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Reportage sur les Canadiens de Montreal à Canal+ (France)


WestAust

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C'est drôle parce qu'un des "fans" du Canadien était anglophone et il me semble qu'il avait un accent terre-neuvien.

 

Bref, sans mépris, c'est vrai que le français parlé est plutôt médiocre au Québec avec ou sans accent. On peut en débattre longtemps mais ça fait partie d'une certaine réalité historique. Les raccourcis, le manque de rigueur existe et ça me réjouit d'entendre des québécois qui s'efforcent de parler "mieux"; et il y en a, et pas que dans les médias. Ce qui m'embête le plus est le relâchement dans les médias justement. Avec la multiplication des chaînes télé par exemple, on se retrouve avec des animateurs qui n'ont pas subi les exigences d'autrefois; mettons celles de la SRC des années cinquante soixante où il fallait passer par le tordeur des cours de diction et des cours classiques. On devrait faire un pont entre la France et le Québec au niveau de la langue et "slacker" les commentaires désobligeants vis-à-vis le bec en cul-de-poule. Ça l'aurait peut-âillete l'ail bizaouw pendant un boutte main, ça se peut qu'on s'habituze à longue...

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Membres prolifiques

Il y a une différence entre avoir "un accent" et escamoter des syllabes. Fred Pellerin a un accent typique, mais chaque mot est bien compréhensible, au plan sonore. Il faut comprendre le sens de certains termes, oui, mais ça c'est la beauté de la langue, qui est unique en son genre. Les Français aussi utilisent des termes familiers parfois très nébuleux pour nous.

 

Les fans qui parlent tout croche, et qui ne peuvent pas enligner 2 phrases en articulant comme du monde, c'est autre chose.

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Peekay a raison, on parle tellement mal au Québec que s'en est réellement honteux. Rien à voir avec l'accent mais à la qualité du vocabulaire du Québécois moyen.

 

Je ne suis pas le seul qui a eu un malaise après avoir vu ce reportage.

 

Les québécois devraient lâcher TVA avec ses versions PKP low-budget des télé-réalités américaine, le Canadiens et l'anti-chambre et s'intéresser à des choses plus constructives.

 

J'imagine que c'est trop en demander à une société qui nivelle par le bas depuis 50 ans.

Modifié par Philippe
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Il n'y a vraiment rien de choquant à écouter ce reportage. Ceux qui critiquent auraient peut-être espéré entendre Françoise Faucher? Quant à l'anglo qui aime le bel accent, je considère qu'une personne qui ne parle pas notre langue n'a rien à dire sur son contenu et son expression. Pour ce qui est des Québécois, je n'arrive pas à comprendre pourquoi on est si chatouilleux sur l'image qu'on a à l'extérieur. Des partisans du Canadien, le sport, parlent une langue quasi incompréhensible. Ce n'est pas notre seul lot, les reportages sur le Mali nous offrent aussi un autre milieu où l'accent français est à la limite de la compréhension. Cessons de sortir nos complexes à la premìère occasion.

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  • 3 semaines plus tard...

J'ai vu ce reportage et je l'ai trouvé très intéressant et surtout authentique. Il présentait les gens au naturel à partir d'un point de vue honnête et sans jugement de valeur. On ne critique pas le niveau de la langue, on ne critique pas les gens ni leur niveau de culture. On essaie simplement de montrer une réalité bien locale et montréalaise, et on le fait admirablement bien. C'est ça du vrai journalisme, collé sur la réalité, sans embellir ni diminuer la qualité du sujet. A la fin on a compris qu'il y a une passion partagée par toute une ville, et que les québécois, en tant que partisans, sont probablement parmi les gens les plus sincères, les plus chaleureux et les plus fidèles d'Amérique.

 

Personnellement je ne regarde pas le sport à la télé, mais je peux comprendre les gens qui s'y intéressent, d'autant qu'ils sont tombés dedans quand ils étaient petits. Cela fait partie de notre culture, comme le "foot" pour les français, dans lequel on retrouve le même enthousiasme et les mêmes comportements de foule. En ce qui a trait à la langue, il y a longtemps que le français québécois populaire est entré dans la culture littéraire internationale, et qu'il a gagné le respect qui lui revient. L'accent, le vocabulaire, les expressions idiomatiques, font partie de la langue commune d'ici, et sont ensuite déclinés variablement selon les régions et les individus.

 

J'ai d'ailleurs plusieurs amis français ultra cultivés, qui apprécient toute l'oeuvre de Michel Tremblay et qui la connaisse mieux que moi. On me fait même parfois le reproche de trop bien parler et de ne pas bien représenter le québécois moyen. J'en ris certainement, et là le québécois en moi apparait aussi naturellement et sans effort, pour leur plus grand plaisir. En fait comme dans toutes les langues du monde, il y des accents locaux et des niveaux de langage différents. Les couches populaires ont souvent un langage moins recherché, des erreurs de syntaxes et des mots escamotés, mais c'est pareil partout dans le monde. C'est beaucoup de cette manière que tous les dialectes ont évolué en langues distinctes, et qu'on retrouve notamment plusieurs langues françaises, selon les pays et les continents.

 

Pas besoin d'aller si loin. Je suis établi dans Charlevoix depuis un an et demi et tous les jours je suis confronté à un français régional accentué, avec ses mots particuliers et ses expressions bien locales. Je m'amuse beaucoup à entendre certaines personnes que je ne comprends pas toujours du premier coup. Et encore là, le charlevoisien n'est pas égal et varie selon les individus, leur milieu et leur histoire de famille. C'est à moi à m'adapter tout en demeurant moi-même ce que je suis et serai toujours, un montréalais de souche. Paradoxalement je me sens comme un immigrant dans mon pays, ce qui n'est pas négatif en soi, et j'aurai encore un travail d'intégration à faire pour un bon moment, et j'en suis très heureux.

 

Finalement c'est ça la vie humaine: une infinité de réalités qui changent, se complexifient et évoluent constamment avec le temps, la géographie et les technologies. Le langage suit la même courbe, et comme les personnes, ce sont souvent les plus forts qui survivent et se reproduisent.

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