes de GES par année», fait-on valoir.

 

Pour Greenpeace, la nouvelle stratégie du gouvernement est la résultante du mouvement de contestation des derniers mois contre le projet.

 

«TransCanada est rendue toxique pour le gouvernement. Il devait rassurer la population et permettre aux Québécois de réellement s'exprimer. Le gouvernement n'avait plus le choix. La pression des groupes environnementaux et l'opposition citoyenne ont changé la donne», a indiqué le porte-parole de Greenpeace, Patrick Bonin.

 

Nature Québec accueille aussi très positivement le changement de ton à Québec. «Après avoir chanté les louanges du projet, repris sans vérifications les chiffres ampoulés de l'entreprise quant aux retombées économiques, autorisé des travaux à Cacouna sans avis scientifique, voilà que le Québec insiste pour recevoir - en langue française - et -sans délai - l'étude d'impact sur l'environnement afin que le BAPE puisse amorcer son travail», a soutenu dans une déclaration envoyée aux médias Christian Simard, directeur général du groupe.

 

La Presse Canadienne a tenté d'obtenir une réaction de la part de TransCanada à la suite de ce développement important dans le dossier.

 

«Nous n'avons pas de commentaire. Nous avons reçu la lettre et nous l'analysons», s'est contenté de dire Tim Duboyce, porte-parole de TransCanada, mercredi en milieu de soirée.

 

 

http://www.lapresse.ca/actualites/environnement/201411/19/01-4820657-quebec-pose-des-conditions-a-transcanada-les-environnementalistes-satisfaits.php

Modifié par acpnc
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Source : src.ca

 

FWIW

 

Les conditions ontariennes ressemblent grandement à celles du Québec (mais le BAPE en moins). Pour une fois que l'on s'entend...

 

Conditions de l'Ontario:

 

- Le projet d'oléoduc devra respecter les plus hauts standards techniques pour assurer la sécurité des citoyens et la protection de l'environnement

 

- TransCanada devra garantir un plan d'intervention et de mesures d'urgence selon les standards les plus élevés

 

- La compagnie devra assumer l'entière responsabilité au niveau économique et environnemental en cas de fuite ou de déversement, et démontrer qu'elle a un fonds d'indemnisation suffisant pour dédommager les communautés touchées en cas d'accidents

 

- Les communautés locales et les Premières Nations devront être consultées

 

- Le projet devra générer des retombées économiques, à court et à long terme, notamment en matière de création d'emplois

 

- Transcanada devra s'assurer que la conversion prévue du gazoduc en oléoduc ne causera pas de problème d'approvisionnement en gaz naturel pour les Ontariens

 

(Le ministre de l'Énergie de l'Ontario a présenté cette liste l'an dernier, en novembre 2013)

Modifié par YUL
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http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/424713/cacouna-sept-quebecois-sur-dix-contre-le-projet-d-un-port-pretolier

 

SONDAGE

Le port pétrolier de Cacouna rejeté par une majorité de Québécois

24 novembre 2014 |La Presse canadienne | Actualités sur l'environnement

 

TransCanada entend construire un port pétrolier à Cacouna, dans le Bas-Saint-Laurent.

Plus de 70 % des Québécois seraient en désaccord avec la construction d’un port pétrolier à Cacouna, dans le Bas-Saint-Laurent.

 

C’est du moins ce qu’indique un sondage SOM effectué pour plusieurs groupes écologistes, dont Nature Québec, la Fondation David Suzuki, Greenpeace et le Fonds mondial pour la nature.

 

Ainsi, sept Québécois sur dix s’opposeraient au projet de TransCanada dans le fleuve Saint-Laurent au large de Cacouna, reconnu comme un lieu de reproduction des bélugas, une espèce menacée.

 

D’autre part, une écrasante majorité des répondants, 87 %, estiment que le gouvernement du Québec devrait avoir le droit d’approuver ou de refuser le projet Énergie Est, et non seulement le gouvernement fédéral.

 

«Le test de la transparence»

 

Pour Karel Mayrand, directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki, ce sondage montre que plus les Québécois sont informés sur le projet, plus ils le remettent en question. Il répète qu’Énergie Est ne réussit pas le « test de la transparence ».

 

Selon Christian Simard, directeur général de Nature Québec, le fait que 80 000 personnes aient signé la pétition « Sauvons nos bélugas », demandant l’arrêt définitif des travaux à Cacouna, vient prouver la véracité du sondage.

 

M. Simard estime par ailleurs que le gouvernement du Québec ne doit pas se contenter d’un simple mémoire à l’Office national de l’énergie en fin de processus. Il doit faire l’examen public approfondi du projet et se doter d’un droit de veto.

 

Quant à Marie-Claude Lemieux, directrice pour le Québec du WWF-Canada, ce sondage révèle qu’il n’y a pas « d’acceptabilité sociale » sur le projet et elle demande aux décideurs d’en prendre acte.

 

Le sondage a été réalisé entre le 5 et le 11 novembre, auprès de 1006 personnes.

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Voilà ce que j'appelle une réponse claire de la population (70% contre le port pétrolier de Cacouna) dans le dernier sondage publié dans le Devoir d'aujourd'hui. TransCanada et ses partenaires devront en conséquence bonifier considérablement leur projet de pipeline passant sur le territoire québécois. Ils devront aussi assurer des retombées économiques indispensables en guise de juste compensation (incluant le droit de passage), ou tout simplement oublier le projet dans son intégralité. Un élément ressort particulièrement de ce sondage et ici il semble déjà décisif, l'abandon du port de Cacouna, ou tout autre port de remplacement, pour exporter le pétrole albertain par bateau sur le fleuve St-Laurent.

 

Les québécois n'ont pas oublié la tragédie de Lac Mégantic, qui a démontré noir sur blanc, l'incurie des grosses compagnies et l'extrême mollesse du fédéral vis à vis du gros capital. On parle ici de la fameuse ressource que TransCanada ne veut pas appeler par son nom (sable bitumineux), parce qu'il est déjà jugé irrecevable de la part des québécois. C'est aussi bien sûr, à cause de son degré de dangerosité (explosif) supérieur au pétrole conventionnel, tout autant que son effet, lui aussi plus polluant, et comme on l'a déjà dit: qui vient avec un produit toxique qui lui sert de diluant.

 

Comme les grosses compagnies pétrolières ou autres, ont la mauvaise habitude de recruter une foule de sous-contractants: soit pour diminuer leur facture; payer de moindres salaires; se trouver des partenaires accommodants ou pour simplement partager certains risques qu'elles jugent trop lourds à supporter par elles-mêmes. On peut comprendre que cette façon de procéder, leur offre le grand avantage de pouvoir rejeter facilement le blâme sur d'autres quand les choses tournent mal. Ainsi elles évitent une partie des responsabilités qui leurs reviendraient autrement directement, (comme cela devrait être) et compliquent considérablement par surcroît tout règlement à la satisfaction de la, ou des parties lésées.

 

Encore une fois la tragédie de Lac Mégantic a mis en lumière la grande difficulté à obtenir justice pour les dommages causés aux personnes et aux biens, sans parler des lourds dégâts environnementaux. A cela s'ajoute la complicité inavouable des gouvernements qui jouent trop souvent le jeu en faveur des promoteurs de toutes espèces. La compagnie ferroviaire MMA était en l'occurrence le maillon faible d'une chaîne de transport de pétrole. Une compagnie fragile, incompétente à plusieurs égards et incapable de compenser financièrement tout déversement d'importance. Qui a fait d'ailleurs commodément faillite dans le processus. Elle est devenue la coupable parfaite qui exonérait tous les autres partenaires demeurés dans l'ombre, et qui étaient dans les faits, non solidaires des risques qui auraient dû normalement suivre toute l'opération, du début à la fin de la livraison.

 

Ce qui m'amène à dire que si dans une opération aussi limitée, qui a cependant conduit à la déflagration que l'on connait, on a littéralement perdu le contrôle de la sécurité? Comment les choses seront-elles quand il s'agira de multiplier les interventions sur un territoire à l'échelle du Québec? On sait déjà que le rapport de TransCanada contient plus de 30,000 pages et ne se rapporte qu'à leur partie de l'opération. Ce sont donc déjà beaucoup de détails à connaitre et analyser, évaluer et répondre adéquatement, dans des délais que la pétrolière veut stratégiquement serrés. Combien d'autres pages devrions-nous dans la réalité ajouter, afin d'inclure tous les incontournables sous-traitants, qui seront nécessairement nombreux et qui à eux seuls complexifieront alors d'autant les détails techniques, légaux, etc. de l'ensemble du projet?

 

Donc c'est un immense rouleau compresseur qui risque de nous passer dessus, si le Québec ne réagit pas vigoureusement. On doit alors impérativement s'assurer que seule une entente gagnant-gagnant ne soit acceptable dans les circonstances. Elle devra aussi garantir le minimum de risques environnementaux, ce qui élimine automatiquement la portion fluviale du projet. Finalement comme la population québécoise est souveraine sur son territoire, elle devra alors avoir le dernier mot sur la gestion de son environnement économique et territorial, vis à vis de tout projet d'envergure.

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Voilà ce que j'appelle une réponse claire de la population (70% contre le port pétrolier de Cacouna) dans le dernier sondage publié dans le Devoir d'aujourd'hui. TransCanada et ses partenaires devront en conséquence bonifier considérablement leur projet de pipeline passant sur le territoire québécois. Ils devront aussi assurer des retombées économiques indispensables en guise de juste compensation (incluant le droit de passage), ou tout simplement oublier le projet dans son intégralité. Un élément ressort particulièrement de ce sondage et ici il semble déjà décisif, l'abandon du port de Cacouna, ou tout autre port de remplacement, pour exporter le pétrole albertain par bateau sur le fleuve St-Laurent.

L'Adage dit qu'on peut faire dire ce que l'on veut aux sondages, ce n'est pas pour rien qu'il existe. Un sondage, surtout d'opinion pour une question du genre, est souvent biaisé en faveur de celui qui le commande, ne serait-ce que par la facon de poser les questions, et surtout, car ils se doivent d'indiquer qui le demande. C'est la même chose avec les études économiques ou d'impact, celui qui le commande aura un rapport généralement plus favorable à sa position.

 

 

Les québécois n'ont pas oublié la tragédie de Lac Mégantic, qui a démontré noir sur blanc, l'incurie des grosses compagnies et l'extrême mollesse du fédéral vis à vis du gros capital. On parle ici de la fameuse ressource que TransCanada ne veut pas appeler par son nom (sable bitumineux), parce qu'il est déjà jugé irrecevable de la part des québécois. C'est aussi bien sûr, à cause de son degré de dangerosité (explosif) supérieur au pétrole conventionnel, tout autant que son effet, lui aussi plus polluant, et comme on l'a déjà dit: qui vient avec un produit toxique qui lui sert de diluant.

Ce que TransCanada veut transporter n'est plus du sable bitumineux, c'est du pétrole, et c'est ce qu'ils ont toujours mentionnés vouloir transporter, du moment qu'il est extrait du sol et son sable enlevé (ce qui est fait en Alberta) ca devient une catégorie de pétrole (certe plus lourd que celui de la mer du nord par exemple) mais ca reste du pétrole. Qu'il vienne de Schiste, de sable bitumineux, du sous-sol marin ou d'un puit conventionel est un "non-issue".

 

Ensuite, Lac-Mégantic, on peut tu en revenir, oui il y a des lessons à prendre de cette tragédie, mais c'est aussi une séquence d'événements et de facteurs qui ont mené à cette tragédie, il ne faut pas empêcher tout développement car quelque chose est déjà arrivé! Tant qu'à y aller dans les comparaison boiteuses d'un événement et les suites, ce n'est pas parce que 9/11 est arrivé qu'on a arrêté de prendre l'avion, ou de construire en hauteur, tout comme il y a eu relaxation des mesures de sécurité depuis, car c'était oui un attentat très douloureux, mais encore une fois, une combinaison de facteurs qui ont mené à cela.

 

 

Comme les grosses compagnies pétrolières ou autres, ont la mauvaise habitude de recruter une foule de sous-contractants: soit pour diminuer leur facture; payer de moindres salaires; se trouver des partenaires accommodants ou pour simplement partager certains risques qu'elles jugent trop lourds à supporter par elles-mêmes. On peut comprendre que cette façon de procéder, leur offre le grand avantage de pouvoir rejeter facilement le blâme sur d'autres quand les choses tournent mal. Ainsi elles évitent une partie des responsabilités qui leurs reviendraient autrement directement, (comme cela devrait être) et compliquent considérablement par surcroît tout règlement à la satisfaction de la, ou des parties lésées.

En quoi est-ce qu'engager des sous-contractants c'est mauvais? Il n'y a rien de mal à donner à une entreprise spécialisée une partie du travail, qui elle aura de meilleures ressources car justement elle est spécialisée, plutot que de tout faire à l'interne même si ca coute oui plus cher, mais surtout moins optimal. Encore de la belle mentalité de "syndichialeux" qui voit la sous-traitance comme un bête noire!

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WestAust, tes arguments sont remplis d'interprétations qui ne correspondent pas du tout à l'esprit de mon texte. Quant au sondage c'est un élément d'information qui indique que la population est loin d'être gagnée à ce projet, qui de toute façon n'apporte rien de concret à notre économie sur le long terme. La tragédie de lac Mégantic est une démonstration claire de ce qui arrive quand on laisse les entreprises décider de la sécurité publique. Cette tragédie est d'ailleurs loin d'être réglée, et elle doit demeurer fraiche dans nos mémoires pour éviter que quelque chose de semblable se reproduit par notre laisser-faire. De toute façon rien ne prouve que les choses ont changé de ce côté et le gouvernement Harper est le dernier à qui je fais confiance dans ce dossier.

 

Ce n'est pas la sous-traitance que je critique, c'est tout à fait normal qu'il y en ait. Cependant la qualité du travail et le niveau de sécurité ne doit pas être inférieure à ce qui devrait être fait. Finalement tu discrédites ton intervention par des propos biaisés qui visent ma personne. En ce qui me concerne je n'ai pas besoin de rabaisser quiconque ne partage pas mon opinion. Mon objectif est d'apporter de l'information la plus objective possible afin de pouvoir prendre une décision plus éclairée en bout de processus.

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T'es pas le premier qui dit que les politiciens ne devraient pas gérer leur politique avec des résultats de sondages??

 

Il faut prendre ce sondage comme une indication du rejet de ce projet dans sa forme actuelle. Rien de plus pour le moment.

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