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Marina Le Commodore (Laval) - 27, 28 étages (2014)


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http://ici.radio-canada.ca/regions/Montreal/2014/08/11/005-poursuite-commodore-laval-millions-promoteur-coviello.shtml

 

 

Projet Le Commodore : le promoteur poursuit Laval

 

Le promoteur intente une poursuite de 64 millions de dollars contre la Ville de Laval, qu'ils accusent d'avoir injustement bloqué le projet de condominiums Le Commodore.

 

La greffière de la Ville de Laval confirme avoir reçu une requête introductive en dommages. Une rencontre a lieu à la mairie pour discuter du dossier.

 

Construction Aldo et Construction Lafleur, propriété d'Aldo Coviello, veulent compenser les pertes causées par l'annulation de leur ambitieux projet de condos de luxe en avril dernier, après laquelle ils ont dû rembourser les dépôts de leurs clients. M. Coviello estime qu'il aurait pu engranger de profits de 170 millions de dollars s'il avait réussi à vendre toutes les unités.

 

« Tout ce que la Ville a fait, c'est injuste et illégal. »

— Le propriétaire de Construction Aldo et Construction Lafleur, Aldo Coviello

 

Le site appartient toujours aux promoteurs, mais la semaine dernière, la Ville a mis un clou dans le cercueil du projet en modifiant le zonage. Seuls un parc et une marina peuvent dorénavant voir le jour sur le site.

 

Le Commodore était un projet majeur de deux tours de plus de 28 étages qui devaient être construites en bordure de la rivière des Prairies et qui auraient été les plus hautes de Laval. Il suscitait la grogne des résidents des environs, en particulier depuis que Le Commodore avait été évoqué à la commission Charbonneau lors du volet consacré à Laval.

 

En février dernier, l'administration du maire Marc Demers a suspendu l'émission des permis de construction, le temps qu'une enquête administrative fasse la lumière sur des allégations de pression politique et de modification de zonage illégal.

 

La date du procès est inconnue pour le moment.

 

Avec les informations de Vincent Champagne

 

Copie de la requête : http://www.scribd.com/doc/236524886/Le-Commodore-la-requete

Modifié par ScarletCoral
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  • 2 semaines plus tard...

Et rappelez-vous que si les promoteurs gagnent leur cause, ce sont les contribuables qui paieront la note. Nous savons que la Ville a retiré le permis de construction à cause de possibles magouilles impliquant ses fonctionnaires. Cependant, la source de la grogne citoyenne était la hauteur du projet et le fait qu'il constituait un écran sur la rivière des Prairies.

 

Il est donc temps que Laval se donne démocratiquement un plan d'urbanisme digne de ce nom et définisse les hauteurs permises sur l'île Jésus. Ça donnerait un cadre qui contribuait à éviter de telles situations, parce qu'en bout de ligne, c'est le contribuable qui paie pour les folies de sa municipalité.

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Sans un plan d'urbanisme conforme, c'est sûr que la ville est à la merci des caprices des promoteurs, qui se foutent totalement de l'opinion publique et surtout du bien-être commun. C'est trop facile de choisir n'importe quel endroit pour construire des tours qui favoriseront une minorité, au détriment d'une majorité. Cela ouvre aussi invariablement la porte à la magouille et à la corruption, par des échanges discutables d'enveloppes brunes, une des nombreuses retombées négatives de l'inqualifiable administration Vaillancourt.

 

On se targue d'être un peuple moderne, et pourtant on tolère encore des règles qui encouragent le patronage et la malversation, indignes d'une société de droit.

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  • 5 années plus tard...

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/202005/05/01-5272255-laval-plie-lechine-devant-le-promoteur-du-commodore.php

Laval plie l’échine devant le promoteur du Commodore

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PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE
Le projet Commodore, à Laval, au bord de la rivière des Prairies.

L’engagement électoral de Marc Demers d’empêcher le projet de construction de deux immenses tours de condos appelé le Commodore, qu’il associait jusqu’à maintenant à de la corruption, prendra fin mardi soir au conseil municipal avec une facture salée pour les contribuables de Laval.

Publié le 5 mai 2020 à 15h08
KATHLEEN LÉVESQUE
LA PRESSE

Une entente hors cour qui sera soumise aux élus, viendra clore la poursuite judiciaire de 66,3 millions intentée en 2014 par le promoteur Aldo Coviello contre la Ville de Laval. Il est proposé que la Ville verse une indemnité de 7,2 millions en plus de procéder à un échange de terrains. Ainsi, la Ville acquiert les terrains du Commodore selon leur valeur marchande et cède au promoteur deux immeubles dont la bibliothèque multiculturelle de Laval, selon leur valeur foncière.

Cela tourne au fiasco financier, surtout qu’on nous dissimule les coûts réels. C’est le résultat de l’entêtement de Marc Demers. 

— Michel Trottier, chef de l’opposition officielle

M. Trottier affirme qu’il faut additionner les frais de notaire, l’éventuelle démolition des bâtiments cédés (500 000 $), le manque à gagner que constitue l’écart entre la valeur foncière et la valeur marchande des deux immeubles cédés, la décontamination des sols des terrains du Commodore et l’ouverture éventuelle d’une nouvelle bibliothèque (après 2024).

Le conseiller municipal Michel Poissant, de la deuxième opposition, soutient qu’il faut également ajouter les honoraires des avocats qui ont mené le dossier. Il évalue les honoraires à 1,25 million, ce qui exclut le coût des avocats du contentieux de la Ville.

Pour M. Poissant, il est clair que le règlement proposé écorche « l’image de justicier » que M. Demers a toujours voulu se donner. « C’est de la gestion spectacle comme toujours. M. Demers avait promis de faire tomber le projet et il a diffamé le promoteur et trouvé des excuses bidon pour arriver à ses fins », ajoute-t-il.

Durant les élections municipales de 2013, Marc Demers disait vouloir « mettre fin au désordre » et le projet du Commodore était dans son viseur. Un mouvement citoyen appelé « Pas de tours dans ma cour » faisait également campagne contre le Commodore.

M. Demers était convaincu que le changement de zonage qu’avait obtenu le promoteur sous l’ancienne administration de Gilles Vaillancourt, était marqué par des manœuvres illégales. Quelques mois après son arrivée au pouvoir, Marc Demers a ouvert une enquête administrative sur le projet, ce qui a entraîné la suspension de tout permis de construction. Puis, l’administration Demers a transmis le dossier à l’Unité permanente anticorruption (UPAC) dont il n’y a jamais eu aucun écho.

Le promoteur qui n’a jamais pu construire le Commodore sur les berges de la rivière des Prairies (un projet estimé à 160 millions), s’est alors tourné vers les tribunaux. Il réclamait 66,3 millions, soit l’équivalent des profits anticipés. Le procès s’est ouvert en janvier dernier. À la veille des témoignages de Marc Demers et du vice-président du comité exécutif Stéphane Boyer, une entente à l’amiable est intervenue entre les parties.

« Même si je n’ai jamais été d’accord avec le projet du Commodore, il faut constater que l’administration n’a jamais été capable de prouver que le zonage était le résultat de gestes illégaux. C’est ce qui explique que l’administration Demers est allé à la chasse avec un couteau à beurre », conclut Michel Trottier.

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Le 2020-05-05 à 15:21, ScarletCoral a dit :

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/202005/05/01-5272255-laval-plie-lechine-devant-le-promoteur-du-commodore.php

Laval plie l’échine devant le promoteur du Commodore

6566e879-8f03-11ea-b33c-02fe89184577.jpg
PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE
Le projet Commodore, à Laval, au bord de la rivière des Prairies.

L’engagement électoral de Marc Demers d’empêcher le projet de construction de deux immenses tours de condos appelé le Commodore, qu’il associait jusqu’à maintenant à de la corruption, prendra fin mardi soir au conseil municipal avec une facture salée pour les contribuables de Laval.

Publié le 5 mai 2020 à 15h08
KATHLEEN LÉVESQUE
LA PRESSE

Une entente hors cour qui sera soumise aux élus, viendra clore la poursuite judiciaire de 66,3 millions intentée en 2014 par le promoteur Aldo Coviello contre la Ville de Laval. Il est proposé que la Ville verse une indemnité de 7,2 millions en plus de procéder à un échange de terrains. Ainsi, la Ville acquiert les terrains du Commodore selon leur valeur marchande et cède au promoteur deux immeubles dont la bibliothèque multiculturelle de Laval, selon leur valeur foncière.

Cela tourne au fiasco financier, surtout qu’on nous dissimule les coûts réels. C’est le résultat de l’entêtement de Marc Demers. 

— Michel Trottier, chef de l’opposition officielle

M. Trottier affirme qu’il faut additionner les frais de notaire, l’éventuelle démolition des bâtiments cédés (500 000 $), le manque à gagner que constitue l’écart entre la valeur foncière et la valeur marchande des deux immeubles cédés, la décontamination des sols des terrains du Commodore et l’ouverture éventuelle d’une nouvelle bibliothèque (après 2024).

Le conseiller municipal Michel Poissant, de la deuxième opposition, soutient qu’il faut également ajouter les honoraires des avocats qui ont mené le dossier. Il évalue les honoraires à 1,25 million, ce qui exclut le coût des avocats du contentieux de la Ville.

Pour M. Poissant, il est clair que le règlement proposé écorche « l’image de justicier » que M. Demers a toujours voulu se donner. « C’est de la gestion spectacle comme toujours. M. Demers avait promis de faire tomber le projet et il a diffamé le promoteur et trouvé des excuses bidon pour arriver à ses fins », ajoute-t-il.

Durant les élections municipales de 2013, Marc Demers disait vouloir « mettre fin au désordre » et le projet du Commodore était dans son viseur. Un mouvement citoyen appelé « Pas de tours dans ma cour » faisait également campagne contre le Commodore.

M. Demers était convaincu que le changement de zonage qu’avait obtenu le promoteur sous l’ancienne administration de Gilles Vaillancourt, était marqué par des manœuvres illégales. Quelques mois après son arrivée au pouvoir, Marc Demers a ouvert une enquête administrative sur le projet, ce qui a entraîné la suspension de tout permis de construction. Puis, l’administration Demers a transmis le dossier à l’Unité permanente anticorruption (UPAC) dont il n’y a jamais eu aucun écho.

Le promoteur qui n’a jamais pu construire le Commodore sur les berges de la rivière des Prairies (un projet estimé à 160 millions), s’est alors tourné vers les tribunaux. Il réclamait 66,3 millions, soit l’équivalent des profits anticipés. Le procès s’est ouvert en janvier dernier. À la veille des témoignages de Marc Demers et du vice-président du comité exécutif Stéphane Boyer, une entente à l’amiable est intervenue entre les parties.

« Même si je n’ai jamais été d’accord avec le projet du Commodore, il faut constater que l’administration n’a jamais été capable de prouver que le zonage était le résultat de gestes illégaux. C’est ce qui explique que l’administration Demers est allé à la chasse avec un couteau à beurre », conclut Michel Trottier.

Malheureusement je ne vois pas une grande amélioration dans la gestion de Laval avec l'administration Demers. Dommage. Cela reflète peut-être l'indolence légendaire d'une majorité de lavalois vis à vis de la chose municipale?

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Je ne suis pas d'accord avec acpnc qui écrit que les lavalois sont d'une indolence légendaire.  Un mouvement de citoyens s'est battu pendant 7 ans pour que ce projet n'est pas lieu. Pour plus de 20 ans, l'endroit était promis au lavalois pour devenir une berge.  Je crois que pour comparer l'administration actuelle  à celle de Vaillancourt, il ne faut pas avoir suivi la politique municipale de Laval. 

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C'est vraiment stretché de dire que "Laval plie l'échine". Et comme @arbres le dit si bien, faut pas avoir suivi ce dossier, ou l'évolution du paysage politique lavallois, pour dire les mêmes banalités qu'il y a 10 ans.

La Ville se faisait poursuivre pour avoir retiré le permis de construction de ce projet abominable. Deux options se pointaient à l'horizon : le promoteur gagne le procès et empoche 67M$ de fonds publics, ou le promoteur perd, n'empoche rien, et continue de développer sa bande riveraine selon les nouvelles réglementations, avec un maximum de 6 étages. Dans les deux cas, la Ville ne gagne virtuellement rien, à part d'avoir empêché le Commodore original... au coût de 0 ou 67M de dollars. 

À la place, la Ville a essayé de trouver un terrain d'entente plus créatif. Cette compensation de 7M$ est importante, certes, mais c'est mieux que 67M$. De plus, Laval se porte acquéreur de la bande riveraine, ce qui permettra de doubler en longueur la berge publique adjacente, un joli espace vert sur le waterfront d'un quartier plutôt défavorisé.  En retour, la Ville cède au promoteur deux terrains de son centre-ville, de valeur un peu supérieure : des bâtiments de deux étages, mal designés sur le plan urbain, qui devaient de toute façon être rénovés à coup de millions de dollars d'ici 5-10 ans. Cela inclut une bibliothèque qui sera simplement déménagée ailleurs dans Chomedey. 

Mon seul reproche, c'est que la Ville l'a un peu cherché en retirant le permis aussi promptement, en étant aussi sûre d'elle, sans essayer de trouver une autre solution dès 2014. La situation était loin d'être idéale dès le départ, mais je pense que Laval a fait preuve d'imagination et que c'est win-win comme finalité : le promoteur pourra ériger un projet à un endroit plus approprié et qui appelle à plus de densité, et la collectivité hérite d'une berge supplémentaire. Tout cela est parfaitement en ligne avec le nouveau Schéma d'aménagement municipal, et rien de cela ne serait arrivé si le procès était allé jusqu'au bout. 

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Il y a 1 heure, LeTravailleur a dit :

Cela inclut une bibliothèque qui sera simplement déménagée ailleurs dans Chomedey. 

N'y a-t-il pas une grande bibliothèque centrale de planifiée près de la station Montmorency pas très loin de là?  

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il y a 53 minutes, ToxiK a dit :

N'y a-t-il pas une grande bibliothèque centrale de planifiée près de la station Montmorency pas très loin de là?  

C'est prévu (en pause pour le moment je crois), mais la Grande Bibliothèque est un projet séparé qui a pour but d'étendre le réseau. La Multiculturelle est la plus grande biblio à Laval et la seule du quartier Chomedey (plus de 100 000 habitants!), elle est hyper-populaire et très importante dans la dynamique du quartier. 

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Il y a 1 heure, LeTravailleur a dit :

C'est prévu (en pause pour le moment je crois), mais la Grande Bibliothèque est un projet séparé qui a pour but d'étendre le réseau. La Multiculturelle est la plus grande biblio à Laval et la seule du quartier Chomedey (plus de 100 000 habitants!), elle est hyper-populaire et très importante dans la dynamique du quartier. 

Ça pourrait permettre un recentrage: on déplace la bibliothèque multiculturelle un peu plus vert l'ouest et le boulevard Curé-Labelle et on construit une bibliothèque centrale au centre-ville près de la station Montmorency.  On se retrouve avec deux bibliothèques neuves et modernes pour le centre de Laval qui est en croissance.

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