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Quartier Namur-Hippodrome (reconversion de Blue-Bonnets)


ErickMontreal

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    Il y a 1 heure, mtlurb a dit :

    6000 lodgements abordables? c'est pas un ghetto qu'on va construire? Je suis le seul qui voit ça de travers?!?

    Je suis d'accord avec le sens de ton malaise. Par contre, la ''ghettoisation'' a tendance a se faire toute seule quand de l'autre côté (et dans le contexte actuel) le marché est laissé tout seul. Seuls des quartiers relativement peu accessibles se créent . Le probleme avec Plante c'est qu'elle se bat pour de bons principes mais n'a pas la sagesse de faire les compromis nécessaires pour faire avancer les choses efficacement. Elle finit plutot par nuire et rien ne se reglera. Je rêve d'une mairesse qui s'appellerait plutôt Isabelle Hudon ou Sophie Brochu. La conscience sociale est partie de leur caractere mais avec un realisme necessaire qui ferait du bien. On peut rever.

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    Si la mairesse de Montréal a été réélue pour un deuxième mandat, c'est qu'une majorité d'électeurs l'on préférée à son adversaire. C'est ça la démocratie, prendre acte des choix libres de la population et respecter ce choix légitime exprimé selon les mêmes règles appliquées partout dans les pays démocratiques. Ceci ne veut pas dire qu'on doive être d'accord avec la philosophie du parti au pouvoir. C'est pour cela qu'il est indispensable d'avoir une bonne opposition pour servir de chien de garde vis à vis de l'administration municipale quelle qu'elle soit, afin que le mécanisme de contre-pouvoir puisse à son tour agir efficacement.

    En politique il y a deux éléments incontournables qui font la force d'un chef de parti: premièrement sa popularité auprès de la population. Ensuite l'appui des membres du parti et leur degré de confiance envers leur chef. Valérie Plante, tout comme toute chef.fe de parti ne serait rien sans ce support qui lui assure la crédibilité nécessaire, d'abord auprès des montréalais, ensuite auprès des autres niveaux de gouvernement. Des faits qui pèsent lourd pour assurer sa légitimité. 

    Maintenant est-elle la meilleure personne pour jouer le rôle de premièr.e magistrat.e de la Ville? Oui et non. Parce que c'est en premier lieu une question hypothétique, puisqu'on ne peut pas répondre à cette question objectivement sans tomber dans le piège des opinions personnelles. Toutefois rien n'empêcherait de contester son leadership, ce que les membres et la hiérarchie du parti ne semble pas vouloir exprimer le besoin pour le moment. Car tous semblent unis derrière des objectifs communs. 

    Il y a 13 heures, MtlMan a dit :

     Je rêve d'une mairesse qui s'appellerait plutôt Isabelle Hudon ou Sophie Brochu. La conscience sociale est partie de leur caractere mais avec un realisme necessaire qui ferait du bien. On peut rever.

    Bien sûr qu'on peut rêver, ces deux femmes ont beaucoup d'ascendant et de grandes compétences. Toutefois la carrière politique aujourd'hui est devenue un vrai parcours du combattant. Elle demande une abnégation extrême pour faire face aux critiques incessantes et souvent malveillantes venant de toutes parts, qu'elles soient fondées ou pas. Il faut donc être très coriace, résolu, acharné et certainement déterminé (voire un peu fou) pour vivre sous le feu constant de la critique. Ce qui peut expliquer pourquoi si peu de gens pourtant très qualifiés, osent se lancer dans une arène aussi périlleuse, où tous les coups semblent permis.

    Devant un tel tableau, on ne sera pas surpris qu'il faille une dose de courage exceptionnel pour vivre et défendre ses convictions et imposer sa vision et les politiques auxquelles on croit sincèrement. Même un Coderre, pourtant très expérimenté en politique, a gouté à la médecine amère de la critique tout azimut et a succombé au champ de bataille électoral, disqualifié par l'opinion publique.

    Cela dit, je n'ai pas l'intention de faire l'apologie de Valérie Plante. Tout ce que je peux dire ce sont des constats. Elle tient solidement la barre au milieu de la tempête médiatique et ne flanche pas. Elle se tient personnellement loin de la corruption et des scandales qui ont longtemps sévi à l'Hôtel de Ville. Ce qui est déjà un accomplissement en soi. Elle semble effectivement répondre aux attentes de la population, son deuxième mandat en fait foi. Tandis que son option sociale-démocrate plait à une majorité de citoyens et son penchant environnementaliste est parfaitement en accord avec la vision mondiale actuelle.

    Personne n'est parfait et ne peut plaire à tout le monde. Donc ce que j'attends du maire ou mairesse d'une grande ville comme Montréal, c'est d'abord l'intégrité et le respect de son agenda politique pour lequel il, elle, est élu. Être vraiment aux commandes de la Ville, avoir une écoute et respecter l'opposition officielle. Et finalement travailler du meilleur de sa connaissance au bien-être et à la qualité de vie de tous les citoyens.

    Le reste est une question de dosage, de philosophie et de priorités. Toutefois je n'opposerai jamais l'environnement à l'économie, même les grands organismes économiques reconnaissent aujourd'hui la nécessité d'agir, en recherchant le meilleur équilibre entre ces deux mondes qui sont essentiellement complémentaires. Voir l'article ci-joint https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2022-10-18/environnement-et-solidarite/une-alliance-gauche-droite-reclame-des-outils.php

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    • 3 months later...
    lapresse.ca
     

    Faux départ à l’hippodrome

    André Dubuc La Presse
    9–11 minutes

    L’appel d’offres pour la vente d’un terrain ne reçoit aucune soumission

    Il faudra encore patienter avant que le secteur privé ne fasse sortir de terre des logements sur le site de l’ancien hippodrome à Montréal.

    L’appel visant la vente d’un terrain dans le but de construire 60 % de condos abordables n’a suscité aucune offre de la part des promoteurs privés, a appris La Presse.

    « Pour votre information, la Ville de Montréal n’a reçu aucune soumission pour l’acquisition du lot », est-il écrit dans un courriel envoyé par le service des immeubles aux promoteurs qui ont demandé une copie du cahier d’appel. Le but de la communication était de savoir pourquoi les promoteurs n’avaient pas répondu à l’appel.

    Le sort de l’hippodrome est important, parce qu’il s’agit d’un vaste terrain appartenant à la Ville de Montréal et largement non contaminé. C’est Québec qui a cédé gracieusement le terrain à Montréal en 2017, après cinq années de négociation. Les deux partenaires doivent se partager les recettes de la vente des terrains. Des courses de chevaux se sont tenues à l’hippodrome de 1907 à 2009.

    Dans le contexte de la crise du logement, la Ville dispose de tous les leviers dans ce secteur pour faire bâtir environ 6000 logements, lesquels contribueraient à rééquilibrer le marché au bénéfice des Montréalais à la recherche d’un toit à un coût raisonnable.

    Depuis dix ans, la Ville de Montréal annonce sans suite le lotissement des anciens terrains de l’hippodrome dans le nord-ouest de la ville, près du boulevard Décarie, à la hauteur de la station de métro Namur.

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    En août et en octobre dernier, l’administration Plante a lancé les deux premiers appels d’offres sur ce vaste terrain de 43 hectares. Les deux lots représentent environ 4 % de la superficie totale.

    Le premier appel d’offres de septembre 2022 était réservé aux OSBL. Il visait la vente d’un terrain au prix de 4,5 millions de dollars en échange de l’engagement de construire 200 logements locatifs abordables dans un immeuble de 8 étages maximum. La Ville est en train d’analyser les soumissions reçues.

    Trop de critères, pas assez d’information

    L’appel d’offres du mois d’octobre était ouvert à tous et concernait la vente d’un terrain de 4208 mètres carrés au prix minimum de 10 millions en échange de la construction de logements en copropriété dont 60 % devaient se qualifier comme étant du logement abordable pendant 30 ans.

    « La Ville demandait 10 millions ou 55 $ du pied carré bâtissable, ce qui n’est pas donné dans ce secteur de la ville, explique au téléphone un promoteur, qui ne veut pas être nommé pour ne pas nuire à ses relations avec les autorités. On ne connaît pas les détails du plan d’ensemble du secteur ni son calendrier de réalisation, ce qui pose le risque que le bâtiment soit isolé longtemps. En plus, la Ville demande d’énormes garanties financières pour protéger le caractère abordable du logement. Pas surprenant qu’aucun promoteur n’ait signalé son intérêt. »

    « Je ne suis pas vraiment surprise de l’absence d’intérêt des promoteurs privés », commente de son côté la professeure de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) Danielle Pilette, spécialiste des questions d’aménagement urbain.

    Cette administration a une attitude ambiguë par rapport au développement privé. Oui, elle dit vouloir du développement privé. Si ça fonctionne, tant mieux. Mais mon hypothèse, c’est que la Ville de Montréal est beaucoup plus intéressée à du logement social.

    Danielle Pilette, professeure à l’UQAM spécialisée en gestion municipale

    L’universitaire, qui a pris connaissance du cahier d’appel, a constaté les nombreuses contraintes que la Ville imposait aux promoteurs privés dans un contexte économique difficile avec la montée des taux d’intérêt. Elle donne en exemple l’interdiction de cases de stationnement extérieures et l’obligation de réserver une case de stationnement sur trois à l’autopartage.

    « Étant donné l’hésitation du privé dans le contexte économique actuel, le moment est propice pour les gouvernements d’investir dans le logement communautaire », renchérit Édith Cyr, DG du groupe de ressources techniques Bâtir son quartier.

    Du côté de l’Institut de développement urbain du Québec (IDU), lobby des promoteurs, on avait entendu que les conditions exigées par la Ville dans ce dossier ne permettaient pas d’arriver à une entente.

    « Il n’y a pas de vision de développement pour les 96 % de la superficie qui restent. Pour être franc, c’est peut-être en partie l’un des problèmes de sa proposition de vente », indique à La Presse son PDG Jean-Marc Fournier.

    Le patron de l’IDU suggère que Montréal et Québec fassent équipe pour mettre en valeur les terrains de l’hippodrome. La province paierait les infrastructures dans un premier temps et Montréal rembourserait une partie de la facture avec les impôts fonciers récoltés ultérieurement.

    Réactions politiques

    « L’objectif [de l’appel d’offres destiné au privé] était de tester la réponse de l’industrie sur ce nouveau mode de mise en marché de terrains de la Ville. On prévoit sonder nos partenaires pour identifier les raisons derrière ce manque d’intérêt. Ce mode de fonctionnement expérimental venait avec des risques, mais on était prêts à les accepter pour pouvoir identifier les meilleures stratégies pour accélérer le développement du reste du secteur et ailleurs à Montréal », a réagi le comité exécutif de la Ville, dans un courriel envoyé à La Presse.

    L’opposition demande à l’administration Plante de dévoiler sa vision d’ensemble pour le secteur.

    « Malheureusement, les nombreuses barrières et conditions mises en place par l’administration Plante pour développer des logements abordables à Montréal font fuir les promoteurs. Ce n’est pas avec des projets à la pièce que Projet Montréal va favoriser le développement du secteur de l’ancien hippodrome. Pour que la volonté de nos partenaires soit au rendez-vous, l’administration doit leur donner l’heure juste sur le projet et leur présenter une vision d’ensemble qui intègre à la fois du logement abordable, une desserte en transport collectif et de l’agriculture urbaine », dit Aref Salem, chef de l’opposition officielle.

    Dix ans plus tard, toujours rien

    Octobre 2009
    Fin des courses de chevaux

    Mars 2012
    Le maire Gérald Tremblay annonce la cession du site par Québec à la Ville de Montréal.

    Octobre 2012
    La Ville annonce le réaménagement du site en 5 phases de 2017 à 2026, entre 5000 et 8000 logements sont prévus.

    Octobre 2014
    Le maire Denis Coderre révèle que l’entente entre Québec et Montréal concernant la cession du terrain n’est pas encore signée.

    Juin 2017
    L’entente de cession est finalement signée. Montréal prévoit la construction de 5000 logements, dont 30 % de logement abordable.

    Octobre 2017
    Projet Montréal veut en faire un quartier familial, avec 60 % de logements de 3 chambres.

    2018
    Démolition des bâtiments sur le site

    Août 2019
    La mairesse Valérie Plante annonce un projet vert et d’avant-garde de 8000 logements.

    Octobre 2019
    Les ambitions de la Ville sont réduites à 6000 logements, le futur quartier sera carboneutre.

    Octobre 2020
    Le rapport de l’Office de consultation publique de Montréal remet en question la viabilité du projet, notamment en raison de la congestion routière dans le secteur.

    Octobre 2021
    Montréal cible les terrains de l’hippodrome comme l’un des quatre futurs écoquartiers, carboneutres. Il doit compter 7500 logements, dont 2000 sociaux et 2000 abordables. On prévoit un aménagement sur deux à cinq ans.

    22 août 2022
    Lancement d’un premier appel d’offres réservé aux OSBL pour la construction de 200 logements 100 % abordables. Environ 6000 logements sont prévus. Les résultats n’ont pas encore été dévoilés.

    17 octobre 2022
    Lancement d’un second appel d’offres pour la vente d’un terrain à un prix minimum de 10 millions en contrepartie de la construction d’un minimum de 60 % de logements abordables pendant 30 ans. L’offre n’a suscité aucune soumission.

    https://www.lapresse.ca/affaires/marche-immobilier/2023-01-31/faux-depart-a-l-hippodrome.php

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    Citation

    Lancement d’un second appel d’offres pour la vente d’un terrain à un prix minimum de 10 millions en contrepartie de la construction d’un minimum de 60 % de logements abordables pendant 30 ans. L’offre n’a suscité aucune soumission.

    Sans blague. 😂

    PM n'arrête pas de mettre les bâtons dans les roues des promoteurs et s'attend ensuite à ce que ces derniers se précipitent sur les appels d'offres... après une crise généralisée d'amnésie.

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    The same people who “sympathize” with those affected by the pénurie de logement. 
    A real joke. PM is so disconnected from reality. 

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    lapresse.ca
     

    Arrêtons de tourner en rond à Blue Bonnets

    Arrêtons de tourner en rond à Blue Bonnets
    5–6 minutes

    La saga de l’ancien hippodrome Blue Bonnets est le triste symbole de l’immobilisme de nos élus face à la crise du logement.

    Imaginez, ça fait quatorze ans que ça dure. Quatorze ans que les chevaux ont fait leur dernier tour de piste. Et il n’y a toujours pas l’ombre d’un édifice sur ce terrain qui est pourtant l’emplacement par excellence pour densifier la ville intelligemment.

    Gérald Tremblay, Denis Coderre, Valérie Plante… les maires ont passé, mais le terrain reste vide, alors qu’on pourrait y construire quelque 6000 unités.

    L’espace est aussi grand que 60 terrains de football. Il est situé en plein cœur de la métropole, à deux pas du métro Namur. Il n’est pas contaminé, une véritable rareté. Et il appartient à la Ville, donc aucun propriétaire ne peut freiner son développement.

    Alors franchement, la lenteur dans ce dossier commence à devenir ridicule. Elle témoigne de l’incapacité des différents ordres de gouvernement de s’entendre avec le privé pour construire.

    Il est vrai que le développement du site pose un grand défi, puisqu’il n’y a aucune infrastructure. Pas de réseau de distribution d’eau, pas d’égout, pas d’électricité. La facture pourrait atteindre 800 millions de dollars, ce qui ne compte même pas les coûts des travaux routiers pour désenclaver le site, notamment le raccordement du boulevard Cavendish qui est un impératif.

    Or, la Ville de Montréal, qui a déjà des dettes plein les bras, n’a pas les moyens de payer cette facture, même si le développement se fait par phases. Et les promoteurs non plus, surtout qu’on leur demande de bâtir du logement social, abordable et vert pour créer un écoquartier exemplaire.

    Ces objectifs sont fort louables. Mais pour les entrepreneurs privés, encore faut-il qu’il y ait une logique financière. Sinon, on se retrouve dans un cul-de-sac, comme on le voit actuellement.

    Un premier appel d’offres visant la construction d’un projet contenant 60 % de condos abordables n’a pas suscité la moindre soumission de la part du privé, nous apprenait le collègue André Dubuc mardi1.

    Mais la Ville avait mis la barre tellement haute – prix élevé demandé, nombreux critères à respecter – qu’on se demande si elle voulait vraiment vendre ou si elle cherchait seulement à éviter que Québec reprenne le terrain en vertu de l’entente de 2017 qui lui donnait cinq ans pour transmettre un échéancier de développement.

    Chose certaine, il était bien difficile pour des promoteurs d’acheter un petit morceau du terrain sans avoir une idée d’ensemble du plan de développement. Où seront les rues, les espaces verts, la densité prévue ? La Ville promet que ces éléments seront dévoilés dans le plan directeur qu’elle soumettra en 2023. Ce ne sera pas trop tôt !

    Car pendant ce temps, les Montréalais ont du mal à se trouver un toit. Avec un taux d’inoccupation au plancher, le loyer moyen d’un appartement de deux chambres a grimpé de 14,5 % en 2022, pour les unités qui ont accueilli de nouveaux locataires, selon de récentes données de la SCHL.

    Il n’y a pas de secret, il faut bâtir. Et pas juste un peu. D’ici 2030, il faudrait doubler le rythme des mises en chantier et bâtir 620 000 logements de plus, estime la SCHL.

    Pour éviter l’étalement urbain nocif pour l’environnement, il faut miser sur la densification urbaine, un principe que l’équipe éditoriale de La Presse a maintes fois défendu.

    Mais on n’y arrivera pas sans une meilleure concertation entre les ordres de gouvernement dont les programmes sont complètement dépareillés. Comment voulez-vous que les constructeurs s’y retrouvent quand personne n’a la même définition d’un logement abordable ?

    Dans le cas de Blue Bonnets, une meilleure concertation permettrait un partage du financement des infrastructures avec Québec et Ottawa. Ce genre de partenariat pour revitaliser des quartiers s’est vu partout en Europe et aux États-Unis, que ce soit à Hambourg, Édimbourg, Dublin ou Washington.

    Pourquoi pas à Blue Bonnets ? Il est plus que temps qu’on arrête de tourner en rond.

    https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/2023-02-01/arretons-de-tourner-en-rond-a-blue-bonnets.php

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