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Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


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http://lactualite.com/lactualite-affaires/2018/03/30/les-chinois-achetent-de-plus-en-plus-a-montreal/

Les Chinois achètent de plus en plus à Montréal

Les acheteurs étrangers ne sont pas beaucoup plus nombreux qu’il y a 10 ans sur le marché immobilier. Mais leur provenance a changé: les Chinois sont en voie de remplacer les Français et les Américains.

Catherine Dubé
30 mars 2018

La proportion d’acheteurs originaires de la Chine a bondi sur le marché immobilier québécois en 10 ans. Alors qu’ils n’avaient conclu qu’un maigre 1,3% des transactions faites par des acheteurs étrangers en 2006, leur part a grimpé à 16,1% de ces transactions en 2017. C’est presque autant que les Français, qui ont fait un peu plus de 18% des achats étrangers.

Les Américains continuent d’être les acheteurs étrangers les plus actifs au Québec, mais ils sont moins nombreux qu’avant. Leur part des transactions a fondu en une décennie, passant de la moitié à un tiers des achats effectués par des étrangers.

Ce portrait du marché immobilier québécois se trouve à la page 420 du budget du Québec déposé mardi par le ministre des Finances, Carlos Leitao. Il est passé inaperçu à travers la kyrielle d’annonces faites.

La Colombie-Britannique et l’Ontario imposent désormais une taxe de 15% aux acheteurs étrangers pour tenter de calmer la spéculation et la flambée des prix dans les marchés de Vancouver et de Toronto.

Le Québec s’interroge lui aussi sur la pertinence d’une telle mesure. Le ministère des Finances a donc demandé à JLR Solutions Foncières, une entreprise montréalaise spécialisée dans la compilation de données immobilières, de lui fournir un portrait complet de la situation depuis les 10 dernières années, afin de mesurer si le vent de la spéculation soufflait jusqu’ici.

Un retour au même niveau qu’il y a 10 ans

Premier constat : alors que les médias rapportent souvent que les acheteurs étrangers sont de plus en plus nombreux au Québec depuis quelques années – ce qui est vrai – il n’y a qu’à remonter de quelques années pour constater que la proportion d’achats étrangers n’est, en fait, pas tellement plus élevée qu’il y a 10 ans.

En 2017, les acheteurs étrangers ont conclu 1% de l’ensemble des transactions, soit à peine plus que le 0,8% de 2006.

Mais entre les deux, il y a eu une récession. La présence des acheteurs étrangers a beaucoup diminué pendant cette période, comme le démontre le graphique publié dans le budget du Québec:

L’embellie économique les a fait revenir sur le marché. « La présence des acheteurs américains est aussi corrélé avec la valeur du dollar canadien, note Joanie Fontaine, économiste pour JLR. Présentement, le dollar canadien n’est pas cher pour eux. C’est plus tentant de venir investir ici maintenant que lorsque les dollars canadien et américain étaient à parité. »

Quant à la présence grandissante des acheteurs chinois, elle s’explique en partie par la vigueur de l’économie du géant asiatique. Une partie de ces nouveaux riches cherchent à sortir leurs capitaux du pays, ce qui n’est pas si facile compte tenu des règles en vigueur là-bas. «Une des façons de le faire, c’est d’acheter une propriété quand un des enfants est aux études à l’étranger», explique Joanie Fontaine.

Le profil des acheteurs étrangers sur le marché montréalais demeure assez différent du profil de ceux qui investissent à Toronto et à Vancouver, selon l’économiste. « Sur ces deux marchés, il y a eu beaucoup d’achats spéculatifs, dit-elle. À Vancouver, les gens pouvaient acheter sur plan et déjà profiter d’une hausse de la valeur de la propriété au moment où elle était construite. Les gens pouvaient obtenir un rendement intéressant en vendant une maison qu’ils n’avaient jamais habité ou loué. Ce n’est pas du tout le cas à Montréal. »

Joanie Fontaine ne craint pas que les spéculateurs étrangers visent la métropole québécoise plutôt que Vancouver pour échapper à la taxe qui leur est imposée là-bas. Avec des hausses de prix de 3 à 5% par année sur le marché québécois, un acheteur qui ne loue pas la maison qu’il vient d’acquérir perd de l’argent au lieu d’en faire !

Les acheteurs étrangers au Québec seraient plutôt des immigrants économiques et des gens qui souhaitent investir, ce qui est une bonne situation, estime Joanie Fontaine. Ils semblent en effet avoir les poches bien garnies, car le prix de vente moyen des maisons unifamiliales qu’ils ont acquis au Québec en 2017 était en moyenne de 559 000 $, tandis que les gens qui y vivaient déjà se sont plutôt payé des maisons de 271 000 $.

Ceux qui s’installent à Montréal sont prêts à payer encore plus cher. L’an dernier, ces acheteurs venus d’ailleurs ont jeté leur dévolu sur des maisons d’un peu plus de 1 million de dollars, alors que les résidents montréalais ont plutôt opté pour des unifamiliales valant 573 000 $ en moyenne.

Mais de façon générale, ce sont plutôt les copropriétés qui les intéressent – ce type de bien immobilier a accaparé 59% des achats faits par des investisseurs étrangers.

Et les acheteurs étrangers élisent domicile plus souvent qu’autrement en plein centre-ville. Près de la moitié (48,9%) des achats réalisés sur l’île de Montréal l’an dernier par des acheteurs étrangers visaient l’arrondissement Ville-Marie.

Même s’ils sont davantage concentrés à Montréal qu’ailleurs au Québec, ils ne sont toutefois pas suffisamment nombreux pour que le marché immobilier s’emballe. Ces investisseurs ont fait 1,4% des transactions de la grande région de Montréal l’an dernier, alors qu’à Vancouver, c’était plutôt 3,5% des transactions.

«On ne parle pas de milliers, mais de quelques centaines de personnes», note Joanie Fontaine. Bref, pas de quoi convaincre le gouvernement d’imposer une taxe spéciale dans son budget.

EN CHIFFRES, en 2017:

  • 128 176 : Nombre total de transactions immobilières au Québec

  • 2871 : Achats faits par des résidents des autres provinces canadiennes

  • 1307 : Achats faits par des acheteurs étrangers

  • 427 : Acheteurs américains

  • 242 : Acheteurs français

  • 212 : Acheteurs chinois

 

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Interesting article; ironically because it basically demonstrates that we are really talking about a non-issue. Time to put it to bed. China will continue to be the world's dominant economy for many years to come and it is only natural that, like the British and Americans before them, they will invest globally. This study shows that their numbers here are still quite low, but a quality Chinese presence here will only strengthen our own economy.  

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Voici un nouveau documentaire de 45 minute présenté au cinéma réalisé par Martin Frigon. http://filmsdeloeil.com/main-basse-sur-la-ville/. N'ayant, vu, que la bande annonce, je ne peux me prononcer, mais j'ai cru intéressant de vous en faire part. 

 

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Son message est assez stéréotypé des anti-hauteurs traditionnels. Il présuppose que de nouveaux gratte-ciels signifient nécessairement une mauvaise chose, par principe. Le terme "échelle humaine" galvaudé à tour de bras, et sans réelle compréhension de sa signification. À l'inverse, le premier à critiquer l'étalement urbain, chose qui pourrait être justement combattue plus efficacement par une plus forte densité, en hauteur dans les quartiers centraux!

Cela dit, il faut reconnaître qu'il n'a pas tout faux dans ses critiques, et qu'il réussit à faire un docu assez efficace, narrativement parlant.

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Ventes records  au centre-ville 

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L’année 2017 marque l’histoire de la copropriété sous nos latitudes. Propulsé par une fin d’année sur les chapeaux de roues, le moteur de la vente de condos n’a jamais tourné aussi vite au centre-ville.
Il s’est vendu pas moins de 3365 logements en copropriété au centre-ville en 2017, selon une compilation de l’équipe Développement immobilier et terrain de Vincent Shirley, du Groupe Altus. Le précédent record était de 2600 et datait de 2012.
Le compte-tours s’est emballé au quatrième trimestre, où l’on a enregistré 1386 ventes, soit davantage que le record précédent de 1295 ventes enregistrées au dernier trimestre 2012. Trimestre sur trimestre, la hausse du nombre d’unités vendues s’élève à 188 % en un an.
En plus du marché de la revente de condos existants qui se resserre, les fondamentaux – emploi, activité économique, confiance des ménages – sont au beau fixe dans la région de Montréal et ne sont certainement pas étrangers à cette performance.
« Ce sont les projets en lancement qui ont été la locomotive de ce succès, avec plus de 70 % des ventes du secteur », écrit M. Shirley, dans son analyse de marché. « Essentiellement parce qu’on a écoulé pratiquement tout l’inventaire de condos invendus », explique-t-il.
LES CHAMPIONS
Deux projets du promoteur Devimco se classent au premier et au deuxième rang au chapitre des meilleurs vendeurs en fin d’année 2017. Il s’agit de l’EstWest phase 1, sur le terrain du Square Children’s, et du MaryRobert phase 1, l’un des derniers projets du promoteur dans le quartier Griffintown qu’il a contribué à développer.
L’an dernier, « un condo neuf sur trois a été vendu par Devimco au centre-ville », dit, non sans fierté, le président de Devimco Immobilier, Serge Goulet, au cours d’une rencontre au bureau des ventes du projet Solar Uniquartier, à Brossard.
À l’heure actuelle, 95 % des 307 logements de la tour Est du projet EstWest sont vendus et 85 % de la première phase du MaryRobert, rue Wellington dans Griffintown, le sont également. Vu la popularité de la phase 1 du MaryRobert, le promoteur a devancé la mise en vente de la phase 2. Aujourd’hui, plus de la moitié des appartements ont été vendus. La construction des deux tours va commencer d’ici le début de l’été.
Ce sera une année fort occupée pour Serge Goulet, puisque Devimco mettra en chantier en 2018 le nombre impressionnant de 3100 logements – en copropriété ou locatifs – pour une valeur au détail de 500 millions.

D’où vient la demande ?
« Tous les segments répondent présents, répond Vincent Shirley, du Groupe Altus, y compris les propriétaires-occupants, y compris les investisseurs locaux et étrangers. Il y a un an et demi, les investisseurs étrangers étaient absents, contrairement à Toronto. En 2017, au centre-ville, on a commencé à voir une vague d’investisseurs étrangers. »

Et pour 2018 ?
« Après avoir été dans des années d’écoulement d’inventaire, la région de Montréal se remet en mode croissance, dit M. Shirley. Le centre-ville joue un rôle de locomotive. On va commencer l’année 2018 en lion […]. Mais des nuages gris sont dans le ciel : comme des hausses de taux d’intérêt plus rapides qu’escomptées actuellement. »
Pour sa part, Devimco lancera sept nouveaux projets dans la région de Montréal au cours des prochains mois, du locatif et du condo.

 

 

52,8 %
C’est la part de marché de Devimco sur la Rive-Sud, preuve que le promoteur fait un malheur à l’extérieur de Montréal. Cette performance de Devimco sur la Rive-Sud, qui a aussi connu un record de ventes au quatrième trimestre, est attribuable à Solar Uniquartier, en face du quartier DIX30, à Brossard. L’hôtel Marriott Courtyard, la tour de bureaux et la tour locative de 26 étages sont en construction. Les 136 appartements de la phase 1 du projet Magellan se sont vendus en deux mois seulement.

 

Le métro à Longueuil
Devimco a également été retenue fin février par Longueuil pour concevoir et planifier le nouveau quartier de la station de métro. À terme, le projet de Transit Oriented Development totalisera de 1 à 1,3 million de pieds carrés, d’une valeur de 500 millions. L’édicule et le terminus d’autobus adjacent peuvent accueillir sept ou huit bâtiments : hôtel-boutique, bureaux, espace de travail collaboratif et 525 logements. « Il y a encore beaucoup de travail à faire avec les partenaires, fait savoir M. Goulet. On en a encore pour 18 mois avant la première pelletée de terre. »

 

700 $ le pied carré
Signe que le marché est en ébullition, le courtier Jeff Lee d’Engel & Völkers met en vente un premier terrain sur la Pointe-du-Moulin, un secteur plutôt inhospitalier, dans le sud-ouest du Vieux-Montréal, tout près du fameux silo à grain no 5. Appartenant aux frères Robin et John Doak, de la société Machineco, le terrain de 15 000 pieds carrés est en attente d’un changement de zonage qui permettrait d’y bâtir jusqu’à 15 étages de copropriétés résidentielles.

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à écouterm chronique du journaliste Jean-Philippe Cipriani à l'émission, Plus on est de fous, plus on lit sur les expressions utilisées par les promoteurs immobiliers pour promouvoir leurs projets :rotfl:

Je crois qu'on peut reconnaître plusieurs projets ^_^

https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/plus-on-est-de-fous-plus-on-lit/segments/chronique/66299/cliche-ventes-immobilier-condo-jean-philippe-cipriani

Les pires clichés dans la publicité immobilière, selon Jean-Philippe Cipriani

PUBLIÉ LE MERCREDI 4 AVRIL 2018

 

« “Un quartier où il fait bon vivre”, par opposition au quartier où il fait mal vivre, j'imagine? Ça, c'est comme ceux qui disent qu'ils aiment la bonne bouffe et le bon vin sur Tinder, ça ne veut rien dire. » Le chroniqueur et journaliste Jean-Philippe Cipriani profite d'un marché immobilier en pleine forme pour dénicher les pires clichés de la vente immobilière.

Quelques clichés aperçus par Jean-Philippe Cipriani :

  • Des adjectifs douteux : « “Un quartier vibrant”, probablement que c’était à Saint-Lambert pendant le Heavy Montréal. »
  • De nouvelles abréviations tendance : « On va renommer votre quartier pour lui donner une aura de “coolitude”. Par exemple, “HoMa” ou “Hochelag”, “RoPePa”, ou encore le “Nouvo Saint-Roch” à Québec, que plusieurs ont fui pour “Limoilove”. »
  • Des vices cachés : « On parle toujours de quartiers “en plein développement”, c’est le cliché pour dire qu’il reste du travail à faire. »
  • Des mots-valises : « “Urbain” est le mot le plus galvaudé des 20 dernières années. [...] Existe-t-il des condos ruraux? »
  • Quelques anachronismes : « On nous vante toujours une “architecture contemporaine”. C’est sûr qu’avec un immeuble neuf, on ne s’attend pas à une architecture du siècle dernier. »
  • Une géographie à revoir : « C’est toujours à “deux pas” de quelque part : un parc, une piste cyclable, le métro. Si c’est à 5 km du métro (merci Google Maps!), c’est quand même un bon millier de pas, je dirais. »
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Moi les termes que je déteste le plus:

prestige: défequer sur une toilette de marbre ne rend pas l'acte plus prestigieux

matériaux nobles : des 2x4 teints au goût du jour ne fait pas plus dans la nobilité

Modifié par p_xavier
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il y a 59 minutes, Rocco a dit :

Le pire est que ces clichés font vendre. La plèbe est toujours innocente et les puissants l'ont compris depuis la nuit des temps.

Les snobinards (ou plus simplement les snobs) sont probablement les plus grandes victimes de cet abus de clichés.

C'est vrai qu'étymologiquement, les s. nob.  (sine nobilitate) font partie de la «plèbe» , mais il ne faut pas penser pour autant que tous les gens ordinaires (désignés péjorativement comme des plébéiens) succombent à ces termes accrocheurs: la plupart ont encore une tête sur les épaules, et sont parfaitement capables de discerner les valeurs réelles des fausses.  

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