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Quartier Namur-Hippodrome (reconversion de Blue-Bonnets)


ErickMontreal

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Namur-Hippodrome La carboneutralité pourrait être «très difficile» à atteindre

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LAPRESSE

Montréal ne s’en cache pas : elle souhaite une faible empreinte écologique des voitures dans le nouveau quartier Namur-Hippodrome.

L’administration Plante ne parviendra pas à ériger un quartier carboneutre sur les terrains de l’ancien hippodrome si elle ne détermine pas mieux les « sources de pollution » qui sont « omniprésentes » dans le secteur, affirme l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) dans un rapport paru jeudi.

Publié le 1 octobre 2020 à 5h00

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2020-10-01/namur-hippodrome/la-carboneutralite-pourrait-etre-tres-difficile-a-atteindre.php

Henri Ouellette-Vézina
La Presse

« Ce site va se développer dans un milieu très hostile », explique la présidente du groupe, Dominique Ollivier. Son équipe a été mandatée l’an dernier pour tenir des consultations sur la revalorisation de ce secteur de 75 hectares, dans l’ouest de l’île, que Montréal veut transformer en un quartier « carboneutre ».

Gaz à effet de serre, poussières fines, îlots de chaleur, bruits et vibrations : les polluants auxquels est exposé le secteur sont nombreux, rappelle toutefois l’OCPM. « On peut bien rêver d’un quartier vert, mais il y a une limite à ce qu’on peut y mettre. Plusieurs personnes demandent un grand parc, mais le plus gros qu’on pourrait imaginer est de la taille du parc Laurier », illustre Mme Ollivier. À ses dires, les lourdes infrastructures entourant le secteur représentent un défi de taille.

Le secteur est limitrophe avec la zone industrielle de Ville Mont-Royal, dont le développement futur échappe un peu à la Ville. Les gens nous le disent ; tous ces éléments pourraient rendre l’atteinte de la carboneutralité très difficile.

Dominique Ollivier, de l’OCPM

L'OCPM réclame une étude d’impacts afin de cibler les mesures à mettre en place autour du futur site carboneutre, situé près du mégaprojet Royalmount. « Namur-Hippodrome doit devenir un catalyseur pour les autres quartiers, et non un îlot enclavé qui essaie de lutter pour l’environnement », illustre Mme Ollivier. Son groupe recommande également de recouvrir l’autoroute Décarie, entre la rue Jean-Talon Ouest et l’avenue Royalmount, pour y aménager un espace vert.

« Décevant » pour le logement

Le projet Namur-Hippodrome devait initialement accueillir plus de 8000 logements, mais cette cible a depuis été revue à la baisse par la Ville, autour de 6000. La mairesse Valérie Plante, qui a décrit le projet comme « l’anti-Royalmount », entend réserver un « minimum » de 20 % des unités au logement social.

« Il faut s’assurer que les coûts supplémentaires engendrés par les constructions écoresponsables vont être conciliables avec l’accès à des logements sociaux », prévient Mme Ollivier. En plus de réclamer que les terrains soient réservés « dès le départ » au logement social, l’OCPM rappelle qu’un mécanisme de « perpétuelle abordabilité » devra être créé, pour éviter que les prix montent en flèche avec le temps.

Au Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), la porte-parole Véronique Laflamme se dit « extrêmement déçue » par la place consacrée au logement social dans le rapport. « Nulle part, l’OCPM ne précise la proportion du site qui devrait être réservée au logement social », soulève-t-elle. Pourtant, « les besoins sont grands », dit Mme Laflamme. Dans Côte-des-Neiges, plus de 6000 ménages locataires ont des besoins « impérieux » de logement.

Comme il s’agit d’un terrain public, ce site devrait être entièrement dédié à des projets de logements sociaux et d’utilité collective.

Véronique Laflamme, du FRAPRU

Un quartier « sans voiture » ?

Montréal ne s’en cache pas : elle souhaite une faible empreinte écologique des voitures dans ce nouveau quartier. « J’aime dire que ce quartier-là, on va principalement y circuler à pied et à vélo », avait dit Mme Plante, en octobre dernier.

Une porte-parole de son cabinet, Catherine Cadotte, ajoute que « les enjeux pour le développement de ce secteur sont nombreux, notamment en termes de mobilité ». « La Ville va continuer de travailler avec ses partenaires pour créer les conditions gagnantes […], comme par exemple en appuyant des projets comme le prolongement de la ligne orange jusqu’à Bois-Franc », remarque-t-elle.

Pour plusieurs, il faut toutefois aller encore plus loin. « Dans ce futur quartier, la norme devrait être de vivre sans voiture, et la majorité des habitations devraient être construites en mode communautaire ou alternatif. Ce sont les deux secrets de la réussite », dit le DG de Vivre en Ville, Christian Savard. « Le défi sera de concrétiser cette vision ambitieuse sans la diluer, et de faire rayonner ce projet à l’international », ajoute Patrick Bonin, de Greenpeace Québec.

En plus de limiter la présence de camions de livraison et de mettre en place un réseau de transport collectif à même le site, l’OCPM suggère de « concentrer les cases de stationnement à l’intérieur des immeubles », afin de limiter l’usage de l’auto-solo. « C’est une proposition très intéressante, dit Vincent Dussault, conseiller stratégique à la Coop Carbone. Il faut que les terrains utilisés pour les stationnements puissent être facilement réalloués à d’autres fonctions au fur et à mesure que les besoins de véhicules diminueront. »

Au Conseil régional de l’environnement (CRE-MTL), le responsable au développement urbain durable, Charles Bergeron, rappelle que le défi est surtout « la mobilisation en continu, sur une longue période ». Le projet n’a pas encore fait l’objet d’appels d’offres.

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Il y a 11 heures, acpnc a dit :

Namur-Hippodrome La carboneutralité pourrait être «très difficile» à atteindre

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LAPRESSE

Montréal ne s’en cache pas : elle souhaite une faible empreinte écologique des voitures dans le nouveau quartier Namur-Hippodrome.

L’administration Plante ne parviendra pas à ériger un quartier carboneutre sur les terrains de l’ancien hippodrome si elle ne détermine pas mieux les « sources de pollution » qui sont « omniprésentes » dans le secteur, affirme l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) dans un rapport paru jeudi.

Publié le 1 octobre 2020 à 5h00

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2020-10-01/namur-hippodrome/la-carboneutralite-pourrait-etre-tres-difficile-a-atteindre.php

Henri Ouellette-Vézina
La Presse

« Ce site va se développer dans un milieu très hostile », explique la présidente du groupe, Dominique Ollivier. Son équipe a été mandatée l’an dernier pour tenir des consultations sur la revalorisation de ce secteur de 75 hectares, dans l’ouest de l’île, que Montréal veut transformer en un quartier « carboneutre ».

Gaz à effet de serre, poussières fines, îlots de chaleur, bruits et vibrations : les polluants auxquels est exposé le secteur sont nombreux, rappelle toutefois l’OCPM. « On peut bien rêver d’un quartier vert, mais il y a une limite à ce qu’on peut y mettre. Plusieurs personnes demandent un grand parc, mais le plus gros qu’on pourrait imaginer est de la taille du parc Laurier », illustre Mme Ollivier. À ses dires, les lourdes infrastructures entourant le secteur représentent un défi de taille.

Le secteur est limitrophe avec la zone industrielle de Ville Mont-Royal, dont le développement futur échappe un peu à la Ville. Les gens nous le disent ; tous ces éléments pourraient rendre l’atteinte de la carboneutralité très difficile.

Dominique Ollivier, de l’OCPM

L'OCPM réclame une étude d’impacts afin de cibler les mesures à mettre en place autour du futur site carboneutre, situé près du mégaprojet Royalmount. « Namur-Hippodrome doit devenir un catalyseur pour les autres quartiers, et non un îlot enclavé qui essaie de lutter pour l’environnement », illustre Mme Ollivier. Son groupe recommande également de recouvrir l’autoroute Décarie, entre la rue Jean-Talon Ouest et l’avenue Royalmount, pour y aménager un espace vert.

« Décevant » pour le logement

Le projet Namur-Hippodrome devait initialement accueillir plus de 8000 logements, mais cette cible a depuis été revue à la baisse par la Ville, autour de 6000. La mairesse Valérie Plante, qui a décrit le projet comme « l’anti-Royalmount », entend réserver un « minimum » de 20 % des unités au logement social.

« Il faut s’assurer que les coûts supplémentaires engendrés par les constructions écoresponsables vont être conciliables avec l’accès à des logements sociaux », prévient Mme Ollivier. En plus de réclamer que les terrains soient réservés « dès le départ » au logement social, l’OCPM rappelle qu’un mécanisme de « perpétuelle abordabilité » devra être créé, pour éviter que les prix montent en flèche avec le temps.

Au Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), la porte-parole Véronique Laflamme se dit « extrêmement déçue » par la place consacrée au logement social dans le rapport. « Nulle part, l’OCPM ne précise la proportion du site qui devrait être réservée au logement social », soulève-t-elle. Pourtant, « les besoins sont grands », dit Mme Laflamme. Dans Côte-des-Neiges, plus de 6000 ménages locataires ont des besoins « impérieux » de logement.

Comme il s’agit d’un terrain public, ce site devrait être entièrement dédié à des projets de logements sociaux et d’utilité collective.

Véronique Laflamme, du FRAPRU

Un quartier « sans voiture » ?

Montréal ne s’en cache pas : elle souhaite une faible empreinte écologique des voitures dans ce nouveau quartier. « J’aime dire que ce quartier-là, on va principalement y circuler à pied et à vélo », avait dit Mme Plante, en octobre dernier.

Une porte-parole de son cabinet, Catherine Cadotte, ajoute que « les enjeux pour le développement de ce secteur sont nombreux, notamment en termes de mobilité ». « La Ville va continuer de travailler avec ses partenaires pour créer les conditions gagnantes […], comme par exemple en appuyant des projets comme le prolongement de la ligne orange jusqu’à Bois-Franc », remarque-t-elle.

Pour plusieurs, il faut toutefois aller encore plus loin. « Dans ce futur quartier, la norme devrait être de vivre sans voiture, et la majorité des habitations devraient être construites en mode communautaire ou alternatif. Ce sont les deux secrets de la réussite », dit le DG de Vivre en Ville, Christian Savard. « Le défi sera de concrétiser cette vision ambitieuse sans la diluer, et de faire rayonner ce projet à l’international », ajoute Patrick Bonin, de Greenpeace Québec.

En plus de limiter la présence de camions de livraison et de mettre en place un réseau de transport collectif à même le site, l’OCPM suggère de « concentrer les cases de stationnement à l’intérieur des immeubles », afin de limiter l’usage de l’auto-solo. « C’est une proposition très intéressante, dit Vincent Dussault, conseiller stratégique à la Coop Carbone. Il faut que les terrains utilisés pour les stationnements puissent être facilement réalloués à d’autres fonctions au fur et à mesure que les besoins de véhicules diminueront. »

Au Conseil régional de l’environnement (CRE-MTL), le responsable au développement urbain durable, Charles Bergeron, rappelle que le défi est surtout « la mobilisation en continu, sur une longue période ». Le projet n’a pas encore fait l’objet d’appels d’offres.

Je ne suis pas sur de comprendre la première partie. La carboneutralité n'a rien à voir avec l'exposition aux polluants. C'est simplement que le bilan de la quantité de dioxyde de carbone relâché sur la quantité de dioxyde de carbone absorbé soit nul au sein d'un périmètre (de source humaine). 

Bien sur, les problèmes environnementaux ne se limitent pas aux GES, mais les nuisances sonores, thermiques ainsi que la qualité de l'air n'ont rien à voir avec la carboneutralité d'un quartier. Ce serait juste un plus d'avoir des infrastructures limitant les ilots de chaleur et les nuisances sonores, retenant l'eau de pluie et filtrant l'air.

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il y a une heure, Wave Arts a dit :

Je ne suis pas sur de comprendre la première partie. La carboneutralité n'a rien à voir avec l'exposition aux polluants. C'est simplement que le bilan de la quantité de dioxyde de carbone relâché sur la quantité de dioxyde de carbone absorbé soit nul au sein d'un périmètre (de source humaine). 

Bien sur, les problèmes environnementaux ne se limitent pas aux GES, mais les nuisances sonores, thermiques ainsi que la qualité de l'air n'ont rien à voir avec la carboneutralité d'un quartier. Ce serait juste un plus d'avoir des infrastructures limitant les ilots de chaleur et les nuisances sonores, retenant l'eau de pluie et filtrant l'air.

Je suis bien d'accord avec ton commentaire: plus juste et plus simple aussi de se fixer des objectifs réalistes pour ce secteur, compte tenu notamment des contraintes particulières qui l'affectent, lesquelles ne peuvent, ni être ignorées ni encore moins effacées par des interventions et des aménagements se limitant à son périmètre.  

Que ce projet contribue positivement à la santé de l'environnement, qu'il devienne un modèle à suivre, ce serait déjà très bien.   Qu'on lui demande de faire des miracles pour le tout Montréal, ce serait excessif.

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Il y a 15 heures, acpnc a dit :

Namur-Hippodrome La carboneutralité pourrait être «très difficile» à atteindre

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LAPRESSE

Montréal ne s’en cache pas : elle souhaite une faible empreinte écologique des voitures dans le nouveau quartier Namur-Hippodrome.

L’administration Plante ne parviendra pas à ériger un quartier carboneutre sur les terrains de l’ancien hippodrome si elle ne détermine pas mieux les « sources de pollution » qui sont « omniprésentes » dans le secteur, affirme l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) dans un rapport paru jeudi.

Publié le 1 octobre 2020 à 5h00

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2020-10-01/namur-hippodrome/la-carboneutralite-pourrait-etre-tres-difficile-a-atteindre.php

Henri Ouellette-Vézina
La Presse

« Ce site va se développer dans un milieu très hostile », explique la présidente du groupe, Dominique Ollivier. Son équipe a été mandatée l’an dernier pour tenir des consultations sur la revalorisation de ce secteur de 75 hectares, dans l’ouest de l’île, que Montréal veut transformer en un quartier « carboneutre ».

Gaz à effet de serre, poussières fines, îlots de chaleur, bruits et vibrations : les polluants auxquels est exposé le secteur sont nombreux, rappelle toutefois l’OCPM. « On peut bien rêver d’un quartier vert, mais il y a une limite à ce qu’on peut y mettre. Plusieurs personnes demandent un grand parc, mais le plus gros qu’on pourrait imaginer est de la taille du parc Laurier », illustre Mme Ollivier. À ses dires, les lourdes infrastructures entourant le secteur représentent un défi de taille.

Le secteur est limitrophe avec la zone industrielle de Ville Mont-Royal, dont le développement futur échappe un peu à la Ville. Les gens nous le disent ; tous ces éléments pourraient rendre l’atteinte de la carboneutralité très difficile.

Dominique Ollivier, de l’OCPM

L'OCPM réclame une étude d’impacts afin de cibler les mesures à mettre en place autour du futur site carboneutre, situé près du mégaprojet Royalmount. « Namur-Hippodrome doit devenir un catalyseur pour les autres quartiers, et non un îlot enclavé qui essaie de lutter pour l’environnement », illustre Mme Ollivier. Son groupe recommande également de recouvrir l’autoroute Décarie, entre la rue Jean-Talon Ouest et l’avenue Royalmount, pour y aménager un espace vert.

« Décevant » pour le logement

Le projet Namur-Hippodrome devait initialement accueillir plus de 8000 logements, mais cette cible a depuis été revue à la baisse par la Ville, autour de 6000. La mairesse Valérie Plante, qui a décrit le projet comme « l’anti-Royalmount », entend réserver un « minimum » de 20 % des unités au logement social.

« Il faut s’assurer que les coûts supplémentaires engendrés par les constructions écoresponsables vont être conciliables avec l’accès à des logements sociaux », prévient Mme Ollivier. En plus de réclamer que les terrains soient réservés « dès le départ » au logement social, l’OCPM rappelle qu’un mécanisme de « perpétuelle abordabilité » devra être créé, pour éviter que les prix montent en flèche avec le temps.

Au Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), la porte-parole Véronique Laflamme se dit « extrêmement déçue » par la place consacrée au logement social dans le rapport. « Nulle part, l’OCPM ne précise la proportion du site qui devrait être réservée au logement social », soulève-t-elle. Pourtant, « les besoins sont grands », dit Mme Laflamme. Dans Côte-des-Neiges, plus de 6000 ménages locataires ont des besoins « impérieux » de logement.

Comme il s’agit d’un terrain public, ce site devrait être entièrement dédié à des projets de logements sociaux et d’utilité collective.

Véronique Laflamme, du FRAPRU

Un quartier « sans voiture » ?

Montréal ne s’en cache pas : elle souhaite une faible empreinte écologique des voitures dans ce nouveau quartier. « J’aime dire que ce quartier-là, on va principalement y circuler à pied et à vélo », avait dit Mme Plante, en octobre dernier.

Une porte-parole de son cabinet, Catherine Cadotte, ajoute que « les enjeux pour le développement de ce secteur sont nombreux, notamment en termes de mobilité ». « La Ville va continuer de travailler avec ses partenaires pour créer les conditions gagnantes […], comme par exemple en appuyant des projets comme le prolongement de la ligne orange jusqu’à Bois-Franc », remarque-t-elle.

Pour plusieurs, il faut toutefois aller encore plus loin. « Dans ce futur quartier, la norme devrait être de vivre sans voiture, et la majorité des habitations devraient être construites en mode communautaire ou alternatif. Ce sont les deux secrets de la réussite », dit le DG de Vivre en Ville, Christian Savard. « Le défi sera de concrétiser cette vision ambitieuse sans la diluer, et de faire rayonner ce projet à l’international », ajoute Patrick Bonin, de Greenpeace Québec.

En plus de limiter la présence de camions de livraison et de mettre en place un réseau de transport collectif à même le site, l’OCPM suggère de « concentrer les cases de stationnement à l’intérieur des immeubles », afin de limiter l’usage de l’auto-solo. « C’est une proposition très intéressante, dit Vincent Dussault, conseiller stratégique à la Coop Carbone. Il faut que les terrains utilisés pour les stationnements puissent être facilement réalloués à d’autres fonctions au fur et à mesure que les besoins de véhicules diminueront. »

Au Conseil régional de l’environnement (CRE-MTL), le responsable au développement urbain durable, Charles Bergeron, rappelle que le défi est surtout « la mobilisation en continu, sur une longue période ». Le projet n’a pas encore fait l’objet d’appels d’offres.

La seule chose qui me vient en tête est: "Un tiens vaut mieux que 2 tu l'auras" et en lisant ce texte on dirait qu'on veut dire à tout le monde qui écoute "Tu l'auras!". Pas de pollution (de tous les genres!), pas d'auto, grand parc! De faire rayonner ce projet à l’international (parce que c'est pas assez bien si c'est le meilleur dans le coin. Il faut que la planète bave d'admiration!"). Le meilleur: « perpétuelle abordabilité ».

Je pense notamment au meme d'Oprah.

Et on semble déjà saupoudrer les raisons d'échecs potentiels: la zone industrielle de VMR (comme si elle est apparue soudainement), l'absense de l'extension de la ligne orange vers Bois-Franc, le besoin des dalles vertes sur l'autoroute, le besoin d'un parc plus grand que nature ("mais le plus gros qu’on pourrait imaginer est de la taille du parc Laurier"). Veulent-ils un 2e Grand Parc de l'Ouest sur le terrain??

Et le FRAPRU part à la dérive sociale: "Comme il s’agit d’un terrain public, ce site devrait être entièrement dédié à des projets de logements sociaux et d’utilité collective.". Bref, ils veulent un ghetto.

Et finalement, parce que c'est aussi nécessaire que de respirer de l'air: L'OCPM réclame une étude d’impacts.

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C'est de bonne guerre de critiquer les intentions de la Ville, comme ce fut le cas de critiquer le projet Royalmount aux antipodes des intentions de Montréal. On ne peut tout de même pas renier les efforts louables d'essayer de construire un quartier dans l'esprit du développement durable.

C'est le message que je retiens personnellement et qui me donne espoir que l'on puisse réussir à en faire un modèle pour d'autres villes d'ici et d'ailleurs.

On dénonce beaucoup le manque de planification de GFT et un certain degré d'échec sur le plan urbanistique. Alors que l'on veuille éviter de répéter ce genre d'erreur est déjà un pas dans la bonne direction. Maintenant que certains organismes souhaitent en faire un genre de ghetto purement dédié aux logements sociaux et abordables en faisant fi de la mixité sociale, n'est pas plus acceptable que le contraire.

Donc donnons une chance au coureur, car Montréal est aussi capable de réussir dans l'aménagement urbain que d'autres villes dans le monde. Elle a notamment une très belle collection de places publiques, de parcs et de quartiers prometteurs comme le Mil et les grands sites dans le périmètre du pont Jacques-Cartier pour le prouver.

 

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Il y a 8 heures, acpnc a dit :

Donc donnons une chance au coureur, car Montréal est aussi capable de réussir dans l'aménagement urbain que d'autres villes dans le monde. Elle a notamment une très belle collection de places publiques, de parcs et de quartiers prometteurs comme le Mil et les grands sites dans le périmètre du pont Jacques-Cartier pour le prouver.

 

Tant que le coureur commence à courir un jour...

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Il y a une recommandation que j’ai su mal à comprendre. On recommande de décongestionner le secteur en faisant le raccordement de Cavendish mais on demande aussi de bloquer la circulation de transit car ça n’aurait pas de sens compte tenu des objectifs écologique du futur quartier ? Ou j’ai mal compris ?

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Il y a 13 heures, Decel a dit :

Tant que le coureur commence à courir un jour...

Bien sûr! Mais avant de répondre à la question de l'intervention de la Ville, qui semble évidemment lente à se manifester. Il faudrait dès le départ se demander pourquoi ce secteur prend tellement de temps à se développer?

Disons premièrement que les grands terrains de l'hippodrome intéressent les développeurs depuis les années 70. Campeau à l'époque planifiait un gigantesque quartier avec de hautes tours, qui ne s'est jamais matérialisé. D'autres se sont aussi intéressés, mais avec le même résultat, parce que ce secteur est enclavé et de ce fait se prête mal à son intégration dans la ville sans l'apport d'importants travaux d'infrastructures.

Un autre facteur qui nuit à sa cause est la densité de la congestion tout autour, qui semble augmenter d'années en années avec plus de voitures individuelles sur les routes. Le MTQ cherche d'ailleurs des solutions permanentes, tout en essayant de s'assurer que ces dernières n'induiront pas davantage de circulation en échange.

Finalement cet enclavement l'isole du territoire, en le transformant en une sorte de cul de sac pour les transports publics. Incidemment comme il est à l'écart du métro, il faudra penser à créer des transferts efficaces pour garantir une meilleure mobilité en TEC. Autrement ce sera la voiture individuelle qui prendra le relai, ce que veut éviter Montréal.

En dernière instance l'incertitude face à l'avenir du Royalmount ajoute une couche de brouillard qui prendra du temps à se dissiper, surtout si VMR n'intervient pas pour en améliorer les composantes complémentaires, dont l'ajout d'une zone résidentielle substantielle sur une bonne partie du site.

J'en conclus que pour toutes ces raisons, ce secteur est de loin le plus problématique en matière de développement sur l'ile. Il nécessite effectivement une intervention globale avec une coordination essentielle avec le MTQ et d'autres partenaires comme les entreprises de chemin de fer, VMR et les autres villes et arrondissements environnants.

En attendant le mot d'ordre devrait être patience, parce que dans ce dossier difficile malheureusement rien n'est simple.

 

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Honestly, it’s 2020. Taschereau and St-Luc (and PSC, RDP and Hochelaga, along with the Port) should move off island. There is zero good reason for any of them to be within the urban core. Only money stands in the way, which these multi billion dollar freight railways seem to fall into backwards. CN, CP and the Port were practically gifted all that land, and could reap billions vacating and selling it.

The majority of freight railways on the island are used for sorting and storage; if the yards and port were to move off the island, many of these rail lines within the city could be quickly converted to full-time passenger use.

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Il y a 1 heure, SameGuy a dit :

Honestly, it’s 2020. Taschereau and St-Luc (and PSC, RDP and Hochelaga, along with the Port) should move off island. There is zero good reason for any of them to be within the urban core. Only money stands in the way, which these multi billion dollar freight railways seem to fall into backwards. CN, CP and the Port were practically gifted all that land, and could reap billions vacating and selling it.

The majority of freight railways on the island are used for sorting and storage; if the yards and port were to move off the island, many of these rail lines within the city could be quickly converted to full-time passenger use.

Move where ? It's 2020, we will never destroy thousand of hectares of virgin or farm land to build new rail track depot. Those installation are polluting there environnement, so it's better to keep them where they are so, we don't have to destruct more, for the only purpose of moving them out of the city.

Sustainable development would be to transform them, only if they would close or would becoming useless, which is not the case. 

Same story for the port. Yes they could sell some piece of lands in critical sectors, but build a fully new port installation would have a very big environnemental cost.

Those installations are sometime problematic, when it came to urban planing, but we need to compose with them to build the city. For the hippodrome, Cavendish would need to be connected to reduce the main traffic on Décarie, but the industrial sector in that area, south of the 40, is to be transform in the next years. Since the Royalmount is still alive, I'm pretty sure that the heavy industry won't be much attractive in that area. 

Also, if the city want to avoir to have to many car in that area, she would need to plan with the transit in the sector in mine. It's normal that Décarie is always jam, since it's the only north-south transit axis on the west of the mountain. Any new development around it would bring more people, but the connectivity, is the key here, since anybody that live in Côte St-Luc, and work in Ville St-Laurent cannot go directly from point A to B.

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