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Comment tromper efficacement les québécois...


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C'est pareil avec le projet d'oléoduc où le fédéral veut procéder le plus rapidement possible, comme si le pays en dépendait. On coupe les coins rond et on force le message à coup de désinformation et de demi-vérités. La C-B souhaite des redevances substantielles pour le passage du même genre de pipeline, le Québec doit faire de même parce qu'ici on parle de plusieurs décennies de risques environnementaux. Pour ce qui est des retombées économiques elles sont négligeables et favoriseront le N-B qui héritera probablement des coûteuses installations reliées au projet, sans toutefois avoir à affronter des risques écologiques équivalents à ceux du Québec.

 

Il faut impérativement une véritable entente gagnant-gagnant qui tiendra compte de l'effort de chaque territoire provincial traversé et une juste compensation comme dans tous projets de cette nature. Ici l'exemple de Terre-Neuve avec Churchill Falls est le meilleur exemple d'une entente (avec Hydro-Québec), qui est devenue bancale pour la province maritime, à cause du manque de rigueur de ses négociateurs et une vision à trop court terme. Tout le monde a appris de cette malheureuse situation et il faudra être extrêmement vigilant, pour que le Québec tire une avantage certain dans l'opération TransCanada.

 

Entièrement en accord avec toi la dessus. Je ne crois pas qu'on devrais dire oui à Trans-Canada sans avoir fait nos demandes. S'ils ne veulent pas respecter nos demandes, il peuvent bien faire passer leur pipeline aux USA.

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Membres prolifiques

Je crois pas que quelqu'un dans ce fil dit qu'il ne faut pas négocier un apport pour le Québec et de se laisser piler sur les pieds...

 

Le problème avec l'Alberta c'est qu'ils compétitionnent contre des pays qui n'ont rien à faire des danger d'un pipeline ou de tout ce qui vient du pétrole. L'Alberta veut sortir le plus possible de pétrole le plus vite possible. Les contraintes que l'Ontario et le Québec demandent retardent le projet. C'est le temps qui va leur nuire, pour ça qui chialent.

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Le problème avec l'Alberta c'est qu'ils compétitionnent contre des pays qui n'ont rien a faire des danger d'un pipeline ou de tout ce qui vient du pétrole. L'Alberta veut sortir le plus possible de pétrole le plus vite possible. Les contraintes que l'Ontario et le Québec demandent retardent le projet. C'est le temps qui va leur nuire, pour ça qui chialent.

 

J'ai pas entendus beaucoup d'albertains chialer... juste ben ben ben des québecois

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J'ai pas entendus beaucoup d'albertains chialer... juste ben ben ben des québecois

 

leur gouvernement dit que ce que l'Ontario et Quebec demandent c'est déjà trop.

 

''...moves the goalposts for approval and at worst lays out new barriers.'' ''The request is unprecedented.''

http://calgaryherald.com/opinion/columnists/brad-wall-ontario-and-quebec-would-benefit-most-from-energy-east-pipeline

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J'ai pas entendus beaucoup d'albertains chialer... juste ben ben ben des québecois

 

Il va falloir un jour comprendre que quand tous les économies de tous les provinces et territoires vont bien , ont finit tous par s'enrichir collectivement . Ca fait plus d'argent pour les programmes sociaux , les infrastructures etc.. Il faut trouver une compensation financière pour faire accepter le pétrole de l'ouest par les provinces ou le pétrole passera . Moi je crois que chaque province doit avoir une redevance sur le pétrole qui passe sur sont territoire pas 10 cents , mais des millions annuel . Si l'offre est 10 cents , il aurait personne pour écouter et ca ne passerai pas . Pourquoi les compagnies pétrolières ferait des milliards et les provinces juste quel que emplois , ridicule.

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Il va falloir un jour comprendre que quand tous les économies de tous les provinces et territoires vont bien , ont finit tous par s'enrichir collectivement . Ca fait plus d'argent pour les programmes sociaux , les infrastructures etc.. Il faut trouver une compensation financière pour faire accepter le pétrole de l'ouest par les provinces ou le pétrole passera . Moi je crois que chaque province doit avoir une redevance sur le pétrole qui passe sur sont territoire pas 10 cents , mais des millions annuel . Si l'offre est 10 cents , il aurait personne pour écouter et ca ne passerai pas . Pourquoi les compagnies pétrolières ferait des milliards et les provinces juste quel que emplois , ridicule.

 

Plus haut j'écrivais qu'une redevance de 75 sous le baril, ramènerais 301 millions par an au Québec... assez pour une station de métro par an!:hyper::hyper:

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Plus haut j'écrivais qu'une redevance de 75 sous le baril, ramènerais 301 millions par an au Québec... assez pour une station de métro par an!:hyper::hyper:

 

 

Excuse moi Malek , j'avais pas vue ton .75 sous le baril , je pense plutôt a $1.05 pour aller cherche un peu plus ; mais tu abonde dans mes mêmes idées ;il devrait jamais avoir tout pour acquis dans la vie ; il faut le mérite et payée le prix .:shhh: We might wake up a big pipeline company from out west .

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http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/425362/projet-energie-est-scenarios-du-pire

 

PROJET ÉNERGIE EST

Scénarios du pire

Un déversement de pétrole à Cacouna souillerait la rive sud

29 novembre 2014 |Alexandre Shields | Actualités sur l'environnement

 

Un déversement à Cacouna souillerait rapidement une grande partie du littoral.

Photo: Agence France-Presse

 

Un déversement à Cacouna souillerait rapidement une grande partie du littoral.

Un déversement de pétrole qui surviendrait au futur port d’exportation de Cacouna risquerait de souiller plus de 100 kilomètres de côtes le long de la rive sud du Saint-Laurent, et ce, en à peine cinq jours. Et toute opération de nettoyage serait très compliquée en cas de présence de glace. C’est ce que conclut un rapport portant sur des « scénarios de déversement » produit pour TransCanada et dont Le Devoir a obtenu copie.

 

Le document de 16 pages a été rédigé par la SIMEC, une entreprise privée qui appartient à plusieurs des grandes pétrolières canadiennes et dont le rôle est de « fournir des services d’intervention maritime en cas de déversement pétrolier ». Son expertise est d’ailleurs reconnue par Transports Canada.

 

La SIMEC a élaboré deux « scénarios de déversement ». Dans le premier cas, le pétrole des sables bitumineux serait déversé dans le secteur de Cacouna à la suite d’un incident qui se produirait au bout du quai que TransCanada veut construire, soit à une distance de « 800 mètres » du rivage.

 

La marée noire modélisée par la SIMEC est toutefois relativement limitée, puisque le scénario fixe à 14 000 tonnes la quantité de pétrole déversé, et ce, sur une période de 12 heures. Les quelque 175 pétroliers qui viendront s’amarrer chaque année à Cacouna pourraient transporter jusqu’à 200 000 tonnes de brut, soit 14 fois plus de pétrole. Le gouvernement fédéral permet cependant aux pétrolières de se doter d’une capacité d’intervention limitée à 10 000 tonnes de pétrole.

 

Reste que ce déversement souillerait rapidement une grande partie du littoral. « L’analyse de la trajectoire du déversement, fournie par Énergie Est, indique que dans des eaux libres de glace, le pétrole se propagera à l’extérieur du voisinage immédiat du quai et qu’il pourrait toucher de 60 à 90 km de rivage le long de la rive sud du fleuve Saint-Laurent cinq jours après le déversement initial », peut-on lire dans le document daté du 30 juillet 2014.

 

Une illustration des rivages affectés démontre que la rive sud serait touchée de Rivière-du-Loup à Rimouski. Dans le secteur de Cacouna, des zones naturelles protégées abritant des espèces menacées seraient engluées par le pétrole. L’île Verte serait quant à elle encerclée de brut. Même chose pour l’île aux Basques, reconnue comme une réserve ornothologique. La marée noire frapperait également le parc national du Bic, ainsi que l’île du Bic.

 

Dans son rapport, la SIMEC insiste surtout sur ce qui surviendrait en cas de présence de glace — au mois de mars en fait —, ce qui est une réalité pendant au moins trois mois par année dans ce secteur. « La présence de glace complique la situation et rend incertains le sort et le comportement du pétrole déversé, ce qui doit être pris en compte dans l’élaboration des options d’intervention », souligne d’ailleurs l’entreprise.

 

« Les mouvements des marées et des courants causeraient l’entraînement du pétrole sous la glace de rivage et la glace flottant librement en plus de pousser le pétrole sur la surface de la glace », note aussi la SIMEC.

 

L’entreprise soutient toutefois que le déploiement des équipes d’intervention se concrétiserait rapidement, notamment pour contenir le pétrole et commencer le nettoyage. « La réglementation applicable a été élaborée pour les cas de déversement en milieu marin libre de glace », rappelle néanmoins le rapport à deux reprises.

 

Un autre scénario, élaboré lui aussi en présence de glace, se base sur un déversement de 20 000 tonnes de brut dans le secteur de l’île Rouge, située au large de l’embouchure du fjord du Saguenay, en plein coeur du Saint-Laurent. Les pétroliers qui se rendraient à Cacouna passeraient près de ce secteur caractérisé par la présence de hauts-fonds.

 

La SIMEC estime qu’en raison de la présence de glace et de la température, la dispersion serait « minime ». On n’en évalue pas moins que « le pétrole pourrait toucher de 60 à 90 kilomètres de rivage le long de la rive sud du fleuve Saint-Laurent cinq jours après le déversement initial ». Fait à noter, aucune municipalité riveraine du Saint-Laurent ne possède de plan d’urgence en cas de marée noire.

 

Scénario optimiste

 

Chercheur en écotoxicologie marine à l’Institut des sciences de la mer de Rimouski, Émilien Pelletier a consulté le rapport obtenu par Le Devoir. S’il juge que le document constitue une bonne « base » de travail, il estime toutefois que la SIMEC est « très optimiste » lorsque vient le temps d’expliquer le déroulement des opérations de nettoyage d’une telle marée noire.

 

Il rappelle ainsi qu’il existe de grandes « variabilités » d’une année à l’autre dans le couvert de glace dans cette portion de l’estuaire du Saint-Laurent. « Lorsqu’il y a de la glace, il est à peu près impossible de penser à récupérer d’aussi grandes quantités de pétrole. Et au mois de mars, ce qui est le scénario du rapport, nous pouvons être en période de débâcle. En quelques jours, la glace peut disparaître et le pétrole peut se disperser beaucoup plus loin que ce qui est indiqué dans le document. »

 

La puissance et la direction des vents pourraient compliquer encore plus la tâche, sans compter la force des marées. De toute façon, insiste M. Pelletier, « il n’existe aucun scénario de dispersion clairement établi pour le pétrole. Et on ne sait pas comment se comporterait le brut des sables bitumineux dans les eaux du Saint-Laurent. Les incertitudes sont très nombreuses ».

 

Le premier ministre Philippe Couillard a lui-même reconnu le mois dernier que le Québec n’avait pas encore de stratégie pour intervenir en cas de marée noire dans le Saint-Laurent. Son gouvernement n’en a pas moins manifesté son enthousiasme envers le projet de TransCanada.

 

La SIMEC n’a pas rappelé Le Devoir.

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