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Pont Jacques-Cartier: informations, discussion générale et actualités


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http://journalmetro.com/actualites/montreal/677554/jean-charest-et-des-itinerants-dans-un-meme-film/

 

<header id="page-header" style="color: rgb(135, 135, 135); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 16.0030002593994px; position: relative !important;">1 décembre 2014 | 14:26

Un film sur les sans-abris présenté sous le pont Jacques-Cartier

 

Par Mathias Marchal

Métro

</header><article class="primary-article" style="margin-bottom: 25px; color: rgb(102, 102, 102); font-stretch: normal; font-size: 15px; line-height: 1.8em; font-family: adelle, Adelle, Georgia, serif;"><figure style="display: inline-block; margin: 0px; max-width: 100%; box-sizing: border-box; padding: 6px; position: relative; border: 1px solid rgb(227, 227, 227) !important; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">screen-shot-2014-12-01-at-13-04-11.png?crop=20px%2C419px%2C641px%2C424px&w=618&h=408</figure>Dix après le début du tournage, le film Recyclage, qui met en vedette des itinérants, sera enfin projeté à Montréal… sous le pont Jacques-Cartier.

«Le pont c’est l’emblème par excellence des sans-abri et comme ce film a été fait par et pour des itinérants, c’est l’endroit tout indiqué pour sa diffusion», lance Pierre Anthian, réalisateur du film.

Ce dernier avait fait appel à une douzaine d’itinérants de l’ex-chorale de l’Accueil Bonneau comme acteurs. Ils sont entourés par une brochette de vedettes (Pascale Bussières, Luc Picard, Marc Labrèche, le regretté Sol, etc.), de même que plusieurs politiciens (Jean Charest, Gilles Duceppe, Pierre Bourque) qui tiennent tous les trois de petits rôles à contre-courant de leur statut.

Tous ont travaillé gratuitement. «Si on avait dû payer des cachets aux 347 professionnels du cinéma qui ont travaillé sur ce film, la production serait évaluée à 1,5M$», rigole Pierre Anthian, désormais conseiller municipal à Laval.

Le film raconte les péripéties de trois écoliers à qui leur prof avait demandé de fabriquer des instruments de musique à partir d’objets recyclés. À défaut de trouver des instruments, ils finissent par recruter les itinérants de la défunte chorale de l’Accueil Bonneau et de les convaincre de venir dans leur classe pour faire leur présentation.

<aside class="stat-highlight" style="border-style: solid; border-color: rgb(218, 218, 218); border-width: 1px 0px; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: Arial, sans-serif; padding: 10px 0px;">

9000$

La production aura finalement coûté 9000$. Mais comme aucun cachet n’a été octroyé, il ne pourra être diffusé en salle, a précisé M. Anthian.

 

</aside>Les spectateurs sont invités entre le 4 décembre et le 21 décembre au coin des rues Sainte-Catherine et De Lorimier, chaudement habillés. «Chaque séance débutera à 18h30, car la pharmacie d’à côté, qui nous fournit l’électricité, ferme à 21h», explique Pierre Anthian qui suggère aux spectateurs potentiels de bien suivre la météo avant de se présenter à une séance de visionnement.

L’entrée coûte 10$ et servira à financer la Fondation Brouillons d’idées qui aide les plus démunis à concrétiser leurs rêves de se partir une microentreprise».

Que sont devenus les acteurs de la rue? La très grande majorité des acteurs se sont retrouvés un toit, confirmant ainsi les statistiques qui indiquent que 60% des gens qui se retrouvent à la rue arrivent à éviter l’itinérance chronique. Plusieurs ont atteint l’âge de la retraite et bénéficient d’une petite pension, fruit de leurs années de travail.

D’autres ont retrouvé le chemin du travail, que ce soit dans la distribution de prospectus, la rénovation, comme travailleur de rue ou même comme infirmier urgentiste. Deux sont décédés, un itinérant chronique dépassant rarement les 60 ans.

Pour plus d’infos, visitez le site du film Recyclage ou sa page Facebook.</article>

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Voir les images dans le lien.

 

 

http://archivesdemontreal.com/2015/05/04/chronique-montrealite-no-37-le-pont-jacques-cartier/

 

 

Vie montréalaise

 

Chronique Montréalité no 37 : le pont Jacques-Cartier

Publié le 4 mai 2015 par Mario Robert

 

À tous les lundis et pour une troisième saison, une chronique des Archives de Montréal est présentée à l’émission Montréalité sur la chaîne MAtv (http://montrealite.tv/). Vous pourrez revoir les archives sélectionnées et aussi lire les informations diffusées et inédites. Regardez notre chronique à la télé et venez lire notre article sur archivesdemontreal.com.

 

***

 

Pont Jacques-Cartier, années 1960, VM6-D780-23-13-017

Pont Jacques-Cartier, années 1960, VM6-D780-23-13-017

 

L’Île de Montréal

 

Dès le début de la colonie, ce sont les canots qui permettent d’accéder à l’île suivis de bateaux plats, de radeaux et de bacs qui servent des traverses. Les premiers ponts vont être construits sur la rivière des Prairies à compter de la décennie 1830 dans les secteurs actuels de Cartieville et Ahuntsic.

 

À partir du milieu du 19e siècle, le chemin de fer fait son apparition. Comme les rivières et le fleuve constituent des obstacles au commerce, on va donc construire des ponts ferroviaires. Le premier pont de ce type est celui du Grand Tronc, inauguré en 1854, entre Sainte-Anne-de-Bellevue et L’île Perrot sur la rivière des Outaouais. L’année suivante, cette compagnie ferroviaire entreprend la construction du premier pont sur le fleuve Saint-Laurent, le pont Victoria.

 

Pont Victoria, début du 20e siècle, VM6-D780-21-3-008

Pont Victoria, début du 20e siècle, VM6-D780-21-3-008

 

En décembre 1859, un premier train franchit ce pont, qui est officiellement inauguré par le prince de Galles en août 1860. Quant au Canadien Pacifique, il se fait aussi construire un pont ferroviaire entre Lachine et Kahnawake de 1883 à 1885

 

Pont du Canadien Pacifique, vers 1890, VM94-Z1779

Pont du Canadien Pacifique, vers 1890, VM94-Z1779

 

Un pont entre Montréal et Longueuil

 

Au 19e siècle, des traverses existent entre le secteur d’Hochelaga sur l’île de Montréal et de Longueuil sur la rive Sud du Saint-Laurent. En hiver, un véritable pont de glace permet aux cultivateurs de venir vendre leurs produits en ville.

 

En 1876, une compagnie concurrente du Grand Tronc propose la construction du pont Royal Albert, (décédé en 1861 et époux de la reine Victoria) à partir du Pied-du-Courant tout en passant par l’ile Sainte-Hélène.

 

Pont Royal Albert, vers 1876, VM6-D780-B-5-009

Pont Royal Albert, vers 1876, VM6-D780-B-5-009

 

Ce projet n’a pas de suites. Traverses et ponts de glace demeurent toujours en fonction avec l’ajout, pour les hivers de 1880 à 1883, d’un chemin de fer sur glace. C’est aussi à cette époque que l’on songe à construire un tunnel sous le fleuve.

 

Au début des années 1920, avec l’essor du transport routier, la nécessité d’un nouveau pont sur le Saint-Laurent devient urgente. Tous les organismes économiques montréalais pressent le gouvernement fédéral à cet effet.

 

La construction

 

En 1924, le Port de Montréal obtient du gouvernement du Canada le pouvoir de «financer, construire et opérer le projet». Il est aussi décidé que le pont sera à péage. Au début de l’année suivante, on annonce le choix du site, ce qui va entraîner expropriations et démolitions du côté ouest de l’avenue De Lorimier, avec notamment l’hôtel Sainte-Marie, coin Notre-Dame et De Lorimier.

 

Rue Notre-Dame et De Lorimier. On y voit Hôtel Sainte-Marie et la station de pompage Craig, 1921, VM94-Z455

Rue Notre-Dame et De Lorimier. On y voit l’Hôtel Sainte-Marie et la station de pompage Craig, 1921, VM94-Z455

 

La première pelletée de terre est levée le 26 mai 1925 et, l’année suivante, la pierre angulaire est posée dans le pilier 26, là où les rues Notre-Dame et Craig (Saint-Antoine) se rejoignent. Cinquante-neuf objets y ont été déposés (journaux, rapports, monnaie, photos et plans) mais, malheureusement, son emplacement est aujourd’hui inconnu.

 

Construction du pont Jacques-Cartier, 1928, VM6-D780-23-13-006

Construction du pont Jacques-Cartier, 1928, VM6-D780-23-13-006

 

Construction du pont Jacques-Cartier, 1928, VM6-D780-23-13-005

Construction du pont Jacques-Cartier, 1928, VM6-D780-23-13-005

 

Durant quatre années, des milliers d’ouvriers vont construire des piliers sur la terre ferme ou en cale sèche ainsi que la superstructure créée par la Dominion Bridge. La seule contrainte est que les travaux ne doivent pas perturber le passage des navires sur le fleuve.

 

Le pont est finalement ouvert à la circulation le 14 mai 1930 à 6h53, avec le passage de la première automobile. Il est inauguré 10 jours plus tard, sous le nom de pont du Havre, par le premier ministre Mackenzie King, dont le discours est transmis par téléphone et qui, en pressant un bouton dans son bureau d’Ottawa, fait ouvrir les rideaux pour le dévoilement de la plaque commémorative. Lors de son inauguration, le pont comprend trois voies pour la circulation automobile et deux bandes de chaque côté sont réservées pour le passage d’éventuels tramways.

 

Circulation sur le pont Jacques-Cartier, 1930, VM97-3_01-071

Circulation sur le pont Jacques-Cartier, 1930, VM97-3_01-071

 

Le «pont croche»

 

Circulation sur le pont Jacques-Cartier, photo de Johanne Palasse, 1993, VM94-1993-0202-008

Circulation sur le pont Jacques-Cartier, photo de Johanne Palasse, 1993, VM94-1993-0202-008

 

Le pont Jacques-Cartier n’est pas rectiligne avec ses trois importantes déviations. La première se situe au-dessus de l’île Sainte-Hélène. Comme les piliers doivent être placés dans l’axe du courant et comme celui-ci est différent de chaque côté de l’île Sainte-Hélène, la déviation est de 10,5 degrés.

 

Vue aérienne de Montréal, reproduction d'Edgar Gariépy, années 1930, BM42-G0871

Vue aérienne de Montréal, reproduction d’Edgar Gariépy, années 1930, BM42-G0871

 

La seconde est la courbe Craig située à la fin de la superstructure à l’entrée de Montréal. Prévu dans les plans, cette déviation a pour but d’aligner en parallèle le tablier du pont aux voies de circulation nord-ouest.

 

Vue aérienne des courbes du pont Jacques-Cartier à l'entrée de Montréal, photo de Denis Labine, 1991, VM94-B280-157

Vue aérienne des courbes du pont Jacques-Cartier à l’entrée de Montréal, photo de Denis Labine, 1991, VM94-B280-157

 

La troisième et dernière courbe est due à la résistance d’Hector Barsalou qui a combattu l’expropriation de son usine de savon (devenu plus tard les Produits Familex), immeuble que l’on contourne toujours.

 

Les grandes dates

 

L’année 1934 marquant le 400e anniversaire de l’arrivée du Jacques Cartier au Canada, de fortes pressions sont effectuées de la part des Canadiens français pour que le pont porte son nom. Le 30 juin, le pont du Havre est rebaptisé et la France offre un buste de Cartier que l’on installe près de la voie menant à l’île Sainte-Hélène.

 

Pont Jacques-Cartier, vers 1930, VM94-Z168-1

Pont Jacques-Cartier, vers 1930, VM94-Z168-1

 

Dans les années 1950, l’idée d’aménager les deux voies de tramways est abandonnée. Les responsables optent plutôt pour l’ouverture d’une quatrième voie routière du côté Est en 1956 et une cinquième du côté Ouest en 1959. Lors de la construction de la Voie maritime, en 1957-1958, on rehausse la partie du pont qui doit passer au-dessus de celle-ci.

 

En 1961, une rampe d’accès vers l’île Sainte-Hélène est aménagée du côté Est pour éviter les accidents car les voitures provenant de Longueuil devaient croiser celles venant de Montréal pour se rendre sur l’île. L’année suivante, 1er juin, le péage est aboli en vue d’améliorer la fluidité de la circulation.

 

Maquette de la rampe d'accès vers l'Île Sainte-Hélène, 1956, VM6-D780-23-10(1955-1981)-001

Maquette de la rampe d’accès vers l’Île Sainte-Hélène, 1956, VM6-D780-23-10(1955-1981)-001

 

Postes de péage du pont Jacques-Cartier, 1958. VM105-Y-2_205P002

Postes de péage du pont Jacques-Cartier, 1958. VM105-Y-2_205P002

 

Finalement, à compter de 1963, l’environnement du pont sur les îles va changer de façon importante avec la mise en place de l’Exposition universelle de 1967.

 

Sources :

 

Bednarz, Nicolas. «Le pont Jacques-Cartier et ses environs, 1964», Archives de Montréal, 2012. http://archivesdemontreal.com/2012/08/01/les-annees-60-en-couleurs-le-pont-jacques-cartier-et-ses-environs-1964/

 

Héritage Montréal. «Pont Jacques-Cartier», Montréal en quartiers. http://www.memorablemontreal.com/accessibleQA/ponts/?id=173&menu=histoire

 

Lafontaine, Gilles. «Il y a 75 ans : L’inauguration du pont Jacques-Cartier», Archives de Montréal, 2005. http://archivesdemontreal.com/2005/05/26/il-y-a-75-ans-linauguration-du-pont-jacques-cartier/

 

Lelièvre, Francine (sous la direction de). Montréal, par ponts et traverses. Pointe-à-Callière, Éditions Nota Bene, 1999, 94 p.

 

Les ponts Jacques-Cartier et Champlain incorporée. «Historique», http://pjcci.ca/ponts-et-structures/pont-jacques-cartier/historique/

 

«Ouverture du pont du Havre», GrandQuebec.com. http://grandquebec.com/montreal-histoire/pont-havre/

 

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Publié le 08 mai 2015 à 05h00 | Mis à jour à 06h20

375e de Montréal: priorité à l'illumination du pont Jacques-Cartier

Le comité organisateur des fêtes veut concentrer ses... (PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE)

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Le comité organisateur des fêtes veut concentrer ses efforts sur un projet d'illumination du pont Jacques-Cartier, une facture de 22 millions. Un groupe dirigé par Moment Factory est en lice pour mettre les travaux en branle.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Ma Presse

 

375e de Montréal: priorité à l'illumination du pont Jacques-Cartier

 

Denis LessardDENIS LESSARD

 

La Presse

 

(QUÉBEC) Le gouvernement Couillard en a fait son deuil: la contribution fédérale pour souligner le 375e anniversaire de Montréal sera loin des 60 millions espérés. Le comité organisateur des fêtes veut quant à lui concentrer ses efforts sur un projet d'illumination du pont Jacques-Cartier qui pourrait être piloté par le célèbre studio d'effets spéciaux Moment Factory. La facture est estimée à 22 millions.

 

Dans son récent budget, le gouvernement Harper n'a pas soufflé mot d'une participation aux fêtes de Montréal. Un budget de 210 millions est prévu, pour 2017, afin de marquer le 150e anniversaire de la fédération canadienne. Une partie de cet argent, inévitablement, ira à Montréal, explique-t-on dans l'entourage du ministre fédéral responsable du Québec, Denis Lebel.

 

Dans son premier budget, en juin 2014, le ministre québécois des Finances Carlos Leitao avait évoqué «une participation financière du gouvernement pouvant aller jusqu'à 60 millions de dollars au cours des quatre prochaines années afin de soutenir les festivités et d'ouvrir la porte à une contribution fédérale».

 

Ottawa sur les freins

 

On pensait alors qu'Ottawa prévoirait une mise équivalente; on a vite déchanté, au sein du comité. Le budget fédéral est venu confirmer cette impression. Hier matin, le comité se réunissait pour avancer la discussion sur le projet d'illumination du pont. Un groupe dirigé par Moment Factory est en lice pour mettre les travaux en branle.

 

À Ottawa, on soutient «avoir de bons échanges» avec le gouvernement Couillard dans ce dossier du pont Jacques-Cartier, «mais personne n'a parlé de chiffre», insiste-t-on. Le projet, toutefois, avait été transmis il y a un bon moment, avec les coûts estimés, à la Société des ponts fédéraux. Des travaux de réfection importants sont prévus pour l'ouvrage, de propriété fédérale, qui devraient se faire en même temps que la mise en place des dispositifs pour l'illumination, explique-t-on.

 

Déjà au début des années 2000, une étude restée sur papier évoquait une vingtaine de millions pour un tel projet.

 

Ottawa reste sur les freins puisque donner de l'argent à Montréal pour son anniversaire ouvrirait la porte à toutes sortes de demandes à travers le pays.

 

Sous le gouvernement Marois, le ministre des Finances Nicolas Marceau s'était engagé à signer un chèque pouvant atteindre 120 millions pour «des projets porteurs permettant de contribuer au rayonnement de la ville».

 

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