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Hydro-Québec vise 10 % du marché mondial du stockage

Le marché du stockage de l’énergie est en très forte croissance dans le monde, et Hydro-Québec vise une part de 10 % de ce marché qui atteindra 3 milliards US d’ici 10 ans.

HÉLÈNE BARIL - LA PRESSE

Cela signifierait des revenus supplémentaires de 300 millions US par année, selon Guillaume Hayet, président-directeur général de Stockage d’énergie EVLO, la nouvelle filiale créée par la société d’État pour percer ce marché.

Le produit commercialisé par la nouvelle entreprise est l’aboutissement de 40 années de travail sur toutes sortes de technologies de batteries, explique Guillaume Hayet lors d’un entretien avec La Presse. La société d’État a notamment travaillé avec Sony sur une technologie qui portait le nom d’Esstalion, avant de continuer seule la route qui a mené à la création d’EVLO.

La batterie grand format qui est mise sur le marché est une version améliorée d’Esstalion, explique M. Hayet. Elle peut emmagasiner l’énergie produite par un parc solaire ou un parc éolien pour utilisation future, ou servir à gérer les périodes de pointe de consommation. « On vise le marché des producteurs publics et privés d’électricité », précise-t-il au sujet du marché qui croît au rythme de 30 % par année et qui est aussi convoité par des géants comme Siemens et GE.

Hydro-Québec utilise déjà ces installations de stockage pour son parc solaire de Quaqtaq, dans le nord du Québec, et pour le micro-réseau de Lac-Mégantic.

RTE, le Réseau de transport d’électricité de France, sera le premier client international de la filiale. En vertu d’une entente avec Innergex, un système de stockage de 9 mégawattheures sera installé à proximité d’un parc éolien géré par l’entreprise québécoise qui alimente le réseau électrique français.

Un batterie verte

Contrairement aux batteries utilisées dans les véhicules électriques, les batteries des systèmes de stockage commercialisés par Hydro-Québec sont faites de matériaux recyclables à 99 %. « Il n’y a pas de terre rare ni de cobalt dans la fabrication », souligne Guillaume Hayet.

La technologie utilise le phosphate de fer lithié (LFP), qui permet de fabriquer des batteries d’une densité énergétique moindre que celle qu’exigent les véhicules électriques, mais qui sont plus sécuritaires et plus durables.

Les batteries LFP moins nocives pour l’environnement pourraient un jour remplacer les batteries au lithium-ion dans les véhicules électriques, mais on n’est pas encore rendu là, selon le PDG d’EVLO. « Ce n’est pas le marché cible pour ce type de batteries. »

Le système de stockage offert par EVLO vient en trois versions. Celle qui a la capacité la plus importante peut alimenter 200 foyers québécois qui utilisent l’électricité pour le chauffage, en hiver, pendant une heure.

https://www.lapresse.ca/affaires/2020-12-10/hydro-quebec-vise-10-du-marche-mondial-du-stockage.php

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  • 2 mois plus tard...
Le 2020-09-23 à 00:20, Dominic723 a dit :

Démantèlement d'une ligne à haute tension importante qui traverse le fleuve :

Démantèlement de la ligne à 120 kV de Beauharnois‑Aqueduc

https://www.hydroquebec.com/projets/beauharnois-aqueduc/

https://www.hydroquebec.com/data/projets/beauharnois-aqueduc/carte-demantelement-ligne-beauharnois-aqueduc-fr.pdf

Projet en bref

Hydro-Québec démantèlera une ligne de transport d’électricité à 120 kilovolts (kV) conformément à l’entente conclue avec le Conseil de bande de Kahnawake.

Cette ligne biterne (à deux circuits) transporte l’électricité produite par la centrale de Beauharnois, en Montérégie, jusqu’au poste de l’Aqueduc, à Montréal. Le tronçon de ligne à démanteler passe par le territoire mohawk de Kahnawake sur son parcours de Chateauguay à l’arrondissement de LaSalle sur une distance d’environ 20 km, dont 1 km pour la traversée du fleuve Saint-Laurent. Consultez la carte de la ligne de Beauharnois-Aqueduc [PDF 736 Ko] à démanteler.

Ce démantèlement est rendu possible par la présence d’une ligne à 315 kV dans le secteur et la conversion du réseau à cette tension à Montréal.Dans son ensemble, le projet prévoit le retrait des conducteurs (câbles) et le démantèlement de 131 pylônes.

______________

Ça va paraître dans le paysage (1 des 2 pylônes va disparaitre), sur l'île, à Kahnawake et Châteauguay 

https://www.google.ca/maps/@45.4157376,-73.6308259,3a,75y,132.1h,110.65t/data=!3m6!1e1!3m4!1szQ3x_9XqTeBrO21aRUgZ2Q!2e0!7i16384!8i8192?hl=fr

https://www.google.ca/maps/@45.4233981,-73.6208041,127a,35y,211.66h,45t/data=!3m1!1e3?hl=fr

https://www.google.ca/maps/@45.4233981,-73.6208041,127a,35y,211.66h,45t/data=!3m1!1e3?hl=fr

 

Le travail de démantèlement serait-il commencé? 

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Le 2020-07-04 à 07:25, acpnc a dit :

Hydro offrira des tarifs préférentiels pour chauffer les serres du Québec

Le programme actuel permet uniquement de réduire les coûts associés à l'éclairage des végétaux.

La culture en serre permet aux maraîchers de prolonger leur période de production au-delà de la saison estivale. Dans certains cas, ils peuvent même arriver à produire 12 mois par année.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1717115/prix-cout-hydroelectricite-producteurs-agricoles-chauffage-hiver

Jérôme Labbé (accéder à la page de l'auteur)Jérôme Labbé

Publié à 4 h 00

Le gouvernement Legault et Hydro-Québec dévoileront dans les prochains jours un programme « très avantageux » pour les producteurs en serres, a fait savoir le premier ministre, vendredi.

Selon nos informations, la société d'État permettra dorénavant aux agriculteurs de profiter de tarifs préférentiels pour chauffer leurs serres, alors que le programme actuel leur permet uniquement de réduire les coûts associés à l'éclairage des végétaux.

La capacité électrique minimale pour bénéficier de ces tarifs, actuellement établie à 300 kilowatts, sera également abaissée pour permettre à un plus grand nombre de producteurs d'y avoir accès.

L'« option d’électricité additionnelle pour l’éclairage de photosynthèse » – c'est le nom technique qui a été donné au programme lors de sa création, en 2013 – permet aux serriculteurs du Québec d'acheter de l’électricité à 5,59 cents le kilowattheure.

Cette mesure tarifaire a été conçue pour la culture en serre de tous les végétaux : fruits, légumes, plantes ornementales, etc. Même les producteurs de cannabis y ont accès, en théorie.

L'option est offerte par Hydro-Québec en tout temps, mais la société d'État spécifie sur son site web qu'elle se réserve le droit d’interdire la consommation d’électricité fournie à titre d’électricité additionnelle, moyennant un préavis de deux heures. Ces interruptions surviennent moins de 100 heures par année, lors des périodes de pointe.

Les grands froids forcent parfois Hydro-Québec à interrompre la distribution d'électricité additionnelle pour répondre à la demande de sa clientèle.

 

À l'heure actuelle, seule une dizaine de producteurs agricoles profitent des mesures tarifaires offertes aux serriculteurs, confirme Hydro-Québec. Mais il existe aussi d'autres types d'abonnement encore plus économiques pour les grandes entreprises agricoles.

Un tarif biénergie est également offert à la clientèle résidentielle et agricole d'Hydro-Québec qui utilise l'électricité comme source d’énergie principale et un combustible comme source d’appoint, généralement le mazout.

En 2016, la société d'État calculait que l'option d’électricité additionnelle pour l’éclairage de photosynthèse et l'octroi du tarif biénergie permettaient en moyenne aux producteurs en serre d'économiser 40 % sur leurs coûts en énergie.

Une annonce sous peu

Le nouveau programme sera dévoilé dans les prochains jours par la nouvelle PDG d'Hydro-Québec, Sophie Brochu, et le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, a fait savoir le premier ministre François Legault vendredi après-midi, lors de son passage en Outaouais.

 

Soulignant l'importance de l'agriculture pour la région, M. Legault a rappelé que le Québec importait beaucoup de fruits et légumes du sud des États-Unis, et que la pandémie de COVID-19 avait suscité des craintes par rapport aux chaînes d’approvisionnement alimentaires.

Selon lui, l'élargissement des mesures tarifaires offertes par Hydro-Québec aux serriculteurs aidera son gouvernement à atteindre l'objectif que s'est donné la CAQ aux dernières élections de doubler la superficie de la culture en serre au Québec.

Sophie Brochu est devenue PDG d'Hydro-Québec au tout début de la pandémie de COVID-19.

 

Lors de son passage à Tout le monde en parle, en avril dernier, Sophie Brochu avait déclaré qu'Hydro-Québec serait au rendez-vous si la filière de la production en serre devait se développer dans le futur.

Ce n’est pas nous qui allons lancer cette filière, ce n’est pas notre boulot, avait-elle averti. Nous, on est là pour appuyer le rêve et la passion de Québécois, et là ce qu’on voit, c’est qu’on va avoir un désir d’autarcie. On va vouloir produire local, et puis acheter local. Donc, ça va créer une nouvelle dynamique de consommation, et on va être là pour la supporter.

Reste à voir si les modifications qui seront proposées par le gouvernement Legault et Hydro-Québec seront approuvées par la Régie de l'énergie à temps pour l'hiver prochain.

Superbe nouvelle. Un pas de plus pour assurer au Québec plus d'autosuffisance sur le plan alimentaire. Et pas d'insecticides dans les serres qui polluent notre environnement.

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  • 2 mois plus tard...

Et si Hydro-Québec rachetait « Hydro-Terre-Neuve » ?

En affaires, les meilleures occasions se présentent souvent lors des faillites. Un repreneur rachète alors les actifs à moindre prix, sans le poids de la dette, ce qui permet de rentabiliser les activités et d’assurer la survie.

Francis Vailles - La Presse

C’est un peu beaucoup ce qui se passe avec Terre-Neuve-et-Labrador et son projet hydroélectrique Muskrat Falls, si vous voulez mon avis. Et c’est peut-être une belle occasion à saisir pour Hydro-Québec et sa PDG, Sophie Brochu. 

Terre-Neuve fait face à un énorme défi. Enivrée par le boom pétrolier, la province a dépensé sans compter pendant des années, si bien qu’aujourd’hui, ses dépenses par habitant sont 32 % plus élevées que celles des autres provinces. 

Tout allait bien jusqu’à ce que le prix du pétrole s’effondre, en 2014, faisant disparaître les grosses redevances pétrolières, ce qui a provoqué de monstrueux déficits budgétaires. 

À ce phénomène s’est ajouté le fiasco du projet hydroélectrique Muskrat Falls, sur la rivière Churchill. Les dépassements de coûts de 40 % pourraient faire doubler le prix de l’énergie des Terre-Neuviens, soit de 13 cents à 24 cents le kilowattheure (kWh). 

La situation est si dramatique qu’en mars 2020, la province était incapable de convaincre les financiers de lui prêter de l’argent. Bref, la situation frôle la faillite, en quelque sorte. 

Le 6 mai 2021, une équipe de choc dirigée par la gestionnaire de renom Moya Greene a déposé son rapport sur la situation de Terre-Neuve, appelé The Big Reset. Il a été commandé par le premier ministre, Andrew Furey.

La brique de 338 pages propose des solutions corsées. Outre un plan de compressions majeures des dépenses et une hausse des impôts, le rapport suggère d’assembler tous les actifs hydroélectriques de la rivière Churchill et d’intéresser des partenaires financiers privés pour en maximiser la valeur, en plus du gouvernement fédéral. 

Parmi ces actifs, il y a Muskrat Falls et l’éventuel projet Gull Island, mais aussi le controversé contrat avec Hydro-Québec, qui vient à échéance en 2041. 

Pour Moya Greene et son équipe, Terre-Neuve est trop petite pour assumer seule les risques de projets hydroélectriques aussi imposants (la province est moins populeuse que la ville de Québec). Et cette énergie propre est stratégique pour le Canada, fait valoir le rapport, dans le contexte d’un éventuel couloir énergétique pancanadien. 

Voilà donc où Hydro-Québec peut entrer en scène. Avec les contrats américains (signés ou en voie de l’être) et l’électrification des transports, la société d’État aura besoin de beaucoup d’électricité au cours des prochaines années.

Or, Terre-Neuve a d’énormes ressources inutilisées2. Et en 2041 – ce qui est presque demain en termes de planification énergétique –, Hydro-Québec perdra l’énorme avantage du prix ridiculement bas de son contrat de Churchill Falls (un quart de cent le kilowattheure), qu’elle devra compenser. 

L’enjeu est énorme : la centrale de Churchill Falls lui procure 5428 MW de puissance, soit 13 % de toute la puissance installée d’Hydro-Québec. Hydro-Québec a donc un intérêt direct dans un projet de refinancement des actifs de la rivière Churchill. 

En affaires, disais-je, les meilleures occasions se présentent souvent lors des faillites. Et c’est un peu ce qui se passe à Terre-Neuve. 

Bien entendu, une province n’est pas une entreprise qui peut déclarer faillite et faire disparaître sa dette. Et jamais le fédéral ne laissera tomber Terre-Neuve. 

Mais ça revient au même : Terre-Neuve sera incapable de trouver l’indispensable partenaire financier à moins que le fédéral absorbe une bonne partie de la dette qui est associée aux actifs hydroélectriques. Le rapport Greene en fait mention, indirectement. 

Ce dégonflement de la dette pourrait rendre intéressants pour Hydro-Québec les actifs de la rivière Churchill, notamment Muskrat Falls. Et le refinancement permettrait de diminuer considérablement le prix attendu de 24 cents le kilowattheure pour les Terre-Neuviens. 

La partie ne serait pas facile. Il faudrait négocier serré, à plusieurs partenaires. Pour Hydro-Québec, pas question d’avoir un actif qui débouche sur un prix de 24 cents le kilowattheure. En revanche, Hydro-Québec devra faire le calcul que sa participation lui permettrait de freiner l’explosion attendue du prix de son contrat sur Churchill Falls, qui se termine en 2041. 

Jusqu’où faudrait-il aller ? Do the math, comme disent les Anglais. Le prix moyen pondéré entre un quart de cents de Churchill Falls (35 000 GWh) et 24 cents de Muskrat (4900 GWh) donne 3,1 cents le kilowattheure. 

Pour Hydro, en quelque sorte, tout prix de négociation entre ces 3,1 cents le kilowattheure et les 6 cents qu’elle peut obtenir ailleurs, par exemple avec les nouveaux projets éoliens, devrait être considéré. 

Pour Terre-Neuve, le gain pourrait possiblement atteindre un demi-milliard de dollars par année, selon mes calculs, et ce, bien avant 2041. Tout dépend du degré de participation d’Hydro-Québec au capital. Wow ! 

Vous me direz qu’Hydro-Québec pourrait multiplier les projets éoliens comme Apuiat, sur la Côte-Nord, pour compenser Churchill Falls. Do the math : il faudrait 58 projets Apuiat pour produire autant d’énergie que Churchill Falls. Et l’éolien, rappelons-le, n’est pas un bon fournisseur de puissance, contrairement à l’hydroélectricité, en plus d’être instable. 

Chez Hydro-Québec, l’idée d’un meilleur partenariat avec Terre-Neuve bien avant 2041 trouve écho. « Nous souhaitons travailler de façon constructive avec Terre-Neuve et nous sommes ouverts à explorer différentes possibilités », me dit son porte-parole, Marc-André Pouliot. 

L’autre très grand obstacle, outre les questions financières, est l’animosité des fiers Terre-Neuviens envers Hydro-Québec. On ne compte plus les contestations du gouvernement terre-neuvien devant les tribunaux pour le contrat à prix très bas signé dans les années 1960 pour Churchill Falls, qui ont toutes été gagnées par Hydro-Québec. 

Sauf que Terre-Neuve a tout intérêt à enterrer la hache de guerre. Et convenir que sa meilleure option pour ne pas voir à la fois le prix de son électricité exploser et ses services publics charcutés est de trouver un partenaire solide, tant financièrement que techniquement. Et que ce partenaire naturel peut certainement être Hydro-Québec.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-05-15/et-si-hydro-quebec-rachetait-hydro-terre-neuve.php

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I still think that we should just buy Labrador. Newfoundland has always treated it with disdain; they don’t have the means to develop it, it is more closely aligned geographically to Quebec...and it never should have been given to Newfoundland in the first place. 

If they won’t sell, then we should slowly take over economic control anyway until such time as the population is largely francophone and is open to voting for union with Quebec.

 

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il y a une heure, mont royal a dit :

I still think that we should just buy Labrador. Newfoundland has always treated it with disdain; they don’t have the means to develop it, it is more closely aligned geographically to Quebec...and it never should have been given to Newfoundland in the first place.

Malgré que ce soit pas faux que Terre-Neuve a trop peu de moyens pour entretenir le Labrador, c'est presqu'impensable de voir le Québec obtenir le territoire. Tant pis.

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Il y a 3 heures, mont royal a dit :

I still think that we should just buy Labrador.

We need to look at this from the point of view of Hydro-Québec versus Newfoundland and Labrador Hydro, rather than Québec versus Newfoundland. In other words let's keep politics out of this for a moment and consider strictly the business aspect of the situation.

Both HQ and NLH now find themselves in an uncomfortable situation:

HQ because it's current Churchill Falls contract expires in 20 years from now; and NLH because it's debt load is too big and the tariffs it will have to charge its customers don't make sense from a business perspective because they would loose too many customers, which would only make matters worse.

It's the kind of situation where both parties need to sit together and negotiate a satisfying solution for everyone. It is actually a historic opportunity to settle a very old dispute. NLH needs a business partner with deep pockets and technical expertise while HQ needs to sign a new contract for Churchill Falls that would be acceptable to all parties involved.

HQ already owns 34,2% of Churchill Falls, which has made it a partner of NLH since 1974 when the NL government acquired the share owned by Brinco. All they have to do now is to extend that partnership.

Both HQ and NLH are facing higher tariffs. The difference is that for the former the new tariffs are coming in 20 years from now whereas for the latter the higher tariffs are coming in the next few years. HQ could sell its stake in Churchill Falls in exchange for a stake in NLH accompanied by a major capital investment. This would bring badly needed cash to NLH and would help to keep tariffs low for its customers. As long as the NL government would keep a majority stake I see no major political problem. 

Now the question is this: how much can NLH ask from HQ for its participation? it's good to know that Nalcor Energy, NLH's parent company, has total assets worth approximately 20G$ and we can start from there. We have to keep in mind that HQ already owns more than one third of Churchill Falls and in my book CF alone is worth at least 20G$.

As for Muskrat Falls it's worth less than one quarter of what it cost to build and there is no market for it because there is no need for the electricity it produces. To put things in perspective, Muskrat Falls and La Romaine complex were built more or less at the same time; the former produces 824 MW and cost 13G$ whereas the latter produces 1550 MW and cost 8G$.

HQ now pays 2,50$ per MW for its Churchill Falls electricity until 2041 when the contract expires. But HQ could start paying 25$* per MW today in exchange for a participation in NLH. 

*It's the average cost of the electricity produced by its heritage assets.

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Je me rappelle du temps que Hydro Quebec voulait acheter NB Power le projet était fort contesté au Nouveau Brunswick le projet a avorté  . En grande partie pourquoi le premier ministre Graham a perdu ses élections. 

 

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2,50$ par MW: c'est le prix que paye Hydro-Québec pour l'électricité du Labrador.

25$ par MW: c'est le coût moyen de production pour Hydro-Québec.

73$ par MW: c'est le tarif de base que payent les Québécois. 

240$ par MW: c'est le tarif de base que devront payer prochainement les Terre-neuviens. 

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il y a 27 minutes, andre md a dit :

Je me rappelle du temps que Hydro Quebec voulait acheter NB Power le projet était fort contesté au Nouveau Brunswick le projet a avorté  .

Hydro-Québec ne voulait plus que la centrale nucléaire de Point Lepreau soit incluse dans l'entente. Par conséquent le gouvernement du Nouveau-Brunswick devait assumer seul la lourde dette associée à la réfection récente de cette centrale qui a été mise à l'arrêt pendant trois ans et demi et a coûté 3,3 G$ en réparations, pour une puissance de 660 MW.

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