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Le ‎2019‎-‎12‎-‎04 à 07:19, acpnc a dit :

Hydro-Québec lance son projet solaire

https://www.lapresse.ca/affaires/201912/03/01-5252288-hydro-quebec-lance-son-projet-solaire.php

Hydro-Québec entamera sous peu la construction de ses premières véritables centrales solaires, en partie grâce à des panneaux qui seront fabriqués au Québec dans l’usine STACE de Trois-Rivières.

(Québec) Hydro-Québec vient d’obtenir le feu vert de Québec pour entamer la construction de ses premières véritables centrales solaires, qui occuperont dès 2020 l’équivalent de 38 terrains de football sur la Rive-Sud de Montréal.

Publié le 04 décembre 2019 à 6h00

Gabriel Béland
La Presse

La société d’État va aussi annoncer mercredi que 4000 des 30 600 panneaux solaires qui seront déployés seront fabriqués au Québec dans l’usine STACE de Trois-Rivières.

« C’est excitant, parce qu’Hydro-Québec va construire ses premières centrales solaires, lance en entrevue le président d’Hydro-Québec Production, David Murray. Là, c’est plus vrai que vrai. On prévoit les terminer en 2020. Donc, d’ici un an, nos deux parcs solaires vont être complétés. »

Avec une capacité de production sous les 10 MW, cette incursion dans le photovoltaïque reste modeste. Les autres provinces ont déjà investi cette filière : le Canada a une capacité de 3040 MW. Mais la décision est symbolique dans une province largement dominée par l’hydroélectricité.

La plus importante des deux centrales photovoltaïques sera déployée à La Prairie, sur l’emplacement de l’ancienne centrale thermique de La Citière. Ses 26 000 panneaux auront une puissance installée de 8 MW.

La deuxième centrale sera à Varennes, comptera 4600 panneaux et aura une puissance installée de 1,5 MW. Les deux installations doivent coûter 40 millions.

L’aménagement des parcs a été confié à Borea Construction, une filiale de Pomerleau. Les travaux vont commencer au printemps prochain. Les centrales, dont le coût est estimé à 40 millions, seront en service à l’automne 2020. Elles pourront alimenter l’équivalent de 920 clients résidentiels.

Hydro-Québec explique se lancer dans cette expérience pour notamment tester plusieurs technologies. La société d’État veut, par exemple, mieux comprendre l’efficacité du solaire en climat nordique.

Il y a une croissance assez gigantesque du solaire à travers le monde. Ce sont de nouvelles sources de plus en plus présentes avec la transition énergétique.

David Murray, président d’Hydro-Québec Production

« Ce projet va nous permettre de comprendre plusieurs choses, dont le coût de production du kilowattheure », explique David Murray.

Les batteries développées par la société d’État seront aussi mises à l’épreuve. Ce sont des batteries d’Hydro-Québec qui seront utilisées pour le stockage de l’électricité, nécessaire en vertu du caractère intermittent de l’énergie solaire.

Plus de soleil qu’en Allemagne

La filière solaire vit ses balbutiements au Québec. L’entreprise Saint-Augustin Canada Electric (STACE) a inauguré en 2018 sa première usine de panneaux, à Trois-Rivières.

« On exporte en France, aux États-Unis, un peu partout dans le monde. Qu’Hydro-Québec reconnaisse notre expertise là-dedans, c’est important », explique Normand Lord, président et chef de la direction de STACE.

La société d’État va acheter à l’entreprise québécoise 4000 des 30 600 panneaux. « On aurait aimé avoir le projet au complet, on ne se le cachera pas, dit M. Lord. Côté volume, on ne peut pas dire qu’il fera une grosse différence dans les niveaux d’emplois. »

STACE doit tout de même une fière chandelle à Hydro-Québec : c’est grâce à l’hydroélectricité que sa production de panneaux solaires est l’une des plus vertes au monde, un argument de vente important. C’est l’un des avantages qui vont permettre à la filière de se développer au Québec, selon M. Lord.

Nous allons nous démarquer grâce à Hydro-Québec à cause de l’empreinte carbone de notre production. On va être les chefs de file au monde dans cet aspect. Le plus proche de nous sera la Norvège.

Normand Lord, président et chef de la direction de STACE

Si la société d’État n’a pas acheté des panneaux uniquement au Québec, c’est notamment pour tester différentes technologies, explique David Murray. « Il y a très peu de fournisseurs dans le monde. On veut tester différents types de technologie. Il va y avoir des panneaux monofaces et des panneaux bifaces, par exemple. »

Hydro-Québec a par ailleurs une entente de partage de données avec l’Université de Sherbrooke, où une importante recherche sur le solaire a lieu depuis le printemps dernier.

« Les gens pensent que le Québec n’est pas propice au solaire, mais c’est faux. Le Québec est mieux exposé que plusieurs pays du nord de l’Europe comme l’Allemagne », note Vincent Aimez, vice-recteur à la valorisation et aux partenariats de l’Université de Sherbrooke.

Il pense que le Québec ne développera pas nécessairement un parc éolien important à cause du coût compétitif de l’hydroélectricité. Mais la province pourrait néanmoins se doter d’une expertise dans le solaire et d’une filière industrielle reconnues un peu partout dans le monde.

« La lutte contre les changements climatiques, elle ne se fait pas seulement à un kilomètre de chez soi, elle peut aussi se faire à l’autre bout du monde, dit M. Aimez. Si on développe une expertise dans la filière solaire au Québec, on peut l’exporter partout et avoir un impact sur les émissions de gaz à effet de serre. »

Un premier pas sous le soleil

9,5 MW

Capacité des deux centrales solaires qui seront construites par Hydro-Québec.

100 MW

Capacité des plus importantes centrales au Canada. Les deux sont situées en Ontario.

3040 MW

Capacité installée des centrales solaires au Canada.

3882 MW

Capacité de la filière éolienne au Québec, qui représente 30 % de la capacité totale au pays.

En espérant de tout cœur qu'Hydro Québec ne compte plus dans ses rangs des membres de l'Ordre du Temple Solaire. J'espère que le ménage a été fait de fonds en comble. 

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Il y a 2 heures, man with the golden gun a dit :

En espérant de tout cœur qu'Hydro Québec ne compte plus dans ses rangs des membres de l'Ordre du Temple Solaire. J'espère que le ménage a été fait de fonds en comble. 

Je ne m'inquiète pas trop au sujet de ces illuminés, ici la seule illumination viendra du soleil lui-même et des retombées de cette technologie. Cette dernière s'ajoute à toute la gamme que développe actuellement notre Institution nationale, qui se positionne avantageusement dans la filière énergétique de demain. 

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  • 3 mois plus tard...

Hydro offrira des tarifs préférentiels pour chauffer les serres du Québec

Le programme actuel permet uniquement de réduire les coûts associés à l'éclairage des végétaux.

La culture en serre permet aux maraîchers de prolonger leur période de production au-delà de la saison estivale. Dans certains cas, ils peuvent même arriver à produire 12 mois par année.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1717115/prix-cout-hydroelectricite-producteurs-agricoles-chauffage-hiver

Jérôme Labbé (accéder à la page de l'auteur)Jérôme Labbé

Publié à 4 h 00

Le gouvernement Legault et Hydro-Québec dévoileront dans les prochains jours un programme « très avantageux » pour les producteurs en serres, a fait savoir le premier ministre, vendredi.

Selon nos informations, la société d'État permettra dorénavant aux agriculteurs de profiter de tarifs préférentiels pour chauffer leurs serres, alors que le programme actuel leur permet uniquement de réduire les coûts associés à l'éclairage des végétaux.

La capacité électrique minimale pour bénéficier de ces tarifs, actuellement établie à 300 kilowatts, sera également abaissée pour permettre à un plus grand nombre de producteurs d'y avoir accès.

L'« option d’électricité additionnelle pour l’éclairage de photosynthèse » – c'est le nom technique qui a été donné au programme lors de sa création, en 2013 – permet aux serriculteurs du Québec d'acheter de l’électricité à 5,59 cents le kilowattheure.

Cette mesure tarifaire a été conçue pour la culture en serre de tous les végétaux : fruits, légumes, plantes ornementales, etc. Même les producteurs de cannabis y ont accès, en théorie.

L'option est offerte par Hydro-Québec en tout temps, mais la société d'État spécifie sur son site web qu'elle se réserve le droit d’interdire la consommation d’électricité fournie à titre d’électricité additionnelle, moyennant un préavis de deux heures. Ces interruptions surviennent moins de 100 heures par année, lors des périodes de pointe.

Les grands froids forcent parfois Hydro-Québec à interrompre la distribution d'électricité additionnelle pour répondre à la demande de sa clientèle.

 

À l'heure actuelle, seule une dizaine de producteurs agricoles profitent des mesures tarifaires offertes aux serriculteurs, confirme Hydro-Québec. Mais il existe aussi d'autres types d'abonnement encore plus économiques pour les grandes entreprises agricoles.

Un tarif biénergie est également offert à la clientèle résidentielle et agricole d'Hydro-Québec qui utilise l'électricité comme source d’énergie principale et un combustible comme source d’appoint, généralement le mazout.

En 2016, la société d'État calculait que l'option d’électricité additionnelle pour l’éclairage de photosynthèse et l'octroi du tarif biénergie permettaient en moyenne aux producteurs en serre d'économiser 40 % sur leurs coûts en énergie.

Une annonce sous peu

Le nouveau programme sera dévoilé dans les prochains jours par la nouvelle PDG d'Hydro-Québec, Sophie Brochu, et le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, a fait savoir le premier ministre François Legault vendredi après-midi, lors de son passage en Outaouais.

 

Soulignant l'importance de l'agriculture pour la région, M. Legault a rappelé que le Québec importait beaucoup de fruits et légumes du sud des États-Unis, et que la pandémie de COVID-19 avait suscité des craintes par rapport aux chaînes d’approvisionnement alimentaires.

Selon lui, l'élargissement des mesures tarifaires offertes par Hydro-Québec aux serriculteurs aidera son gouvernement à atteindre l'objectif que s'est donné la CAQ aux dernières élections de doubler la superficie de la culture en serre au Québec.

Sophie Brochu est devenue PDG d'Hydro-Québec au tout début de la pandémie de COVID-19.

 

Lors de son passage à Tout le monde en parle, en avril dernier, Sophie Brochu avait déclaré qu'Hydro-Québec serait au rendez-vous si la filière de la production en serre devait se développer dans le futur.

Ce n’est pas nous qui allons lancer cette filière, ce n’est pas notre boulot, avait-elle averti. Nous, on est là pour appuyer le rêve et la passion de Québécois, et là ce qu’on voit, c’est qu’on va avoir un désir d’autarcie. On va vouloir produire local, et puis acheter local. Donc, ça va créer une nouvelle dynamique de consommation, et on va être là pour la supporter.

Reste à voir si les modifications qui seront proposées par le gouvernement Legault et Hydro-Québec seront approuvées par la Régie de l'énergie à temps pour l'hiver prochain.

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Une excellente nouvelle pas seulement pour les régions du Québec. C'est l'approvisionnement plus régulier en légumes locaux qui contribuera le plus à l'économie du Québec, en améliorant notre bilan import-export, tout en nous rendant moins dépendants de l'extérieur. Une fois de plus nos richesses énergétiques peuvent être mises à contribution pour développer davantage la filière agricole, particulièrement en serres. Cela aura aussi des conséquences positives sur notre bilan carbone et aussi bien sûr sur la croissance de l'emploi en région, dont le chômage saisonnier nuit à la croissance démographique sur le long terme.

Que du positif et une note d'espoir pour une économie globale plus forte et plus résiliente inspirée du développement durable.

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  • 2 semaines plus tard...

14 juillet 2020 20h17

Le Soleil

Un consortium présentera un projet de mégaparc éolien au gouvernement du Québec

https://www.lesoleil.com/actualite/en-region/un-consortium-presentera-un-projet-de-megaparc-eolien-au-gouvernement-du-quebec-d9ea5a681d28ce7ed9eb0d72b59923d8

Johanne Fournier

Collaboration spéciale

 

MATANE – L'Alliance éolienne de l'Est, en partenariat avec les MRC de L'Islet et de Montmagny, présentera bientôt un projet de parc éolien au gouvernement du Québec. Les coûts prévus pour la construction de ce parc d'une puissance de 1200 MW sont estimés à environ 4,2 milliards $. Le début du chantier est prévu en 2021. Si chaque éolienne produit 3,45 MW, les quelque 300 turbines seraient érigées sur le territoire des MRC de Rivière-du-Loup, de Témiscouata et de Kamouraska.

«Quand on parle de 4,2 milliards $, si on fait exception de l'acquisition des turbines, ce n'est pas loin d'un milliard $ en retombées sur le terrain pour les trois à quatre années suivant 2021, via l'ingénierie, la passation de la fibre optique, la construction des chemins, le déboisement, etc.», évalue le président de la Régie intermunicipale de l'énergie du Bas-Saint-Laurent, Michel Lagacé.

Interpelés par Québec

Le consortium répond ainsi à l'invitation lancée aux régions par Québec pour relancer l'économie affaiblie par la crise sanitaire. «Il y a de cela quelques semaines, Hydro-Québec a fait des présentations à ceux qui sont dans l'éolien en disant qu'il y avait des besoins qui commençaient à poindre à partir de 2026, avec une augmentation des besoins pour les années suivantes, raconte Michel Lagacé. Lorsqu'on a eu ces informations-là et qu'on a été interpelés par le gouvernement du Québec sur le fait qu'il fallait favoriser une relance économique énergétique, on a eu des discussions avec les partenaires.»

L'Alliance éolienne de l'Est est formée des régies intermunicipales de l'énergie du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Pour ce projet supra-régional, l'organisme élargit son partenariat aux MRC de L'Islet et de Montmagny en raison du fort potentiel de production éolienne présent sur leur territoire et de la proximité de la ligne principale de transport d'électricité. Par conséquent, le nouveau consortium inclut trois régions administratives, 16 MRC et la Première Nation Malécite de Viger. «On vient diminuer les risques liés à la mise en place de cet immense parc éolien puisqu'on parle d'environ 320 millions$ d'investissements, soutient M. Lagacé. C'est quand même colossal!»

Importantes retombées

Le projet pourrait générer des bénéfices estimés entre 35 et 40 millions $ par année. «C'est vraiment colossal comme bénéfices, soulève celui qui est aussi président de la Table régionale des élus municipaux du Bas-Saint-Laurent. Quand on parle de 40 millions $ par année sur 25 ans, c'est un milliard $ en bénéfices et ça ne tient pas compte des redevances additionnelles.»

Selon M. Lagacé, les études d'impact environnemental ont été réalisées et le projet est fort bien documenté. Ce qu'il souhaite maintenant, c'est que Québec adopte un décret pour qu'Hydro-Québec puisse procéder au lancement des appels d'offres afin de trouver un ou deux promoteurs privés qui seraient actionnaires à 50%.

Inspiré du parc éolien Nicolas-Riou

Le projet s'inspire de la dernière réalisation de l'Alliance éolienne de l'Est, soit le parc éolien Nicolas-Riou, à l'exception qu'il sera près de six fois plus gros. Les appels d'offres pour la construction du parc Nicolas-Riou, situé dans les MRC des Basques et de Rimouski-Neigette, avaient été lancés en 2014 et sa mise en service commerciale avait eu lieu à la fin de 2017. Michel Lagacé se souvient alors qu'Hydro-Québec n'était pas très favorable à l'idée que la Gaspésie et le Bas-Saint-Laurent travaillent ensemble sur ce projet. «Les gens d'Hydro-Québec croyaient qu'il risquait de ne pas avoir beaucoup de compétition, ni de partenaires privés intéressés et donc, un prix inintéressant. Ça a eu l'effet contraire. C'est la première fois qu'il y a eu un prix aussi intéressant pour Hydro-Québec, donc pour les consommateurs québécois. La moyenne était 63 cents [du kWh]. On aimerait bien procéder un peu de la même façon pour aller chercher beaucoup de potentiel de réalisation […].»

Les partenaires de ce nouveau projet utilisent donc la même recette qu'ils jugent gagnante pour un partage équitable des bénéfices, en l'élargissant aux MRC de L'Islet et de Montmagny. M. Lagacé, qui est aussi le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, fonde beaucoup d'espoir dans ce projet. «M. François Legault a toujours dit qu'il fallait des projets avec de bons salaires. Dans le développement éolien, les salaires sont bons !»

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La construction de la centrale d’énergie solaire d’Hydro-Québec à La Prairie à terminer

L’ancienne centrale thermique de La Citière à La Prairie en accueille une nouvelle qui fonctionnera plutôt à l’énergie solaire. L’ancienne centrale thermique de La Citière à La Prairie en accueille une nouvelle qui fonctionnera plutôt à l’énergie solaire. Sa mise en service est prévue en décembre, selon la Société d’État.

«Le plus important projet d’Hydro-Québec» [de ce genre] s’étend sur une superficie équivalente à 28 terrains de football américain, indique la Ville de La Prairie.

«Ses 25 740 panneaux bifaces permettront une production, à terme, de 13 GWh/an, soit l’énergie nécessaire pour alimenter un peu plus de 800 clients résidentiels d’Hydro-Québec», informe-t-elle.

Pour l’heure, la société d’État précise que cette centrale servira de projet d’étude, «afin de déterminer si l’énergie solaire est bien adaptée à notre climat, à notre parc de production et à notre réseau de transport», détaille-t-elle.

Hydro-Québec estime que le parc de panneaux solaires de La Prairie, jumelé à celui similaire aménagé à Varennes, s’inscrit dans la foulée de son Plan stratégique 2020-2024 et de la Politique énergétique du Québec 2030.

«C’est un honneur pour nous d’accueillir ce projet d’envergure qui mise sur une énergie propre et tournée vers l’avenir. Nous sommes fiers de contribuer au développement de la stratégie énergétique d’Hydro-Québec, une société d’État avec laquelle nous partageons de nombreuses valeurs comme le développement durable et la recherche de solutions novatrices», fait savoir pour sa part Donat Serres, maire de La Prairie.

Le Reflet devait visiter les nouvelles installations lors d’un événement réservé aux médias le 13 juillet, mais celui-ci a été annulé.

https://www.lereflet.qc.ca/la-construction-de-la-centrale-denergie-solaire-dhydro-quebec-a-la-prairie-terminee/

Drone-La-Prairie2-1600x1200.jpg

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