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Données et actualités démographiques - Montréal / Montréal métropolitain


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Ça te prends combien de temps pour te rendre à ton boulot à pieds ? bicyc, etc ?

 

A pied, aller au centre-ville ou dans le Vieux-Montréal (mes deux principaux lieux de rendez-vous avec mes touristes) me prendrait environ 50 minutes.

A bicyclette, entre dix et douze minutes.

En métro : huit minutes de marche jusqu'au métro, plus ou moins quinze minutes en métro.

D'ailleurs, il m'arrive de temps en temps de rentrer du travail à pied. C'est très relaxant. Ça me permet de contempler l'architecture des rues du Plateau, d'admirer les belles filles/femmes sur Saint-Denis ou Mont-Royal, etc...

Ce n'est pas autant contre le temsp qu'il me faut pour aller à Longueuil ou Laval qui m'agace autant que les distances à parcourir. Sérieusement : chaque fois que je prend mon auto, je me sens coupable de polluer mais je crois que pour aller voir ma soeur chez elle avec les transports publiques me prendrait au moins une heure. L'autobus qui passe près de chez elle est une vraie "run de lait" !!

 

Toxik : je suis complètement d'accord avec toi. Ce n'est pas contre les banlieusards que j'en ai mais plutôt contre le résultat de leurs migrations quotidiennes. Il est évident qu'il faut augmenter l'efficacité du transports publiq. C'était vrai déjà il y a de cela trente ans. Chaque année qui passe et qui voit les gouvernements ne rien faire (ou ne pas faire suffisament) empire la situation.

Le métro jusqu'à Boucherville au sud ; jusqu'à Anjou (au moins) à l'est ; prolongement du réseau de train de banlieue ; voies réservées pour les autobus, etc...un jour, de toute façon, la pression sur le réseau routier aura provoquée une telle saturation qu'il deviendra impossible d'utiliser une voiture.

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  • Administrateur

Des banlieues de plus en plus loin

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Montréal a perdu 20 000 résidents par année aux profit d'autres MRC entre 2001 et 2006. Ces pertes ont toutefois été comblées par l'immigration internationale.

Photo Alain Roberge, La Presse

 

 

 

Catherine Handfield

La Presse

Plus loin, toujours plus loin. Qu'importent les ponts, la congestion. On savait que la métropole perdait des habitants au profit de Longueuil, de Laval. Voici maintenant que c'est la deuxième couronne qui a le vent dans les voiles. Là où les jeunes familles aiment s'installer. Les municipalités régionales de comté n'échappent pas non plus à ce branle-bas démographique: plus de la moitié d'entre elles voient leur population diminuer!

 

 

«Je n'élèverai jamais mes enfants à Montréal.» Cette phrase, on l'entend souvent de la bouche des adultes qui rêvent de s'installer pour de bon. Il faut croire que les jeunes familles passent de la parole aux actes. Elles sont de plus en plus nombreuses à le faire, et s'établissent de plus en plus loin.

 

Montréal a perdu 20 000 personnes par année au profit d'autres municipalités régionales de comté (MRC) entre 2001 et 2006, selon une récente étude de l'Institut de la statistique du Québec. Or, c'est en moyenne 3500 résidants annuellement que la métropole perdait les cinq année précédentes.

 

Mais la population montréalaise ne décroît pas, bien au contraire. L'immigration internationale comble amplement les pertes.

 

La migration à l'intérieur du Québec, elle, n'est pas favorable à la métropole, et particulièrement chez les 25-39 ans.

 

Les jeunes adultes ne choisissent plus Laval et encore moins Longueuil pour s'installer, apprend-on dans l'étude. «Les Montréalais ont tendance à s'éloigner, mais les gens de Laval et Longueuil aussi», souligne le démographe et auteur de l'étude, Jean-François Lachance. Il s'est penché sur les flux migratoires entre les 103 MRC de la province et les a regroupés sous six cas types (voir ci-dessus).

 

En fait, le flux migratoire des deuxièmes couronnes est plutôt stable depuis les dernières années. Force est de constater qu'elles ont cédé du terrain aux troisièmes.

 

«Les MRC qui bénéficient actuellement du meilleur potentiel pour attirer les jeunes adultes forment un anneau qui encercle complètement la région de Montréal», explique le démographe et auteur de l'étude, Jean-François Lachance.

 

Montérégie d'un bord, Laurentides et Lanaudière de l'autre: ces villes sont devenues l'eldorado des jeunes familles. En tête de peloton: Mirabel, avec un taux de migration annuel de + 3,4%.

 

«On ne peut plus trouver une aussi belle qualité de vie dans les grandes villes», lance fièrement le maire de la ville, Hubert Meilleur.

 

Il a vu sa population doubler au cours des 10 dernières années, atteignant aujourd'hui 38 000 habitants.

 

«Nous octroyons de 500 à 600 permis de construction résidentielle par année, indique M. Meilleur. Avec un taux de taxation foncière de 0,83$ par tranche de 100$, ça intéresse beaucoup les jeunes familles.»

 

Selon Paul Lewis, professeur à l'Institut d'urbanisme de l'Université de Montréal, «l'étalement urbain se fait de plus en plus loin, parce que cela correspond aux besoins des familles, dit-il. Plus on s'éloigne, moins le coût de la vie est cher, et plus les terrains disponibles sont nombreux.»

 

Le maire de Vaudreuil-Dorion, Guy Pilon, croit aussi que l'évaluation foncière dans sa municipalité, près de deux fois moindre qu'à Montréal, y est pour quelque chose. Le taux de migration de la MRC de Vaudreuil-Soulanges arrive en deuxième position, avec +2,3% annuellement.

 

«Il y a énormément de personnes de l'ouest de Montréal qui passent chez nous pour le coût de la vie moins élevé et la possibilité d'acheter des maisons», dit-il.

 

La population de sa ville a presque doublé en cinq ans, atteignant aujourd'hui 26 000 habitants. La Ville a dû ouvrir des écoles, construire des parcs et entend sous peu ajouter deux voies au boulevard principal pour régler les nouveaux problèmes de circulation.

 

 

Étalement urbain

 

 

Si les troisièmes couronnes gagnent en termes de familles, elles perdent un peu d'étudiants au profit des grands centres urbains.

 

En revanche, Montréal gagne des jeunes adultes de 15 à 24 ans qui s'y installent pour ses établissements scolaires. C'est d'ailleurs le seul groupe d'âge qui aménage plus qu'il ne déménage.

 

Selon le spécialiste en économie urbaine Unsal Ozdilek, les villes ajusteront elles-mêmes leur coût de la vie pour retenir la population. Une fois l'équilibre atteint, le flux migratoire cessera graduellement, selon lui. «L'étalement urbain a commencé au début des années 1970 et devrait durer deux décennies encore», croit le professeur à l'UQAM.

 

M. Ozdilek ne s'en fait pas outre mesure avec cette situation. «Si les mouvements se font à l'intérieur du Québec, c'est une bonne chose, conclut-il. Si les gens allaient vivre à New York, là, ça serait un problème.»

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Montréal perd du pouvoir

 

Jean-François Codère

Le Journal de Montréal

02/10/2007 05h33 e-journaldemontreal.gif

Avec l'exil vers la banlieue vient une conséquence sournoise pour Montréal: la perte de son pouvoir auprès des gouvernements provincial et fédéral.

 

 

 

Alors qu'il demande au gouvernement du Québec de s'engager envers le développement de la métropole, le maire Tremblay semble de plus en plus se buter à des portes closes.

 

 

«Le fait que les circonscriptions du 450 soient importantes électoralement et qu'il s'agisse d'un territoire chaudement contesté, où les circonscriptions sont moins acquises d'avance, rend difficile toute réforme», confirme le politologue Christian Dufour, de l'École nationale d'administration publique.

 

 

C'est qu'en plus d'être moins nombreux, les Montréalais ont la fâcheuse habitude de toujours appuyer le même parti, représentant ainsi des circonscriptions acquises d'avance.

 

 

«Montréal ne vaut plus une bataille», déplore Richard Bergeron. Selon lui, l'électorat du 450 «est plus homogène, plus susceptible de basculer d'un seul coup. À Montréal, si on fait plaisir à l'un, on se met l'autre à dos, ce sont des jeux à somme nulle».

 

 

Le maire Tremblay lui-même reconnaît qu'il doit se heurter à des considérations électorales lorsque vient le temps de s'adresser à Québec. «Est-ce qu'on va réussir à convaincre le gouvernement du Québec? C'est une bonne question, une question de fond.»

 

Reconnaissant du bout des lèvres qu'il jouit d'une meilleure écoute qu'autrefois, le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, ne se félicite pas pour autant. «Ce n'est pas le 450 qui a pris du pouvoir, c'est Montréal qui a perdu du sien. C'est la Ville de Montréal qui a décidé qu'elle aurait maintenant 19 maires plutôt qu'un seul pour un million d'habitants.»

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  • 1 mois plus tard...
  • Administrateur

Under-30s leaving Montreal in droves

 

 

JAN RAVENSBERGEN, The Gazette

 

Published: 3 hours ago

 

The widening gap between housing costs in Montreal, its suburbs and fast-growing communities off the island are driving an exodus of under-30s from the city, a survey shows.

 

More than two in three Montrealers between 18 and 30 have decided to leave the city or are unsure about staying, the Conseil jeunesse de Montreal said Monday. Overall, council president Marilou Filiatreault said, for her generation "our sense of belonging to Montreal is fragile."

 

Slightly more than one in four - 26 per cent - of residents in that age bracket have decided to make tracks, but haven't yet packed their furniture, said Filiatreault, who is 29. Slightly more than 30 per cent have decided to put down permanent roots and settle within Montreal's boundaries. The remaining 40 per cent - of 700 surveyed - responded that they are undecided.

 

One recurring complaint was the absence of places in the city "other than bars" for the 18-to-30 generation to congregate, she added. Another was that Montreal should be more responsive to evolving demands for youth services, for instance offering facilities for extreme sports as opposed to courses in macramé.

 

"Housing, housing, housing" is the prime reason the city's young are decamping as far afield as Blainville or Rigaud when starting families, said Marcel Tremblay, member of the city executive committee responsible for services to citizens, youth and intercultural relations. The equivalent of a family home costing $160,000 in Blainville runs in the $240,000 range for Laval and $300,000 in Montreal, Tremblay said.

 

But don't look to him or the city administration for concrete housing measures to stem the flow, he added, because that would require large amounts of money: "I hate to say it all the time, but the money has to come from the province."

 

Its 108-page report - with 12 broad recommendations - took 18 months to prepare and was to be deposited with the central-city council last night.

janr@thegazette.canwest.com

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to be honest, i really question what advantages a suburb like blainville has for a 27-year old. this sounds terribly snobbish, but if someone looks at the new development there and sees something so much better than montreal that they'd be willing to move, do we even want these people in the city? better to have them replaced by ex-suburbanites, immigrants and inter-provincial migrants who actually want to live in montreal.

 

every single large city in the world deals with the same migration trend: young people leave for the suburbs, but they're replaced with other migrants. the same thing certainly happens in new york and toronto.

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to be honest, i really question what advantages a suburb like blainville has for a 27-year old. this sounds terribly snobbish, but if someone looks at the new development there and sees something so much better than montreal that they'd be willing to move, do we even want these people in the city? better to have them replaced by ex-suburbanites, immigrants and inter-provincial migrants who actually want to live in montreal.

 

every single large city in the world deals with the same migration trend: young people leave for the suburbs, but they're replaced with other migrants. the same thing certainly happens in new york and toronto.

 

My thinking is that the current 20-30 generation is actually more conservative that the previous and shies away from urban living. Their idea of 'cool' seem to be a big screen TV to which an X-Box 360 is connected, which they got at a suburban strip-mall, which is great because it has enough parking to fit their 'oh-so-cool' 24 cylinders, 'off-road ready but never been', SUV.

 

I stopped trying to understand what the fun is in that but obviously it seems to fit them... In any case, I just hope that provided the choice of decently priced urban accomodations, a certain portion of them would come back to the city.

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  • Administrateur
Their idea of 'cool' seem to be a big screen TV to which an X-Box 360 is connected, which they got at a suburban strip-mall, which is great because it has enough parking to fit their 'oh-so-cool' 24 cylinders, 'off-road ready but never been', SUV.

 

Beats going to a local "trendy" pub that plays annoying and loud "trendy" music where pseudo-intellectuals gloat about their recent artistic "achievments" or their existential pseudo-problems.

 

:neenerneener:

 

The reality of things is that workers new to the job market are underpaid, but need to establish their family. When a couple with two incomes work and hardly meet their end, its understandable that they don't want to spend the bulk of their salaries on an overpriced 600sqf.

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