Aller au contenu
publicité

Actualités du Plateau Mont-Royal


acpnc

Messages recommendés

publicité
Il y a 14 heures, ToxiK a dit :

Aux NIMBY selon ceux-ci...

Ah oui! Les mêmes NIMBYs qui ont eux-même "volé" la vue de qq d'autre quand leur propre bâtisse a été construite! :D

  • Haha 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

Luc Rabouin présente sa candidature à Projet Montréal pour remplacer Luc Ferrandez dans le Plateau. Il a le support des élus actuels.

Ce monsieur est directeur du développement stratégique à la Caisse d'économie solidaire Desjardins.

On va passer d'un Luc à l'autre faut croire. Hâte de voir qui Ensemble Montréal va envoyer à l'abattoir pour lui faire face.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 2019-06-05 à 16:52, guiyommtl a dit :

Donc 5 stations-service pour 105 000 habitants, soit moins de stations-service qu'à Ste-Julie pour ses 30 000 habitants, à titre comparatif. 

Qu'est-ce qui empêche un résident du Plateau de s'approvisionner en essence  à l'extérieur de son arrondissement?  --Une frontière, un mur?  La réalité, c'est que les limites d'arrondissements sont des lignes imaginaires, et qu'on ne peut pas "analyser" l'offre et la demande de biens et de services dans un tel espace comme on le ferait pour une communauté "isolée" (relativement, dans le cas de Sainte-Julie; beaucoup plus, dans le cas de Havre-Saint-Pierre par exemple).  Suis-je mal pris parce qu'il n'y a aucun établissement commercial dans mon micro-secteur?  --les plus rapprochés se trouvent à exactement mille mètres.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

16:46 3 juillet 2019 Par : Henri Ouellette-VézinaMétro

Plateau-Mont-Royal: des rues aménagées «pour les piétons et les cyclistes»

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2344071/plateau-mont-royal-des-rues-amenagees-pour-les-pietons-et-les-cyclistes/

 

Le Plateau-Mont-Royal va de l’avant avec le réaménagement des rues Milton et Clark «au profit des piétons et des cyclistes», confiant toutefois la tâche d’octroyer les contrats nécessaires au conseil municipal de Montréal. En mars dernier, quelques 70 000$ avaient déjà été dépensés pour réaliser une étude de circulation dans le secteur.

«Des interventions pour l’apaisement de la circulation ainsi que pour améliorer et sécuriser les aménagements pour le transport actif» doivent être effectuées cet été, à l’aide de marquage au sol, de bollards de protection et de mobilier urbain, lit-on dans des documents officiels.

L’arrondissement souhaiterait également «pérenniser» ces opérations par l’élargissement des trottoirs, la réduction de la chaussée, l’implantation de saillies de trottoirs aux intersections et le verdissement et la plantation d’arbres.

Sur la rue Milton, les travaux auront principalement lieu entre le boulevard Saint-Laurent et la rue University, alors que sur la rue Clark, c’est entre Milton et Sherbrooke que ceux-ci se dérouleront. Des mesures d’atténuation de la congestion routière seront mises en place pendant le chantier.

«En plus d’être un corridor scolaire important pour l’Université McGill, la rue Milton est aussi une magnifique petite rue locale de quartier qui a fait l’objet de nombreuses discussions publiques depuis des années dans Le Plateau», a insisté le maire suppléant du Plateau, Alex Norris, dans un communiqué de presse mercredi.

Il dit vouloir «redistribuer l’espace» de la rue «au profit de ses principaux usagers», c’est-à-dire les piétons et les cyclistes, avec pour objectif «d’y apaiser la circulation automobile».

Le Plateau-Mont-Royal a aussi annoncé qu’il ira chercher 1 M$ dans ses coffres pour démolir deux immeubles aux prises avec des problèmes de contamination et d’isolement sur la rue Saint-Denis. «Devant l’inaction des propriétaires», l’arrondissement dit vouloir procéder rapidement dans ce dossier, ayant déjà remis plus d’une dizaine de constats d’infraction et quelque 80 inspections.

L’agrandissement du parc Baldwin aura pour sa part enfin lieu, alors qu’une dépense de près de 997 000$ a été autorisée par le conseil d’arrondissement mardi soir. Le réaménagement de la terrasse Mercure, au cœur de ce projet, commencera en juillet et se terminera «à l’automne». Une trentaine d’arbres doivent y être plantés d’ici là, tout comme des bancs, des tables et des supports à vélos doivent y être érigés.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

http://plus.lapresse.ca/screens/ac7f1d14-17ce-43db-9091-fa484c821fc6__7C___0.html?utm_medium=Facebook&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen&fbclid=IwAR1QVW83HqOJZy2KQSGA1viLHUvVlhqmaCa3A490w_ceKcUUYBDuGAwaBXw

image.png

MILE END

LA RUE BERNARD À LA DÉRIVE

En 2010, le New York Times a publié un article sur un tronçon de la rue Bernard à l’ouest du boulevard Saint-Laurent, dans le Mile End, où une nouvelle génération de commerces et de cafés avait vu le jour. « Parfois, il suffit d’un trottoir rénové pour transformer un quartier », a écrit la journaliste Kathryn Jezer-Morton.

SUZANNE COLPRONLA PRESSE

VAGUE DE FERMETURES

Neuf ans plus tard, le spectacle n’est pas aussi réjouissant. La majorité des magasins cités dans le quotidien new-yorkais ont fermé leurs portes : Arterie, D’un sport à l’autre, Montréalité… D’autres ont survécu, comme la brasserie Helm et la librairie Drawn & Quarterly. Mais plusieurs locaux sont aujourd’hui vacants : La cuisine d’Izza, Milani, Le Coin, D’une glace à l’autre…

SPÉCULATION

« Les gens partent parce que les propriétaires haussent les loyers et que les commerçants, contrairement aux locataires, n’ont aucune protection contre les évictions ou les augmentations », explique Maude St-Louis, copropriétaire de la boutique Bref (261, rue Bernard Ouest), qui a pignon sur rue depuis trois ans. Basée sur des thématiques, Bref se renouvelle toutes les six semaines à la manière d’une galerie d’art.

« On représente des créateurs d’ici et d’ailleurs et on voulait s’implanter près d’eux, précise la designer Maude St-Louis. La communauté artistique dans le Mile End est très forte. On aurait pu aller dans Griffintown, le nouveau truc à la mode, mais on se disait que les gens du Mile End ne se déplacent pas dans Griffintown, tandis que les gens de Griffintown se déplacent dans le Mile End. »

Ce quartier cosmopolite et branché ne serait pas ce qu’il est sans ses petits commerces indépendants et locaux. C’est ce qui fait son charme et qui attire les gens. Mais pour combien de temps encore ? se demandent de petits commerçants.

DÉMÉNAGEMENTS

Autour de la rue Saint-Viateur, au sud de la rue Bernard, des locataires de longue date sont aussi forcés de partir en raison des hausses de loyer. C’est le cas du café Le Cagibi (5490, boulevard Saint-Laurent), qui a dû déménager, en avril, après plus de 10 ans d’existence parce que le nouveau propriétaire, Shiller Lavy, a pratiquement doublé le loyer. Depuis, le local est vide.

Dernière victime : Chez De Gaulle (231 rue Saint-Viateur Ouest) qui va fermer ses portes le 14 juillet, après 13 ans. La raison ? Le propriétaire, encore Shiller Lavy, a haussé le loyer de 1950 $ à 6500 $, plus taxes.

« Il a le droit », dit De Gaulle Helou, qui possède la pâtisserie.

« Le problème, c’est la Ville de Montréal qui fait des cadeaux aux propriétaires. L’année dernière, la valeur de cet immeuble était de 850 000 $. Cette année, elle est de 1 650 000 $. Moi, je paye le compte de taxes sur la valeur de l’immeuble. La Ville fait un cadeau au propriétaire. Et, moi, elle m’endette et m’étouffe. Mais de quel droit ? »

M. Helou va déménager son commerce à Saint-Jean-sur-Richelieu, à l’extérieur de Montréal. « C’est la seule place que j’ai trouvée avec un prix raisonnable », dit ce père de trois enfants qui habite dans le quartier.

FERMETURES

La Société textile (257, rue Bernard Ouest), a aussi dû mettre la clé sous la porte.

« Comme une petite bombe sur ce printemps pas comme les autres, nous devons vous annoncer la plus difficile des nouvelles, ont écrit les propriétaires en mai sur leur site. C’est les larmes aux yeux, mais le cœur rempli de votre présence, de vos rires, de vos ouvrages, que nous vous remercions d’avoir été là, à nos côtés, pendant cette aventure. »

Plus à l’est, Phonopolis (207, rue Bernard Ouest), un disquaire indépendant du quartier, tient un vaste stock de vinyles depuis 2011. Il attire des collectionneurs de disques, mais aussi des musiciens de la relève qui viennent y faire des achats.

« Depuis qu’on est ici, on a vu plusieurs ouvertures et fermetures de magasins », observe Jordan Robson, copropriétaire de la boutique.

« Ça ne va pas bien, admet son partenaire, Nick Kirschner. Ça ne vaut pas la peine de cacher les difficultés que vivent les petits commerces. On risque même de se faire poursuivre parce qu’on a ouvert le magasin un samedi soir...»

L’automne dernier, deux commerces voisins ont fermé boutique sans prévenir : un dépanneur et un restaurant vietnamien.

La fleuriste Tamey Lau (159, rue Bernard Ouest) tient le coup, mais elle est inquiète pour l’avenir de cette artère commerciale. Son loyer augmente année après année, dit-elle. Les taxes municipales aussi. « Avant, j’étais de l’autre côté de la rue. J’ai dû fermer parce que mon loyer avait doublé. »

MESURES À PRENDRE

« C’est un peu décourageant de voir ce qui se passe dans le quartier », renchérit Rebecca Lloyd, directrice des librairies de bandes dessinées de la maison d’édition Drawn & Quarterly (176 et 211, rue Bernard Ouest), l’une ouverte depuis 12 ans, l’autre depuis 2 ans. « On voit de vieux commerces qui étaient là depuis longtemps et qui faisaient la qualité du quartier fermer leurs portes. »

Mme Lloyd croit que la Ville devrait se donner le droit d’imposer une taxe sur les friches commerciales pour contrer le phénomène de la spéculation immobilière.

« Il n’y a rien pour décourager un propriétaire de ne pas louer son local, déplore-t-elle. Au contraire, plusieurs préfèrent ne pas louer. Ils attendent quelqu’un qui va payer le double ou le triple du prix. »

DES SOLUTIONS VENUES D’AILLEURS

L’éditrice de Drawn & Quarterly, Peggy Burns, ajoute que Montréal devrait s’inspirer de villes comme Paris ou San Francisco qui ont adopté des législations pour protéger les commerces indépendants.

En 2015, San Francisco s’est doté du programme appelé « Legacy Business Program », qui accorde des subventions aux commerces établis depuis au moins 30 ans et aux propriétaires qui leur louent des locaux. Ce règlement a pour but de limiter les abus et de reconnaître le caractère unique des commerces indépendants. Paris réglemente aussi les baux commerciaux depuis 2014 pour promouvoir un développement équilibré et prévenir l’éviction des commerces locataires.

DES « PRATIQUES COW-BOYS »

« Oui, il y a des pratiques cow-boys, admet Marie Plourde, conseillère d’arrondissement du district Mile-End. On est conscients que les politiques actuelles ne sont pas suffisantes. Dans un monde idéal, on aimerait avoir un certain contrôle, comme une Régie des baux commerciaux, mais ça ne relève pas de nous. » À l’automne, la Commission sur le développement économique et urbain et l’habitation va étudier la possibilité d’imposer une taxe aux propriétaires qui laissent volontairement leurs locaux commerciaux vacants, dit-elle. « C’est un gros travail et le but est d’arriver à formuler des recommandations fortes qui vont nous guider. »

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.

 

@steve_36 info

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La spéculation touche Bernard encore plus durement que Saint-Viateur à mon avis. Saint-Viateur est directement dans l'axe des travailleurs du secteur Saint-Viateur Est, et bénéficie directement de milliers de travailleurs. C'est plus facile de faire un restaurant qui va profiter de cette masse en quasi-permanence. Pour Bernard, la rue est un brin plus excentré et ça paraît dans l'achalandage. Elle doit miser sur des commerces originaux. Mais si les loyers font déguerpir ces commerces en pensant chercher le même prix qu'un local collé sur Ubisoft, c'est plus difficile de convaincre quelqu'un prêt à mettre 6000-7000$ en loyer de s'installer là que plus proche du centre du Mile-End, et les travailleurs ne vont nécessairement pas aller jusque là le midi.

D'ailleurs, Shiller-Lavy a expulsé beaucoup de gens sur Saint-Viateur, mais tous ces locaux, sauf un (celui de la pâtisserie), sont maintenant occupés. Force de l'attrait du secteur... Par contre l'ancien Cagibi est toujours vide, bien entendu. C'est probablement le local le mieux situé du quartier.

Le roulement sur Saint-Viateur est impressionnant. Un resto qui fonctionne comme feu Farine a juste fermé du jour au lendemain, et est aussitôt remplacé, sans réelle transition.

Aussi, je pense qu'il ne reste qu'une seule pancarte à louer sur Saint-Laurent, de Saint-Joseph au viaduc. Plusieurs magasins ont agrandi (Maria Bonita, Maguire, Vestibule, l'espèce de magasin de jeux VR/sais pas trop quoi...)

Fun fact aussi: le local en photo dans l'article est vacant depuis toujours, sans le moindre signe que son proprio veut louer. Pourquoi? Mystère. Pareil pour l'ancien local de l'Hôtel Hermann, ou l'Édifice au coin Saint-Viateur/Saint-Laurent, abandonné.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce n'est pas la spéculation mais le système de taxes qui n'a pas de bon sens.  On taxe un commerce qui n'a rien à avoir avec la valeur de l'édifice. Quand t'as un secteur qui devient populaire, bien les commerces qui ont pris les risques de s'installer dans un quartier non établis sont pénalisés et finalement ferment à cause du système absurde de taxes. Ça tue littéralement les commerces à Montréal et favorise la banlieue.

  • Like 4
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


publicité


×
×
  • Créer...