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Trottinettes et vélos libre-service sans ancrage


acpnc

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Deux problèmes majeurs concernant ces offres de transports en trotinettes a travers le monde.

le concept de la laisser la ou bon vous semble ne fonctionne pas et ne fonctionnera jamais car il y aura toujours un grand nombre d utilsateurs sans respect et sans conscience collective : Solution : apres utilisation, la placer dans des stations appropriees tel que Bixi. Voyez vous souvent des velos posés en travers d un trottoir?

le Second problème est la circulation en elle meme, sur les troitoir, les passages pietons etc bref l'anarchie. anarchie qui ne se reglera pas (malheureusement) toute seule. 

Solution : il faut reglementer au meme titre que les velos et surtout mettre des amendes salées aux contrevenants. Y a que la repression qui marche sur certains individus et qui sont nombreux.

enfin, arretons de croire que c est un outil de transport, pour certain oui, mais pour la grande majorite, c est pour le fun, juste pour le fun.

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Une plateforme citoyenne pour signaler les trottinettes Lime mal garées

trotinette-Lime01-e1568658966863.jpg?w=8Photo: Josie Desmarais/Métro  |  Une trottinette Lime est ici stationnée sur le trottoir, à côté d'un espace désigné.

Journal Métro  |  Montréal  |  15:46  |  16 septembre 2019  |  Par:  Henri Ouellette Vézina

Une nouvelle plateforme citoyenne veut s’attaquer aux trottinettes électriques mal stationnées de Lime à Montréal. L’objectif: simplifier et rendre plus accessible les démarches de signalement d’un engin mal garé. Celles-ci seraient «trop complexes» actuellement sur l’application et le site web de l’entreprise américaine.

«Le formulaire de Lime est très général et concerne tous les types de demandes, avec un texte à rédiger, un lieu à préciser. C’est long. Chez moi, ça ne prend que quelques secondes et avec le GPS, la localisation se fait automatiquement», indique le fondateur de SignalerLime, Pascal Robichaud, en entrevue à Métro.

Son site rend aussi disponible l’ensemble des informations sur les signalements en données ouvertes. Cela permet de voir combien de signalements ont été rapportés à Montréal et, surtout, dans quels secteurs ils ont été faits le plus souvent.

Le citoyen engagé dit ainsi vouloir «mettre de la pression» sur la Ville de Montréal pour que celle-ci traite les demandes au service de requêtes et de plaintes 311, ce qui n’est pas le cas actuellement.

«Il manque quelque chose en ce moment au niveau municipal. Tant qu’à moi, il devrait y avoir une tuile carrément dédiée au signalement des trottinettes mal garées à la ville-centre. Je ne dis pas de traiter ces informations-là, mais au moins de les transférer à Lime.» -Le fondateur de SignalerLime, Pascal Robichaud

Spécialisé en données ouvertes depuis 2005 – il détient notamment le compte DO101 MTL sur Twitter et y partage des centaines de données –, Pascal Robichaud estime qu’il faut revoir les règles en matière de signalétique notamment.

«J’ai un peu l’impression qu’on a voulu faire ça simple. Le marquage au sol n’est pas suffisant dans les rues de Montréal. Ce n’est pas toujours évident pour les usagers de s’y retrouver. Ça prend des panneaux de signalisation», avance-t-il.

Un règlement suffisant contre Lime?

La Ville de Montréal a annoncé vendredi qu’elle modifiera en octobre le règlement encadrant les trottinettes électriques de Lime sur son territoire, afin de pouvoir punir plus facilement l’entreprise et ses clients lorsque ces engins sont mal garés.

Les autorités remettront une amende de 50$ aux clients de Lime ayant mal stationné leur trottinette, s’ils sont pris sur le fait. Les sanctions seront remises tant par les inspecteurs du domaine public et de l’Escouade mobilité que par les policiers. Si l’usager fautif n’est pas sur place, c’est l’opérateur qui recevra une amende de 100$.

Pour Pascal Robichaud, l’intention est bonne, mais pas suffisante.

«Je n’y crois pas vraiment en réalité, tranche-t-il. Si personne ne rapporte d’infractions, ça ne servira à rien. Même les policiers qui en voient, je pense qu’ils ont d’autres préoccupations.»

Celui qui est chargé de projet en informatique dans la vie envisage actuellement de développer un système semblable pour les vélos JUMP. «Un bon nombre» de ces engins seraient aussi mal stationnés ou mal compris selon lui. Cette seconde plateforme devrait voir le jour d’ici une ou deux semaines, promet M. Robichaud.

Vifs débats au conseil municipal

Lors d’un débat au sujet des trottinettes Lime, lundi au conseil municipal, la mairesse de Montréal Valérie Plante est revenue sur les problèmes de gestion entourant ces engins électriques.

«Moi, je ne vais pas jeter le bébé avec l’eau du bain, a-t-elle insisté. Au contraire, on va continuer à travailler à améliorer les pratiques et responsabiliser les compagnies […] pour que les Montréalais aient l’offre de mobilité la plus intéressante possible.»

Le chef de l’opposition, Lionel Perez, s’est quant à lui indigné que la Ville de Montréal veuille accroître le service de Lime dans des nouveaux arrondissements, dont Rosemont–La-Petite-Patrie, alors que la situation demeure instable.

«L’administration parle des deux côtés de la bouche. On ne peut pas d’un côté parler de problématiques en droit civil et, de l’autre, s’étendre dans d’autres secteurs», a-t-il protesté, parlant d’une «incohérence totale».

Appelée à réagir lundi, Lime n’a pas souhaité répondre aux questions de Métro.

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2377956/une-plateforme-citoyenne-pour-signaler-les-trottinettes-lime-mal-garees/

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Ça va se jouer du coude (...littéralement !?).  Bird est plus "chérant" que Lime; ils auraient dû ajuster leur prix en conséquence... et en connaissance de cause.

Bird concurrence les trottinettes Lime à Montréal

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24 HEURES  |  GUILLAUME PELLETIER  |  Jeudi, 19 septembre 2019 09:47  |  MISE À JOUR Jeudi, 19 septembre 2019 09:47

Les trottinettes Lime ont de la compétition: la compagnie Bird, qui offre des services similaires, est débarquée à Montréal.  

Les trottinettes noir et blanc de cette compagnie californienne ont fait leur apparition dans les rues du centre-ville jeudi matin. Bird est présente dans une centaine de villes à travers le monde, principalement en Amérique du Nord et en Europe.  

Il faut débourser 1,15$ pour débarrer une trottinette à l’aide de l’application de Bird; ensuite le tarif est de 35 sous la minute. Le trajet coûte donc plus cher qu’avec une trottinette Lime, qui coûte 1$ à débarrer et 30 sous la minute ensuite.  

Ces trottinettes électriques en libre-service sans ancrages sont permises à Montréal dans le cadre d’un projet-pilote qui prendra fin le 15 novembre prochain. Bird aura donc deux mois pour tester son service dans la métropole.  

Au cours des dernières semaines, les trottinettes de Lime ont fait les manchettes à plusieurs reprises, car un bon nombre d’utilisateurs ne respectaient pas les règles de stationnement montréalaises, assez strictes. Une trottinette a même été retrouvée dans le fond du canal Lachine.  

https://www.journaldemontreal.com/2019/09/19/bird-concurrence-les-trottinettes-lime-a-montreal

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  • 1 mois plus tard...

Trottinette électrique: mieux vaut se casser la figure avant jeudi...

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Les trottinettes électriques sont nouvelles dans le paysage québécois et les règlements qui encadrent sa pratique sont à l’avenant : embryonnaires.

... et huit autres choses étonnantes à savoir sur l’usage de ce curieux moyen de locomotion.

Publié le 03 novembre 2019 à 7h00

https://www.lapresse.ca/affaires/201911/02/01-5248103-trottinette-electrique-mieux-vaut-se-casser-la-figure-avant-jeudi.php

Marc Tison
La Presse

Une « automobile » jusqu’au 7 novembre

S’il faut vous casser la margoulette à trottinette électrique, dépêchez-vous : mieux vaut le faire avant le 7 novembre.

Un amendement à la Loi sur l’assurance automobile corrigera alors le flou juridique qui entoure pour l’instant ce véhicule.

« Dans la Loi sur l’assurance automobile, une automobile est définie comme tout véhicule qui est mû par un autre pouvoir que la force musculaire et qui est adapté au transport sur les chemins publics, mais non sur les rails », explique Sophie Roy, porte-parole de la SAAQ.

Parce que les trottinettes électriques n’ont pas été décrites autrement, elles répondent pour l’instant à la définition d’une automobile.

« Actuellement, donc, si une trottinette électrique a une collision avec un véhicule en mouvement ou avec une voiture garée ou même avec une trottinette, elle serait couverte par le régime [québécois d’assurance automobile]. »

Jusqu’au 7 novembre prochain, du moins, quand l’amendement à la loi entrera en vigueur. « Il vient exclure ces engins de locomotion et clairement établir qu’il n’y a aucune couverture possible », précise Sophie Roy.

De la discrimination envers les trottinettes électriques

Autre paradoxe contre-intuitif, les trottinettes ordinaires peuvent circuler sur la chaussée, mais pas les trottinettes électriques ! « Dans le Code de la sécurité routière, les trottinettes non motorisées sont assimilées à des bicyclettes en ce qui a trait aux règles de circulation et de signalisation, informe Mila Roy, porte-parole du ministère des Transports. De façon générale, les utilisateurs de trottinettes non motorisées doivent respecter les mêmes règles que les cyclistes. » De leur côté, les trottinettes électriques ont été bannies des chemins publics en 2001. « À cette époque, une telle interdiction avait été jugée essentielle compte tenu des enjeux de sécurité que présentaient certains de ces véhicules, notamment au niveau de la vitesse maximale qu’ils pouvaient atteindre », explique Mila Roy.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Sauf exceptions, les trottinettes électriques sont bannies des chemins publics depuis 2001.

On peut en acheter, mais pas s’en servir

S’il a un minimum d’argent, tout citoyen peut se procurer une trottinette électrique. S’il a un minimum d’équilibre, il peut même l’utiliser. Mais à peu près nulle part. Si la trottinette électrique du tout-venant est bannie de la chaussée, du trottoir et des voies cyclables, il ne reste plus beaucoup de surfaces trottinables. Où peut-il circuler, en dehors de son entrée de garage ? « Les citoyens peuvent s’adresser à leur municipalité afin de connaître les endroits, hors du chemin public, où l’utilisation en toute sécurité d’une trottinette motorisée est permise sur leur territoire, répond Mila Roy. Ce sont les villes qui, par règlement, déterminent les endroits où il est possible de circuler hors du chemin public. » Cependant, deux projets pilotes apportent des exceptions — donc des permissions. Mais elles viennent plutôt compliquer que simplifier la situation.

Seules les trottinettes à grosses roues peuvent circuler

Le projet pilote sur l’usage des trottinettes électriques édicté par la SAAQ le 29 août 2018 autorise la circulation de « certains modèles de trottinettes électriques » sur « certains chemins publics ». Ah, vous pouvez enfin détenir et utiliser votre propre trottinette, pensez-vous ! Pas si vite. Les engins autorisés par ce projet pilote doivent être munis de jantes d’un diamètre minimum de 25 cm — l’équivalent d’une grande assiette —, alors que celles des trottinettes électriques actuellement vendues en magasin sont plutôt de la taille de soucoupes. Pour l’instant, seul le modèle GEEBEE, fabriqué à Sherbrooke, a reçu l’aval des autorités. Mais attention. « Les gens doivent l’utiliser dans le cadre du projet pilote », soulève Sophie Roy. En effet, ce projet pilote d’une durée de trois ans ne concerne que les entreprises, organismes ou municipalités qui mettent ces trottinettes à la disposition de leurs employés pour faciliter leurs déplacements.

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Trottinette électrique à grandes roues de marque GEEBEE

L’exception montréalaise en libre-service

Il ne faut pas le confondre avec le second projet pilote, porté celui-là par le ministère des Transports, qui est entré en vigueur le 6 juillet 2019 et prendra fin en juillet 2022. Il autorise les trottinettes en location libre-service à circuler sur les voies cyclables et les chemins publics de Montréal et Westmount. Et nulle part ailleurs. Le projet pilote précise que le conducteur a l’obligation d’aviser l’exploitant de tout accident ou incident survenu lors de l’utilisation. En cas d’accident, il doit rester sur les lieux et faire appel à un agent de la paix si une personne a été blessée. Ce qui soulève la question de l’assurance.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Un projet pilote autorise les trottinettes en location libre-service à circuler sur les voies cyclables et les chemins publics de Montréal et Westmount uniquement.

L’assurance : pas obligatoire, mais utile

Il n’y a aucune obligation de détenir une assurance pour l’usage d’une trottinette électrique. « Selon la loi, les trottinettes électriques ne sont pas destinées à circuler sur les chemins publics et ne sont pas visées par l’obligation de détenir un contrat d’assurance de responsabilité civile », indique Sylvain Théberge, porte-parole de l’Autorité des marchés financiers. La non-obligation n’efface pas le besoin : que se passe-t-il si vous causez des blessures au guidon d’une trottinette électrique ? « Je peux vous confirmer que les personnes qui détiennent une assurance habitation [propriétaire, locataire ou copropriétaire] ont une protection en responsabilité civile qui les protège s’ils causent des dommages à autrui dans l’utilisation d’une trottinette ou d’une bicyclette électrique », nous rassure Anne Morin, responsable des affaires publiques au Bureau d’assurance du Canada. Avec une nuance d’importance : « Dans le cas où l’on est propriétaire d’une trottinette, le véhicule ne doit pas excéder 32 km/h pour être couvert en responsabilité civile », ajoute-t-elle.

Et si je blesse quelqu’un sur un chemin public ?

Serez-vous couvert si vous causez un préjudice en utilisant votre trottinette électrique personnelle sur le chemin public, où le Code de la sécurité routière vous interdit de poser la roue ? « La réponse ne change pas, confirme Anne Morin. Le contrat d’assurance en responsabilité civile ne comporte aucune disposition relative à un acte illégal. Il est donc possible qu’on ne respecte pas une loi ou un règlement, mais cela ne met pas en jeu notre protection en responsabilité civile. » « En revanche, ajoute-t-elle, le contrat exclut tout acte criminel ou faute intentionnelle. Une personne qui blesserait intentionnellement une autre avec une trottinette ne serait alors pas couverte. »

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

En cas d’accident causant des blessures sur un chemin public qu’on ne peut légalement emprunter, le Bureau d’assurance du Canada affirme ceci : « Il est possible qu’on ne respecte pas une loi ou un règlement, mais cela ne met pas en jeu notre protection en responsabilité civile. »

Ceci est-il une assurance ?

Selon l’article 14 du projet pilote sur les trottinettes électriques en libre-service, « l’exploitant doit détenir un contrat d’assurance responsabilité garantissant l’indemnisation du préjudice corporel et matériel causé dans l’exploitation de son entreprise. Le montant obligatoire minimum de l’assurance responsabilité est de 5 000 000 $ par évènement. » Cette phrase sibylline signifie-t-elle que l’utilisateur de la trottinette est couvert par cette assurance responsabilité ? « Si l’accident est causé par un défaut de la trottinette, ce sera l’assurance de l’exploitant qui va couvrir les frais », explique Mila Roy, après consultation auprès des experts de son ministère. « Si l’utilisateur fait un accident qui implique un véhicule en mouvement, c’est la SAAQ qui va être engagée. Sinon, si l’accident n’implique ni un défaut de la trottinette ni un véhicule en mouvement, ce sera les assurances personnelles de l’utilisateur qui vont entrer en compte. »

Délit de fuite à trottinette

Vous pourriez être accusé de délit de fuite à trottinette. Ne riez pas. C’est l’une des curieuses conséquences qu’entraîne l’utilisation de la trottinette électrique, notamment en libre-service. Même s’ils ne sont pas tenus d’être titulaires d’un permis de conduire, les conducteurs de trottinettes électriques sont assujettis aux dispositions de délit de fuite du Code de la sécurité routière, soutient David F. Blair, associé chez McCarthy Tétrault et chef du groupe transport et logistique. Une condamnation peut entraîner l’inscription de neuf points d’inaptitude. « Le défaut de signaler un accident impliquant deux trottinettes électriques pourrait entraîner de graves conséquences sur les primes d’assurance automobile d’une personne et pourrait, pour un jeune conducteur ou un apprenti conducteur, entraîner la révocation de son permis de conduire, le cas échéant », prévient l’avocat.

>> Consultez le site de Transports Québec sur la question
>> Consultez le site de la SAAQ sur la question

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  • 2 semaines plus tard...

Bilan montréalais: 30 000 utilisateurs pour JUMP

 

MONTRÉAL | Le service de vélos électriques en libre-service JUMP a attiré 30 000 utilisateurs à Montréal pour sa première année. 

La distance moyenne des trajets a été de 2,8 km, et les mois de juillet et août auront été sans surprise les plus populaires chez les utilisateurs de ces vélos rouges. 

L’arrondissement de Ville-Marie est celui où le plus grand nombre de déplacements ont été faits (31 % de l'ensemble). Le Plateau Mont-Royal se place au deuxième rang avec 19 % des trajets. 

Fait intéressant: JUMP dit avoir sermonné plusieurs utilisateurs pour leur mauvais comportement avec leur vélo. 

«JUMP a averti de manière proactive plus de 1700 cyclistes pour stationnement incorrect, les récidivistes recevant une amende de 25 $ et certains perdant même l'accès à la location de vélos JUMP», a fait savoir l'opérateur, qui appartient à la compagnie Uber. 

Rappelons que la Ville a accordé cet été trois permis à des compagnies de location de véhicules électriques non immatriculés en libre-service, soit JUMP, Lime et Bird, dans le cadre d'un projet pilote. Les permis prenaient fin vendredi.

https://www.journaldemontreal.com/2019/11/15/bilan-montrealais-30-000-utilisateurs-pour-jump

 

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  • 2 semaines plus tard...

110 constats d'infraction me semblent peu.

https://www.ledevoir.com/politique/montreal/568297/montreal-a-remis-110-constats-d-infraction-aux-operateurs-de-trottinettes-et-de-velos

110 constats en deux semaines pour les trottinettes et vélos en libre-service

Jeanne Corriveau

3 décembre 2019

Montréal

 

La Ville de Montréal a dressé 110 constats d’infraction aux entreprises Lime, Bird et Jump pour des trottinettes et des vélos mal stationnés, selon des données obtenues par Le Devoir. À la lumière de ce bilan, le responsable de la mobilité au sein de l’administration Plante, Éric Alan Caldwell, constate que, malgré le resserrement des règles, la délinquance est demeurée importante.

Le bilan des constats d’infraction qui a été obtenu par Le Devoir grâce à la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics concerne uniquement les constats d’infraction en matière de stationnement que délivrent les inspecteurs de la Ville. Le nombre de constats donnés par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) pour les infractions au Code de la sécurité routière — omission du port du casque ou circulation sur les trottoirs — n’est pas encore connu.

L’infraction la plus fréquente touche les véhicules qui ne sont pas garés debout, essentiellement des trottinettes, aux endroits désignés. Elle a donné lieu à 104 infractions, dont 53 à Lime.

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Rappelons que la Ville a commencé à sévir seulement après le 21 octobre dernier, moment où des modifications ont été apportées au règlement pour serrer la vis aux entreprises concernées.

Auparavant, les entreprises avaient deux heures pour déplacer les véhicules mal stationnés, mais la Ville avait jugé que les infractions étaient trop nombreuses.

Hiver précoce

Le projet-pilote lancé à la mi-avril dans plusieurs arrondissements, dont Ville-Marie et Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, ainsi que dans la Ville de Westmount, devait se terminer le 15 novembre. L’hiver a cependant été précoce, la première neige s’étant abattue le 12 novembre sur la métropole. C’est donc dire que 110 constats ont été remis sur une période d’environ deux semaines, a précisé Éric Alan Caldwell.

« Ça montre que, malgré tous les appels qu’on a faits, il y a eu beaucoup de délinquance. C’est révélateur qu’il y a encore beaucoup de travail à faire », a souligné l’élu.

L’administration attendra les données du SPVM pour dresser un bilan du projet-pilote et décider dans quelles conditions le projet pourrait être reconduit l’an prochain. « C’est clair pour nous que ça va demander d’autres ajustements », a dit M. Caldwell.

L’obtention obligatoire d’un permis pour les entreprises, les règles claires adoptées avant le déploiement des trottinettes et des vélos ainsi que la limitation du nombre de véhicules en circulation ont permis de mieux contrôler les nuisances.

Dans plusieurs villes dans le monde, dont Paris, le système de trottinettes s’est développé de façon anarchique sans réglementation préalable.

« On est satisfaits du projet-pilote, dans le sens où on a pu contenir le phénomène et où le projet a eu des proportions raisonnables, mais on est déçus quant à la responsabilisation des opérateurs. On constate que ce n’est pas à la hauteur de nos attentes », conclut Éric Alan Caldwell.

Un bilan sera présenté avant le printemps prochain.

Il n’a pas été possible, lundi, d’obtenir les commentaires des trois compagnies concernées. Cet automne, Lime avait averti ses clients que toutes les amendes leur seraient facturées.

« Il y a eu beaucoup de délinquance », constate Éric Alan Caldwell.

 

 

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  • 1 mois plus tard...

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