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Données et actualités démographiques - Montréal / Montréal métropolitain


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le 25 juillet 2007 Une portion du recensement 2006 de Statistique Canada, rendu public cette semaine, fait état d’une augmentation de l’âge moyen de la population montréalaise entre 2001 et 2006. Désormais, 15 % des Montréalais sont âgés de 65 ans ou plus. Dans certaines villes reconstituées, ce pourcentage est pratiquement le double. En fait, on compte plus de gens âgés sur l’île de Montréal que de jeunes de moins de 14 ans!

Au regard des nouvelles données, l’île compte maintenant 286 555 personnes de plus de 65 ans sur une population totale de 1 854 442 habitants (pour l’année 2006). Concernant le territoire de la Ville de Montréal, on dénombre 246 085 personnes âgées de 65 ans ou plus sur une population totale de 1 620 693 citoyens.

 

C’est à Ahuntsic-Cartierville que l’on compte le plus grand nombre de personnes âgées (23 245). C’est seulement quelques centaines de plus qu’à Côte-des-Neiges/Notre-Dame-de-Grâce (22 540) et plus de deux milles de plus que dans les arrondissements Rosemont (20 675) et Hochelaga-Maisonneuve (20 150).

 

Dans les villes défusionnées, la « palme » revient à Côte-Saint-Luc, qui compte 9500 personnes âgées de plus de 65 ans sur un total de 31 395, ce qui représente 30 % de la population de cette municipalité! On retrouve un ratio élevé également à Westmount (20 % ont plus de 65 ans).

 

La moyenne d’âge des Montréalais est maintenant de 38,8 ans, soit un an de plus qu’au recensement de 2001. Les gens les plus jeunes se retrouvent dans l’arrondissement de Villeray/Saint-Michel/Parc-Extension (moyenne de 36,1 ans) et les plus vieux dans celui d’Anjou (44,3 ans). Ironiquement, ce dernier se retrouve également dans la liste des arrondissements comptant le plus grand nombre de jeunes de moins de 14 ans avec 19 250, au côté de Côte-des-Neiges/Notre-Dame-de-Grâce (26 825) et Villeray/Saint-Michel/Parc-Extension (24 155). Un arrondissement marqué par les écarts !

 

Les nouvelles données de Statistique Canada ne font que refléter le vieillissement de la population canadienne en général dans les grandes villes. En fait, au regard des données, on réalise que les personnes âgées sont principalement regroupées dans les centres urbains alors que les gens de moins de 65 ans ont tendance à trouver un foyer dans les banlieues et en campagne. tableau_9.jpgtableau_9.jpg Dans le premier tableau, on voit, dans l'ordre, le nombre de jeunes de moins de 14 ans, puis le nombre de personnes de 65 ans et, finalement, l'âge médian dans chacun des arrondissements de la Ville. Dans le deuxième tableau, qui concerne cette fois les villes reconstituées, on y dénombre les gens de moins de 14 ans, ceux de plus de 65 ans et la population total de chacune des villes.

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514 contre 450

Le règne du 450

Jean-François Codère

Journal de Montréal

01/10/2007 05h32

 

514 contre 450 - Le règne du 450

Pour la première fois, la banlieue de Montréal sera bientôt plus populeuse que l'île.

 

Montréal est sur le point de perdre la bataille démographique aux mains de la banlieue. Selon Statistique Canada, la banlieue comptera bientôt plus de population que la zone 514, une première historique.

 

Lors du dernier recensement, en mai 2006, l'île de Montréal ne comptait que 73 313 âmes de plus que sa banlieue.

 

«Si la tendance se maintient, nous devons être très proches du 50-50, on y est peut-être même déjà», estime Denis Boudreau, directeur régional adjoint pour la région de l'Est à Statistique Canada.

 

Cette tendance, c'est une explosion de la population banlieusarde par rapport à celle de Montréal. Entre les recensements de 2001 et 2006, la population du 450 a crû de 10,4%, comparativement à 2,3% pour celle du 514. Au même rythme, Montréal ne compterait déjà plus que 33 000 habitants de plus que sa banlieue. Le dépassement pourrait se faire d'ici quelques mois.

 

Pas la seule

 

À sa décharge, Montréal n'est pas la seule ville à devoir composer avec un tel exil. «C'est pareil ailleurs au Canada, à Toronto, Vancouver ou Calgary», note M. Boudreau.

 

La situation n'est pas pour autant nocive, juge-t-il, du moins d'un point de vue économique.

 

«Tant que les gens restent dans la grande région de Montréal, c'est le même marché du travail, l'argent continue de circuler.»

 

Il refuse toutefois de s'avancer à prédire si la tendance en faveur de la banlieue continuera d'augmenter ou ira en s'atténuant.

 

Unsal Ozdilek, professeur d'immobilier à l'UQAM, croit de son côté que l'étalement urbain est un phénomène qui va se poursuivre encore un peu, mais de façon modérée.

 

«Le gros est passé. On assiste maintenant à un retour en ville de certaines couches de la population qui cherchent des services absents en banlieue», dit-il en faisant notamment référence aux retraités et aux couples sans enfants avec de bons revenus.

 

«Pour les retraités, une unifamiliale, ça demande trop de travail. »

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  • Administrateur

Toutes les villes en amérique du nord ont moins de monde dans le centre que dans les banlieux, même en europe beaucoup de villes sont comme ça... Paris est un exemple.

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En ce qui me concerne, je considère que la banlieue fait partie de la ville. L'étalement urbain, quand il est bien fait, n'est pas une mauvaise chose. Ça permet aux familles d'avoir des maisons à moins cher et une plus grande diversité d'habitations et de quartiers. Pour qu'il soit bien fait, l'étalement urbain ne doit pas compter uniquement sur la voiture comme moyen de transport. Le transport en commun doit suivre l'étalement et même le précéder (comme à St-Hilaire). Un étalement urbain bien fait avec du transport collectif à profusion peut s'avérer très positif pour une agglomération urbaine.

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Ton commentaire ressemble plus à un voeux pieux qu'à la réalité. Si les transports publics étaient plus efficace, plus rapides, plus étendus, il n'y aurait pas tous ces embouteillages monstres qui empirent d'une année à l'autre.

"La banlieue fait partie de la ville" Wow !! Je vais chez ma soeur à Longueuil. Ma meilleure amie habite Longueuil !! Heille !! Ça me prend 25 minutes pour aller les voir et ce, simplement parce que je vis à trois rues de Papineau.

Mon frère est à Laval !! 35 minutes en chars pour aller le voir. Quand c'est rendu que tu dois faire environ une demie-heure de route pour aller voir tes connaissances, j'appelle pu ça la ville.

En plus, la banlieue c'est tellement un autre monde.

Quand tu travailles en ville et que tu te presses de déguerpir le soir dans ta banlieue, on peut pas dire que t'aimes ville. Tu viens pour y travailler, pour gagner ta vie puis dès que tu finis, tu crisses ton camp dans ta ville, dans ton bungalow. Comme si le banlieusard avait peur d'attraper le peste s'il restait trop longtemps, passé 5 heures !!

Quand je dis "tu", je ne m'adresse à personne en particulier. Alors, ne me répondez pas comme si j'attaquais quelqu'un en particulier.

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  • Administrateur

35 minutes c'est pas la fin du monde:) sérieux, c'est juste une question d'habitude.

 

Quand je fais chez-moi - centreville en 20 minutes, je suis très content (soirs, fin de semaines).

 

Ça te prends combien de temps pour te rendre à ton boulot à pieds ? bicyc, etc ?

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Ton commentaire ressemble plus à un voeux pieux qu'à la réalité. Si les transports publics étaient plus efficace, plus rapides, plus étendus, il n'y aurait pas tous ces embouteillages monstres qui empirent d'une année à l'autre.

 

Les transports publics ne sont pas encore assez efficaces. Il faut augmenter la fréquence, diminuer les transferts, faire en sorte qu'un autobus ait accès à des voies réservées pour diminuer son temps de trajet, augmenter le confort (pourquoi pas de la climatisation dans les autobus comme à Los Angeles), etc.

 

Si on arrêtait de s'imaginer que la ville s'arrête au fleuve St-Laurent ou à la rivière des Prairies et que l'on augmentait l'offre de transport en commun au delà de ces frontières, alors plus de banlieusards utiliseraient les transports collectifs (diminuant d'autant la circulation pour le plus grand bien de tous) et l'offre de service sur l'île de Montréal augmenterait à son tour tant au profit des banlieusards que des montréalais.

 

Trop d'environnementalistes semblent souhaiter une "plateaurisation" de la région de Montréal, soit beaucoup de gens dans un territoire restreint. J'aime bien le Plateau. J'y travaille. Mais je n'y vivrais pas. Je peux voir pourquoi tant de gens veulent y vivre mais ce n'est pas pour moi. Pourquoi est-ce que je travaille à Montréal si je n'y vis pas? Parce que les emplois sont là. Si on veut fortifier l'île de Montréal pour en éloigner les méchants banlieusards alors les emplois déménageront en périphérie et se seront les montréalais qui seront coincés dans leur forteresse.

 

Le centre-ville demeurera tout de même le centre de l'agglomération même si celle-ci s'étend. Les plus grandes tours à bureaux y demeureront, les grands musées et les grandes salles de spectacles y demeureront de même que les activités à grand achalandage. Je le répète, l'étalement urbain bien fait peut s'avérer un atout.

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