Aller au contenu
publicité

Né entre les rapides

Membre
  • Compteur de contenus

    7 429
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    11

Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Bombardier ne détient pas un droit divin de remporter tous les contrats attribués au Québec. Si c'était le cas, la compagnie devrait s'attendre à se voir barrer la route partout ailleurs dans le monde. Mais il y a plus important encore: Bombardier Inc., dont les activités comprennent principalement les divisions Bombardier Aéronautique et Bombardier Transport (matériel ferroviaire), aurait intérêt à ne pas trop se montrer «protectioniste» --quand ça fait son affaire. Les concurrents, tant dans l'aéronautique que le ferroviaire, ne se gêneront pas pour monter en épingle tout propos suspect. Les marchés de Bombardier sont d'envergure internationale; s'il fallait se confiner au «domestique», aucune opération ne serait viable.
  2. «On interprète la situation comme on désire...». Je suis pleinement d'accord avec toi, et je suis profondément étonné par la lecture de l'extrait cité. Car alors, si ce «...site est peu propice aux activités commerciales ou résidentielles des quartiers limitrophes», qu'en est-il du site Molson adjcent? De plus, mais à un moindre degré, je suis étonné de la décision du propriétaire (?) de U Haul. J'aurais pensé que leur site actuel avait acquis, à la faveur du dynamisation de ce secteur de la ville, une valeur foncière extraordinaire qu'il aurait réalisée par la vente à des promoteurs spécialisés dans l'immobilier. Finalement, je me désole et je m'inquiète de l'impact de cette décision sur le potentiel de re-développement du site Molson.
  3. «Une» difficulté inhérente à l'application de ce noble principe consiste à définir ce que constitue la «communauté» . Inévitablement, les avis au sein de ladite communauté seront variés; comment faire les arbitrages de façon juste et équitable resterait à définir. Ainsi, jusqu'à preuve du contraire, le processus démocratique qui passe par des élections demeure le moyen le plus efficace. Ceci n'empêche nullement la tenue de consultations populaires extensives «pendant la phase de développement», mais le résultat devrait demeurer «consultatif»: c'est alors la responsabilité aux élus d'en tenir compte au meilleur de leurs jugements. Si lesdits élus s'engagent subséquemment dans des voies qui contredisent ouvertement le résultat des consultations, ce sera à eux d'en supporter les conséquences, s'il y a lieu, aux prochaines élections. Le mécanisme n'est pas parfait, mais l'indécision et l'immobilisme seraient bien pires.
  4. Je ne pense pas que l'opinion de QS pèse lourd dans le débat. Et j'en suis même à me demander comment la position qu'ils (QS) prennent pourrait leur valoir des votes additionnels, que ce soit à Montréal ou ailleurs au Québec. Si c'était le PQ qui était au pouvoir et qui proposait de faire ce que fait (propose) l'actuel gouvernement du PLQ, ce même PLQ (mais dans l'opposition selon cette hypothèse) pourrait être tenté de faire valoir des arguments liés au «respect de la propriété privée», mais ça demeurerait toutefois délicat, car il se trouverait alors à amorcer un débat opposant l'intérêt collectif à l'intérêt privé -- un terrain glissant, même périlleux, que les politiciens expérimentés préfèrent aborder en disant que «tous» sortent gagnants. Quant à la question du «Train de l'Est coupé en deux» (par le REM), je pense d'abord que c'est exagéré de présenter les choses ainsi, mais surtout, je me demande: considérant le nombre peu élevé d'utilisateurs de ce train, quel écho véritable cela a-t-il? Une simple annonce formelle du prolongement de la ligne bleue du métro ferait pas mal plus de bruit.
  5. Ce qui n'est pas une indication particulièrement «claire» des options qui s'offriraient à lui au cas où le gouvernement fédéral ne serait pas au rendez-vous à cette date (l'été débute le 22 juin...). Remarquons cependant que l'expression «indications claires quant à la volonté» est plus malléable que «réponse claire»: on dirait qu'on cherche (désespérément?) une façon d'éviter un affrontement ouvert.
  6. Une lecture amusante, mais toujours dans le style reportage des guides touristiques, avec les clichés habituels. L'auteur, qui est Britannique (pas 100% Européen dans leur esprit, «Channel» oblige), aurait pu vouloir s'interroger sur les motifs des «Frenchies» (Français de France pour nous) qui quittent «les bords de la Seine» (son expression) pour s'établir ici. --Mais c'est vrai que ce type d'analyse n'est pas ce qui intéresse les touristes «moyens» potentiels: continuons à les abreuver de clichés. Mais si vous (membre de MTLurb) avez des intérêts intellectuels concernant l'urbanité, ne vous limitez pas, au grand jamais, à des lectures de ce genre...
  7. S'exciter non, exprimer son accord oui. Davantage à l'échelle des quadrilatères au nord de René-Lévesque dans ce secteur. Les 30, 40, 50 étages ont leurs terrains de jeu.
  8. C'était évident dès le début de l'aventure, ce que je n'avais pas manqué de remarquer. Ceci dit, 1) La disparition de la voie autoroutière surélevée améliore considérablement la perspective à partir du côté est, ainsi que les vues du nord et du sud. 2) Le viaduc ferroviaire, qui reste, n'est pas un obstacle aussi considérable. Mais surtout, ses abords (au rez-de-chaussée) peuvent être embellis jusqu'à en faire l'équivalent visuel (ou presque) de maisons en rangée (pcq peu élevées) servant de boutiques attrayantes, en lieu et place des actuels entrepôts aux murs aveugles. On n'aura plus alors l'impression d'un long mur coupant deux secteurs.
  9. Le résultat pourrait même être mieux que le mort-né «Victoire» --comme quoi une mauvaise nouvelle (l'abandon du projet précédent) peut en cacher une bonne. La même chose peut arriver sur le plan personnel.
  10. Déçu: c'est normal. On ne peut tout de même pas se montrer indifférent. Surpris: pas vraiment. Et encore moins suite à l'annonce précédente ayant trait à l'IFD, qui sera établie à Montréal. Catastrophé/consterné: absolument pas. Cette nouvelle n'enlève rien aux motifs soutenant l'optimisme ayant cours à Montréal.
  11. Sans surprise, j'affirme mon parfait accord avec l'ensemble de votre commentaire (dont je ne cite que la conclusion, pour faire bref). Vous faites preuve d'une excellente connaissance de l'environnement institutionnel au sein duquel l'IFD exercera ses activités. On pourrait également ajouter la complémentarité avec Affaires mondiales Canada (AMC) regroupant les fonctions d'affaires extérieures, de commerce international ainsi que de l'ACDI (Agence canadienne de développement international), cette dernière étant aussi intégrée à AMC. Si on revient au sujet principal, soit le REM, et à la question sous-jacente de son financement, on admettra volontiers que l'IFD n'aura rien à y voir. Ce qui importe pour nous au Québec, c'est que la participation fédérale à cet important projet se matérialise, peu importe la façon, et peu importe la possibilité très réelle à l'effet que le siège de la future BIC ne soit pas situé à Montréal.
  12. C'est bien amusant de voir les choses ainsi mais en réalité, on peut concevoir que le potentiel de projets d'infrastructure dans les pays «en voie de développement» dans leur ensemble est largement supérieur à celui d'un pays de 35 millions d'habitants. De plus, les firmes d'ingénierie québécoises ont une vaste une expérience et de nombreux contacts d'affaires dans ces pays --dont plusieurs sont «francophones» de surcroit. En comparaison, il faut admettre que ce ne sont pas tous les projets d'infrastructure au Canada qui seront financés sur le mode de la BIC; la plupart continueront de l'être selon le mode «traditionnel». Et rien n'empêchera les firmes québécoises de participer aux investissements passant par la BIC.
  13. Plus hauts oui, plus modernes oui, mais plus profitables? --Pas toujours, et certainement pas si ils étaient tous «remplacés» en même temps. Cela pourra se produire graduellement, au cas par cas, en fonction du taux d'absorption, mais aussi des futures tendances quant aux lieux privilégiés pour l'implantation d'espaces à bureau -- dans la partie centrale (au sens large) de la ville ainsi que dans les zones semi-périphériques et en banlieue. Plusieurs scénarios sont possibles, et une augmentation de la part relative du centre-ville n'est pas l'unique option. Par contre, un accroissement du parc résidentiel central est une tendance qui devrait se poursuivre.
  14. J'ai essayé en vain de déceler ce qu'il y avait de nouveau dans ce message, y compris en consultant le site de Carbonleo. À moins que ton message signifie tout simplement que le projet demeure inchangé?
  15. Tu fais état d'un phénomène très important mais dont on ne parle guère, soit le fait que la congestion n'est pas uniquement en direction de Montréal le matin et en sens contraire l'après-midi. En d'autres mots, ce n'est pas uniquement une question de «banlieusards» qui viennent travailler à Montréal et retournent chez eux le soir. La congestion est dans les deux sens. Et il faut aussi remarquer la proportion imposante de camions --ce qui est un reflet de l'intensité des échanges industriels et commerciaux entre les deux rives à cette hauteur. Le prolongement de l'A-30 dans l'ouest jusqu'à Vaudreuil-Dorion pour le transit de et vers Toronto et le Mid-ouest américain a rendu possible le contournement de l'Île de Montréal, mais on voit bien que ce traffic est insignifiant par rapport aux échanges internes dans la RMR de Montréal. Pour l'avenir, il faudra bien admettre que le volume de transit (passagers et marchandises) est loin d'être confiné avec le centre-ville comme destination; or la dispersion géographique des autres points d'origine et de destination appelle des solutions adéquates --presque certainement différentes de l'approche métro ou REM.
  16. «REM: Québec en mode séduction avec les partis fédéraux» --J'avoue être médusé par la tournure prise par la question de la participation financière fédérale à ce projet. 1) Québec en mode séduction? On est rendu là? Naguère, on nous laissait entendre que cette participation allait de soi; le «protocole» entre la CDPQ et le Gouvernement du Québec prend (prenait?) pour acquis que la participation fédérale serait égale à celle de la province; égale, non seulement en termes de somme d'argent, mais aussi en termes de rang quant à la perception (réception) des profits dégagés --spécifiquement: une fois que (après que) la CDPQ aurait recueilli les sommes correspondant à un taux de rendement déterminé. 2) Québec en mode séduction, bis: comme si les prochaines élections allaient être au niveau fédéral! 3) Si jamais, par malheur ou tout autre prétexte ayant peu de chance d'être bien accueilli, une confirmation fédérale n'est pas reçue dans les délais souhaités par la Caisse, qu'arrivera-t-il? --3a) Québec proteste mais garantit les sommes manquantes à la Caisse? ou --3b) Québec proteste mais demande à la Caisse de procéder immédiatement quand même? 4) Si par contre, la contribution fédérale est confirmée, in extremis (dans les délais), on se réjouit ou bien on maugrée pour avoir été contraint de supplier? --4a) Une variante: la contribution fédérale est confirmée, mais avec des conditions incompatibles avec le protocole CDPQ-Québec (ce n'est pas pure fantaisie: par exemple, dans l'hypothèse où la participation fédérale se ferait par l'entremise de la BIC, les investisseurs privés au sein de la BIC exigeraient normalement un traitement similaire à celui qui est accordé à la CDPQ, pas dans son rôle de maître d'oeuvre, mais dans celui d'investisseur): Québec et/ou la CDPQ auraient alors le choix (1) de s'ajuster ou (2) de refuser. Le cas échéant, je m'attends à ce que (1) soit choisi, parce que les conséquences financières ne seraient pas trop importantes, tandis que (2) serait un aveux d'échec --impensable politiquement. p.s. Je ne me souviens pas que l'Ontario, la Colombie-Britannique ou l'Alberta aient senti le besoin de se mettre en «mode séduction» devant Ottawa.
  17. Je sais que c'est plus facile à dire «après» (constater) que «avant» (prédire), mais je pense que le succès renouvelé de la «Main» tient pour beaucoup à des facteurs inhérents à sa localisation au beau milieu d'un quartier dense qui se distingue par la grande diversité de ses résidents, en termes d'âges, d'origines, d'occupations et de statut socio-économique. La Main se trouve être le point naturel de convergence de tous ces gens; la diversité des interfaces produit spontanément une dynamique unique --qui à son tour attire aussi des personnes de l'«extérieur». J'irais même jusqu'à dire que la fréquentation par ces gens de l'extérieur (du quartier, etc), aussi souhaitée et désirable qu'elle soit, n'est pas essentielle à son dynamisme --en d'autres mots, ce n'est pas un «Disneyland» qui mourrait* sans eux. (*mode grammatical: conditionnel...) Et une autre façon de dire la même chose serait d'imaginer la même rue, avec ses mêmes boutiques, cafés, restaurants, ateliers, etc, mais plantée au beau milieu d'un quartier de banlieue ou encore au coeur d'un quartier urbain dévasté: cette rue ne pourrait jamais être comme la Main. Celle-ci vit par et pour le quartier tel qu'il est et tel qu'il évolue avec le temps.
  18. Terrains vacants CRÉÉS par des démolitions autorisées en vue de construire des projets immobiliers qui ne se concrétisent pas: ça peut arriver pour des raisons légitimes. Toutefois, dans ces cas, les permis de démolition devraient obligatoirement comporter une clause à l'effet que l'espace libéré devrait être transformé en espace vert temporaire aussi longtemps que le projet (de construction) approuvé n'est pas réalisé. De plus, pour barrer la route à la spéculation, ledit terrain serait taxé à sa pleine valeur marchande. L'usage «stationnement» serait aussi prohibé. J'ai eu connaissance d'un cas (pas à Montréal) où le promoteur a de son propre chef (i.e. sans que la ville ne l'y oblige) choisi d'offrir un espace vert temporaire (à ses frais) sur le site de son futur projet. Mais comme on ne peut pas souvent compter sur une telle générosité, je pense qu'il serait raisonnable de l'imposer: quant au promoteur, il n'est pas perdant, puisqu'il conserve son permis de construire, lorsque les conditions lui apparaîtront favorables. Un terrain laissé vacant suite à une démolition est une plaie visuelle, surtout sur un site aussi stratégique (et visible) que celui du projet discuté ici. Se contenter de dire que la «plaie» disparaîtra bien un jour fait abstraction du tort qu'elle cause entretemps. Il faut au moins la «soigner» en attendant.
  19. J'irai volontiers y prendre une crème glacée cet été, MAIS l'aménagement qui est présenté ne m'attire pas: trop ordonné, trop régimenté, piétons confinés sur d'étroits couloirs où il sera difficile de s'attarder pour flâner ou bavarder --allez hop! direction les blocs de granit pour s'y asseoir?
  20. Tu as bien raison de te pencher le côté de l'offre (et pas seulement du côté des facteurs qui enflent la demande). Mais il y a lieu de s'attarder sur les causes de cette inélasticité de l'offre --qu'est qui empêche le «marché» (la libre entreprise) de répondre à la demande. On peut identifier 1) la rareté de terrains disponibles, surtout au centre des villes; 2) le zonage restrictif dans les secteurs bâtis, limitant la densification; 3) la protection des zones agricoles ou écologiquement sensibles (les avis sont partagés); 4) la lenteur et/ou la complexité des autorisations à construire; 5) rarement mentionnée, à vérifier, des quasi oligopoles des propriétaires de terrains et peut-être aussi des constructeurs. De plus, au-delà de ces contraintes, on peut concevoir une inadéquation entre la demande effective (notamment pour des habitations à basse densité au coeur des villes et/ou bien desservies par le TEC) et l'offre potentielle (qui se manifeste par des habitations à haute densité au centre, et à basse densité dans des secteurs très éloignés et/ou très mal desservis par le TEC). On ne peut pas «créer» de nouvelles terres au centre; mais on peut étendre la couverture géographique du réseau de TEC, et on peut aussi «essayer» (malgré les oppositions) d'amender le zonage dans les zones centrales à basse densité (plus nombreuses à Vancouver et Toronto qu'à Montréal). Malgré tout, la demande est et sera forcée de s'adapter: en hauteur si on veut demeurer au centre, ou en banlieue éloignée pour les autres. Dans ce dernier cas, il y aurait lieu de concevoir des communautés plus «autonomes» (et non pas des villes dortoir comme naguère).
  21. Bien sûr que oui! C'est pourquoi il est prévu que les travaux majeurs de démolition et de terrassement seront effectués en hiver, quand les vents dominants proviennent du nord. (Blague) Rassure-toi: VMR a déjà sa part de poussière et de suie en provenance de la Métropolitaine et de Décarie. On est loin du concept original de «Model City», quand tout autour s'étendaient des champs verdoyants. Mais si encore c'était le principal problème associé à ce projet, on serait serein. Pour ma part, à l'heure actuelle, je suis plutôt dubitatif quant à la vocation prédominante du projet dans sa forme définitive (à venir).
  22. Tout observateur attentif savait déjà cela, à quelques détails près sans importance. Par ailleurs, en matière du marché de l'habitation à Vancouver et à Toronto,il y a lieu de souligner un point majeur, à savoir que, même dans l'hypothèse peu probable où le taux d'augmentation des prix «tombait» comme par magie à un niveau comparable à celui de Montréal (actuellement autour de 3% par an), le NIVEAU des prix (à Vancouver et Toronto), mesuré en pourcentage du revenu (median si vous voulez) , RESTERAIT beaucoup trop élevé. Or, une baisse (des prix) suffisante pour ramener le ratio prix median/revenu median à un niveau confortable est pratiquement impensable à court/moyen terme; si cela se produisait (baisse drastique des prix du marché), un très grand nombre de propriétaires se retrouveraient avec des hypothèques dépassant largement la valeur marchande (aux USA on a appellé cela «under water»). Mais si les USA ont réussi (partiellement) à surmonter cette difficulté, il n'en serait pas de même au Canada, car ici la législation n'offre pas au propriétaire la possibilité de se libérer de son hypothèque simplement en remettant les clefs de la propriété au créancier hypothécaire. Aux USA, cela a entraîné des pertes colossales, qui ont pu cependant être largement (mais inégalement) compensées par les interventions compliquées du gouvernement (les GSE Fannie Mae et Freddy Mac et surtout la Federal Reserve Bank). Une opération canadienne équivalente ne serait toutefois pas possible --pour des raisons qui tiennent essentiellement au rôle unique joué par le dollar américain (USD) dans le monde. Ceci étant, au Canada, il y a donc un frein naturel très puissant à une baisse drastique des valeurs immobilières (en monnaie courante), ce qui a comme corollaire: le maintien de prix trop élevés à Vancouver/Toronto. De plus, ironiquement (si l'on veut), les facteurs qui ont propulsé les prix dans ces deux villes ne sont pas (encore) disparus, malgré les mesures annoncées pour décourager la spéculation. Par conséquent, je m'attends à ce que la situation continue de se détériorer (en terme d'abordabilité pour l'acheteur moyen); seule consolation: le rythme de détérioration ralentira. A terme, cela pose un grave problème de compétitivité pour ces deux villes, à l'instar notamment de San Francisco/San Jose --non pas pour les travailleurs des secteurs de pointe, mais pour presque tous les autres. Une raison pour laquelle la «crise» d'abordabilité n'est pas (encore) explosive tient largement au fait que la plupart des propriétaires actuels sont «anciens», au sens où le prix d'acquisition de leur propriété avait été correct/abordable; aujourd'hui, la plupart de ces gens n'auraient pas les moyens d'acheter la maison où ils habitent. Pour la plus jeune génération, cela ne fonctionne pas, à moins d'hériter! Idem pour les «nouveauz arrivants», à moins d'être parmi ceux qui arrivent avec un gros pécule. Quant aux autres, moins chanceux, ils doivent s'entasser à quatre/huit dans des logements qui ne s'améliorent pas avec l'âge (pour utilser un euphémisme...) Vraiment pas facile. En comparaison, la situation à Montréal est évidemment beaucoup moins grave. Certes le marché est essentiellement en équilibre, mais le problème d'abordabilité n'est pas totalement absent pour autant. On ne doit absolument pas penser que le problème du logement est «réglé» et s'asseoir sur nos lauriers.
  23. «Petit terrain sur un site convoité, en attente d'un projet extraordinaire» avec une note explicative expliquant que le site est fortement valorisé par l'avènement du CHUM et le réaménagement du square Viger. ---ce qui me fait penser à un futur nouveau sujet possible, sur le thème de «Sites sous-exploités recelant un potentiel remarquable» avec éventuellement des sous-catégories en fonction de la localisation, eg. centre-ville, quartiers péri-centraux, et zones périphériques déjà bâties.
  24. Mirabel; Ville Mont Royal. 1) Mirabel: les prévisions d'évolution démographique sont établies en fonction des tendances passées. A l'échelle nationale, les prévisions sont assez fiables, car les déterminants sont connus pour une bonne part (pyramide d'âges, taux de fécondité) ou établies (immigration). A l'échelle locale, c'est beaucoup plus variable, à cause de facteurs imprévisibles (eg. zonage, accès routier ou TEC) ou mal assimilés dans les analyses prévisionnelles (eg. préférences sociétales en évolution). 2) Ville Mont Royal: l'engouement pour le secteur tient sans doute pour beaucoup à ses caractéristiques qui attirent particulièrement les riches étrangers: qualité et prestige. Si l'effet du REM était significatif, on le verrait également sur l'ensemble de la zone couverte, et pas spécialement à VMR.
×
×
  • Créer...