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il y a 8 minutes, Rocco a dit :

Hydro-Québec est la vache à lait du gouvernement. Énergir? Des peanuts.

Énergir appartient à la Caisse et cette dernière ne rapporte absolument rien au gouvernement non plus outre le fait qu'elle gère le Fonds des générations. En ce qui me concerne cette discussion n'a rien à voir avec l'argent car c'est l'aspect politique qui m'intéresse ici.

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il y a 4 minutes, Normand Hamel a dit :

Énergir appartient à la Caisse et cette dernière ne rapporte absolument rien au gouvernement non plus outre le fait qu'elle gère le Fonds des générations. En ce qui me concerne cette discussion n'a rien à voir avec l'argent et ne concerne que l'aspect politique.

Bref, le Boss d'Hydro est à la merci du gouvernement, le Boss d'Énergir, nawww. Clair, net, précis. On passe à un autre appel.

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On déguédine et on décarbone

Depuis la proposition de souveraineté, aucun gouvernement n’a réussi à soumettre un vrai projet de société pour le Québec. L’idée d’indépendance est maintenant flétrie, et une majorité de baby-boomers francos reste collée avec un vague à l’âme. Le presque demi-siècle au pouvoir de cette lignée achève toutefois.

RÉGIS LABEAUME - MAIRE DE LA VILLE DE QUÉBEC DE 2007 À 2021

Au suivant, chantait Jacques Brel. 

La nouvelle génération, elle, sait ce qu’elle veut : un Québec vert, décarboné. Et elle a raison. Pour de multiples motifs environnementaux, sociaux et économiques. 

Il est temps de se donner collectivement cette tâche : UN QUÉBEC ZÉRO CARBONE EN 2050. Le voilà le grand chantier. 

Mais encore faudra-t-il que nos dirigeants se décalcinent eux-mêmes les esprits, et se donnent une volonté électrique pour passer à l’action. 

Si le premier ministre Legault veut laisser un héritage important de son séjour en politique, il devrait embrasser ce projet. Autrement, son legs pourrait rester englué dans la gestion de la pandémie. Un chapitre bien court dans l’évangile politique du Québec. 

Pour ce faire, avec ses ministres ténors, il ne faudra pas envisager le développement économique d’une manière comptable et poussiéreuse, mais plutôt le concevoir de façon visionnaire et XXIe siècle.

Certes, le gouvernement s’est donné un Plan pour une économie verte 2030, et le premier ministre a exprimé il y a quelques jours ses intentions sur la transition énergétique. Mais pourquoi on n’y croit pas vraiment ? Pourquoi on sent cela fake potentiellement ? 

Parce que les signaux sont contradictoires. 

Tout d’abord, cette priorité sur la transition n’a pas été énoncée comme telle durant la campagne électorale. 

Et puis, le traitement du dossier de la fonderie Horne, en Abitibi, ou l’idée de la recherche d’entreprises étrangères, avec la carotte des contrats d’alimentation électrique cheapo. Ou les réponses dictées au ministre de l’Environnement, qui lui font perdre plus de crédibilité à chaque jour que le Bon Dieu amène. 

Quand René Lévesque a nationalisé l’électricité, quand Robert Bourassa a mis à exécution son plan de développement de la Baie-James, Claude Castonguay, créé l’assurance-maladie, les sommes en jeu étaient énormes. Ils ont sûrement dû vivre des moments de vertige. Mais ils avaient des plans, réfléchis, ont cru à leurs bons augures, et ont foncé. 

On appelle cela de la résolution, renchaussée par des convictions profondes, et de l’estomac. 

C’est exactement ce qu’on ne ressent pas actuellement du gouvernement. Le discours ne convainc pas. Un sentiment de politique désossée. 

Pourtant, un plan limpide, planifié dans le temps, chiffré et vérifiable, adossé à une détermination politique authentique, enverrait un message extraordinaire. Et s’il était bien vendu, aurait un écho planétaire. 

La semaine dernière, un spécialiste, Yvan Cliche, expliquait dans ces pages comment explosaient dans le monde les engagements des entreprises à n’émettre aucun GES d’ici 20-30 ans. Et comment le Québec peut devenir une terre d’accueil de choix pour celles-ci. 

Ajoutons également comment les actionnaires des fonds d’investissement mondiaux deviennent de plus en plus militants, et exigent de la rectitude climatique. On ne compte plus le nombre de ces fonds qui désinvestissent des entreprises impliquées dans l’exploitation des combustibles fossiles. Cette tendance est irréversible et à notre avantage, absolument. 

On le sait, très peu de pays dans le monde possèdent cet atout extraordinaire qu’est l’hydroélectricité, pour atteindre cet objectif du zéro carbone. 

Ce que ce portrait lance comme signal, c’est qu’un tel plan peut être vachement lucratif. Entre autres, en accueillant d’autres genres d’entreprises, moins gloutonnes en énergie et plus innovantes par exemple, sans trop mettre la main dans nos poches, ou brocanter nos réserves hydroélectriques. C’est rare ça, et ça nous changerait… 

Mais le grand dessein est de développer du savoir, de l’expertise, et des entreprises d’ici. Et des grappes industrielles, qui pourront éventuellement rayonner, et vendre leurs pratiques dans le monde entier. Bref, développer de manière endogène. 

Cette initiative nous mettrait de plus en harmonie avec une génération aux portes du pouvoir. Alors, prenons de l’avance. 

Et nous avons l’organisation parfaite pour mener ce chantier : Hydro-Québec. Sa présidente, Sophie Brochu, est brillante et actuelle. Cette femme sait où elle s’en va. Mais il faudra lui donner un mandat clair. Notamment sur l’augmentation de la capacité de production, toutes ressources confondues, et pour bâtir l’infrastructure nécessaire à l’électrification des transports, par exemple. 

Pour que cela fonctionne, le PM et sa part d’élus trop rococos devront se faire vacciner contre ces crises subites, qui les font fantasmer sur la communion avec les big shots énergivores. Un spasme jouissif à court terme, mais un plaisir évanescent avec la modernité. 

Ne nous contentons pas de flagosses économiques. Voyons loin, et grand, comme messieurs Lévesque et Bourassa. 

On n’a pas encore exploité toute la valeur ajoutée, sorti tout le jus de leurs visions historiques. Ils ont étatisé, et développé cette filière dans une perspective d’autosuffisance énergétique, mais également pour sa valeur commerciale, ne l’oublions pas. 

Le premier ministre a tout le pouvoir nécessaire, et la chance incroyable de faire arriver ce magnifique projet de société. La possibilité de laisser une empreinte indélébile de son passage en politique.

Allons, soyons opportunistes, la fenêtre est là ! 

Think big, sti ! 

On déguédine et on décarbone.

https://www.lapresse.ca/debats/chroniques/2022-10-27/on-deguedine-et-on-decarbone.php

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  • 2 semaines plus tard...

Cryptomonnaies Un risque pour Hydro-Québec, dit le gouvernement

 

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, LA PRESSE

Submergée par les demandes d’approvisionnement du secteur des cryptomonnaies, Hydro-Québec avait demandé et obtenu de la Régie de l’énergie l’autorisation de limiter la quantité d’énergie allouée à cette activité à 500 mégawatts, dont 230 ont été alloués.

La demande d’électricité est tellement forte qu’Hydro-Québec ne doit pas allouer davantage d’énergie à des secteurs qui ne sont pas prioritaires et stratégiques, comme les cryptomonnaies, estime le gouvernement dans un décret qui demande à la Régie de l’énergie de libérer la société d’État de son obligation d’alimenter ce secteur.

Publié à 11h23

https://www.lapresse.ca/affaires/2022-11-09/cryptomonnaies/un-risque-pour-hydro-quebec-dit-le-gouvernement.php

Hélène Baril La Presse

« Il y aurait lieu de considérer que l’allocation d’un bloc dédié à un secteur spécifique, pour des demandes de branchement qui ne sont pas prioritaires et stratégiques, constitue un risque à la capacité du distributeur d’électricité de répondre adéquatement aux demandes de branchement prioritaires et stratégiques qui lui sont faites », dit le décret publié dans la Gazette officielle.

Ce décret vise une partie du bloc de 500 mégawatts attribué au secteur des cryptomonnaies, soit 270 mégawatts, qui est toujours disponible.

Le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, avait déjà annoncé la semaine dernière l’intention du gouvernement de réallouer ce bloc d’énergie à d’autres secteurs.

« Considérant la forme demande d’énergie, le gouvernement a demandé par décret à la Régie de l’énergie d’envisager de retirer les 270 MW réservés pour des projets de chaînes de blocs », avait tweeté le ministre.

« Il y aurait lieu de prendre tout moyen afin de s’assurer de conserver l’énergie disponible pour les filières stratégiques ainsi que pour la transition énergétique », précise le texte du décret.

L’électrification des transports et notamment la filière des batteries pour les véhicules électriques est au cœur de la stratégie environnementale du gouvernement Legault.

Submergée par les demandes d’approvisionnement du secteur des cryptomonnaies, Hydro-Québec avait demandé et obtenu de la Régie de l’énergie l’autorisation de limiter la quantité d’énergie allouée à cette activité à 500 mégawatts, dont 230 ont été alloués.

La Régie de l’énergie doit tenir compte des intentions du gouvernement qui lui sont signifiées par décret.

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Profits en forte hausse chez Hydro-Québec

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PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

Depuis le début de l’année, la société d’État a obtenu un prix moyen de 7,5 cents par kilowattheure exporté, soit 70 % de plus que le prix de 4,4 cents le kilowattheure encaissé lors de la même période l’an dernier.

Hydro-Québec a réalisé en neuf mois un profit supérieur à celui de toute l’année 2021, en raison surtout de la hausse du prix de ses exportations sur le marché américain.

Hélène Baril
Hélène Baril La Presse

Le bénéfice net atteint 3,6 milliards après les trois premiers trimestres de 2022. C’est 1,1 milliard de plus que pour la même période de l’an dernier et encore mieux que le profit encaissé pendant les 12 mois de 2021.

« La flambée des prix sur les marchés de l’énergie, que nous observons depuis plusieurs mois déjà, a continué de jouer en notre faveur au troisième trimestre, a commenté Jean-Hugues Lafleur, vice-président exécutif et chef de la direction financière d’Hydro-Québec.

Au troisième trimestre, soit pendant les mois d’été, la société d’État a obtenu un prix moyen de 8,2 cents le kilowattheure sur les marchés d’exportations. Pour profiter de ces prix élevés, Hydro-Québec a acheté de l’énergie supplémentaire à très bas coût en provenance de Churchill Falls, comme le permet le contrat de 1969 avec Terre-Neuve.

Hydro-Québec a aussi vendu aux prix actuels sur les marchés à terme de l’électricité qui sera livrée en 2023 et en 2024. Les prix de l’énergie sur les marchés d’exportations sont « exceptionnels » et pourraient demeurer élevés encore plusieurs années, a indiqué M. Lafleur.

Depuis le début de l’année, la société d’État a obtenu un prix moyen de 7,5 cents par kilowattheure exporté, soit 70 % de plus que le prix de 4,4 cents le kilowattheure encaissé lors de la même période l’an dernier. Le volume des exportations s’est maintenu au niveau élevé de 28 térawattheures.

Les ventes au Québec sont aussi en hausse depuis le début de l’année, en raison de l’hiver le plus froid survenu depuis 2004 et de l’augmentation de la consommation des ménages et de tous les autres secteurs de l’économie.

L’augmentation du prix de l’aluminium, auquel certaines ventes d’électricité aux alumineries sont liées, et la hausse tarifaire de 2,6 % en vigueur depuis le 1er avril, ont aussi contribué à la hausse de la rentabilité de l’entreprise.

Les profits auraient été encore plus importants si Hydro-Québec n’avait pas été obligée d’acheter de l’électricité sur les marchés voisins pour faire face à la pointe de consommation hivernale. La société d’État a dépensé 496 millions de plus que l’an dernier en achats d’électricité, pour satisfaire la pointe, mais aussi pour l’énergie additionnelle en provenance de Churchill Falls.

Pour le troisième trimestre seulement, les profits atteignent de 862 millions, en forte hausse comparativement à 448 millions pour la période correspondante de l’an dernier. Plus de la moitié de ce profit trimestriel, soit 508 millions, vient des ventes sur les marchés d’exportation.

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il y a 5 minutes, acpnc a dit :

Le bénéfice net atteint 3,6 milliards après les trois premiers trimestres de 2022.

Ce qui veut dire qu'on sera assez près des 5G$ de profit pour l'ensemble de l'année. Et ce malgré le fait qu'on a les tarifs les plus bas en Amérique du Nord. On peut dès lors imaginer ce que seraient les profits d'Hydro-Québec si ses tarifs étaient semblables à ceux exigés par ses voisins immédiats, comme l'Ontario ou les provinces atlantiques. Il est même possible que nous ne soyons qu'au début d'un cycle extrêmement favorable à notre société d'État dont les profits, dois-je le rappeler, s'en vont directement dans le Fonds des générations. 

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il y a 20 minutes, Normand Hamel a dit :

Ce qui veut dire qu'on sera assez près des 5G$ de profit pour l'ensemble de l'année. Et ce malgré le fait qu'on a les tarifs les plus bas en Amérique du Nord. On peut dès lors imaginer ce que seraient les profits d'Hydro-Québec si ses tarifs étaient semblables à ceux exigés par ses voisins immédiats, comme l'Ontario ou les provinces atlantiques. Il est même possible que nous ne soyons qu'au début d'un cycle extrêmement favorable à notre société d'État dont les profits, dois-je le rappeler, s'en vont directement dans le Fonds des générations. 

Hydro-Québec est vraiment la poule aux oeufs d'or des québécois. Non seulement elle est notre entière propriété, dont la valeur pèse lourd dans la richesse publique. Mais en plus elle sert de levier de développement pour attirer des entreprises structurantes pour notre croissance économique et notre enrichissement par l'exportation, tout cela en respect avec le développement durable. Finalement le bas coup de l'électricité permet des économies importantes pour les consommateurs et on peut les considérer comme une sorte de compensation en comparaison de nos taxes supérieures par rapport à la moyenne canadienne.

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  • D'accord 3
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