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REM (ligne A) - Discussion générale


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N'importe quand on peut prendre les 600 millions de la 19 pour prolonger la 138 sur la basse cote nord pour donner acces a une route a tout les villages isolés jusqu'a Blanc Sablon

Si on fait ça pour les banlieues, il faut aussi le faire pour les régions. Là, ça va crier!
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Les petites villes seront très favorisées lors de la prochaine révolution électrique voiture autonome. Ils n'ont pas vraiment besoin de transport en commun. Le mode de vie de banlieusard va revenir en force. Je crois que l'Amérique du Nord sera la région qui retirera le plus de bénéfice des voitures autonomes. Nos villes sont faites pour la voiture, qu'on le veuille ou non.

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mode de vie de banlieue = plus d'asphalte + de km de ligne electrique + de km d'egout + de km de fil de telephone de cable etc... Du gros gasplillage de ressources.

 

L'expansion spatiale (territoriale) d'une ville entraîne incontestablement une «grosse» utilisation de ressources. Est-ce que cela signifie nécessairement que l'on doit l'empêcher? Et voici quelques autres questions connexes. 1) Quelles sont les alternatives, quand on doit accomoder une forte croissance démographique et économique? 2) Est-ce qu'on aurait du confiner Montréal à son territoire à l'intérieur de l'enceinte (murs) originale? 3) Et c'est quoi, la distinction entre la ville et la banlieue (il y en a une, mais est-ce que ça correspond aux exemples suivants?) --3a) Le Département no 93 Seine-St-Denis, population 1.5M est-il en banlieue?; 3b) L'arrondissement montréalais Rivière- des- Prairies-Pointe-aux-Trembles est-il urbain?

 

Je pense qu'on sera plutôt d'accord pour dire que le caractère urbain est associé à une moyenne/forte densité de population et à la possibilité de vaquer à ses occupations sans dépendre du transport automobile. Mais je réfuterais une politique urbaine ayant pour seul et unique objectif de minimiser la «consommation d'espace», ne serait-ce que parce qu'il faut reconnaître bon gré mal gré que l'économie moderne requiert pour son bon fonctionnement que de vastes espaces soient consacrés à des fonctions de production, d'entreposage et de distribution, essentiellement par camions, accompagnés d'axes de transport routiers à forte capacité. Tout cela est incontestablement à caractère banlieusard. Et cessons d'y voir un phénomène exclusivement nord-américain --j'aime toujours citer l'exemple de la vaste région Île-de-France, mais on pourrait en dire autant de nombreuses régions urbaines européennes.

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N'importe quand on peut prendre les 600 millions de la 19 pour prolonger la 138 sur la basse cote nord pour donner acces a une route a tout les villages isolés jusqu'a Blanc Sablon

 

Le prolongement de la 19 serait sans doute plus utilisé que le prolongement de la 138.

Ce que je voulais dire par ma réponse, c'est que si on décide que les infrastructures en banlieue nous coûtent trop cher et qu'ils faut faire payer davantage les banlieusards, alors il faut avoir la même logique pour les régions. L'électricité se vend au même prix partout au Québec, peut importe ce que ça coûte de la transporter. Ça aussi, c'est une subvention à un mode de vie, tout autant que de fournir des routes gratuites ou de bâtir des écoles (ou de développer du transport en commun).

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Toxic on utilise notre jugement et on fait des lois qui disent que l'on ne devellope pas des territoires vierge et qui sont tres souvent des terres agricoles les villages de la basses cote plusieurs sont la depuis des decenies sinon peut etre pres d'un siecle. Sans aucun acces. Ceux de Rosemere qui veulent la 19 on quand meme un acces. Et meme si la 19 serait surement plus utilisé que la 138. C'est une question de justice les gens on droit a avoir un acces a la civilisation . Je ne crois pas que dans les regions qu'il y a une poussée de construction vers l'exterieur des limites municipales. C'est meme plutot le contraire les regions se vident.

 

Hydro-Quebec devrait appliquer la logique suivante . On ne prolonge pas de ligne au dela d'un secteur tant et aussi longtemps qu'il reste des terrains vacant dans ce secteur deja desservi par hydro-quebec. Meme chose pour les egouts aqueduc ecoles etc......

Modifié par andre md
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Né entre les rapides tu me cite l'ile de france , je pourrai te citer le Michigan , Detroit et sa banlieue. Detroit est une ville sinistré on a devellopé sa banlieue a outrance sur le modele de la bagnole imagine une ville comme Detroit qui a l'époque etait plus populeuse que Montreal et qui n'a meme pas de metro. Ce que je cherche a dire c'est devellopons les zones des territoires urbains qui sont encore en friche par exemple plutot que d'aller plus loin couper des forets ou empieter sur des terres agricoles pour construire des bungalos. Juste a Lasalle et Lachine c'est plein de secteur a l'abandon et qui pourrai etre devellopé et tout est deja la. Rues, ligne electriques, egouts aqueduc ecole etc.... Grosse gaspillage on utilise pas ce que l'on a deja pour aller construire et develloper d'autres infrasctures ailleurs.

 

Lien intéressant qui démontre comment la population de Detroit a décliné a telle point que des municipalités de banlieue dépasse maintenant la population de Detroit et c'est en 2000. *

Detroit Population History 1900-2000

 

Nous sommes en 2016 je presume que c'est encore pire.Detroit population rank is lowest since 1850

Modifié par andre md
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L'expansion spatiale (territoriale) d'une ville entraîne incontestablement une «grosse» utilisation de ressources. Est-ce que cela signifie nécessairement que l'on doit l'empêcher? Et voici quelques autres questions connexes. 1) Quelles sont les alternatives, quand on doit accomoder une forte croissance démographique et économique? 2) Est-ce qu'on aurait du confiner Montréal à son territoire à l'intérieur de l'enceinte (murs) originale? 3) Et c'est quoi, la distinction entre la ville et la banlieue (il y en a une, mais est-ce que ça correspond aux exemples suivants?) --3a) Le Département no 93 Seine-St-Denis, population 1.5M est-il en banlieue?; 3b) L'arrondissement montréalais Rivière- des- Prairies-Pointe-aux-Trembles est-il urbain?

 

Je pense qu'on sera plutôt d'accord pour dire que le caractère urbain est associé à une moyenne/forte densité de population et à la possibilité de vaquer à ses occupations sans dépendre du transport automobile. Mais je réfuterais une politique urbaine ayant pour seul et unique objectif de minimiser la «consommation d'espace», ne serait-ce que parce qu'il faut reconnaître bon gré mal gré que l'économie moderne requiert pour son bon fonctionnement que de vastes espaces soient consacrés à des fonctions de production, d'entreposage et de distribution, essentiellement par camions, accompagnés d'axes de transport routiers à forte capacité. Tout cela est incontestablement à caractère banlieusard. Et cessons d'y voir un phénomène exclusivement nord-américain --j'aime toujours citer l'exemple de la vaste région Île-de-France, mais on pourrait en dire autant de nombreuses régions urbaines européennes.

 

Minimiser la consommation d'espace est tout de même un élément essentiel si l'on veut conserver nos terres agricoles, si l'on veut conserver nos paysages naturels, si l'on veut conserver la proximité et l'accessibilité de la nature avec une population de plus en plus urbaine, et que l'on souhaite simplement conserver cette biodiversité. C'est un objectif aux avantages non-négligeables. On pourrait même débattre que c'est une obligation morale.

 

D'ailleurs, la présence de parcs industriels (qui pourraient être plus denses qu'ils le sont actuellement) n'empêche pas de penser le reste de nos villes, très propices à la densité par leur usage et leur activité économique, à être mieux pensé.

 

Pour revenir à l'opinion de "vivreenrégion", dire que le modèle "banlieusard" va revenir en force, c'est tout simplement dire qu'on va continuer à faire des quartiers bourrés de défauts objectifs, que ne régleront en rien à la voiture électrique autonome. C'est absurde, à moins d'arriver avec un nouveau modèle "banlieusard". D'ailleurs, comment pourrait-on prédire que les préférences vont changer dans cette direction, au niveau des attentes de la dynamique de son quartier? Les milléniaux ont une préférence marqué pour les milieux urbains, et ce n'est pas qu'une question d'avoir à conduire une voiture dans le trafic. Pourquoi soudainement ces gens voudraient vivre dans des quartiers moins dynamiques, alors qu'ils ont besoin de ce sentiment d'appartenance à un milieu de vie un peu plus stimulant?

 

D'ailleurs, financièrement, il y a un besoin réel de penser le mieux possible nos infrastructures. On ne peut plus se permettre de construire en pensant que la génération suivante sera si riche qu'elle pourra payer la dette actuelle. D'ailleurs, le coût prohibitif par utilisateur des projets autoroutiers et de TEC pour rejoindre la périphérie actuelle de notre périmètre urbain devrait être un signal d'alarme clair, et ce n'est qu'un petit aspect des coûts.

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