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Montréal : Locaux commerciaux vacants


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  • Administrateur

Communiqué de la Ville

http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=31903

Accélérer Montréal: La Ville de Montréal se penche sur la problématique des locaux commerciaux vacants

19 août 2019

Montréal, le 19 août 2019 - La Ville de Montréal mandate la Commission sur le développement économique et urbain et l'habitation afin de mener des consultations publiques sur les locaux vacants sur les artères commerciales. 

« Les artères commerciales jouent un rôle fondamental dans la vitalité des quartiers et dans le développement économique de la métropole. Elles sont au coeur des préoccupations de notre administration. Montréal, comme plusieurs autres métropoles, doit toutefois faire face à un enjeu des locaux vacants. La consultation que mènera la Commission sur le développement économique et urbain et l'habitation permettra d'entendre les parties prenantes du monde du commerce et la population sur les principaux enjeux reliés au taux de vacance sur les artères commerciales. Elle mènera à une série de  recommandations et de solutions innovantes qui nous permettront de redynamiser ce secteur névralgique de l'économie de Montréal », a affirmé la mairesse de Montréal, Valérie Plante. 

Malgré une conjoncture économique favorable, de nombreuses artères commerciales montréalaises présentent des taux de vacances qui se situent entre 10 % et 15 %. Plusieurs éléments peuvent expliquer ce phénomène, notamment la hausse des loyers, la spéculation immobilière, l'adéquation entre l'offre et la demande commerciale et l'essor du commerce électronique. Ces espaces vacants ont un impact sur la vitalité des artères, sur l'image de Montréal comme destination commerciale régionale et sur la qualité de vie dans les quartiers. 

« Les artères commerciales et le commerce sont au cœur des préoccupations de la Ville de Montréal. C'est pour cela que nous avons dévoilé un plan d'action dédié au commerce en juin 2018. Au cours de la dernière année, nous avons mis en place plusieurs mesures pour soutenir le commerce, dont un programme d'aide financière dédié aux commerces sur des artères en chantier, qui constitue une première au Canada. Nous nous attaquons maintenant avec force à la problématique des locaux vacants », a souligné Robert Beaudry, responsable du développement économique et commercial et de l'habitation au comité exécutif. 

La consultation de la Commission du développement économique sur les locaux vacants se déroulera comme suit : 

  • Septembre à novembre 2019 : Diagnostic de la situation actuelle et analyse des meilleures pratiques pour répondre à l'enjeu des locaux vacants; 
  • Décembre 2019: Présentation du document de consultation en séance de consultation publique;  
  • Janvier 2020 : Déroulement des consultations publiques. 

« Les membres de la Commission se pencheront avec sérieux sur cette problématique et travailleront afin d'obtenir un portrait clair de la situation, d'identifier des pistes de solutions efficaces pour préserver la mixité et d'assurer le dynamisme de nos commerces locaux », a conclu Richard Ryan, président de la la Commission sur le développement économique et urbain et l'habitation et conseiller de ville du Mile-End, dans l'arrondissement du Plateau Mont-Royal. 

Montréal agit pour soutenir le commerce 

Rappelons qu'au cours de la dernière année, la Ville de Montréal, par le biais de sa stratégie de développement économique 2018-2022, a adopté une série de mesures fortes pour soutenir le commerce: 

Consultez Accélérer Montréal, la stratégie de développement économique 2018-2022 : https://ville.montreal.qc.ca/affaires/

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Ah c’est bien, on croyais entendre que c’est pas un problème à Montréal les commerces vacants. 

Souhaitons que ces tables rondes mènent à plus de réaménagement de rue pour que les commerces puissent faire de meilleurs affaires avec leur clientèle locale. 

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1265874/locaux-vacants-montreal-consultations-publiques

Locaux vacants : la Ville de Montréal mènera des consultations publiques

 

Radio-Canada

Publié à 12 h 22

L’administration de Valérie Plante souhaite s’attaquer au problème des locaux vacants sur les artères commerciales de la métropole et elle compte sur l’aide de la population pour le faire.

Un texte de Raphaëlle Drouin

En janvier prochain, les commerçants, mais aussi la population en générale, seront invités à participer à des consultations publiques menées par la Commission sur le développement économique et urbain et l’habitation.

Le but : trouver des solutions concrètes et adaptées, pour contrer l’enjeu des locaux vacants et dynamiser certaines artères commerciales de la Ville, une promesse électorale de Projet Montréal.

Si la mairesse affirme que l’économie montréalaise se porte bien, elle précise que le problème des locaux vacants est bien réel : de nombreuses artères commerciales montréalaises présentent des taux de vacances entre 10 % et 15 %, indique Valérie Plante.

Elle ajoute que ce phénomène a des conséquences importantes.

[Les locaux vacants] nuisent à la vitalité des artères commerciales, ils ont des répercussions sur la qualité de vie de la population et peuvent même affecter le pouvoir d’attraction de quartiers au complet.

Valérie Plante, mairesse de Montréal

Des portraits différents

De nombreuses raisons peuvent expliquer cette problématique, notamment, la hausse des loyers, la spéculation immobilière ou encore l’essor du commerce électronique.

La Ville de Montréal insiste d’ailleurs sur le fait que chaque artère commerciale est différente et qu'il faudra peut-être opter pour des solutions diverses.

La rue Masson s’est renouvelée dans les dernières années avec l’arrivée d’une population plus jeune. Avec un taux de vacances de 6,2 %, l’artère se tire très bien d’affaire. La Rue Saint-Laurent à un taux de vacances de 12,6 %, près du double, mais la particularité c’est qu’une partie importante de ses locaux ne sont pas loués volontairement

Robert Beaudry, responsable du développement économique et commercial et de l’habitation du conseil exécutif

La rue Saint-Denis représente par exemple un défi important. C’est pourquoi la Ville mise sur un vaste plan incluant l’ajout d’un réseau express vélo, de l’art public et du verdissement afin de ramener un engouement pour l’artère.

Des solutions venues d'ailleurs ?

Cet automne, la Commission sur le développement économique et urbain et l’habitation réalisera un diagnostic de la situation actuelle en prévision des consultations de cet hiver.

Pour ce faire, la Ville compte examiner des artères qui se portent plutôt bien et d’autres, plus problématiques, afin de dresser un portrait exhaustif. Le boulevard Saint-Laurent, la rue Sainte-Catherine est, la rue Masson, le boulevard Décarie, la rue Wellington et la rue Saint-Denis seront donc analysées.

La Commission se penchera aussi sur les pratiques déjà mises en place ailleurs dans le monde pour contrer les locaux vacants.

Devrions-nous faire comme certaines Villes qui ont limité l’implantation de grandes franchises sur des artères commerciales ? Ou encore, faire comme New York et mettre en place un registre du statut des locaux commerciaux ?

Valérie Plante, mairesse de Montréal

D’autres solutions envisagées incluent aussi la modification des règles de zonages ou l’occupation temporaire des locaux vacants par des entrepreneurs ou des organismes communautaires, une proposition évoquée par Projet Montréal lors de la dernière campagne électorale.

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Il y a 8 heures, ScarletCoral a dit :

Locaux vacants : la Ville de Montréal mènera des consultations publiques

Je ne veux pas être inutilement cynique,  car comme on dit "vaut mieux tard que jamais".  N'empêche, le problème n'est pas nouveau, ce n'est pas comme si, dans les meilleures pratiques de la politique publique,  on avait observé des signes de l'émergence prochaine d'un problème bien avant qu'il se manifeste sérieusement, et qu'on avait élaboré et mis en oeuvre des mesures préventives à temps.  Je ne blâme pas particulièrement l'actuelle administration municipale.  Les précédentes ont aussi leurs parts de responsabilité.

Maintenant, si on se veut positif et regarder vers l'avenir, il faudra que les intervenants soient réalistes.  Une partie des difficultés recontrées par les rues commerciales traditionnelles est attribuable à des facteurs sur lesquels l'administration municipale a peu ou pas de prise: on ne peut pas, et on ne devrait pas essayer de revenir "au bon vieux temps".  Heureusement, il y en a d'autres qu'elle peut infléchir, par exemple: 1) le fardeau des taxes; 2) l'accès (modes de transport); 3) la densification résidentielle aux abords; 4) des aménagements conviviaux qui ne peuvent pas être imités par les centres commerciaux de banlieue. 

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Il y a 11 heures, Né entre les rapides a dit :

Je ne veux pas être inutilement cynique,  car comme on dit "vaut mieux tard que jamais".  N'empêche, le problème n'est pas nouveau, ce n'est pas comme si, dans les meilleures pratiques de la politique publique,  on avait observé des signes de l'émergence prochaine d'un problème bien avant qu'il se manifeste sérieusement, et qu'on avait élaboré et mis en oeuvre des mesures préventives à temps.  Je ne blâme pas particulièrement l'actuelle administration municipale.  Les précédentes ont aussi leurs parts de responsabilité.

Maintenant, si on se veut positif et regarder vers l'avenir, il faudra que les intervenants soient réalistes.  Une partie des difficultés recontrées par les rues commerciales traditionnelles est attribuable à des facteurs sur lesquels l'administration municipale a peu ou pas de prise: on ne peut pas, et on ne devrait pas essayer de revenir "au bon vieux temps".  Heureusement, il y en a d'autres qu'elle peut infléchir, par exemple: 1) le fardeau des taxes; 2) l'accès (modes de transport); 3) la densification résidentielle aux abords; 4) des aménagements conviviaux qui ne peuvent pas être imités par les centres commerciaux de banlieue. 

Entièrement d'accord avec toi. Il faut accompagner la densification résidentielles autour des artères commerciales et réduire les exigences en terme de superficies commerciales par le zonage. Dans le contexte où le commerce électronique explose, les besoins en pi² ne sont plus les mêmes. 

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https://www.lapresse.ca/affaires/economie/201908/19/01-5237948-montreal-sattaque-au-probleme-des-locaux-commerciaux-inoccupes.php

Montréal s’attaque au problème des locaux commerciaux inoccupés

Montréal mènera des consultations publiques sur les locaux vacants, dès septembre, pour « donner une bouffée d’air frais » aux artères commerciales, a annoncé hier la mairesse Valérie Plante.

Publié à 6h00

SUZANNE COLPRON
LA PRESSE

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le taux d’inoccupation est de 24 % dans la rue Saint-Denis, l’une des artères les plus mal en point de la métropole. Il est de 25 % dans la rue Sainte-Catherine Est, de 11 % dans la rue Wellington et de 13 % sur le boulevard Saint-Laurent, où « de nombreux locaux ne sont pas loués volontairement », selon Robert Beaudry, responsable du développement économique et commercial et de l’habitation au comité exécutif.

Certaines rues se tirent mieux d’affaire que d’autres. La rue Masson, par exemple, affiche un taux d’espaces à louer de seulement 6 %. Les avenues Laurier et du Mont-Royal se portent aussi plutôt bien. Mais le taux d’inoccupation de nombreuses artères se situe entre 10 % et 15 %, précise la mairesse Plante.

Pourquoi ? Les causes sont multiples : la hausse des loyers, la spéculation immobilière, la mauvaise adéquation entre l’offre et la demande, l’explosion du commerce en ligne, le changement des habitudes des consommateurs…

Consultations publiques

Les locaux inoccupés nuisent à la vitalité des rues commerciales, à la qualité de vie dans les quartiers et au pouvoir d’attraction de Montréal comme destination commerciale.

Pour avoir un portrait clair et complet de la situation, la Ville a décidé de confier à la Commission sur le développement économique et urbain et l’habitation de Montréal le mandat de mener des consultations publiques sur les locaux vacants. Elle a du même coup annoncé un plan de relance pour la rue Saint-Denis, échelonné sur cinq ans.

Première étape : faire le diagnostic des rues commerciales et analyser les meilleures pratiques dans le monde, que ce soit à Paris, à San Francisco ou à New York, qui ont adopté des mesures pour aider et favoriser les commerces indépendants et locaux.

Pistes de solution

Montréal devait-il bannir les grandes enseignes dans certaines artères commerciales, les Gap, Aldo, DavidsTea et Lululemon de ce monde ? Mettre en place un registre du statut des locaux commerciaux, comme le fait New York, pour prendre les meilleures décisions ? Permettre l’occupation temporaire d’espaces vacants par des entrepreneurs ou des organismes culturels et communautaires ? Revoir les règles de zonage pour encourager la diversification de l’offre commerciale ?

Autant d’options qui seront scrutées par les élus.

La baisse des taxes foncières ? « Ce n’est pas dans les plans », répond la mairesse Plante.

« Tant et aussi longtemps que je n’aurai pas d’autres moyens de financer l’ensemble des services de la Ville de Montréal – je le rappelle, 70 % dépendent de la taxe foncière –, je ne suis pas en position pour pouvoir diminuer les taxes. » — Valérie Plante, mairesse de Montréal

Un rapport sur l’état de la situation des locaux inoccupés sera présenté à la Ville en décembre. Les citoyens, les propriétaires et les commerçants seront invités à participer aux consultations publiques, en janvier 2020.

« Les recommandations vont sortir quelque part au printemps, et on va passer à l’action », a précisé Mme Plante.

« Créer des expériences sur rue »

Le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), Michel Leblanc, se réjouit du plan de la Ville, mais déplore que les délais soient aussi longs.

« C’est certain que je trouve les échéanciers un petit peu longs. On parle d’avoir des résultats de la consultation dans quelques mois pour agir au printemps. J’aurais préféré qu’on se donne deux mois pour faire la consultation, et qu’en décembre, on soit prêts avec un plan d’action. »

Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

Selon lui, pour résoudre le problème des locaux vacants, il faut d’abord et avant tout « créer des expériences sur rue ».

« La première chose, c’est de donner aux gens l’envie d’y aller. Et la deuxième chose, c’est l’accessibilité. Il faut reconnaître l’accessibilité en voiture. Tout le monde ne se rendra pas en vélo ou en métro. L’accessibilité, le stationnement, l’achalandage, l’expérience sur rue… C’est tout ça qui va amener les propriétaires à trouver des gens qui vont vouloir utiliser leurs espaces. »

Un plan de relance pour la rue Saint-Denis

La Ville a fait part hier d’un plan d’action pour redynamiser la rue Saint-Denis, où un local sur quatre est inoccupé. « Il est essentiel de relancer cette grande rue de beauté, d’architecture, d’institutions et de culture, en la transformant en lieu de vie où le bruit sera diminué, l’expérience en terrasse améliorée, les déplacements à pied d’un côté à l’autre de la rue facilités, où de nouvelles zones de rencontre et de détente pour la clientèle seront créées », affirme Alex Norris, maire suppléant du Plateau-Mont-Royal. Le plan de relance, échelonné sur cinq ans, comprend une série de mesures, dont l’aménagement de voies cyclables, le verdissement, l’ajout de feux de circulation, la révision du zonage, l’ajout d’éclairage, la création d’un corridor d’art public et la restauration de l’ancien Institut des sourdes-muettes, qui a perdu ses derniers occupants en 2015 avec le déménagement de l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal.

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2 minutes ago, ScarletCoral said:

13 % sur le boulevard Saint-Laurent, où « de nombreux locaux ne sont pas loués volontairement »

Entre Saint-Joseph et Sherbrooke, j'avais calculé en mars 9 pancartes à louer... et 22 locaux vacants (non-occupés, sans pancarte «à louer»). J'arrivais à environ 12% de vacance aussi, proche du chiffre avancé dans l'article. Il y a vraiment un déséquilibre. Au moins la dernière fois que je suis passé sur la rue, j'ai remarqué que le pire édifice abandonné était maintenant à vendre:

 

IMG_20190629_141822.jpg

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6 hours ago, Feanaro said:

Entièrement d'accord avec toi. Il faut accompagner la densification résidentielles autour des artères commerciales et réduire les exigences en terme de superficies commerciales par le zonage. Dans le contexte où le commerce électronique explose, les besoins en pi² ne sont plus les mêmes. 

Exacte!

Aux USA, une tendance similaire est de convertir de vieux centres d’achats désertées en centres de données ou distribution pour les géants en ligne. 

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