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Marina Le Commodore (Laval) - 27, 28 étages (2014)


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Sérieusement, que viens tu faire sur un forum de gratte ciel?? Nous écoeurer?

 

Wow !! Habsfan !! Pourquoi tant de haine !!!?? J'ai souvent relever le fait que beaucoup de gens qui discutent dans ce forum vivent en banlieue et exècrent l'idée qu'une tour puisse un jour être construite dans leur cour. Nous avons un parfait exemple ici de citoyens qui refusent pour d'excellentes raisons de voir ce projet se réaliser.

 

Habsfan : que ferais-tu si une telle tour devait être construite juste en face de chez toi ? Poser la question c'est y répondre.

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  • 4 semaines plus tard...

projet est suspendu!!

 

via LaPresse :

 

Publié le 24 février 2014 à 08h01 | Mis à jour à 08h01

Marc Demers annule deux décisions de Vaillancourt

 

KATHLEEN LÉVESQUE

La Presse

817287-projet-condominiums-commodore-laval.jpg

Le projet de condominiums Commodore, à Laval.

ILLUSTRATION FOURNIE PAR ALDO CONSTRUCTION

 

La Ville de Laval sort l'artillerie lourde dans deux dossiers controversés hérités de l'administration Vaillancourt. Le maire Marc Demers annoncera aujourd'hui que le projet immobilier Le Commodore est suspendu le temps d'une enquête administrative et que l'indemnité de départ de 393 000$ à l'ancien PDG de Laval Technopole ne lui sera pas versée.

 

Élue en novembre dernier avec l'engagement de «mettre fin au désordre» à Laval, l'administration Demers a déjà entrepris de faire le ménage à Laval Technopole, son bras économique, du côté de la direction et du conseil d'administration. Elle va maintenant un cran plus loin en retenant la très généreuse indemnité de départ accordée au PDG Pierre Desroches, qui équivaut à 12 semaines de salaire par année de service.

 

La Ville appuie sa décision sur un avis juridique. En décembre dernier, le vice-président du conseil d'administration de Laval Technopole, Me Alexandre Jarry, estimait, quant à lui, qu'il serait «scandaleux» de contester le versement de l'indemnité à M. Desroches en engageant «des procédures juridiques et des fonds publics».

 

Le Commodore chancèle

 

En ce qui concerne le projet immobilier Le Commodore, la Ville a pris en compte le témoignage de l'ancien directeur général adjoint, Jean Roberge, devant la commission Charbonneau. Selon M. Roberge, il y a eu des pressions politiques dans ce dossier. Dans une première étape, le promoteur, Aldo Coviello, a fait appel à l'ancien directeur général de la Ville, Claude Asselin, pour mener le dossier auprès des fonctionnaires. Voyant que les choses ne bougeaient pas suffisamment vite, M. Asselin aurait contacté le maire Gilles Vaillancourt qui est intervenu pour débloquer le dossier, a relaté M. Roberge.

 

En déclenchant une enquête, la Ville souhaite faire la lumière sur les circonstances qui ont permis la modification de zonage pour Le Commodore. L'enquête sera menée par une firme externe.

 

Ce projet qui consiste à construire deux tours de quelque 28 étages dans un quartier où abondent les bungalows et les maisons à deux étages a soulevé la grogne dans la population. Un mouvement citoyen, «Pas de tours dans ma cour», s'est mis en place pour le contester.

Modifié par ScarletCoral
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Un peu plus d'info dans l'article de Radio-Canada

 

Laval enquête sur le projet de condos du Commodore

 

 

Le maire de Laval, Marc Demers, poursuit le « ménage » à l'hôtel de ville de Laval.

 

Il annonce une enquête administrative sur le projet Le Commodore, le controversé projet de condos aux abords de la Rivière-des-Pairies.

 

Laval avait décidé de mettre un frein au développement des tours à condominiums de 28 étages en août dernier, après une mobilisation populaire contre le projet. Les résidents craignaient l'augmentation de la congestion routière, la perte d'accès au rivage de la rivière et l'ombre créée sur les résidences par les hautes tours.

 

Les opposants arguaient aussi que la construction des tours allait à l'encontre du plan d'urbanisme de la ville et voulaient savoir si le site se trouvait sur une zone déclarée inondable par Québec.

 

Martine Beaugrand, la mairesse intérimaire de Laval qui avait décidé de ne pas octroyer de permis jusqu'à l'élection, en novembre, avait d'ailleurs reçu une mise en demeure de la part des promoteurs du projet Le Commodore.

 

Ils voulaient la contraindre à expliquer sa décision et les motifs juridiques la justifiant.

 

Après avoir étudié le controversé projet immobilier Commodore, le nouveau maire de Laval Marc Demers estime qu'il est maintenant nécessaire d'instituer une enquête. « Comme plusieurs projets controversés, il a fait l'objet d'un examen préliminaire et à la lumière de cet examen, il est de mise d'instituer une enquête administrative pour s'assurer que tout a été fait, à l'époque, selon nos règles et règlements. »

 

« Le temps que cette enquête administrative se produira, nous allons suspendre l'émission de permis de construction. »

— Marc Demers

Indemnité de départ

Le maire annoncera aussi que la ville retient la prime de 390 000 dollars qu'a attribué Laval Technopole à Pierre Desroches, son ex-pdg, qui a quitté ses fonctions en décembre 2013.

 

En campagne électorale, Marc Demers avait affirmé que les primes de départs pour les élus et les fonctionnaires qui quittent avant la fin de leur mandat, pour des raisons autres que médicales ou humanitaires, allaient être abolies.

 

M. Demers était jusqu'à présent resté silencieux sur le sort de M. Desroches, qui dirigeait l'organisme de développement économique de Laval depuis 2008.

 

M. Demers a également effectué un examen préliminaire de cette décision. À la suite de cet examen, il a demandé au directeur général et président de Laval Technopole, David de Cotis, « de s'assurer que le paiement de cette indemnité de départ - qui est à mon sens très généreuse, même trop [...] - si tout c'était fait selon les règles ».

 

L'avis juridique sollicité dans le dossier a incité le maire de Laval à suspendre le versement de l'indemnité de départ et il entend soumettre l'avis juridique au C.A. de Laval Technopole qui aura à prendre la décision finale dans le dossier.

 

« C'est sûr qu'on s'expose à des critiques, qu'on s'expose à des manœuvres de certains adversaires », a-t-il poursuivi. Mais, « il n'est pas question de se laisser intimider. Nous verrons les réactions après, mais il y a déjà eu [...] des réactions excessives à des gens opposés à ces décisions.

 

« Il n'y a pas de place pour l'improvisation quand on prend ce type de décision-là », a déclaré M. Demers en entrevue à RDI. « Oui, c'est difficile. Il faut être patient, minutieux et prendre les bonnes décisions. Parfois c'est un peu plus long, mais on s'assure que les décisions sont prises sur de bonnes bases juridiques et ne pas prêter flanc aux attaques. »

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  • 1 mois plus tard...

Aldo Construction suspend le projet Le Commodore

 

LAVAL - Le développeur immobilier Aldo Construction a décidé de suspendre indéfiniment le controversé projet Le Commodore qui impliquait la construction de deux tours d’habitation de plus de 150 condos chacune au pied de la marina du même nom, le long de la rivière des Prairies dans le secteur Pont-Viau.

 

Dans un courriel envoyé à la mi-mars et dont L’Écho de Laval a obtenu copie, le président d’Aldo Construction, Aldo Coviello, explique à ses clients qui avaient déjà réservé leur condo que «compte tenu des agissements de la Ville et bien que nous ayons déployé tous les efforts et toutes les énergies pour le mener à bien, il nous sera impossible de livrer le projet en 2015».

 

Entre autres, M. Coviello invoque comme motif le déclenchement d’une enquête administrative, par la Ville de Laval, sur le règlement de zonage adopté le 18 mars 2009 sous l’administration Vaillancourt. Ce règlement permettait la construction d’habitations multifamiliales de plus de 12 logements. Ce nouveau plan venait faire un important contraste avec le voisinage qui est composé essentiellement de maisons unifamiliales.

 

Le projet Le Commodore impliquait la construction d’une tour de 28 étages et une autre de 30 étages pour un total de 328 logements. La valeur du tout était estimé à 165 M$.

 

En février dernier, le maire actuel, Marc Demers, a annoncé l’ouverture d’une enquête après que certains faits eûrent été portés à sa connaissance. Il y a eu entre autre le témoignage de l’ancien directeur général adjoint de la Ville, Jean Roberge, à la commission Charbonneau en mai 2013. Ce dernier avait raconté que le projet avait fait l’objet d’interventions incessantes de l’ancien maire Gilles Vaillancourt auprès des fonctionnaires municipaux.

 

Remboursement des réservations

 

M. Caviello a aussi communiqué avec la trentaine d’individus qui avaient réservé leur emplacement pour les inviter à récupérer leur dépôt chez le notaire.

 

«Ils [Aldo Construction] m’ont envoyé une lettre pour me dire qu’ils abandonnaient le projet et de rembourser les clients. Il ne me reste que deux chèques à remettre», précisait Me Jean-Guy Lalande, lors d’une entrevue téléphonique accordée le 2 avril dernier.

 

Soulagement pour les voisins

 

L’annonce de la création de ce complexe aux côtés de la marina du même nom avait soulevé la grogne dans le voisinage et mené à la création d’un mouvement populaire de contestation.

 

«Nous sommes très heureux d’entendre que le projet est suspendu, indique Sabrina Di Matteo, porte-parole du groupe Pas de tours dans ma cour. C’est une victoire pour la densification responsable et respectueuse de l’environnement.»

 

Cette dernière souhaite maintenant que la Ville prenne des dispositions pour exproprier Aldo Construction de l’endroit afin d’y aménager un parc.

 

Elle espère aussi que des précisions seront apportées à la réglementation.

 

«Présentement, on peut construire des bâtiments de 12 logements et plus à cet endroit. La Ville devrait maintenant préciser un nombre maximum de logements et d’étages».

 

Le président d’Aldo Construction, Aldo Coviello, n’a pas répondu aux demandes d’entrevue de L’Écho de Laval.

 

http://www.lechodelaval.ca/2014/04/08/aldo-construction-suspend-le-projet-le-commodore

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  • 2 mois plus tard...

Dans la section Maison de LaPresse+ de samedi :

 

Bord de l'eau et controverse à Laval

 

DANIELLE BONNEAU

LA PRESSE

 

Le bord de l’eau exerce un attrait indéniable. Depuis quelques semaines, les condos de deux tours haut de gamme, avec de superbes vues sur la rivière des Prairies, sont proposés dans les secteurs Pont-Viau et Sainte-Dorothée.

 

O Cartier Condominiums, un immeuble de 150 condos dans une tour de 16 étages, devrait s’élever sur l’immense terrain encore occupé par une rôtisserie Au Coq, en bordure du boulevard des Prairies. Comportant une piscine et une salle d’exercice face à la rivière, le complexe se trouvera à proximité de la station de métro Cartier, à l’ouest du pont Viau. Il sera aussi tout près de la piste cyclable, qui longe le cours d’eau.

 

À Sainte-Dorothée, le luxueux projet Aquablu pourrait quant à lui se concrétiser à l’ouest de l’autoroute 13, dans une portion de terrain située en bordure de la rivière des Prairies, dans le prolongement du quartier huppé Villas-sur-Rive. Le promoteur John Garabedian, qui achève la réalisation du chic quartier voisin, Le Domaine des Berges, entend construire trois tours en retrait de la berge (hors de la zone propice aux inondations) et compte donner accès à tous au bord de l’eau. La voie cyclable traversant le quartier sera ainsi prolongée.

 

PAS DE TOURS DANS MA COUR

 

Ces deux projets semblent bien acceptés par le voisinage. Ce n’est pas le cas ailleurs, à Laval, où la construction de tours en bordure de la rivière des Prairies est contestée. Trois projets le long du boulevard Lévesque, à l’est du pont Viau, près de la vieille marina Commodore, ont ainsi soulevé de vives protestations au cours de la dernière année : Le Commodore, L’Envol et Les Condos 222 Lévesque. Ce dernier, dont la construction est avancée, a été modifié afin de mieux s’intégrer dans son environnement et son nombre d’étages est passé de 9 à 4.

 

Redoutant de voir s’élever les deux tours de 28 étages du Commodore, à l’emplacement de la marina, des résidants du secteur se sont mobilisés.

 

Le désir de profiter de la proximité de l’eau et le sentiment d’avoir été bernés par l’ancienne administration municipale, qui a effectué un changement de zonage en 2009 sans vraie consultation publique, ont conduit à la création du regroupement Pas de tours dans ma cour. De parc, le terrain de la vieille marina Commodore est passé à un zonage multirésidentiel avec un minimum de 12 logements. Mais aucun maximum n’a été fixé, ont déploré les membres du groupe de pression lors d’une soirée d’information qui a attiré plus d’une centaine de personnes, au début du mois.

 

« On veut revenir à un usage de parc et de marina, a souligné Stéphanie Boulianne, l’une des membres du groupe, qui dénonce l’absence de transparence de l’ancienne administration Vaillancourt. On rêve d’un environnement où il y a des lieux rassembleurs. Les gens sont portés à aller au bord de l’eau. »

 

Les impacts sur l’environnement et sur la circulation routière que provoquerait la construction de tours de l’importance de celles du Commodore, ainsi que l’ombre projetée sur les alentours, ont aussi été soulevés au cours de la soirée, organisée pour faire le point sur la situation. Le projet Les Condominiums L’Envol, qui pourrait atteindre 18 étages, tout près du Commodore, cause aussi des inquiétudes.

 

Le conseiller municipal de Duvernay - Pont-Viau, Stéphane Boyer, qui suivait de près la situation avant d’être élu en novembre dernier, était présent.

 

« Je pousse pour un développement plus harmonieux et une mise à jour des règlements d’urbanisme à Laval, a-t-il indiqué. En mettant entre autres des hauteurs limites, comme à Montréal, la Ville aurait un pouvoir de négociation. »

 

ENQUÊTE

 

Le projet du Commodore a été suspendu en mars, après que la Ville de Laval eut déclenché une enquête administrative sur le processus de modification du zonage ayant mené à l’acceptation du projet.

 

« Cela a eu pour effet de décourager tout acheteur potentiel et d’empêcher le projet d’avancer, souligne l’avocat Vincent Piazza, qui représente les promoteurs. On comprend qu’il y a un mouvement citoyen qui souhaite que le terrain devienne un parc. Si la Ville décide d’aller de l’avant dans cette direction, elle doit jouer franc-jeu et exproprier le terrain. Le projet est conforme à un zonage mis en place en 2009 pour un territoire gigantesque situé aux alentours de la station de métro Cartier. Celui-ci vise la densification du secteur et l’augmentation des percées visuelles vers la rivière. C’est ce que l’on atteint en construisant verticalement et non horizontalement. »

 

Des recours contre la Ville seront déposés incessamment, assure-t-il. Selon lui, le coût d’une expropriation pour transformer le terrain de 134 000 pi2 en un parc s’élèverait à au moins 67 millions. « C’est ce qui serait réclamé », précise-t-il.

 

Le promoteur des Condominiums L’Envol, de son côté, souligne qu’il « finalise la conception du bâtiment » et qu’il pourra donner de plus amples informations à une date ultérieure.

 

Preuve en main, Tony de Risi, promoteur du futur complexe O Cartier, situé à l’ouest du pont Viau, indique quant à lui que son projet a obtenu l’approbation du comité exécutif de la Ville de Laval et de la Commission municipale du Québec. Il a donc le feu vert. Aquablu, à Sainte-Dorothée, n’est nullement touché par la controverse.

 

La Ville de Laval n’a pas voulu accorder d’entrevue sur ces questions, malgré nos demandes répétées.

Modifié par ScarletCoral
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