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Immobilier: Royal LePage ne prévoit pas d'effondrement


ErickMontreal

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Immobilier: Royal LePage ne prévoit pas d'effondrement

 

6 janvier 2009 - 09h39

Presse Canadienne

 

La firme de courtage immobilier Royal LePage estime que, contrairement à ce qui s'est passé aux États-Unis, il y aura une correction et non un effondrement du marché de la revente au Canada en 2009, alors que les prix moyens des résidences baisseront de 3,0% par rapport à 2008.

 

Selon Royal LePage, le prix moyen d'une résidence sur le marché de la revente en 2009 descendra ainsi de 304 000 $, en moyenne, à 295 000 $.

 

La plus forte baisse des prix, 9,0 pour cent, sera observée dans la région de Vancouver, en Colombie-Britannique. Le prix moyen d'une résidence en revente y passera de 593 500 $ en 2008 à 540 100 $ cette année.

 

Au Québec, dans la région de Montréal, le prix moyen d'une résidence sur le marché de la revente diminuera de 1,0% en 2009, pour s'établir à 254 400 $.

 

Malgré la baisse qui sera enregistrée à l'échelle nationale, quelques régions verront les prix augmenter en 2009. Ce sera le cas notamment de Halifax, en Nouvelle-Ecosse, où le prix moyen d'une résidence sur le marché de la revente croîtra de 1,0%.

 

À Winnipeg, au Manitoba, le prix moyen augmentera de 4,0%, alors qu'à Regina, en Saskatchewan, il prendra 6,0%.

 

À Ottawa et à Edmonton, le prix moyen, en revente, restera inchangé cette année, selon les prévisions de Royal LePage publiées mardi.

 

En plus de prévoir une baisse du prix moyen dans le marché de la revente cette année à l'échelle du pays, Royal LePage s'attend aussi à que le nombre de résidences remises en vente diminue, de 3,5% par rapport à 2008, pour s'établir à 416 000.

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Immobilier montréalais: pas de panique

 

7 janvier 2009 - 06h00

La Presse

Maxime Bergeron

 

Oubliez Vancouver, la Floride et la Californie. Le marché immobilier montréalais tournera au ralenti cette année, mais les prix moyens demeureront à peu près stables plutôt que de couler à pic comme dans plusieurs marchés nord-américains.

 

C'est ce qu'estiment la majorité des experts et agences spécialisées consultés par La Presse Affaires.

 

Selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), le prix moyen des résidences existantes grimpera de 3,3% cette année dans la région métropolitaine, à 276 000$. Une prévision un peu plus optimiste que celle de ReMax, qui anticipe un gain de 2%, à 262 000$.

 

Les prix seront aussi à la hausse dans l'île de Montréal, d'après Louis Gagnon, économiste au Mouvement Desjardins. «Les prix demeurent très hauts, et ce n'est pas un effet du hasard. Le marché est encore à l'avantage du vendeur dans l'individuel et le plex.»

 

Le coût moyen d'une propriété dans l'île où vivent environ la moitié des 3,6 millions d'habitants de la région métropolitaine devrait osciller entre 335 000$ et 340 000$ cette année, estime M. Gagnon. Une légère progression par rapport au prix moyen de 330 000$ de 2008.

 

D'après l'économiste, la faible spéculation pratiquée à Montréal explique en partie ce maintien attendu des prix.

 

«En 2006 et 2007, la proportion de propriétés achetées et revendues en dedans de 3 à 6 mois ne représentait même pas 3% des transactions, dit M. Gagnon. C'était vraiment minime. On a connu un boom, et non une spéculation. On a répondu à une demande qui n'avait pas été comblée au cours des années précédentes.»

 

Pour sa part, Royal LePage prévoit un léger recul du prix moyen des résidences dans le Grand Montréal cette année. Il devrait décliner de 1%, à 254 400$, a indiqué la firme hier dans un rapport.

 

Construction

 

Les mises en chantier devraient se maintenir à des niveaux historiquement élevés. Selon la SCHL, on en comptera 20 100 cette année dans le Grand Montréal, un peu moins que les 22 300 de l'an dernier.

 

Mario Lefebvre, du Conference Board du Canada, mise plutôt sur environ 19 000 mises en chantier. «Ce n'est pas l'apocalypse, c'est tout à fait normal.»

 

Pour Marc Pinsonneault, économiste principal à la Banque Nationale, le marché de la construction demeure équilibré. «On ne voit pas un parc de maisons invendues qui gonfle de façon inquiétante. S'il y avait eu de la surconstruction, le marché se serait mis à se corriger comme dans les autres grandes villes.»

 

À l'échelle canadienne, ReMax prévoit un recul de 2% du prix moyen des maisons cette année, à 293 000$, après un recul de 3% l'an dernier.

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