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Ritz Carlton (rénovations et agrandissement) - 12 étages - 100M$ (2013)


mtlurb

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Membres prolifiques

Mon Beau père est (était?) concierge au Ritz depuis plus de 28 ans. Je ne parle pas d'un nettoyeur de chambre ici, je parle d'un des Concierge en Hôtellerie et comme tout ces confrères et consoeurs de travail, il sont en arrêt forcé, une mince prime de départ et une attente trop longue pour savoir si ils vont ravoir leur travail.

 

Plusieurs ont été capable de se retrouver de l'emploi car quand le Ritz est sur ton CV, ça parait bien, mais les purs et durs, comme lui, s'entête qu'il vont retrouver leur emploi. Malheureusement, moi et sa fille, ma conjointe sont pas mal certain qu'il rêve un peu. Avec ce nouveau look et sa nouvelle vocation demi/demi le Ritz ne sera plus le même et je crois qu'il vont essayer de faire partir le vieux R.C. en commençant par le staff qui est habitué au vieilles habitude.

 

J,ai hâte qu'il réouvre pour voir le vieux au boulot.

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  • Administrateur

Serait-ce possible que ce soit une rénovation avant la construction de la nouvelle partie? Et donc que les travaux se fassent à l'intérieur avant l'esxtérieur?

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It seems to me...

If the appartments in this building really are going to be the most expensive in Montreal, wouldn't the potential buyers be the type who have someone looking for a place for them, and therefore no advertising (to the general public) is really necessary? I find the huge banners to be somewhat out of place for such a posh establishment. I thought the whole thing would be rather discreet, the way multi-millionaires usually like things (unless they're the "look at me, I'm rich" type).

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Portrait - Mener une vie d'hôtel

 

Le Devoir

Claude Turcotte

Édition du lundi 20 octobre 2008

 

Mots clés : Andrew Torriani, Ritz-Carlton, Entreprise, Québec (province)

 

De busboy à p.-d.g. du Ritz-Carlton

 

Andrew Torriani fait visiter une des résidences de grand luxe aménagées dans l'édifice de l'hôtel Ritz-Carlton.

De busboy, l'expression consacrée pour la fonction d'aide-serveur dans l'industrie de la restauration, à président-directeur général de l'hôtel Ritz-Carlton à Montréal, il y a un parcours dans la carrière d'Andrew Torriani qui peut sembler étonnant, mais lorsqu'on connaît un peu son histoire et celle de sa famille, on comprend qu'il s'agit d'une évolution toute naturelle.

 

D'origine suisse, la famille Torriani en est à sa troisième génération dans l'hôtellerie. Le grand-père y a travaillé, mais c'est surtout le père, Marco, qui y poursuit une carrière depuis 43 ans. On le retrouve actuellement à Genève au service de la prestigieuse chaîne Mandarin oriental. Il a déjà eu l'honneur d'être cité parmi les 10 meilleurs hôteliers du monde, en tant que directeur général. Il a travaillé un peu partout pour diverses grandes chaînes. Il a été le premier partenaire en 1988 dans le Breidenbacher Hof, le premier hôtel de la chaîne de Georg Rafael en Allemagne. Il était au Château Frontenac en 1978 et a travaillé évidemment à Montréal aux hôtels Quatre-Saisons et Parc Régent.

 

Sa famille l'a suivi partout. «Nous avons vécu notre vie dans les hôtels», raconte Andrew, qui est l'aîné des cinq enfants, quatre garçons et une fille. À l'âge de 16 ans, Andrew s'est trouvé un emploi d'été comme busboy au Ritz-Carlton. L'été suivant, il occupait la même fonction au Caf'conc de l'hôtel Champlain. En 1981, il est revenu au Ritz avec deux de ses frères pour y travailler dans le restaurant du jardin. Un peu à la blague, il avoue avoir alors déclaré qu'ensemble, les frères pourraient revenir un jour au Ritz dans d'autres fonctions, parce que c'était «un bon endroit, bien situé et plein de possibilités». En attendant, il poursuivait des études en mathématiques à l'université Queens. Il est vrai que le père avait aussi le rêve de lancer avec ses fils une compagnie d'hôtellerie.

 

Passer à l'action

 

En 2003, alors que le Ritz se cherchait un directeur général, Andrew et ses frères ont compris que le temps de passer à l'action était arrivé. En 2006, ils créaient un holding familial, Monaco Luxury Hotels & Resorts (MLH&R), dont la mission allait être celle d'une compagnie de gestion se concentrant sur le marché des hôtels de luxe. Une filiale canadienne, Torriani Group Luxury Hotels (Canada), était mise sur pied pour prendre une participation de 20 % dans cet hôtel prestigieux de la rue Sherbrooke, en prévision d'une restauration en profondeur de l'immeuble, avec l'ajout de résidences de luxe. Il s'agit d'un projet en cours de réalisation qui entraîne des investissements de plus de 100 millions. Les deux principaux partenaires financiers dans ce projet sont le Groupe Rolaco de Genève, qui est propriétaire du Ritz depuis 1991, et le groupe financier suisse Mirellis, qui a plusieurs investissements immobiliers dans la région montréalaise.

 

Les frères Torriani ne limitent pas leurs ambitions à Montréal. Ils ont signé une entente, dont l'annonce devrait être faite bientôt, pour la gestion de 12 hôtels en France. D'autres projets sont considérés en Europe, peut-être aussi en Afrique. Andrew soutient que c'est aussi le bon moment de chercher des contrats de gérance au Québec et en Ontario. «Les hôtels nécessitent un rajeunissement perpétuel. Comme les années 1990 ont été dures, il y a eu moins d'argent d'investi dans les bâtiments», souligne-t-il. Il explique qu'en acceptant un contrat de gérance, le Groupe Torriani veut devenir un partenaire minoritaire pour témoigner de son intérêt envers l'hôtel, en le gérant de manière à maximiser le rendement pour le propriétaire tout en assurant un service de très haute qualité. En fait, la clientèle qu'il vise n'est pas celle des très grandes chaînes, mais celle qui possède un ou deux hôtels dans la catégorie des cinq étoiles, qui n'a pas nécessairement les ressources pour maintenir un niveau de service exceptionnel, tout en étant profitable.

 

L'objectif du Groupe Torriani n'est pas de devenir un investisseur immobilier, mais d'offrir son expertise de gestion, acquise au fil des années par les quatre frères. Ceux-ci, qui peuvent toujours compter sur les conseils de leur père, ont chacun leur domaine de spécialité. Anthony, le cadet de la famille, installé à Monaco, est président du holding en plus de posséder sa propre compagnie de gestion d'actifs. Jonathan possède une entreprise de service de traiteur en Europe. Richard, également en Europe, dirige pour sa part une entreprise qui se spécialise dans l'organisation de grands événements, par exemple des festivals. Et il y a la mère, originaire de l'Afrique du Sud, qui a développé une expertise dans le design. «Nous avons des ressources qui se complètent», constate Andrew, qui lui-même dirige le Ritz. Leur soeur, qui fait des études de médecine, ne semble pas manifester d'intérêt pour l'hôtellerie.

 

Le Ritz-Carlton de Montréal a été inauguré en 1912. Andrew Torriani rappelle qu'à cette époque, 75 % de la richesse du Canada était concentrée au Québec, particulièrement dans le secteur du «golden square mile», comme en témoignent encore les propriétés prestigieuses qui s'y trouvent. Le Ritz était bien sûr l'hôtel d'une clientèle très fortunée. «Avec le temps, c'est devenu moins sérieux», ajoute-t-il. Il est certain qu'une fois l'immeuble rénové, les chambres du Ritz deviendront beaucoup plus chères qu'elles ne l'étaient avant sa fermeture récente.

 

Le nombre de chambres et de suites sera passé de 229 à 130, mais on y aura ajouté 35 résidences privées et 15 condos-suites de très grand luxe, dont le prix de base sera de 1,7 million. Pour ces 50 résidences privées, la direction du Ritz a déjà reçu 700 manifestations d'intérêt de la part d'acheteurs éventuels, dont 40 % sont de Montréal. M. Torriani ne peut s'empêcher d'exprimer «sa surprise de voir autant de Montréalais qui ont les moyens de venir ici».

 

Tendance mondiale

 

Mais pourquoi donc ajouter des résidences privées à cet hôtel? Il y a présentement une tendance mondiale en ce sens, parce que ça coûte très cher de rajeunir des immeubles de cette importance, au demeurant patrimonial dans le cas du Ritz. Ce mixage entre chambres et résidences est un moyen d'aller chercher des capitaux. La vente des résidences au Ritz apportera une partie importante des 100 millions requis pour les travaux.

 

Par ailleurs, M. Torriani, qui se souvient fort bien de ses années de jeunesse comme résident d'hôtel, sait par expérience que la formule offre le choix entre la vie d'hôtel et la vie à la maison. Un propriétaire est libre de mener une vie totalement privée ou alors de faire appel aux services de l'hôtel quand bon lui semble, que ce soit pour la restauration, pour le ménage ou pour avoir recours au valet pour une course à l'épicerie. Il rappelle d'ailleurs que, même au cours des années les plus riches du Ritz, environ 10 % des chambres étaient louées en permanence à des clients qui les habitaient comme si elles étaient leur résidence. Le Ritz serait-il en voie de retrouver le lustre de ces années fastueuses?

 

 

http://www.ledevoir.com/2008/10/20/211491.html (20/10/2008 9H01)

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Le chantier du Ritz-Carlton en retard

Les Affaires, 18 octobre 2008 Pour en savoir plus

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Le chantier de rénovation et d'agrandissement de l'hôtel Ritz-Carlton connaît des retards. Andrew Torriani, pdg de l'établissement, a présenté, le 2 octobre, un appartementtémoin de son concept alliant chambres d'hôtel et condominiums de grand luxe. Mais quelques jours après, en entrevue, il a reconnu que l'entrepreneur avait fait face à des " imprévus " dans les travaux.

 

" Il y a un petit retard sur le chantier, dit M. Torriani. On travaille avec de vieux plans. Certains murs, certains tuyaux ne sont pas à l'endroit indiqué. " L'hôtel a été construit en 1912.

 

 

 

L'homme d'affaires s'attend tout de même à accueillir les premiers résidents à la date prévue, soit au début de l'année 2010. L'administration fait détruire une partie de l'intérieur de l'édifice pour permettre sa rénovation et son agrandissement, un projet de 100 millions de dollars.

 

Des appels d'offres tardent à venir

 

Quarante-neuf condominiums de luxe, de 1,5 million de dollars minimum, doivent être construits dans une structure en verre et en aluminium de dix étages au-dessus de la partie ouest du bâtiment. Le dernier étage de l'immeuble sera aussi remplacé par deux étages de condos. Les rénovations doivent par ailleurs permettre à l'hôtel de redevenir un établissement cinq étoiles.

 

Mais pour l'instant, seul le contrat de démolition a été accordé. " Après, nous allons donner des contrats pour faire des murs, dit M. Torriani. Je crois que les appels d'offres sont presque prêts. "

 

Pomerleau, gestionnaire du chantier, attend toujours les plans. " Les appels d'offres pour les sous-traitants sont plus longs que prévus à obtenir ", dit Jocelyn Favreau, chef de chantier, qui précise qu'il ne peut pas dire quand exactement il les obtiendra.

 

Les condominiums projetés doivent être mis en vente par la firme Sotheby's " dans les semaines à venir ", selon M. Torriani. Selon lui, environ 700 personnes se sont montrées intéressées, dont 40 % de Québécois.

 

Pour l'instant, le ralentissement économique n'affecte pas le projet, selon l'homme d'affaires. " On essaie de respecter l'échéancier du chantier ", dit-il. Une fois les travaux entamés, une interruption coûterait cher. " Si le marché ralentit, on pourrait revoir notre décision. Mais pour le moment, on a confiance dans le marché ", dit M. Torriani.

 

Le Groupe financier Mirelis et le Groupe Torriani ont acheté ensemble la majorité des parts de l'hôtel Ritz-Carlton en décembre 2006. L'ancien propriétaire exclusif de l'hôtel, le Groupe Rolaco, reste actionnaire, mais ne s'occupe plus de la gestion.

 

M. Torriani a annoncé le projet de rénovation et d'agrandissement de l'hôtel en septembre 2007. H. Joncas

http://www.lesaffaires.com/article/1/publication--lesaffaires/2008-10-18/484205/le-chantier-du-ritzcarlton-en-retard.fr.html

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