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greg16

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Tout ce qui a été posté par greg16

  1. Il y a des bons TOD, et des mauvais TOD.* Des tours de 25 étages enclavées entre deux autoroutes, où il risque de n'y avoir pas la moindre trace de vie, et où la voiture restera nécessaire pour une bonne partie des déplacements (non, ce n'est pas tout le monde qui habite en banlieue et travaille dans le 1000 de la Gauchetière), c'est un mauvais TOD. Un bon TOD a une échelle agréable, des parcs, une école, des commerces de proximité (un Winners n'est pas un commerce de proximité), et*des connexions agréables et fluides avec les quartiers voisins.*
  2. Sans doute le projet le plus absurde de toute la région métropolitaine. Il est écrit dans l'article que «Le REM, clairement, est une infrastructure qui permet la densification, ce qui est une chose recherchée, surtout en banlieue.» Et c'est totalement vrai. Mais faux pour ce projet-ci. *L'action de densifier, c'est d'augmenter le nombre de logement/ha d'un territoire déjà exploiter. Densifier la banlieue, ce serait construire des bâtiments dans le stationnement du mail champlain, développer le terrain de la Place Portobello, éliminer tous les stationnements de surface du DIX30, construire au-dessus du stationnement incitatif de la station Panama, construire des maisons unifamilales entre les maisons unifamilales existantes autour des stations, transformer les maisons unifamiliales en duplex, voir en triplex. Mais pas empiler plus de 15 000 personnes dans un terrain enclavé! Et le point n'est même pas que ce soit agricole ou non, en banlieue ou non, c'est juste de ne pas cannibaliser le peu de demande dans un seul projet, à un endroit ou toute qualité de vie est improbable. Les gens ne sont pas des robots, il doit y avoir une vie en dehors de la maison et du travail, et ce n'est pas une marche en famille sur la 30 qui va combler ce besoin. *Il faut construire la ville sur la ville, et la banlieue sur a banlieue.
  3. L'appel d'offre a été lancé pour trouver un entrepreneur qui démolira l'ancien bâtiment et construira le nouveau. Le nouvel édifice proposé sera d’environ 40 000 m2, répartis sur trois étages. Il comprend sans s'y limiter un stationnement souterrain, l’aménagement de lignes mécaniques avec vérins ainsi que l’aménagement d’espaces industriels et de bureaux. La Société vise la certification LEED OR pour ce nouvel édifice. Le bâtiment est signé Provencher_Roy Le rendu montre un bâtiment soigné, contemporain, dans l'esprit du centre Stinson.
  4. On parle beaucoup de Vancouver, mais la station A-13 me fait beaucoup penser à la station 4-Cantons--Grand-stade de Lille, en France. C'est un système similaire de métro automatisé, à la fois souterrain, au niveau du sol et aérien. En fait, c'est le plus vieux métro automatisé au monde. Même si elle a un look 70-80, la station donne une idée de l'ambiance réelle qu'on pourra y trouver. Seule différence (majeure), les stationnements sont étagés pour occuper moins d'espace, en plus d'être relativement design. * Aussi, vous aurez peut-être remarqué qu'un deuxième escalier a été ajouté! C'est que les stations avaient été construites deux fois plus longue que nécessaire en prévision d'un agrandissement futur. Ce moment étant arrivé, les nouveaux trains entreront bientôt en service. Il a toutefois fallu ajouter une seconde issue à toutes les stations, les règles ayant changées et l'achalandage ayant doublé.* *
  5. Est-ce qu'on est sûre que Provencher Roy va en être l'architecte? C'est certain que ce serait rassurant, mais rien ne le confirme pour l'instant. On ne parle que de Groupe Montclair, qui ont leurs propres architectes à l'interne. Pour ce qui est du concours, je ne crois pas que c'était basé sur la qualité architecturale. C'était surtout les chiffres qui comptaient. D'ailleurs, c'est la même chose pour la Maison Radio-Canada...* De toutes manières, on parle de gros ensemble de 6 à 15 étages, alors il est assuré que même si la qualité architecture y est, la qualité urbaine n'y sera pas (et ce n'est pas une question de hauteur ici, mais bien de typologie).
  6. On peut donc s'attendre à une architecture banale et générique, en brique rouge et sans diversité. Ça risque d'être un modèle de base copié/collé sur l'ensemble du site. Au moins, la banalité de la partie ouest va s'intégrer à la banalité de la nouvelle maison de Radio-Canada à l'est...
  7. C'est très difficile à expliquer en quelques phrases, mais votre impression est tout à fait normale. Dans les dernières années, nous avons perdu des échelles dans l'architecture. Ces échelles étaient essentielles à la qualité des bâtiments et des villes en général. Autrefois, de loin, on lisait le bâtiment comme une forme, un tout. Plus près, on lisait un grand découpage, dans les matériaux, les lignes de force Plus près, on lisait d'autres détails, d'autres textures, d'autres formes. De très près, on lisait une autre couche de détails, souvent sous forme d'ornements. De nos jours, avec le mur-rideau et ce genre d'architecture de promoteur, qu'on soit à 200 mètres ou le nez collé dessus, on lit la même chose, on vit la même chose, on perçoit la même chose. Mais comment retrouver toutes ces échelles et toute cette richesse, sans un retour à l'ornement? C'est la question sur laquelle nous nous penchons actuellement dans les Universités
  8. Il est possible de faire des «planchers très grands» et de créer «un environnement où les gens vont avoir le goût d'aller travailler» sans opter pour une architecture générique. D'ailleurs, les gens auraient encore plus envie d'aller travailler et seraient encore plus fiers de leur employeur dans un bâtiment architecturalement digne de mention.
  9. Le pire qui peut arriver, c'est la banalité. Et c'est ce qui est arrivé ici.
  10. On a plus de détail du rez-de-chaussée, la partie qui m'intéresse le plus! Ça me semble assez positif! La place va faire un vrai prolongement de la Place Jean-Paul-Riopel vers de La Gauchetière, qui est pleine de potentiel! Il semble y avoir plusieurs commerces, qui donnent à la fois sur Viger, la place intérieur, la Place Riopel et Bleury! Bref, il reste encore des détails à voir mais c'est bien parti!
  11. Je crois que c'est une bonne nouvelle pour le choix de*Broccolini et BLTA... nous verrons jeudi si c'est effectivement le cas! La vente de la tour à Mach est également une nouvelle positive! Ils gèrent très bien les immeubles qu'ils possèdent, avec un grand respect pour le patrimoine. Par contre, ce qui est une mauvaise nouvelle, c'est le développement de l'ensemble du site par un promoteur, peu importe lequel. L'histoire de l'architecture et de l'urbanisme nous a prouvé des milliers de fois partout dans le monde, que de laisser un grand morceau de terrain à un seul promoteur se traduit toujours en un échec. On tue toute diversité architecturale, toute les typologiques possibles, toute âme possible. Ce qui aurait dû être fait: Le terrain est vendu à un promoteur, avec la condition qu'il fasse faire un plan directeur par un professionnel, et qu'il revende chacun des lots. Chacun des lots auraient été vendus à des promoteurs différents, avec des architectes différents. Interdiction pour un même promoteur ou un même architecte de construire plus de cinq lots sur le site. Mais ce n'est qu'une utopie - et la réalité des villes qui prennent leur développement en main.
  12. Je ne veux vraiment pas peter la bulle de personne, je crois qu'il y a des bonnes choses dans ce projet, mais il ne faut pas se laisser avoir par les phrases de promoteur. * * «Emblématique», «Urbain», «Innovateur», ce sont tous des mots à la mode chez les promoteurs, mais il faut avoir du jugement critique. Est-ce que ce projet semble bien? Oui. Est-ce qu'il est emblématique? non. Habitat 67 c'est emblématique. Le 1000 de la Gauchetière est emblématique. Le mur-rideau coloré du Palais des Congrès est emblématique. 39 étages de mur rideau Prévost avec deux volumes qui ressortent, ce n'est pas emblématique. C'est un bon projet environ contemporain. * Une autre promesse de promoteur et mensonge d'architecte. En rendu, c'est facile de donner l'impression que le verre est 100% transparent, ça parait bien! Le premier qui a utilisé ce trucs c'est Mies Van der Rohe il y a bien des décennies. Visiblement les gens y croient encore, mais du verre sur une façade, avec les reflets, c'est très opaque. * En regardant les rendus, ça semble être simplement le hall qui est tourné vers la Place Riopelle, et non des commerces comme on aurait pu l'espérer. Le projet est retourné sur lui-même, refermé sur «une place publique, située au milieu du site». Ce qui est dommage considérant qu'on a une magnifique place en quête d'animation juste en face!
  13. Un bon projet dans l'ensemble! Ça manque encore beaucoup de raffinement et de délicatesse dans les détails, mais j'ai confiance. Comme je n'ai pas encore la capacité de voler, je ne m'apitoie pas tellement sur la hauteur et l'impact dans le skyline, mais je m'interroge plutôt sur le traitement du rez-de-chaussée. L'article parle de «20 000 pi2 de commerces au rez-de-chaussée [dont] plusieurs donneront sur une place publique, située au milieu du site». Je peux comprendre l'intérêt d'une petite placette en coeur du site vu sa taille, mais les commerces devraient plutôt donner sur la Place Jean-Paul-Rioppel! D'après les rendus, les façades sur rue vont être d'interminables murs rideaux génériques, un peu comme l'Altoria et tous ces immeubles d'une autre époque, qui ne prennent aucunement en considération les qualités de marchabilité de la ville.* J'espère qu'un grand travail de raffinement va être fait sur le traitement du rez-de-chaussée sur toutes les faces du bâtiment!
  14. Plusieurs points forts: Élimination du mur aveugle de l'ancienne épicerie Densification confortable du secteur Points faibles: Architecture banale et générique La façade n'est pas suffisamment découpée. C'est une très longue façade, et il aurait été préférable de la couper visuellement en plusieurs tranches pour garder un meilleur rythme sur rue.
  15. *Effectivement! Comme vous dites, le promoteur n'est aucunement responsable de la banalité de son bâtiment. La seule chose que le promoteur veut, c'est rapidement obtenir son permis pour rapidement construire pour rapidement ouvrir. Dans les pays où la qualité de l'architecture fait partie de la culture, les promoteurs se plient sans broncher aux exigences. Par exemple, ce Best Western, dans une toute petite ville suédoise. La ville a indiqué qu'elle accepterait un agrandissement en façade,*à condition qu'elle soit contemporaine et audacieuse. On peut dire que c'est une horreur ou du génie, mais au moins on peut dire quelque chose. À Montréal, la ville dit à ce même promoteur, Best Western, que les conditions pour accepter le projet rapidement sont d'utiliser de la brique rouge, et d'imiter le plus possible les bâtiments voisins pour disparaitre dans la rue...* *
  16. Ce n'est pas laid, mais c'est franchement banal. À mon avis, la banalité est bien pire que la laideur. Le stade Olympique n'est pas banal. Il est considéré de «terrifiant» à «chef d'oeuvre». Le stade Saputo est banal. Il n'est ni laid ni beau, il est rien. Une chose banale qui ne suscite aucune opinion. Le Best Western dont il est question ici est banal. Je ne dis pas que chaque bâtiment construit doit être extraordinaire, mais on parle ici de Sainte-Catherine, rue principale de Montréal, entre le Quartier des spectacles et le Quartier latin, deux pôles majeurs d'art, de festivités et de culture. *Je laisse ici les résultats préliminaires du sondage de l'OCPM. Remarquez l'«audace en architecture et en urbanisme», qui est considéré comme étant l'une des six riorités d'action, et un des cinq points les moins performant actuellement. Tôt ou tard, il va falloir changer les choses. Revoir la règlementation, réformer les CCU, adopter la Politique nationale de l'architecture. *
  17. À la lecture des différents commentaires, on réalise que la culture québécoise est encore très profondément encrée au 20e siècle, dans une soif intense de construire à tout prix, le plus haut possible, peu importe comment c'est fait, peut importe où c'est. À lire certain commentaires, on en vient presque à oublier que ce sont des humains qui habiteront ces tours. *Je suis complètement d'avis qu'il faut construire sur ce terrain; un centre commercial en difficulté n'apporte rien à personne. Je suis entièrement d'avis qu'il faut atteindre une certaine densité. Les terrains vacants dans les quartiers existants sont de plus en plus rare, et il faut s'assurer d'atteindre une densité suffisante pour générer une vie de quartier, soutenir l'offre de transport en commun et les services autour. Mais il y a deux choses qui sont encore loin d'être acquises au Québec, dû à notre classic retard sur le reste du monde: *1. Il y a une différence entre densité et densité confortable. Montréal n'est pas Tokyo. Avons-nous vraiment envie que la ville ne soit qu'un tas de tours impersonnelles, avec des rues froides, venteuses, et désagréables? La densité confortable, c'est lorsqu'il y a assez de logements par hectare pour soutenir transport, vie de quartier et service, sans toutefois avoir trop de gens, ce qui entrainerait insécurité, insalubrité, anonymat de la ville, exode vers les banlieues. À 126 log./hec étages, ce n'est pas de la densité confortable. C'est de la densité de promoteur qui veut faire le plus d'argent possible en se souciant aucunement de la vie des gens qui vont y habiter pendant un siècle. 2. Densité n'égal pas tour. Pour tout ceux qui ne sont pas dans le domaine, densité = tour, non-densité = bungalow. C'est totalement faux. Une image pour mieux comprendre: ces trois dessins ont exactement la même densité. Dans le cas 1, c'est ce qu'on propose pour ce site: une tour générique, une absence de relation entre le bâtiment et la ville, un vaste terrain vide que personne ne va oser s'approprier (trop grand, trop froid, trop impersonnel). Dans le cas 2, c'est ce qu'on a sur le Plateau. Beaucoup plus humain, des rues agréables à se promener, la plupart des gens ont accès à une cours privée, tout le monde a une entrée sur rue avec sa propre adresse. *Dans le cas 3, un peu plus européen, mais qui pourrait quand même fonctionner, avec une grande cours commune bien aménagée, une mixité des typologie, une possibilité de s'approprier son habitation. Si on veut convaincre les gens de quitter leur banlieue pour revenir à Montréal, c'est pas en les empilant dans des cages à gens qu'on va les convaincre. Personne n'a envie d'élever sa famille au 23e étage d'un immeuble dans un quartier sans qualités urbaines. Pour avoir une idée de grandeur, le développement juste de l'autre côté de la rue fait 81 logement / hectare, la densité actuellement autorisée sur le site en question (Mais l'architecture est terrifiante mais bon, c'est l'époque qui fait ça...). À 226 l/h, c'est trois fois plus! À la limite, on pourrait imaginer un 140 log./hec en ajoutant deux étages partout, mais je ne vois vraiment pas pourquoi on voudrait entasser davantage de gens entre une voie ferrée, deux gros boulevards et une bretelle d'autoroute. Et non, se fier à l'avis du promoteur comme certain le font ici n'est pas une bonne idée. Il possède le terrain et souhaite faire le plus d'argent possible avec, c'est certain qu'il ne va pas dire que c'est un terrain enclavé et hostile. Un projet résidentiel oui. Un projet avec une certaine densité oui. Mais de grâce, pour une fois, faisons les choses bien! L'idéal - et c'est ce qui est prévu par la loi dans plusieurs pays - ce serait que la ville achète le terrain, fasse faire un plan d'ensemble de qualité, divise les lots, et les vendent à plusieurs promoteurs différents, pour avoir un quartier cohérent, bien pensé et diversifié, en plus d'aider l'économie (plusieurs promoteurs = plusieurs architectes = plusieurs entrepreneurs, c'est beaucoup plus payant pour l'économie montréalaise et québécoise qu'un seul qui fait tout... mais ça, on est pas encore rendu là ici :rallyes: )
  18. Je n'appuie aucunement ce projet d'une autre époque, qui ne correspond aucunement à la ville du 21e siècle. Par contre, une chose m'agace. Le principal argument qui ressort contre ce projet est la circulation automobile. Effectivement, elle est très problématique à cet endroit, et ce projet empirerait la situation. Par contre, ce vaste terrain est situé stratégiquement, dans la mesure où il fait parti des premiers terrains disponibles en première périphérie du Montréal centre. À l'époque considéré comme loin de la ville, il avait été développé de manière industrielle et avec peu de densité. La ville s'étant étalé et ayant fortement grandi, il se situe maintenant, comme bien d'autres (hippodrome, shop Angus, secteur Chabannel), à un endroit stratégique et de grande valeur. Alors, que ce soit ce projet, ou bien un projet sensé, songé et bien développé de quartier mixte à bonne densité, on ne pourra pas éternellement le garder vide dans le seul but de s'assurer que les gens de Mirabel arrivent plus rapidement à leur travail. D'ailleurs, si on ne développe pas ce terrain, ça va être un terrain de Boisbriand, Mirabel ou Saint-Jérôme qu'on va développer, en empiétant sur des terres cultivables, en accentuant l'étalement urbain, et au final, en empirant quand même l'état de l'intersection 15/40. Bref, qu'on s'oppose à ce projet nuisible, c'est la moindre des choses, mais il ne faut pas condamner ce terrain à ne jamais être utilisé simplement pour un problème de fluidité automobile.*
  19. On ne peut pas considérer ce quartier comme étant un vrai TOD, même si c'est 1000 fois mieux que bien des choses qui se sont construites au cours des dernières années. Ne souhaitons donc pas qu'il serve d'exemple, mais bien qu'il soit un pas dans la bonne direction pour qu'éventuellement on ait des quartiers du 21e siècle.
  20. Le marché/foire alimentaire au rez-de-chaussée m'intrigue! On en a quand même déjà beaucoup au centre-ville, alors ça serait bien de trouver un moyen qu'elle se distingue! Je crois qu'on pourrait en profiter pour entrer dans la tendance mondial de marchés publics de prêt-à-manger, comme le Grand Central Market de Los Angeles par exemple. Sinon, j'ai aussi beaucoup aimé le Mercado Roma de Mexico, qui est en plus très design. On y trouve une trentaine de mini kiosk de prêt-à-manger de toutes sortes, ainsi qu'un restaurant avec terrasse à l'arrière. Il y a aussi un Biergarten sur le toit. La rue Clark étant inutile et inutilisée dans le réseau routier, elle pourrait facilement être transformé en parc / terrasse / Biergarten pour ce marché. (les portions le long du Monument national et de la Maison du développement durable pourraient être simplement pavée mais accessible pour la livraison).
  21. L'obsession des règlements et des CCU montréalais pour la maçonnerie va tellement loin, que les concepteurs ont été forcés d'utiliser des panneaux de béton qui imitent la brique, ce qui est totalement et doublement absurde pour une telle volumétrie! (déjà de la fausse brique en panneau de béton est une aberration) Le verre, l'aluminium, le bois, le métal perforé... plusieurs autres matériaux auraient été plus appropriés et je ne crois pas que la rue se serait effondrée en l'absence de maçonnerie...
  22. Quel titre absurde! Ce qui est décrit ici ce n'est pas un village, c'est un quartier du 21e siècle! Et ça serait très bien de voir ça à Montréal. Ce serait le 2e au Québec après le projet Angus... Tranquillement, le concept de la densité confortable arrive au pays (20 ans en retard), et on comprend enfin qu'il existe quelque chose entre les tours de 30 étages et les bungalows de banlieue. C'est ce qu'on appel «une ville où il fait bon vivre».
  23. Moi je considère ce parc linéaire comme une réserve de terrains pour le jour où on va en avoir besoin. Si on les avait tout de suite vendus à des promoteurs, ça aurait sûrement été des terrains vagues quelques années. Là au moins ça fait une bande de verdure! Et comme ce parc va toujours être désert et que son aménagement est banal et générique, personne ne va le pleurer le jour où on va être prêt à le construire... Mon grand bémol pour ce projet (mais c'est le genre de choses dont je suis le seul à me préoccuper), c'est le choix du mobilier urbain qui est absurde. Le mobilier urbain du Quartier International est impeccable. Intemporel, élégant, soigné et unique à Montréal. Il aurait été extrêmement logique de le poursuivre vers le sud dans ce nouvel aménagement. Pour des raisons inexplicables, la ville a choisi d'opter pour les lampadaires du Quartier Concordia, qui sont bien mais qu'il n'ont pas la stature d'une entrée de ville, mélangé avec les bancs «Parc Lafontaine» qu'il est toujours étaonnant de voir ailleurs qu'au Parc Lafontaine (ou un parc semblable). Ce sont des bancs du début du siècle dernier qui sont très élégants mais qui n'ont pas la signature d'une entrée de ville contemporaine. Le tout accompagné de poubelles «McGill», un modèle anglo-saxon qui n'a aucun lien avec les bancs Parc Lafontaine et encore moins avec les lampadaires Concordia. Bref, une ribambelle d'objets disparates qui démontre le grand manque de sensibilité et de rigueur dans ce projet.
  24. Très belle intégration au niveau du Rez-de-Chausée! Et une volumétrie bien modulée. Un bon petit projet!
  25. La qualité du rendu est vraiment impressionnante! Par contre, c'est un énième bâtiment banal. Je ne sais même pas pourquoi ils se forcent autant dans le marketing à trouver des noms et des thèmes, on pourrait simplement leur donner des numéros. Et les faux balcons, ça pogne encore? J'ai hâte de voir le reste!
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