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Les ententes entre Hydro-Québec et Pétrolia seront dévoilées

Mise à jour le mercredi 16 février 2011 à 18 h 11

 

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Le gouvernement du Québec s'engage à rendre publics les accords conclus entre l'entreprise Pétrolia (TSX-V:PEA) et Hydro-Québec pour l'exploration pétrolière à l'île d'Anticosti.

 

Mercredi, la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, a précisé avoir demandé à la société d'État de lui remettre une copie des ententes signée avec l'entreprise de Rimouski, qui a acheté les droits pétroliers d'Hydro-Québec en 2008.

 

D'ici les prochaines semaines, toutes les informations qui pourront être rendues publiques seront dévoilées, a déclaré la ministre Normandeau à l'issue de la période des questions à l'Assemblée nationale.

 

Selon des études citées par Pétrolia, le sous-sol de l'île d'Anticosti pourrait contenir jusqu'à 70 milliards de barils de pétrole. Hydro-Québec a cédé à Pétrolia ces droits d'exploration sur ce territoire lorsque le gouvernement québécois a mis fin aux activités de la division pétrole et gaz naturel de la société d'État.

 

De son côté, Pétrolia affirme qu'il faudra au moins trois ans de travaux d'exploration avant d'exploiter des puits sur le territoire de l'île.

 

Mercredi après-midi, l'action de l'entreprise rimouskoise était en progression de plus de 45 % à 1,20 $ l'action. La semaine dernière, l'action de Pétrolia oscillait autour de 0,50 $ au moment où elle dévoilait des résultats encourageants de ses explorations.

 

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2011/02/16/015-hydro-quebec-petrolia-ententes.shtml

 

70 billion barrels of petrol thats a little less than what Russia supposedly has?!

Modifié par jesseps
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Corridor Resources franchit une étape pour exploiter Old Harry

Mise à jour le mercredi 23 février 2011 à 8 h 58

 

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L'entreprise Corridor Resources vient de déposer une demande officielle de lancement du processus menant à l'exploitation des hydrocarbures du gisement Old Harry, dans le golfe du Saint-Laurent.

 

Cette annonce porte un coup aux espoirs de l'association Attention FragÎles, une coalition de pêcheurs, d'environnementalistes et de résidents des Îles-de-la-Madeleine qui demandent un moratoire sur toute exploitation pétrolière et gazière dans ces eaux où la vie foisonne.

 

« Pour nous, que la compagnie Corridor Resources dépose une demande de permis et que ça suive son cours, c'est inacceptable », affirme Danielle Giroux, présidente d'Attention FragÎles.

 

Le gisement Old Harry est potentiellement très riche en hydrocarbures et quasiment à équidistance de l'archipel madelinot, de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve.

 

« Aussi, on doit spécifier que le gisement Old Harry est situé dans une zone d'une richesse exceptionnelle dans le chenal laurentien. C'est une zone de migration de plusieurs espèces, dont plusieurs espèces en péril », souligne Mme Giroux.

 

Danielle Giroux insiste sur la nécessité d'imposer un moratoire en attendant de revoir le processus de prise de décision en matière d'hydrocarbures, un processus qu'elle juge mauvais.

 

« Le golfe du Saint-Laurent est un plan d'eau partagé. C'est inacceptable que cette industrie-là puisse s'implanter sans qu'il y ait un appel à une gestion intégrée et surtout à une consultation en profondeur des populations concernées », ajoute Mme Giroux.

 

Un forum sur la question se déroulera aux Îles-de-la-Madeleine les 8 et 9 avril. Les intervenants jugent que les cinq provinces touchant au golfe doivent absolument travailler en concertation pour voir à l'avenir de la région.

 

http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/2011/02/23/001-corridor-resources-old-harry.shtml

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:stirthepot: Pour qu'un moratoire fonctionne efficacement il faut que toutes les parties en cause participent, or Terre-Neuve a déjà exprimé son intention de procéder le plus tôt possible dans l'exploration et ensuite l'exploitation de ce prometteur gisement de pétrole, Old Harry. Il est fort probable que les autres provinces limitrophes emboitent le pas à Terre-Neuve pour profiter elles aussi de la synergie qui ne manquera pas de se développer entre les sites et les plate-formes d'exploitation.

 

Le Québec dans tout ça n'aura d'autre choix que d'aller lui aussi de l'avant une fois les négociations résolues avec le fédéral et la frontière inter-provinciale clairement établie avec Terre-Neuve. C'est une question de timing et d'opportunité, d'autant plus qu'avec l'instabilité qui grandit parmi les pays producteur du Moyen-Orient il devient de plus en plus nécessaire de diversifier les sources d'approvisionnement.

 

On ne peut être plus catholique que le pape, toutes exploitations impliquent des risques. Mais aujourd'hui avec les technologies et les méthodes éprouvées d'extraction, on peut parler de risques calculés et contrôlables si on applique toutes les mesures de sécurité recommandées. De toute façon, un accident, qu'il soit de la responsabilité d'une autre province ou du Québec aura les mêmes conséquences écologiques.

 

Il faudra donc s'entendre et partager les responsabilités par des ententes inter-provinciales en appliquant les mêmes mesures efficaces et reconnues dans ce genre d'exploitation. Il y a des centaines de sites d'exploitation en haute mer dans le monde et la tendance se poursuivra parce que la plupart des gisements terrestres connus sont soit épuisés ou en voie de l'être. D'ailleurs le prix élevé du pétrole compensera largement pour des coûts plus élevés en mer et plusieurs pays, notamment en Europe du nord, soumis aux mêmes conditions climatiques, en profitent déjà depuis plusieurs décennies.

 

Le pétrole aura encore de belles années devant lui tant que l'industrie automobile ne permettra pas des véhicules électriques à une grande échelle et à un prix accessible à tous et qu'il n'y aura pas d'infrastructures adéquates pour assurer la viabilité de cette formule. On parle donc d'une évolution lente vers une autre source plus propre d'énergie et on se doit en attendant d'être réaliste pour le présent.

 

En tout défenseur de l'écologie, je souhaite bien sûr un virage vers des énergies renouvelables le plus tôt possible. Mais en être pragmatique, je suis bien conscient que la réalité actuelle est toute autre et qu'il faut répondre aux problèmes réels d'aujourd'hui tout en ouvrant la porte à d'autres solutions qui s'approchent pour le moment de l'idéal.

 

Alors que faisons-nous, québécois? On regarde "la plate-forme passer" ou on participe de manière concertée et avec rigueur à l'exploitation d'une ressource qui répondra à plusieurs besoins simultanés? En plus d'augmenter l'indépendance énergétique du Québec, nous engrangerons des profits sous différentes formes qui soulageront les finances et la dette nationale. Nous créerons aussi des milliers d'emplois à toutes les phases d'exploitation, puisqu'on parle ici d'autres sites pétroliers potentiels, en Anticosti notamment.

 

Il y aura du boulot pour l'ingéniérie et la conception des plates-formes et une foule d'occasions d'affaires reliées à une industrie naissante qui aura des besoins importants pour toute sa logistique. Autant je suis méfiant et moins chaud à l'exploitation des gaz de schiste à cause d'une exploitation plus hasardeuse et nettement plus invasive socialement parlant. Autant je suis optimiste face à l'exploitation du pétrole marin qui jouit à mon avis d'une expérience et d'une expertise qui fait consensus dans le monde.

 

Les risques sont là, BP l'a clairement démontré par sa négligence criminelle prouvée. Mais si on applique rigoureusement la réglementation et toutes les méthodes éprouvées de sécurité, autant pour les hommes que pour la nature. On profitera alors d'un apport considérable économiquement parlant. L'ère du pétrole achève, on a plus de temps à perdre, toutes les planètes sont alignées afin de profiter de ce coup de pouce inespéré, qui apportera de l'oxygène à des finances québécoises mal en point qui autrement continueront de se détériorer.

 

Entre deux maux ont choisi le moindre et il n'y aura pas de seconde chance.

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Si rien, l'experience du BP prouve que les risques sont minimes... au moins quand on le fait comme il le faut... meme sans reglementation, l'experience de cet echec va certainement influencer ou assurer que les autres exploitants et BP vont suivre les regles de l'art a la lettre et prendre la securite serieusement, parce que l'escompte de quelques sous qui a fait BP leur a coute plusieurs milliards...

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  • 4 semaines plus tard...

Entente Ottawa-Québec sur le gisement Old Harry

24 mars 2011

 

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Après des années de négociations, Québec et Ottawa sont parvenus à une entente au sujet du gisement pétrolier Old Harry, situé dans le golfe Saint-Laurent.

 

TVA Nouvelles a appris que le gouvernement Harper a finalement accepté d'accorder à Québec le même traitement qu'à Terre-Neuve, c'est-à-dire que toutes les redevances perçues seraient versées à la province.

 

Les détails de cette entente importante seront révélés ce jeudi. La ministre québécoise des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, avait dit, mercredi, qu'elle souhaitait une entente avant le déclenchement imminent des élections fédérales.

 

Un potentiel de 9 milliards $

 

Old Harry représente un potentiel de retombées économiques qui pourrait atteindre jusqu'à 9 milliards $ pour le Québec.

 

Ce gisement d'hydrocarbures situé au large des Îles de la Madeleine pourrait générer deux milliards de barils de pétrole ou 5000 milliards de pieds cubes de gaz naturel.

 

Old Harry est deux fois plus grand que le gisement Hibernia de Terre-Neuve. Certains estiment même que le Québec pourrait atteindre son indépendance énergétique grâce à son exploitation.

 

Le gisement est convoité non seulement par Québec, mais aussi par Terre-Neuve. Les deux provinces ne s'entendent pas sur ses limites territoriales.

 

La ministre Normandeau demandait d'ailleurs qu'Ottawa reconnaisse que 70% du gisement se trouve en sol québécois.

 

Une entente avec le fédéral était jugée urgente à Québec, puisque du côté de Terre-Neuve, la compagnie Corridor Resources veut entreprendre des forages dès l'an prochain.

 

Le moratoire toujours en vigueur

 

En territoire québécois, l'exploration pétrolière n'est toutefois pas pour demain. Un moratoire déclaré l'an dernier garantit qu'il n'y aura pas d'avancée sur Old Harry d'ici 2012.

 

http://argent.canoe.ca/lca/affaires/canada/archives/2011/03/20110324-055341.html

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Non, c'est très loin de tout le monde, ça se fera très rapidement crois moi. Les argents bloqués pour les gaz de shit (scusez la :P) ira probablement à l'exploitation de ce gisement! :) Très bonne nouvelles !

 

C'est les écolos pourront probablement chialer, mais je pense pas que la solution soit de rien faire, la vrai solution c'est de "BIEN" le faire...

 

C'est pareil pour les gas de shit, mais pour le moment, on sait pas comment bien fracturer la roches sans affecté les napes phréatique et sans utilisé des millions de litres d'eau qui ne seront plus utilisable par la suite.

 

L'exploitation de ce gisement doit être fait rapidement avant que les technologies de production de pétroles soit trop abordable

 

(comme ceci:http://videos.tf1.fr/jt-20h/transformer-du-co2-en-petrole-c-est-pour-bientot-6250489.html)

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Maudit qu,on est lâche! Ils sont prêt à Terre Neuve, mais au Québec il doit bien sûr y avoir un esti de moratoire...what else is new!

 

moratoire! On devrait reconnaitre notre amour collectif des moratoires au Quebec... peut-etre on peut renommer Montreal a Moratoiral :)

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