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I love falling in-and-out of sleep in the backseat of a car, in the dark of night, in the dead of winter, racing down some empty autoroute, catching the dim glow of small towns passing by... and then, the lights of Montreal... or Levis, or wherever. Come daylight, the landscape is charming enough, but I prefer the hydro lines lurching overhead. I love the menacing-looking pylons, those titanic steel monsters towering over the farmland. I love the endless 735kV arteries that pump electricity down from the hinterland, electricity that - when night falls again - will fuel the nighttime glow of the Hydro-Quebec logo. The Hydro-Quebec building is my favorite building in Montreal. And the weather. The fucking winter. The sun that sets at three thirty in the afternoon. The not-quite-first-world incidents and disasters that occur here. It's a place with soul and character, and, like all great characters, it has a dark side - a dark side which only serves to draw you further in.

 

When I had bouts of insomnia during winter, I would walk up to the Mont Royal belvedere at dawn, hazy from a night of restlessness. The sun rises above Mont-St-Bruno, or Mont-St-Hillaire, and light passes though the steam pouring from the various downtown skyscrapers. The flat Monteregian landscape looks absolutely deserted in that light, and the plains stretch to the horizon. Between the cold and the view, you feel like you're at the edge of civilization. And you are: there's Laval to your north, then St-Jerome, then the Laurentians... and then?

 

It's a magical place, full of crumbling concrete, corruption, shitty weather, and oft-surly locals. Maybe I love it because New Jersey is full of crumbling concrete, corruption, shitty weather, and oft-surly locals - but then again, I don't love New Jersey.

 

 

Best post ever on Mtlurb. In which thread did you post it in the first place? I'm afraid I've missed it.

 

Et si tu en as d'autres comme ça et que l'inspiration te prends, merci de poster!

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  • 2 mois plus tard...

Pat Burns et Montréal

 

Ils sont venus de loin pour cet événement. Ils sont venus de Boston et de Gatineau, du New Jersey et de Toronto. Ils étaient milles, ils étaient uns. Photographes, journalistes, hockeyeurs, entraineurs, directeurs gérants, policiers, motards, fans et curieux (comme moi). Tous venus rendre un dernier hommage à Pat Burns. Même le PM était sur place. L’occasion révélait certainement un grand homme apprécié mais il y avait quelque chose de....quelque chose de très Montréal dans tout cela !!!

 

Pourquoi ? Parce que Pat Burns est né à Montréal. Parce qu’il a travaillé ici et malgré qu’il bossa un peu partout en Amérique du nord il a quand même choisi de faire ses adieux ici. Parce qu’il a semblé nous dire que puisque tout à commencé ici, tout se terminera aussi ici. Il est arrivée par la petite porte de St-Henri et il quitte par la grande porte de la Cathédrale. Pas mal pour une ‘’petite tête carrée’’.... comme l’a bien dit son cousin Robyn.

 

Aussi parce que le lieu choisi était grandiose. C’était à l’intérieur de cette magnifique et imposante Cathédrale Marie-Reine du monde. C‘est dans cet endroit spectaculaire, situé en plein quartier des affaires, que les nombreux visiteurs et amis furent éblouis non seulement par la beauté des lieux mais surtout par la cérémonie originale et surtout rassembleuse qu‘offrait ce moment unique.

 

Rassembleuse parce que cette cérémonie fut faite et en français et en anglais, comme si ce n’était qu’une langue. Un enfant de Pat nous parla en français l’autre en anglais. Un curé nous fit prié en français et un proche de Pat nous fit rire en anglais. Le Cardinal Turcotte nous rappela les origines Irlandaises de Pat en français tandis qu’une dame nous chanta le ’’Amazing grace ’’ en anglais. Même Lou Lamoriello, cet impossible directeur général des Devils du New Jersey, tenta de nous dire quelques mots en français, bien sur ce fut un peu pénible mais il a quand même essayer et il a fait de son mieux, comme aurait dit Pat. Tout cela n’aurait pas été pareille ni possible si les funérailles avaient eu lieu à New York ou Toronto, certainement pas.

 

Vers 16h30 la cérémonie tira à sa fin et les restes de Pat Burns furent transportés, pas à pas et sous les larmes de son épouse, dans le corbillard qui l’attendait à la sortie de la Cathédrale. Là, des centaines de personnes l’attendaient.

 

Une fois sur le perron de l’église, c’est la magie du Centre-Ville qui se dévoilait devant nos yeux. Devant nous, au dessus du corbillard, se dressait la magnifique devanture de la Cathédrale illuminée de façon magistrale. Derrière nous il y avait le splendide édifice de la Sun Life, lui aussi illuminé de façon classique. À Gauche et à droite, sous un merveilleux ciel de fin d’après-midi, il y avait des arbres décorés, des tours (CIBC, Place-Ville-Marie et 1250 René-Lévesque) venaient découpés le ciel bleu foncé de façon saisissante avec leurs grandes silhouettes et leur vitres allumées. À nos pieds il y avait le boulevard René-Lévesque ou les autobus, taxis et travailleurs défilaient les uns après les autres nous rappelant que c‘était l‘heure de pointe. Le corbillard prit ensuite place derrière deux motos de polices pour rapidement s’engouffrer dans le tumulte de la circulation du Centre-ville, il disparu de notre vision et, par un hasard des choses, il était suivi du bus 747 express.......qui nous rappelait que la vie continue malgré ce triste épisode. Le contraste des funérailles et de l’heure de pointe était vraiment particulier.

 

Quant à moi, qui se trouvait sur le perron de l’église, je me disais qu’il devait bien y avoir une raison pourquoi tant d’enfant de Montréal réussisse à faire quelque chose de grand dans leur domaine respectif pour qu’on puisse les admirer autant ici qu’ailleurs. Bien sur, il y a des gens et des événements comme ça dans d’autres villes, bien sur que Montréal n’est pas seule mais bon dieu......est-ce qu’il y un autre ailleurs ou tant de grande chose se passent ? Hier c’était l’hommage au Frère André, aujourd’hui les funérailles de Pat Burns et demain la défilé des Alouettes sur Ste-Catherine.........quand même !!!!

 

Montréal, c’est ça aussi................

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  • 3 années plus tard...

Montréal c'est quoi ? C'est beaucoup de choses, aucun doute. Mais l'une des choses que j'adore le plus c'est de lire ou d'entendre des gens exprimer leur amour pour Montréal!

 

Des articles comme celui-ci....J'en prendrais tous les jours !

 

 

November 26, 2013

 

My Montreal: Thérèse Brownstein

by June Thompson

 

 

Thérèse Brownstein is one stylish woman. Striking, in fact.

 

That’s why it’s somewhat difficult to picture her, sleeves pushed up, scrubbing 200 dirty trays. But scrub she did, while volunteering at Le Café at the Cummings Centre on Westbury Ave. as part of a program by the Combined Jewish Appeal to provide good meals to people in need.

 

“The trays were piling up. We had to feed more people. It had to be done,” the ever-so-chic style maven says. “We have to give back. We are so blessed here in Canada; we must be grateful for what we have.”

 

Brownstein, who was born in Casablanca and raised in Marseilles, moved to Montreal with her parents in 1971 when she was 19.

 

Her sisters had already moved here, and her parents missed them. “I come from a big family, five sisters and three brothers, you know, and my parents knew there would be better opportunities here for us, so we moved, and we loved it.”

 

Brownstein’s early years in Montreal were spent studying and working in a shop that sold coats and accessories at Place Bonaventure. At 21, she met her future husband when Michael Brownstein walked into Wild and Woolly to buy his sister a sheepskin hat for her birthday. “Sheepskin was big in the ‘70s,” she says.

 

“I love, love, love to walk,” Brownstein says. And as a member of the Browns Shoes family, she can be sure of having great footwear to put on for her rambles.

 

“You know when you meet that special person, the right one, the one you are meant to be with,” she says with a big smile. But she and Michael, part of the Browns Shoes family, were both dating other people at the time. And she felt she was too young to settle down. Three years passed, when, as fate would have it, she walked into a Browns store, and he was there visiting. He sold her a pair of boots, and the rest, as they say, is history.

 

Thérèse Brownstein has been a fashionista since long before the term became popular. “I loved clothes and shoes before I met him,” she says. “My parents were extremely elegant, very French, always dressed so well, especially my father, who was so dapper, always in a suit, and a pouf in his lapel. He was something.”

 

In France, he had worked for a French beverage company, but he retired when he moved his family to Montreal.

 

These days, Brownstein lives in Westmount, works as a consultant for Browns, and travels the world looking at trends, taking note of what people everywhere are wearing. “Style happens in the street. It’s fun to watch and to be a part of.”

 

Montreal is without a doubt the place she calls home. It’s where her two children, David, 33, and Julia, 31, live and work in the family shoe trade. “They are very well respected in what they do.”

 

And she loves good food: “Montreal has some of the best food in the world.” Three of her favourite restaurants are Milos on Park Ave., Zante on St-Laurent Blvd. and Vago on Green Ave. “The food is outstanding. You’d swear you were in some of the finest restaurants in Europe.” And the prices are much more reasonable than they are in Europe, she says.

 

“We have a very good quality of life here. We have everything we need: a beautiful, dynamic city, good shopping (she’s a regular at TNT on Ste-Catherine St. W., Holt Renfrew and Zara), great museums, lovely green spaces, terrific restaurants and two languages, a real plus.”

 

Brownstein, whose mother tongue is French, spoke to her children only in French; her husband spoke to them in English. “And I absolutely will only speak French to my grandchildren as well. What a gift to live in a city that is bilingual, to be able to speak two languages, three if you can. It will only help you in your life to be able to do that.”

 

And Brownstein believes in giving back. She and her husband are strong supporters of the Combined Jewish Appeal.

 

Its Jewish Family Services’ Night of 100 Dinners is one fundraising event the Brownstein family strongly supports. “It’s fabulous,” she says. Last year, she was a co-chair.

 

She notes that the Jewish community is very giving in Montreal. “It’s a very strong and supportive community, something to be very proud of.”

 

Simple things bring Brownstein joy. “I love, love, love to walk. Montreal has so many different communities within communities; it’s very special.” Strolling the streets of Old Montreal is something she enjoys often. “Have you been to Olive + Gourmando?” she asks. “The food is sooo delicious. What a great place.”

 

Another favourite pastime: taking her eldest grandson to the park. “And then maybe for an ice cream, and back to our place for dinner, give him his bath and play a little. It’s a very special time for us.”

 

Magnifique.[/Quote]

 

L'intégrale ici : http://www.urbanexpressions.ca/my-montreal/story/my-montreal-therese-brownstein

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  • 2 années plus tard...

Terry DiMonte: mister Montreal

 

Marc Cassivi La presse

21 mars 2016

 

Terry DiMonte anime l'émission du matin de CHOM-FM depuis 1984, avec un hiatus de quatre ans à Calgary et quelques années dans des stations concurrentes à Montréal. Ce gars de Verdun, né d'un père d'origine italienne et d'une mère canadienne-anglaise, a grandi à Pierrefonds, dans les années 60. Discussion sur les deux solitudes...

 

...

 

Marc Cassivi: Depuis ce temps, tu fais partie du tissu social montréalais...

 

Terry DiMonte: Je suis un anglo, mais je me sens aussi québécois que n'importe quel gars qui se dit Québécois de souche. Je suis très attaché au Québec et à Montréal. C'est ce qui coule dans mes veines. J'ai passé quatre ans à Calgary - ce n'était pas mon premier choix - et le Québec me manquait énormément. Je me souviens d'une visite, alors que j'habitais à Calgary, chez mon amie Sylvie Brunetta à Laval. Elle écoutait une chanson de Jean-Pierre Ferland [un peu plus haut, un peu plus loin], chantée par Céline Dion et Ginette Reno sur les plaines d'Abraham. Quand Ginette Reno a chanté, c'était tellement puissant que j'en ai été ému presque aux larmes. Sylvie s'est retournée et elle m'a dit: «Heille, qu'est-ce qui se passe avec toi?» Ça me touchait tout autant qu'elle, même si je suis une maudite tête carrée! [Rires] Ce qui distingue le Québec, je ne sais pas comment le décrire, je ne m'en sens pas toujours partie prenante, mais je le comprends. J'écoutais des idoles québécoises chanter à Québec une chanson québécoise écrite par un monument de la chanson québécoise, et ça m'a fait vibrer. Je suis reparti en Alberta et j'ai réalisé...

 

Marc Cassivi: ... à quel point le Québec te manquait?

 

Terry DiMonte: À quel point je suis québécois! Même si c'est parfois compliqué. Je me souviens d'un été, à NDG, dans les années 80: un gars qui s'appelle Tony avait un resto qui s'appelait Cosmo's et je l'ai regardé un jour, cet homme dans la soixantaine juché sur une échelle, repeindre son affiche pour cacher les mots anglais, parce qu'il avait eu des problèmes avec la «police linguistique». Ça m'avait fait mal. Je viens d'ici aussi. Je suis né ici. Et on me disait que ma langue n'avait pas vraiment sa place. Mais quand Ginette Reno chante, j'ai la gorge nouée. C'est un sentiment étrange.

 

Marc Cassivi: Mais comprends-tu que, pour assurer sa survie, il faut protéger la langue française?

Terry DiMonte: Je suis absolument en faveur de la loi 101. Certains refusent de croire que les anglophones comprennent les aspirations des francophones, mais c'est le cas pour la majorité d'entre nous. J'ai vu l'évolution des choses. J'étais un enfant à Verdun et tout était écrit en anglais. Ce n'était pas juste ni équitable. C'est difficile pour plusieurs de le comprendre, mais du point de vue des anglophones, [l'adoption de la Charte de la langue française] en 1977, c'était tout un choc. Aujourd'hui, avec le recul, je le comprends très bien. Je le dis souvent: si tu ne peux pas t'acheter un billet de métro, commander au restaurant ou demander ton chemin en français au Québec, tu devrais suivre des cours de français ou partir. Parce que le français est la langue de la majorité.

 

Marc Cassivi: La loi 101 a permis à des enfants d'immigrés comme Sugar Sammy de devenir bilingues ou trilingues.

 

Terry DiMonte: Et elle a permis de former une génération de Sugar Sammy, parfaitement à l'aise en français comme en anglais. Je suis né et j'ai grandi ici. Et pourtant, je n'ai pas eu la chance d'apprendre le français [assez bien] pour qu'on puisse faire cette entrevue en français! Je parle français comme un anglophone. Mon père parlait l'italien à la maison et il a épousé une anglophone. Ses frères ont épousé des francophones, alors le seul français que j'ai appris était celui de mes «matantes». Je comprends que le français est ce qui rend le Québec unique. Mais parfois, les radicaux - autant les «angryphones» anglos que les ultranationalistes francophones - me désespèrent. Les choses ont beaucoup évolué, mais il y a encore des gens de part et d'autre qui ne veulent pas s'entendre.

 

Marc Cassivi: La grande majorité d'entre nous vit tout de même de manière paisible...

 

Terry DiMonte: De temps à autre, dans un commerce, quelqu'un dit: «Bonjour/Hi!» Pour moi, ce n'est pas la fin du monde. Même si je comprends le sentiment d'insécurité. Cela dit, je n'ai jamais senti que ma présence ici nuisait au français de quelque manière que ce soit. Mes grands-parents sont nés en Italie, mes oncles et mes tantes ne parlaient pas un mot d'anglais, mes cousins sont francophones... Quand j'ai vu ce propriétaire de resto repeindre son affiche pour enlever l'anglais, je me suis senti mal parce que je me sens québécois. Je ne me sens pas comme une menace au Québec.

 

Marc Cassivi: De quelle manière le Québec a-t-il évolué depuis les 32 ans que tu fais de la radio le matin?

 

Terry DiMonte: Je crois que les choses se sont améliorées. La majorité des anglophones qui sont restés - parce que plusieurs sont partis dans les années 70 - sont restés parce qu'ils se sentent chez eux ici. On ne se sent pas étrangers au Québec. Beaucoup de mes amis du secondaire sont partis parce qu'ils avaient peur. Mais la nouvelle génération d'anglophones ne voit plus les choses de la même façon.

 

Marc Cassivi: Elle ne se sent pas marginalisée...

 

Terry DiMonte: C'est sûr que, parfois, je vois un gars en colère à la télévision et je me dis qu'il serait heureux s'il ne restait plus un seul anglophone au Québec. Ce n'est pas très plaisant, mais c'est vraiment un discours très minoritaire, que l'on entend de moins en moins. Je le dis souvent à mes amis qui vivent dans l'Ouest: le Québec, c'est l'endroit le plus intéressant où vivre dans ce pays et il n'y a pas de gens plus généreux que les Québécois.

 

Marc Cassivi: Et pourtant, malgré une trentaine d'années à la barre d'une émission du matin très populaire à Montréal, tu n'es toujours pas très connu des francophones. Il reste un schisme culturel...

 

Terry DiMonte: Bien sûr. C'est compréhensible. Mes amis ontariens ou albertains me demandent aussi: «Qui sont ces vedettes au gala de l'ADISQ?» Je suis un très grand fan de Serge Fiori, qui était une de mes idoles quand j'étais ado et que j'ai interviewé pour la première fois récemment. Il m'a invité chez lui. C'est un de mes plus beaux souvenirs d'entrevue à vie. Il m'a raconté ironiquement comment, après le fameux concert de la Saint-Jean à la montagne, en 1976, après avoir cru qu'ils auraient bientôt un pays et veillé toute la nuit, les gars d'Harmonium étaient allés déjeuner chez Beauty's, le bastion de la culture anglo-juive montréalaise. C'est ça, pour moi, Montréal!

http://www.lapresse.ca/arts/medias/201603/21/01-4962956-terry-dimonte-mister-montreal.php

[/Quote]

 

Pour moi aussi, c'est ca Montréal !

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  • 1 année plus tard...

Bonne fête, Montreal

Josh Freed, Special to Montreal Gazette

Dear Montreal:

Happy birthday! … Honestly, you don’t look a day over 374.

In fact you’re looking a lot better this week than recently, since the sun’s finally come out after 40 days and nights of rain.

Your skyline is sprouting several new towers after decades when construction cranes were as rare here as whooping cranes.

Your complexion is still pockmarked with cracks, creases and potholes, while your streets sag and your bridges shudder. But you’re getting a big facelift now — and God knows it better work, because your re-construction work is aging us all fast.

Mark Twain once said you couldn’t throw a stone in Montreal without breaking a church window, but now our churches are all condos – and you can’t throw a stone without hitting an orange cone.

No matter where we’re headed, all roads lead to Rue Barrée.

I’ve known you my whole life, Montreal. I was born in your belly at the Royal Victoria Hospital. I grew up in Park Ex, where I had my first snowball fight, my first street fight and my first street hockey game — in traffic so busy it would get my parents arrested today.

I’m a Montrealer before I’m a Quebecer or Canadian. Actually, as an anglo I’m a Muntrealer not a Mawntrealer like outsiders often say. Or a Montréalais, as francophones say.

I went to your English Protestant schools and learned to belt out “Onward Christian Soldiers” in a class full of hymn-singing Jews. Sometimes, I still find myself humming “God Save The Queen.”

In college I moved downtown, where I fell for you big time, Montreal — your downtown bars, your crazy street life, your politics and your passion. I’ve felt the same way ever since — and missed you whenever I moved away.

You’re not a gorgeous city like Vancouver or San Francisco, or a striving boomtown like Toronto. You’re a battered, bruised, lived-in town with centuries of history, turmoil, chaos and soul.

You’re an unruly, jaywalking, fun-loving, festival-crazed town — the only place anywhere with a “construction holiday.”

You’re an explosive town that bursts out of winter like a prisoner released from isolation. Last Wednesday night, half the city poured down to the river to see the new Jacques Cartier Bridge-lighting show. They squeezed together on every street, spoke a babble of languages and partied till all hours, without incident.

The only major police presence was 2,000 protesting cops in camouflage gear marching nearby — waving their flashlights and illuminating police logos to prevent spectators from watching the light show. Yet somehow it all worked out, as usual.

You’re a special town, Montreal. Your two major world languages make you unique – perhaps the best model anywhere for how people should live together in a growing age of cultural division.

Your geography helps you too: the river and the mountain hemmed in your early growth, squeezing all your life into a small, intense downtown area with enough sizzle to match anywhere on the continent but New York.

As an aging hooker on the Main once told me: “Downtown is what makes this city go boom-boom-boom!” Even lately, when it’s the sound of jackhammers.

As I look ahead into the future to your 400th birthday, what do I wish for you, apart from another party? I hope:

That you’re still a booming French-speaking metropolis, with a thriving anglo and allo community that’s added even more exotic festivals.

That your infrastructure has been modernized, with roads that gleam because of newly invented self-filling potholes, while Ste-Catherine St.’s heated sidewalks have spread through all downtown in winter.

That your superhospitals have become super, not sickly, and your universities are filled with brilliant foreign professors and others who fled here from England and the U.S. — during what’s remembered as the Brexit-Trump Catastrophe Era.

That your City Hall has gotten efficient, inventive and honest — with enough confidence to elect a hybrid Hindu-Scot-Caribbean-Hasidic-francophone-de-souche Mayor.

That you’ve become a city that works fabulously for pedestrians, cyclists, wheelchairs, buses and self-driving cabs and cars that fill your streets.

Some of my friends aren’t happy that we’re spending money on your birthday, or your bridge, Montreal — why mark 375? But I’ll give you a break: every now and then, why not celebrate someone you care for? We celebrate Canada Day every year.

Your new bridge lights are pretty flashy, the first thing with some pizzazz we’ve built since our 1976 herd of billion-dollar white elephants. So thanks to Canada for footing most of the bill.

I’ll go out and see your 375th spectacles: your giant puppets, outdoor concerts, film screenings, light shows, historical happenings and other stuff (though I’ll skip the granite tree stumps on stump-filled Mount Royal). I hope we get our money’s worth — but then, let’s settle down for another sensible 25 years.

Here’s looking at you, kid. We’ll talk again when you’re 400.

http://montrealgazette.com/opinion/columnists/josh-freed-bonne-fete-montreal-and-dont-look-a-gift-bridge-in-the-bill

 

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