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Ce n'est pas ce que prétend le gourou des fédéralistes & assimilationnistes, John-James Charest :

 

 

It is natural that he says that since he is in government. (I'm sorry that I actually voted for him once)

 

It might be better to ask Gerard Deltell's opinion. He is federalist and is not tied to any previous government.

Modifié par MTLskyline
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Membres prolifiques

Il n'est ni fédéraliste, ni souverainiste. Mais je crois qu'il est un peu comme tous les Québécois de droite (assumés ou non) : un peu comme Éric Duhaime ou d'autres de la même trempe, le Québec pourra devenir indépendant le jour où il paiera de la péréquation à la place d'en recevoir.

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Il n'est ni fédéraliste, ni souverainiste. Mais je crois qu'il est un peu comme tous les Québécois de droite (assumés ou non) : un peu comme Éric Duhaime ou d'autres de la même trempe, le Québec pourra devenir indépendant le jour où il paiera de la péréquation à la place d'en recevoir.

 

J'ai de la sympathie pour cette pointe de vue. Je préfère largement un Québec souverain qui est financièrement plus prudent de celui qui reste au Canada, est négligent avec son argent et continue de recevoir des paiements de transfert. Je préfère un Quebec souverain dirigé par la droite à un Québec au sein du Canada dirigé par la gauche. Je voterais tout de même "Non" lors d'un référendum, mais la politique gauche-droite est beaucoup plus important pour moi que le débat sur la souveraineté-fédéralisme.

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Nous sommes en train de nous éloigner du sujet principal, cependant.

 

Pour moi, depuis que je sais ce qu'il s'est passé en 1978 avec la Sun Life, je considère cette entreprise comme une entreprise étrangère envers laquelle nous devrions tous rester hostiles. Si cette compagnie ne veut pas du Québec indépendant, c'est qu'elle ne voit le Québec comme n'étant rien d'autre qu'un marché lui permettant d'engranger plus de profits. Mon coeur me dit que cette compagnie nous a trahis. Cependant, si j'écoute ma raison, il n'y a aucune raison pour laquelle cette entreprise ne pourrait pas s'établir au Québec.

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L'attitude cavalière de l'est seulement d'un seul point de vue, mais du point de vue anglais, c'est le québec francophone qui a eu une attitude cavalière...

 

Je suis en désaccord. Ils ont carrément exprimé leur mépris profond pour le désir légitime des Québécois d'être souverains. Ils auraient pu rester et attendre avant de passer à l'acte, question de voir s'ils pourraient continuer à faire des affaires comme avant. Ce qui aurait été le cas. Ils ont dit (sans le dire à haute voix) "Fuck you!". Si vous ne voulez pas être tranquille comme de bons petits subalternes, on crisse notre camp. Et c'est ce qu'ils ont fait. Il y a des limites à tout relativiser, je pense.

 

Manifester son désir d'auto-détermination n'est pas une "attitude cavalière", c'est un droit fondamental de tout peuple.

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Boff

 

Tu n'as pas compris du tout mon point de vue et vu ton raisonnement, qui est exactement celui que je déplore tant des souverainiste. On ne regarde que la chose de notre point de vue qu'on considère légitime. On veut faire l'indépendance pour protégé notre culture et nos valeurs mais lorsqu'un tiers crois que cela se fait a ses dépend, il doit se la fermer ou nous faire affront? Il doivent alors automatiquement se convertir à nos valeur ? Cela ressemble à de la tyrannie...

 

Je ne sais pas si tu t'y connais en histoire, mais il n'y a aucune indépendance qui s'est fait dans la joie et le bonheur.

 

Quand les indépendantistes arrivent avec leur projet, tu remarqueras qu’ils sont toujours prompt à classer les individus et organismes dans le clan des pour et le clan des contre. Une très grande polarisation comme qu'on peut voir à bien des endroits dans le monde.

 

De mon coté, si je me met dans la peau d'une compagnie anglaise qui est établie dans une ville francophone qui veux faire l'indépendance à cause d'un complexe d'infériorité vis à vis les gens parlant ma langue (quoi qu'exploiter par des anglais, mais si la France ne nous aurait pas abandonné, on aurait probablement été exploiter par des français... et les anglais on exploiter d'autres anglais ailleurs, l’exploitation des autres est un concept sans langue ni frontière) et qu'on parle de nous forcer à parler français et qu'en plus faire l'indépendance, ça serait plus que suffisant pour que sacre mon camp au plus sacrant.

 

Surtout que ces gens sont si endoctriné et si sur de la vertu de leur projet d'indépendance qu'ils se croient en droit de dicter à tous leur idées et que seul leur vision est juste.

 

Si vous ne voulez pas être tranquille comme de bons petits subalternes

 

Probablement l'exemple parfait du discours de l’endoctrineur résumé dans une petite phrase. Mais je doute que l'indépendance donne plus de pouvoir pour évité ce problème. Des pays indépendant remplis de sous-merdes des puissances capitalistes, il y en a des tonnes...

 

Ce qui règle ce problème, et qui a grandement améliorer la situation pour les québécois, c'est la capacité à se tenir debout, à se prendre en main, à être fier. René Lévesque et le partit Québécois n'ont peux être pas fait l'indépendance, mais ils nous auront inculqué ces valeurs et ils auront probablement plus fait pour cette cause que l'indépendance aurait pu faire...

Modifié par Davidbourque
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Sauf tout le respect que je te dois, j'ai franchement l'impression que c'est toi qui n'a pas compris mes propos. Tu as dit que les souverainistes ont eu une attitude cavalière à l,endroit de Sun Life. Pourquoi? Qu'auraient-ils dû faire? Abandonner la lutte pour qu'on parle français au Québec? On ne leur demandait pas de se s'habiller en ceinture fléchée pis de manger à la cabane à sucre! Juste de parler français! Et qu'y avait-il de si difficile d'apprendre cette langue alors que, depuis, la majorité des anglos du Québec sont bilingues? Manifestement, c'était non seulement faisable, mais en plus souhaitable. Les anglophones actuels parlent à peu près tous français (du moins, peuvent se débrouiller pas mal) et Montréal en ressort enrichie par ces manifestations de plus en plus nombreuses d'échanges entre les deux communautés. Et en plus, il y a une assez bonne paix linguistique à Mtl (comparé à cette époque!). Et ça c'est exactement pcq on s'est tenu debout et qu'on a réclamé et adopté la loi 101, comme Lévesque et comme tu dis. Et ça c'est l'essence de mon propos.

 

Le move de Sun Life était une démonstration de ce qu'il y avait de pire chez plusieurs anglophones de cette époque: le refus viscéral de dire un mot en français. Ils ont été "insultés" parce que la majorité demandait d'être respectée et adressée dans sa langue. Insultés pcq on se tenait debout. C'était franchement d'une grande étroitesse d'esprit. Et c'est ça que je voulais dire: ce n'était pas "cavalier" de réclamer l'usage et la connaissance du français, la langue de la majorité, ni même de souhaiter l'indépendance. C'était pas contre très cavalier (et même insultant) de déménager le siège d'une importante compagnie juste parce leur dirigeants ne voulais pas dire un mot de la langue de Molière.

 

Je suis le premier à essayer de voir le côté de l'autre. Et tu devrais savoir maintenant à quel point je déteste les doctrines et les dogmes, si tu lis mes autres messages. Mais je maintiens que l'attitude de la Sun Life à l'époque ne peut pas s'excuser par le simple relativisme des positions. Ils ont réagi de façon manichéenne, en prenant les souverainistes et défenseurs du français pour des ennemis. En partant en 1979, ils ont véritablement jeté un pavé dans la mare et tenté (et probablement réussi) à influencer le débat politique au Québec. C'est devenu un exemple de conséquence négative d'une victoire du Oui. Et ça a contribué à faire peur à un paquet de monde.

 

Ils auraient très bien pu demander une aide, ou un délai pour en arriver à appliquer la Loi 101 (ils étaient le plus gros employeur d'anglophones à l'époque, et plusieurs de ceux-ci ne parlaient pas français, en particulier les dirigeants) de façon convenable. Mais ils sont partis en claquant la porte, et en s,assurant qu'on les entende. Ça c'était comme faire un énorme bras d'honneur.

Modifié par MtlMan
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C'etait un intrusion non-invite dans les affaires internes des entreprises quebecoises... imagines si t'etais un dirigant d'un entreprise, et tout d'un coup, un apparatchik arrive a ton porte et te dit "nous on sait mieux, faire ca"... que feras-tu?

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Je vois pas le rapport Cyrus. On voulais pas leur dire comment runner leur business, juste qu'ils parlent français. Ça venait avec des règlements, oui. S'il n'y avait aucune norme environnementale et que des cies pouvaient domper leur merde n'importe où pis dans n'importe quelle rivière, serait-ce déraisonnable de leur imposer des règles qui les empêchent de nous polluer? Qu'il y ait trop de règles, ça c'est un autre débat. Mais la Loi 101, à mon avis, était nécessaire. Elle a finalement contribué à apporter une paix linguistique. On a mis notre pied à terre, certains ont crié au meurtre, mais finalement, au bout du compte, c'était pour le mieux.

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Imposer ses valeurs et sa langue a autrui, je m'excuse, mais je trouve que c'est une attitude très cavalière...

 

Imaginez si Ottawa aurait voulu que tout les rapport d’impôts soit fait en anglais et exclusivement en anglais. ça n'aurait pas été une attitude cavalière ??? (ah non bien sur, quand ça va dans ce sens la, c'est vilain...)

 

Et puis concernant les montréalais qui sont aujourd'hui majoritairement bilingue c'est vrai... ceux qui ne l'était pas sont partit pour Toronto il y a très longtemps...

 

Et puis oui ils ont jouer le jeux politique lorsqu'ils ont déménager, ils ont voulu faire comprendre que cet indépendance était perçu par les anglophones comme une acte de guerre envers eux. Soudainement, leur façon de fonctionner n'était plus la bonne, et on les traitait d’esclavagistes des francophones et autres termes du genres... un peu normal qu'il se soit sentit insulté. Mais comme la plupart des indépendances ont été proclamé à la suite d'un conflit, on s'étonnera pas personne que sa finissent ainsi.

 

Faut pas oublier non plus qu'à Toronto, pendant qu'on s’entre-déchirait au Québec, eux courtisait les compagnies anglophones à tour de bras. "Pourquoi vous faire traiter ainsi par les francophones qui ont de très gros préjugé envers l'élite anglophones alors que nous on va vous accueillir à bras ouvert.

 

Après, que les francophones se sente insulté par la Sun Life et ne veulent pas voir leur coté de la médaille, c'est normal ! l'anglophone riche et vilain méprisant la francophonie est encore un préjugé difficile à faire partir. Mais des fois, je me demande bien si ces préjugé sur-véhiculer par les indépendantistes n'ont pas amplifier le phénomène...

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