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Trottinettes et vélos libre-service sans ancrage


acpnc

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On peut bien mettre le blâme sur les utilisateurs, mais ce n'est pas demain qu'on va changer la nature humaine, donc à quoi bon? Sans être pour ou contre, le fait est que plus il y a de bebelles disponibles, plus il y aura de problèmes, c'est mathématique.

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Je sais que je me répète... mais j'aimerais fortement que le programme "Troque ton ticket" soit obligatoire et appliqué partout sur l'île.  Malheureusement, il manquerait probablement de gens sur le terrain afin de s'assurer que la réglementation est respectée par les usagers...

il y a 41 minutes, Chuck-A a dit :

Tiens donc.  Je ne connaissais pas l'existence du programme "Troque ton ticket".  Pourrait-on SVP obliger les usagers délinquants de LIME et JUMP d'y participer ?  Le SPVM ferait salle comble ces jours-ci... :begging:

La sécurité à vélo, une priorité dans la Petite-Patrie

20190821_090610-e1566919362488.jpg?w=860Photo: Emmanuel Delacour  |  Le commandant Dassylva discute avec un cycliste.

Journal Métro  |  Villeray – Parc Ex – Petite-Patrie  |  11:24  27 août 2019  |  Par:  Emmanuel Delacour

La sécurisation des déplacements à vélo sera une des priorités du nouveau commandant du Poste de quartier du Service de police de Montréal (SPVM) dans la Petite-Patrie (PDQ 35).

La semaine dernière, Steve Dassylva a troqué l’auto de patrouille pour sa bicyclette et était accompagné de quatre agents à vélo. Ceux-ci se sont installés aux abords de la piste cyclable du parc des Carrières et ont interpellé les passants.

« Bonjour, on peut vous parler quelques instants? », demande le commandant à un homme à vélo. La discussion ne mènera pas à la remise d’une contravention, car il s’agit plutôt d’une occasion pour celui-ci de demander quels sont les enjeux qui préoccupent le citoyen en ce qui concerne ses déplacements.

Les questions du grand volume de cyclistes dans le secteur, des manœuvres téméraires de certains, des chantiers de construction et des nids-de-poule sont abordées.

« Contrairement à d’autres quartiers où la circulation à vélo est surtout de transit, ici les gens se sont approprié leurs pistes cyclables et les utilisent régulièrement. Ceux qui demeurent juste à côté peuvent constater les problématiques quotidiennement. C’est pour cela qu’il est important de les consulter », souligne le commandant.

Prévention et aménagements

En tant que cycliste lui-même, ce dernier assure comprendre le sentiment d’insécurité que peuvent ressentir les usagers de la route.

« Ça m’arrive d’avoir peur quand je suis à vélo parfois. La cohabitation n’est pas toujours facile. C’est pour cela que je crois que ça fait de moi une personne plus ouverte à ces enjeux. Notre priorité sera la sécurité de toutes les personnes vulnérables, qu’ils soient cyclistes ou piétons », insiste-t-il.

Par ailleurs, c’est à cause de la popularité des déplacements actifs dans la Petite-Patrie qu’une équipe de quatre patrouilleurs à vélos sont présents sur les routes de l’arrondissement huit mois par année. Même en hiver, deux d’entre eux poursuivent leur mandat, l’utilisation de la bicyclette quatre saisons étant de plus en plus répandue.

« La vision de travail » du commandant ne repose pas seulement sur la répression, assure-t-il. En plus de l’application du Code de la route, les agents du PDQ 35 mettront l’accent sur l’éducation et l’aménagement du territoire.

L’aspect préventif se fait au travers de mesures comme le programme « Troque ton ticket », lors duquel les cyclistes pris en infraction ont la possibilité d’assister à une formation d’une heure sur la sécurité routière en échange d’une annulation d’amende.

« Ça fonctionne très bien, près de 85 % de personnes qui se voient donner l’option choisissent de participer aux séances. Plusieurs repartent en nous disant qu’ils ont appris quelque chose par rapport aux comportements à adopter à vélo », affirme Patrick Langevin, un des agents chargés du programme dans le quartier.

Les infractions les plus communes? Selon ce dernier, ce sont encore les cyclistes qui n’effectuent pas leurs arrêts, qui grillent les feux rouges et le port d’écouteurs.

Le commandant Dassylva souligne aussi qu’il a l’intention d’entretenir une étroite relation avec l’administration de l’Arrondissement de Rosemont – La Petite-Patrie en ce qui a trait à la sécurité des aménagements.

Si un dos-d’âne occasionne des problèmes ou que le temps d’attente à feu de circulation a besoin d’être revu selon les citoyens, le SPVM s’assurera de transmettre l’information aux élus, soutient-il.

« L’administration actuelle est assez proactive et on est présent avec eux sur plusieurs tables de travail dans divers dossiers, tels que le chantier du garage Bellechasse. On garde un œil sur les déplacements des gros camions pour qu’ils ne mettent pas en danger la sécurité des usagers de la route », souligne M. Dassylva.

https://journalmetro.com/local/villeray-st-michel-parc-extension/2367458/la-securite-a-velo-une-priorite-dans-la-petite-patrie/

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Le 2019-08-26 à 19:24, ScarletCoral a dit :

Il y en a eu une dans notre lobby pendant au moins 45 minutes (entre le moment que le voisin a publié la photo et le moment que j'ai checké dans l'appli pour voir si elle était encore là)
Et il y a 0 place désignée pour les Lime dans Griffintown, car l'arrondissement ne le a pas encore permises. 🤦‍♀️
 

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Au moins, les couleurs de la trottinette s'agencent bien avec le mobilier du lobby.

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Le 2019-08-26 à 19:24, ScarletCoral a dit :

Il y en a eu une dans notre lobby pendant au moins 45 minutes (entre le moment que le voisin a publié la photo et le moment que j'ai checké dans l'appli pour voir si elle était encore là)
Et il y a 0 place désignée pour les Lime dans Griffintown, car l'arrondissement ne le a pas encore permises. 🤦‍♀️
 

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J'pense que ton observation a été notée dans cet article, @ScarletCoral.  À moins que ce soit épidémique, comme phénomène. Ce que j'ai bien peur... :yikes:

Débuts chaotiques pour Lime et JUMP

9995677a-cb9b-11e9-a65c-0eda3a42da3c.jpgPHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE

Trottinettes abandonnées dans des lieux incongrus. Vélos électriques roulant sur des trottoirs. Cyclistes sans casque. Espaces réservés aux trottinettes occupés par des voitures. Les trottinettes et vélos électriques en libre-service sont à peine arrivés à Montréal que déjà, pour de nombreux utilisateurs, les règles n’existent plus.

Publié à 5h00

MAYSSA FERAH  |  LA PRESSE

ÉMILIE BILODEAU  |  LA PRESSE

Mal garé, et puis ?

d4d3fb66-cb9b-11e9-a65c-0eda3a42da3c.jpgPHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE

Qu’arrive-t-il aux utilisateurs qui garent mal leur vélo JUMP ou leur trottinette Lime ? Rien ! Du moins, c’est ce que nous avons pu constater lorsque nous avons abandonné un vélo et une trottinette en libre-service en plein cœur de la place d’Armes, devant la basilique Notre-Dame. JUMP affirme pourtant que les contrevenants peuvent recevoir une amende et voir leur compte suspendu. À la suite de notre comportement répréhensible, l’entreprise américaine s’est défendu en disant qu’un autre usager avait dû emprunter le vélo avant même qu’un citoyen n’ait le temps de porter plainte. Lime est quant à elle restée plus vague sur les conséquences pour les utilisateurs qui stationnent incorrectement leur trottinette, affirmant que ceux-ci reçoivent des instructions avant chaque location. Ils doivent également envoyer une photo de leur engin une fois celui-ci garé. Notre journaliste s’est pourtant contentée de prendre un cliché un peu flou qui ne montrait ni le joli paysage ni les touristes entourant sa trottinette.

Véhicules pratiques ou danger public ?

e6815a67-cb9b-11e9-a65c-0eda3a42da3c.jpgPHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT

Ils flottent dans le canal de Lachine, trônent au beau milieu du trottoir ou traînent dans le hall d’une tour de condos… Quelques semaines après l’inauguration des projets pilotes de JUMP, lancé par Uber, et de Lime, filiale de Google, on retrouve des trottinettes vert et noir et des vélos rouges dans des endroits surprenants. Ces véhicules garés illégalement représentent un danger potentiel en obstruant la circulation. Un internaute, Pascal Robichaud, a recensé sur sa page Flickr plus d’une soixantaine de cas de véhicules laissés en dehors des zones autorisées par la Ville de Montréal.

C’est l’exploitant qui doit s’assurer de la bonne utilisation de son parc de véhicules non immatriculés en libre-service sans ancrage. Lime dispose d’un permis permettant à 500 trottinettes de rouler dans les rues de Montréal. Environ 250 aires de stationnement pouvant accueillir plusieurs trottinettes existent pour le moment.

Sans casque

Les utilisateurs de trottinettes et de vélos électriques en libre-service sont peu nombreux à porter un casque. Et pourtant, ils y sont obligés en vertu du Code de la sécurité routière. Dans le centre-ville de Montréal, dans le Vieux-Montréal et près de l’UQAM, nous avons recensé 40 personnes se déplaçant avec l’un de ces moyens de transport ; seulement sept portaient un casque. « Je ne peux pas transporter un casque avec moi au quotidien, alors que je n’utilise une trottinette que quelques minutes, quelques fois par semaine », s’est défendu Nadir Fatnassi alors qu’il s’apprêtait à partir avec un bolide sur deux roues.

Constats d’infraction

08a28f2a-cb9c-11e9-a65c-0eda3a42da3c.jpgPHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Depuis que les vélos électriques JUMP sont arrivés dans la métropole, le 26 juin dernier, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a remis 75 constats d’infraction à des cyclistes qui ne portaient pas de casque, qui n’avaient pas 18 ans ou qui utilisaient une bicyclette en mauvais état. À titre comparatif, entre le 1er janvier et le 26 juin 2019, les policiers en avaient remis 80. Le SPVM ne fait toutefois pas de distinction entre les contraventions remises à des cyclistes qui se déplaçaient avec un vélo personnel et ceux qui utilisaient un service comme celui de JUMP. Du côté des trottinettes Lime, en service depuis le 13 août dernier, aucun constat d’infraction n’a été remis aux utilisateurs.

La Ville mécontente

Montréal a insisté dès l’arrivée de JUMP et de Lime : elle serait très sévère envers les opérateurs. Ils ont l’entière responsabilité, selon la Ville, de faire respecter les réglementations. Pour le moment, les deux entreprises n’ont reçu qu’une note d’avertissement. Les points visés étaient liés aux stationnements illégaux obstruant la circulation. « Si les entreprises ne se conforment pas, ils recevront des amendes. La Ville a fait part de son mécontentement », a indiqué à La Presse Karla Duval, relationniste à la Ville de Montréal. Le tout pourrait se solder par le retrait du permis de l’entreprise si la situation ne s’améliore pas. Un bilan du projet pilote est prévu pour début décembre, indique Mme Duval.

Cohabitation difficile

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PHOTO FOURNIE PAR LIME  |  Légende

Les automobilistes doivent aussi s’habituer aux nouveaux moyens de transport en circulation à Montréal. Par exemple, certains conducteurs ne voient pas les espaces réservés au stationnement des trottinettes. Ces zones, dans la rue, sont marquées avec de la peinture au sol. « Nous avons été confrontés à un problème hors de notre contrôle, explique Lime dans un courriel. Les voitures garées dans les espaces de stationnement réservés aux e-scooters obligent les conducteurs de scooter à se garer au mauvais endroit. » En effet, à l’intersection des rues Sainte-Catherine et Saint-Denis, un automobiliste a demandé à Jonathan Aguercia de déplacer sa trottinette pour qu’il puisse reculer sa voiture. « Vous êtes dans un stationnement de trottinettes », lui a lancé M. Aguercia.

Économique ?

Nous avons effectué le trajet entre le square Victoria, dans le quartier des affaires, et la place Émilie-Gamelin, près de l’UQAM. À noter que pour un trajet plus long que 29 minutes, la facture avec Lime et JUMP aurait respectivement atteint 9,70 $ et 10 $, respectivement. En Bixi, les prix sont fixes lors d’un déplacement de 30 minutes et moins.

Moyen de déplacement / Temps de déplacement / Coût / Explication du coût
À pied : 23 minutes / 0 $
Métro : 12 minutes / 3,50 $
BIXI : 13 minutes / 2,95 $ (2,95 $ pour un trajet de moins de 30 minutes)
BIXI électrique : 12 minutes / 3,95 $ (3,95 $ pour un trajet de moins de 30 minutes)
JUMP : 12 minutes / 4,14 $ (0,30 $/minute + taxes)
Trottinette Lime : 12 minutes / 4,90 $ (1 $ pour le déverrouillage + 0,30 $/minute)

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201908/30/01-5239345-debuts-chaotiques-pour-lime-et-jump.php

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il y a 1 minute, Chuck-A a dit :

J'pense que ton observation a été notée dans cet article, @ScarletCoral.  À moins que ce soit épidémique, comme phénomène. Ce que j'ai bien peur... :yikes:

Les journalistes doivent l'avoir vu sur Twitter ou dans le groupe FB Jump à Montréal, j'aime ou j'haïs (c'est plutôt du « j'haïs» ;))

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il y a 30 minutes, acpnc a dit :

Ce n'est pas tellement la nature humaine qui fait problème, mais la civilisation occidentale devenue hyper individualiste. Les gens se servent et abandonnent ensuite l'objet comme s'ils allaient être les derniers à en avoir eu besoin. Tout cela est symptomatique d'une société du jetable après usage qui nous submerge maintenant de déchets partout sur la planète. Une sorte de délinquance quasi généralisée, caractérisée par l'absence de respect vis à vis du bien commun et des autres citoyens.

Pourtant en faisant un petit voyage au Japon, lui aussi rempli de millions d'humains comme nous, entassés dans des mégapoles surpeuplées. On ne verrait pourtant jamais ce genre de chaos et d'indiscipline. Mêmes les vélos privés omniprésents sur la voie publique sont rangés dehors pour la journée de manière ordonnée. Ils ne portent même pas la trace du moindre cadenas, tellement le respect du bien d'autrui est profondément ancré dans les moeurs. Parce que justement dès le plus jeune âge on inculque aux enfants ces valeurs de civilité, d'égard, de considération, de courtoisie, de loyauté et de retenue.

C'est donc un sévère problème de conscience sociale qui sévit dans notre merveilleuse société de consommation. Elle est en fait à la base de l'état lamentable de notre planète. Ainsi on peut dire que l'attitude irrespectueuse révélée par le comportement délinquant des gens vis à vis de ces nouveaux modes de transport, n'est qu'une démonstration de plus d'un problème de société encore plus profond et inquiétant. :sigh:

 

J aurais pas dit mieux! :) 

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J'ai vécu deux ans à Paris (je viens de revenir) et quand j'ai su que les trottinettes électriques allaient arriver à Montréal, je savais que ça serait un cauchemar. Ce qu'il se passe avec Lime à Montréal, n'importe quel habitant de n'importe quelle ville où elles sont implantées aurait pu le prédire. Même les règlements draconiens que la ville a imposé changent rien: les gens roulent comme des malades, sur les trottoirs, laissent leur trottinette n'importe où... Ces engins ne sont pas rentables : une enquête faite à Louisville au Kentucky a révélé qu'ils sont tellement malmenés qu'ils ont une espérance de vie d'UN MOIS seulement! J'espère vraiment que ce projet pilote tombe à l'eau...

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