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Pont Jacques-Cartier: informations, discussion générale et actualités


Habsfan

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lol surtout que ce sont tous les canadiens qui vont payer pour ça, pas juste le Qc, mais beaucoup de québécois ont de la difficulté à lire et écrire, donc ils ne comprennent pas tout le message. Le problème avec les québécois et même les canadiens, c'est la relation avec l'argent. Toujours des ''pauvre'' qui chialent que ça coûte cher, et ça vit dans le meilleur pays au monde lol.

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AMENEZ-EN, DES LUMIÈRES !

 

FRANÇOIS CARDINAL

LA PRESSE

 

Ah, c’est sûr. Illuminer le pont Jacques-Cartier n’est pas une dépense « essentielle ». Ça ne guérit pas les enfants malades. Ça ne trône pas au sommet de la pyramide des besoins de Maslow, mettons.

 

Mais à ce compte-là, mettons tout l’argent de l’État dans la santé. Fermons le ministère de la Culture. Et cessons de financer l’art sous toutes ses formes. Car il y aura toujours des besoins plus « essentiels » que l’art public et l’embellissement de la ville.

 

Les opposants au projet de Moment Factory se sont d’ailleurs dépêchés d’en faire la liste : l’itinérance, les enfants en difficulté scolaire, les climatiseurs en CHSLD, le programme Chapeau, les filles ! et toutes ces coupes liées à l’austérité qu’on pourrait bien annuler avant de faire clignoter un pont.

 

OK. Mais dites ça au provincial. Ou au municipal. Mais pas au fédéral, qui n’a aucune autorité dans ces domaines et qui, par ailleurs, paie de ses poches les 40 millions du projet d’illumination.

 

D’ailleurs, il est curieux qu’on s’élève contre cette dépense qui servira à quelque chose de tangible… mais qu’on se résigne à un déclenchement hâtif d’élections qui, à lui seul, coûtera trois fois le prix des lumières !

 

Étonnant aussi qu’on condamne ce projet de dizaines de millions… mais qu’on encaisse son chèque de prestation universelle pour la garde d’enfants (PUGE) sans se soucier du trou de trois milliards qu’il va creuser dans les coffres d’Ottawa.

 

Come on ! On parle ici d’un magnifique projet d’illumination dynamique d’un pont, original, innovant, spectaculaire. Conçu par un fleuron québécois. Pour mettre en valeur une structure iconique. Dans le but d’embellir une ville qu’on n’arrête pas de dénigrer… parce qu’elle ne serait pas belle !

 

Tout ça, en plus, pour un montant qui est loin d’être aussi abusif qu’on le prétend (je mets volontairement de côté l’opacité et l’opportunisme électoral crasse de l’annonce, des enjeux distincts).

 

La facture dévoilée jeudi dernier comprend en effet tout, absolument tout pour les 10 prochaines années.

 

Comme si on présentait le coût d’une voiture sur une décennie en intégrant tous les pleins d’essence, les changements d’huile et le renouvellement des plaques !

 

Les calculs incluent donc la conception, le design, l’équipement, l’installation, la main-d’œuvre, l’entretien jusqu’en 2027… et même le démantèlement éventuel des lumières. Pour à peine 4 millions de dollars par année. Je connais un amphithéâtre qui nous a coûté pas mal plus cher…

 

C’est à se demander s’il est encore possible, en 2015, de parler d’investissements publics sans tomber dans le discours platement utilitariste du genre « pendant ce temps-là, les vieux crèvent sans prendre leur bain », ou « c’tu vraiment nécessaire ? ».

 

Ben non, ce n’est pas « nécessaire ». Pas plus, d’ailleurs, que la grande roue que construit le collectif d’artistes BGL à Montréal-Nord pour un million de dollars. Pas plus que La joute de Riopelle ou L’homme de Calder, pendant qu’on y est.

 

Mais on parle ici d’une métropole, pas d’une bourgade ! On parle d’une municipalité qui est plus que l’addition de ses rues, de ses bâtiments et de ses livres comptables. On parle d’une ville qui était encore la vitrine du Québec aux dernières nouvelles.

 

Or ce n’est certainement pas en partageant le p’tit pain pour lequel on serait né qu’on va permettre à Montréal de jouer son rôle, d’attirer les investissements, les regards, les entreprises, les cerveaux, les créatifs et les touristes.

 

Comment vous dites ? Personne ne viendra ici juste pour voir le pont illuminé ? Je sais bien. Pas plus que je ne vais à Chicago pour voir la bine d’Anish Kapoor… mais l’idée de visiter Chicago, par contre, je l’ai eue en entendant parler de la bine de Kapoor.

 

Une œuvre ne fait pas une ville. Une structure illuminée non plus. Pas même la tour Eiffel. Mais cette dernière participe de l’identité de Paris, comme le pont Jacques-Cartier participera de l’identité de Montréal.

 

Qu’on n’aime pas ces aurores boréales de lumières qui balaieront le fleuve, ça se défend. Même chose avec la grande roue installée au coin des boulevards Henri-Bourassa et Pie-IX. La critique fait partie du débat que doit susciter l’art public, justement.

 

Mais que l’on s’attaque à l’existence de ces œuvres par la seule lorgnette de leur coût, ça rappelle une époque qu’on pensait révolue.

 

sent via Tapatalk

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C'était écrit dans le ciel. On voyait bien les astres s'aligner tout doucement depuis un bon moment (sans jeu de mots). Nous avions l'élément principal du décor: le pont Jacques-Cartier qui est notre tour Eiffel à l'horizontal, et qui a une visibilité unique à partir des 4 points cardinaux. Nous avions aussi les meilleurs entreprises expertes en la matière dont notamment Moment Factory. Et pour finir le tout, un événement qu'il fallait souligner, le 375ème de Montréal.

 

Pendant ce temps la ville vit une renaissance de son centre-ville qui reprend son dynamisme des belles années; plein de nouveaux projets qui se concrétiseront un peu partout en ville et dans tous les quartiers; des travaux gigantesques d'infrastructures, routes, ponts, places publiques, rues et boulevards d'apparat. Ne manquait plus, que le pont le plus emblématique de Montréal rejoigne enfin la parade, en s'habillant de tous ses feux, pour en mettre plein la vue.

 

La ville a vécu plusieurs grandes époques dans l'avant dernière partie du 20ème siècle, des années 60 en passant par l'Expo et les Jeux, puis les Floralies. Après, ce fut un long silence de quelques décennies où Montréal se transformait de l'intérieur, en cherchant à se repositionner. Nous avons pendant cette longue période tous rêvé que notre métropole revienne enfin sous les projecteurs, pour un autre grand show.

 

Les temps ont bien changé, plus besoin maintenant d'un événement international pour attirer l'attention et occuper l'avant de la scène. Montréal est devenue elle-même l'événement qu'il faut fêter et promouvoir partout sur la planète. On peut dire en passant que les événements internationaux ont une durée limitée et coûtent malheureusement aujourd'hui une fortune en sécurité. Pas les villes. Elles se présentent toutes aujourd'hui comme autant d'expériences à vivre. Donc pour se démarquer et se distinguer, il faut ressortir du peloton et se faire belle et lumineuse pour capter l'attention. C'est comme ça qu'on attire son lot de touristes et les revenus qui viennent avec.

 

Aux détracteurs de ce petit projet grandiose, je dirais que c'est une opération charme parmi les plus rentables. Parce que c'est en frappant l'imagination des gens qu'on attire les visiteurs qui viennent ensuite dépenser leurs précieux dollars. Ces derniers injectent au passage de l'argent neuf dans notre économie. Cela créé de l'emploi, rapporte des taxes et impôts, qui à leurs tours servent à payer les factures.

 

Un processus un peu plus long, dans une sorte de cercle vertueux qui est en fait une excellente façon d'investir l'argent public. Parce qu'au lieu d'aller bêtement dans les coffres de l'État pour être ensuite dépensé en services à la population, il fait un petit détour à travers l'économie locale. Il en ressort enrichit sur le long terme avec des profits et des emplois supplémentaires, qui eux boucleront la boucle. C'est donc une plus value qu'on ajoute à l'argent du fédéral, qui vient de toute façon de nos taxes et impôts, perçus comme partout ailleurs au Canada.

 

Une idée lumineuse qui fait le pont entre deux gouvernements et une ville, parce qu'après tout il faut bien célébrer la vie!

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Les chiâleux rêvent qu'on scrape tous les budgets autres que la santé probablement pour s,acheter de plus grosses big screen tvs avec leurs retour d'impôt....

 

Misère...

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Budget de la santé le premier a devoir etre coupé et controlé. Pas de bon sens de dépenser pres de 50% du budget dans la santé.

 

Tout les pays industrialisés les docteurs et infimiere gagnent beaucoup moins qu'aux états-unis et canada. Par contre aux USA c'est privé c'est une autre paire de manche.

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  • 2 semaines plus tard...

7

AOÛT

2015

12:04

Publié par

Communications

 

Découvrez un passage coloré au pont Jacques-Cartier !

 

PROJET-PILOTE D’ART URBAIN SUR LA PISTE MULTIFONCTIONNELLE

 

vedutaLes Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée (PJCCI) propose aux cyclistes, coureurs et marcheurs de découvrir un passage coloré au pont Jacques-Cartier. L’art urbain prend sa place à compter du 17 août avec la mise en place d’un projet-pilote d’art urbain sur la piste multifonctionnelle située en bordure ouest du pont.

 

Le projet-pilote Veduta de l’artiste québécois Stéphane Leclerc vise à améliorer l’expérience des usagers du pont grâce à un parcours visuel dynamique, et tout en couleurs. Il sera en place au niveau de la section principale du pont située entre Montréal et l’île Sainte-Hélène. Tous y auront accès… il suffit de traverser le pont !

 

Cette œuvre d’art urbain vise à créer un espace attrayant en modulant visuellement l’espace à travers un parcours chromatique créé de bandes colorées appliquées à même les barreautins de la grille de la piste multifonctionnelle. Si le projet-pilote s’avère positif, ce type d’installation pourrait se déployer sur une plus grande surface de la piste dès l’été prochain.

 

Ce projet-pilote est une occasion pour les usagers du pont Jacques-Cartier de redécouvrir et de s’approprier cette structure iconique de Montréal.

 

L’artiste : Stéphane Leclerc

Stéphane Leclerc possède un parcours hybride, à la fois dans le domaine de l’histoire de l’art et de celui du design de l’environnement. Il possède un intérêt marqué pour l’art public et l’aménagement d’espace urbain ; et enseigne cette discipline au niveau collégial.

 

Pour lui, ce projet est une chance unique de changer notre vision du passage sur le pont. « L’intérêt du projet Veduta repose sur sa capacité à tirer profit d’une structure existante, ainsi que de divers phénomènes exploités à travers l’histoire de l’art, tel que l’anamorphose de la Renaissance et les effets d’optiques de l’Op-art, dans le but d’offrir aux cyclistes et aux piétons une expérience renouvelée de la traversée du pont », explique Stéphane Leclerc.

 

Veduta est un mot italien associé à un type de tableaux du 18e siècle qui représentent des paysages urbains.

 

PARTICIPEZ À NOTRE SONDAGE !

 

Les usagers sont invités à participer à notre sondage en ligne afin de nous donner leurs commentaires et suggestions relativement à ce projet-pilote d’art urbain.

 

 

Toute l’information sur ce projet-pilote est disponible sur notre blogue http://www.pontJacquesCartierbridge.ca

 

Suivez également l’installation de ce projet-pilote sur notre fil Twitter : @pontJCbridge

 

sent via Tapatalk

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Un ascenseur pour cyclistes et piétons, adjacent au pont et au niveau de la rue Sainte-Catherine permettra aux individus d'éviter la courbe Craig, l'endroit le plus dangereux du pont. En plus ceci créera une entrée plus securitaire que l'actuel au parc des Faubourgs et ajoutera un access universel au pont.

 

Un peu le concept qui se trouve dans ce fil:

http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php?t=21820

 

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Modifié par IluvMTL
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Un ascenseur pour cyclistes et piétons, adjacent au pont et au niveau de la rue Sainte-Catherine permettra aux individus d'éviter la courbe Craig, l'endroit le plus dangereux du pont. En plus ceci créera une entrée plus securitaire que l'actuel au parc des Faubourgs et ajoutera un access universel au pont.

 

Un peu le concept qui se trouve dans ce fil:

http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php?t=21820

 

sent via Tapatalk

 

Je partage entièrement ton opinion, surtout que la piste cyclable à double sens est déjà étroite et demande beaucoup de prudence dans les croisements normaux entre cyclistes. La courbe ajoute donc un niveau de risque difficilement acceptable, parce que ce ne sont pas tous les cyclistes qui ont la discipline de ralentir avant de s'y engager.

 

Quant à l'approche du pont, elle est périlleuse et conduit à de nombreux conflits potentiels autos-vélos. La circulation y est dense, rapide et déjà cause de multiples frustrations pour les automobilistes.

 

Vite! il faut que ce concept d'ascenseur, nettement plus sécuritaire pour tout le monde soit mis en place, tout en favorisant une traversée plus courte et plus aisée vers les Iles et la R-S.

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