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Marina Le Commodore (Laval) - 27, 28 étages (2014)


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  • 2 semaines plus tard...

Laval met un frein au développement des tours à condominiums

 

À Laval, la construction des tours controversées à condominiums Le Commodore ne sera pas autorisée de sitôt. « Ce dossier-là est loin d’être réglé. Tant que je serai à la mairie, c’est-à-dire jusqu’au 3 novembre prochain, je n’ai pas l’intention que les permis soient délivrés », a déclaré la mairesse intérimaire, Martine Beaugrand, lundi soir au conseil municipal.

 

« Nous allons prendre les prochains mois pour étudier en profondeur la situation et s’assurer que personne n’a été floué dans ce dossier », a ajouté la mairesse.

 

Plusieurs membres du regroupement Pas de tours dans ma cour étaient sur place. Munis de carrés bleus à la boutonnière et brandissant des pancartes, ils ont déposé une pétition signée par 1590 personnes.

 

Ce groupe, formé à la mi-juillet, demande la suspension et la révision de trois projets immobiliers dans le quartier Pont-Viau, dont celui du Le Commodore, un complexe de deux tours de 28 étages, qui devrait être construit en bordure de la rivière des Prairies.

 

...

 

http://blogues.radio-canada.ca/rive-nord/2013/08/06/laval-frein-condos/

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La véritable raison pour laquelle ce projet stagne :

 

Construction en zones inondables: Québec impose son tracé à Laval

 

(QUÉBEC) Exaspéré par la Ville de Laval et d'autres municipalités régionales de comtés (MRC) qui refusent depuis plusieurs années d'interdire la construction dans les nouvelles zones inondables, le gouvernement péquiste passe aux actes.

 

Un décret a été adopté mercredi pour forcer Laval et les MRC de Deux-Montagnes et Sainte-Thérèse-de-Blainville à respecter le dernier tracé des zones inondables, établi en 2005.

 

« On leur impose de conformer leurs schémas d'aménagement à ces normes », résume le ministre de l'Environnement, Yves-François Blanchet. Les changements climatiques rendent cette mesure encore plus nécessaire, rappelle-t-il.

 

« Le ministre a eu un courage incroyable. Il a eu assez de vision à long terme pour éviter des sinistres dans le futur, avec tous les millions que cela pourrait coûter en réclamations », se réjouit Guy Garand, directeur général du Centre régional de l'environnement de Laval.

 

« Ça fait plusieurs années que les différents ministres de l'Environnement acceptent sans rien faire que les MRC ne respectent pas les cotes [tracé des zones inondables] », renchérit Me Jean-François Girard, président du conseil d'administration du Centre québécois du droit de l'environnement (CQDE). Il « applaudit » la décision du ministre Blanchet.

 

Le zonage des plaines inondables avait été établi en 1995. Le tracé a été modifié en 2005 pour inclure de nouvelles terres. Laval, qui est aussi une MRC, utilise encore la carte de 1995. Cela avait permis à l'ancienne administration Vaillancourt d'autoriser près de la rivière des Mille-Îles un projet de deux tours de condos, le Rosa Nova, de 52 millions de dollars. L'eau a dû être pompée durant les travaux pour aménager un stationnement intérieur.

 

Les tribunaux pour bloquer le projet

 

Le ministère de l'Environnement s'était adressé aux tribunaux pour bloquer le projet. La Cour d'appel a conclu en avril dernier que le constructeur n'avait pas besoin d'un certificat d'autorisation de Québec. Le permis municipal suffisait.

 

« La Cour d'appel expliquait que si le ministère veut empêcher ce genre de situation, il doit utiliser son pouvoir prévu dans la loi pour forcer la municipalité à respecter [son tracé des plaines inondables] », explique Me Girard.

 

Ce pouvoir est prévu depuis 1987 dans la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme, mais jusqu'à ce jour, aucun ministre n'avait osé l'utiliser.

 

Trop de politiciens ont visé des profits à court terme sans songer aux pertes importantes à long terme, selon Me Girard. « C'est comme si on n'avait rien appris des inondations à Saint-Jean-sur-Richelieu. »

 

Guy Garand rappelle que c'est Québec, et donc l'ensemble des contribuables, qui héritent de la facture pour dédommager les sinistrés. « Si les municipalités avaient la responsabilité de dédommager, peut-être qu'elles seraient plus prudentes. »

 

_____________________________________

 

D'autres municipalités indociles?

 

Me Girard croit que Laval et les deux autres MRC ciblées dans le décret ne sont probablement pas les seules fautives. En 2010, près de 15 % des MRC ne respectaient pas les limites des plaines inondables, rapporte-t-il. Et même si une MRC la respecte, rien ne garantit que toutes les municipalités membres de la MRC s'y conforment dans leurs plans d'aménagement respectifs.

 

Ces terrains proches des rives sont souvent dispendieux et alléchants pour les promoteurs, note M. Garand. « On pourrait penser que des villes pourraient être tentées de favoriser les promoteurs et d'en profiter », avance-t-il prudemment.

 

En 2005, le ministre Thomas Mulcair avait envoyé une lettre aux MRC non conformes pour leur ordonner de modifier leur plan d'aménagement. L'année suivante, il quittait le conseil des ministres. En 2011, il a confié au magazine L'Actualité qu'il a perdu la confiance du premier ministre Jean Charest quand il a voulu protéger l'environnement à Laval. « Il y avait beaucoup de terrains en jeu à Laval, notamment, et Charest m'a dit qu'il ne pouvait pas faire ça au maire Gilles Vaillancourt. On avait trop besoin de lui pour les élections », a-t-il rapporté.

 

 

http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201307/12/01-4670174-construction-en-zones-inondables-quebec-impose-son-trace-a-laval.php

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Donc si je comprends bien, Rosa Nova ira de l'avant parce qu'ils ont contesté jusqu'en cour d'appel alors que le Commodore sera de toute évidence annulé, car ils n'auront pas été devant les tribunaux "à temps" ?

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Si je comprends bien, Pauline a peur qu'une tour de condo ait son garage et son RDC innondé... peu de pertes en perspective pour un épisode potentiel vs un développement économique certain.

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Si je comprends bien, Pauline a peur qu'une tour de condo ait son garage et son RDC innondé... peu de pertes en perspective pour un épisode potentiel vs un développement économique certain.

 

C'est plutôt Charest qui aurait dû forcer la main à Vaillancourt, mais qui ne l'a pas fait.

 

En 2005, le ministre Thomas Mulcair avait envoyé une lettre aux MRC non conformes pour leur ordonner de modifier leur plan d'aménagement. L'année suivante, il quittait le conseil des ministres. En 2011, il a confié au magazine L'Actualité qu'il a perdu la confiance du premier ministre Jean Charest quand il a voulu protéger l'environnement à Laval. « Il y avait beaucoup de terrains en jeu à Laval, notamment, et Charest m'a dit qu'il ne pouvait pas faire ça au maire Gilles Vaillancourt. On avait trop besoin de lui pour les élections », a-t-il rapporté.
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Si je comprends bien, Pauline a peur qu'une tour de condo ait son garage et son RDC innondé... peu de pertes en perspective pour un épisode potentiel vs un développement économique certain.

 

Si l'on regarde l'actualité au Québec et les dernières inondations, le "choix" des gens de s'installer dans des zones inondables nous a coûté pas mal plus cher qu'une pompe dans le sous-sol. La ville de Laval peut bien s'amuser à construire des tours là où elle veut, mais je peux comprendre le gouvernement de refuser les constructions là où ça va nous causer une tonne de problème éventuellement, à ses frais.

 

De toute manière, personnellement, je trouve que construire des tours sur le bord de l'eau est un urbanisme dépassé et peu souhaitable. Les rives devraient être publiques, et le quartier immédiat devrait être organisé pour garantir un accès et des vues à l'eau. Ça fait plus beau, plus invitant, et plus de gens en profite. On peut bien construire en hauteur avec un certain retrait, ces gens auront tout de même une belle vue sur la rivière, sans obstacle.

Modifié par vincethewipet
Fautes
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Au Québec on fait de la réglementation au niveau de l'urbanisme avec des zones et terrains a fort potentiel inondable. Ce n'est pas la peur de d'avoir un terrain inondé, c'est que lorsque des inondations surviennent, cela endomage les terrains, les bâtiments, le mobilier et on doit parfois évacuer les gens, les relocaliser, les héberger, leur fournir de l'aide financière. Ca consomme beaucoup de temps et d'argent plutôt que de faire une réglementation et de la respecter.

 

Alors si y'a un risque, on ne construit pas. C'est de la précaution. Après un sinistre, ces gens la vont quémander des millions pour être dédommagés alors qu'on aurait pu éviter.

 

On pourrait par contre voir avec des experts si la zone en question est toujours avec ce fort potentiel inondable. Parfois il faut remettre ces cartes à jour. Avec les nouvelles technologies on peut mieux déterminer les risques, et réévaluer les zones a risques.

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