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1 hour ago, Né entre les rapides said:

Merci pour ta prompte réponse. En effet, le déplacement vers la périphéries des zones industrielles centrales est incontestable, et amorcé bien avant le REM un peu partout, même dans la banlieue proche.  Mais dans le cas de l'industrie pétrochimique de l'Est de Montréal, bien qu'il ne reste qu'une seule raffinerie parmi les six qu'il y avait eu jadis, il reste encore beaucoup d'installations connexes.  La décontamination des sols est partiellement à l'agenda, mais le processus sera long, et ne concerne pas tout l'ensemble.  Par ailleurs, et d'un tout autre ordre, les vastes espaces verts mentionnés dans mon message précédent occupent eux aussi une bonne part du territoire non construit:  sont-ils destinés à être remplacés par des zones résidentielles?  Sinon, le résultat, soit l'apport de nouveaux terrains résidentiels constructibles, m'apparaît bien mince.  

Ainsi, pour ceux qui font la promotion du REM de l'Est, il faudrait probablement ajouter à leur argumentaire la desserte des résidents de la banlieue nord-est (Repentigny etc.), même si ça va à l'encontre de l'objectif de densification de Montréal.  L'effet serait bénéfique en termes de diminution de la circulation automobile à Montréal, un peu comme l'effet de la station de métro Montmorency, qui permet à des banlieusards habitant aussi loin que Saint-Jérôme de se rendre à destination sans encombrer le centre-ville avec leurs voitures, tout comme bientôt les résidents de la lointaine Rive-Sud qui se rendront à la station Brossard du REM A.  

 

Selon la vision de Legault (reste à voir si il sera au pouvoir assez longtemps pour implanter sa vision) il y aura une zone d'innovation/d'emploi dans l'est j'imagine que les terrains pétrochimiques deviendront des zones industriels, je sais pas si les normes de décontamination sont les mêmes dans cette situation. 

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Il y a 4 heures, p_xavier a dit :

J'ai vraiment pas hâte au BAPE, ça va être tellement un gros S**t show.

Plus c'est gros, moins c'est crédible.  Mais avant même d'en arriver à des consultations du BAPE, ne serait-il pas sensé que le projet soit préalablement bien ficelé et qu'il reçoive l'assentiment de la CDPQ-i, de Québec et de la Ville de Montréal?  Sinon, ce serait une véritable perte de temps, n'ayant comme seul résultat possible une indétermination qui justifierait encore plus le report d'une décision.  Arrivera l'année 2023.   

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Il y a 23 heures, Né entre les rapides a dit :

D'accord.  Mais je suis surpris que cet "argument du bruit et de la vibration" fasse (encore?) partie des préoccupations majeures à l'égard du projet.  

 

Surement que c'est un point majeur si CDPQi considère installer des murs anti-bruit .  J'ai entendu souvent cette doléance a propos du bruit de la part des opposants au REM de l'est. 

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https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2022-03-16/rem/cpdq-infra-et-la-concurrence-a-sens-unique.php
 

Les recherches sur la mobilité et le transport montrent que les cocktails de modes − marche, vélo, auto privée, auto-partage, taxi, autobus, train léger et métro – et la variété des trajets constituent la meilleure solution aux besoins des habitants des grandes villes et des métropoles, et la meilleure stratégie pour induire des transferts modaux vers le transport collectif. 

Publié à 12h00

GÉRARD BEAUDETURBANISTE ÉMÉRITE, PROFESSEUR TITULAIRE À L’ÉCOLE D’URBANISME ET D’ARCHITECTURE DE PAYSAGE, UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

Pendant longtemps, les déplacements de la plupart des usagers du transport collectif traduisaient la forte prépondérance du centre-ville. D’où la configuration radiale des infrastructures construites entre le milieu du XIXe siècle et les années 1960, qu’il s’agisse du train de banlieue, du tramway ou du métro. L’émergence de sous-centres et les nouveaux patrons de distribution de l’emploi ont rendu cette configuration moins pertinente. 

Si les réseaux hérités de cette époque restent utiles, ils sont loin de répondre de manière entièrement satisfaisante à l’évolution des besoins. C’est pourquoi il est nécessaire de proposer des solutions de rechange. 

C’est l’argument qu’invoquent plusieurs défenseurs du REM de l’Est pour justifier la concurrence que favorisent son tracé en Y et son prolongement jusqu’au centre-ville. Cet argument est-il recevable ? Pour répondre à la question, il faut d’abord s’arrêter au terme concurrence. Le Robert en donne la définition suivante : rivalité entre plusieurs personnes, plusieurs forces poursuivant un même but et rapport entre producteurs, commerçants qui se disputent une clientèle. C’est précisément ce dont il s’agit ici. 

CPDQ Infra entend, aux dires même de ses responsables mais en des termes plus politiquement corrects, cannibaliser les autres composantes du système à son profit, au détriment de leur achalandage et des finances des organismes responsables, en l’occurrence la Société de transport de Montréal (lignes verte et bleue du métro, SRB Pie-IX) et d’EXO (train de l’Est). 

Or, cette concurrence est d’emblée déloyale. 

La loi qui a permis la création de CPDQ Infra précise en effet que l’organisme peut exiger des gestionnaires des autres composantes du système de transport collectif un rabattement de leurs usagers sur ses stations. En revanche, la loi permet à CPDQ Infra d’obtenir des compensations pour toute forme de concurrence qui lui serait livrée. C’est ainsi, par exemple, qu’aucun transporteur de la Rive-Sud ne peut emprunter le pont Samuel-De Champlain pour se rendre au centre-ville, alors que le Réseau de transport de Longueuil et EXO doivent rabattre leurs circuits sur les stations du REM, peu importe que cette obligation ne soit pas optimale pour nombre d’usagers. Non seulement la concurrence trouve-t-elle ici sa pleine acceptation, mais elle est au surplus déloyale en raison des règles établies par la loi adoptée par le gouvernement Couillard. 

En fait, les défenseurs du REM confondent, sciemment ou non, concurrence et complémentarité. 

Contrairement à la concurrence, qui est une aberration en matière de transport collectif, la complémentarité vise à composer de manière optimale avec la grande diversité des besoins des usagers, en offrant des trajets alternatifs et une variété de modes adaptée à des besoins et des attentes qui peuvent être d’une grande complexité. Subordonnés à un modèle d’affaires, le tracé et le mode – un train léger aérien pour une grande partie du tracé – promus par CPDQ Infra sans analyse préalable sérieuse – l’organisme reconnaît ne pas planifier le transport collectif − contreviennent totalement à ce principe. 

Certains n’hésitent pas, malgré tout, à justifier cette concurrence en faisant valoir que pour plusieurs usagers, celle-ci se traduira en une économie de temps appréciable. C’est oublier que les enquêtes origine-destination révèlent que seulement 13 % des déplacements des résidants de l’Est ont pour destination le centre-ville. 

Pourquoi alors investir tant d’argent pour ajouter un corridor radial, si ce n’est pour étirer le parcours − extrêmement rentable pour CPDQ Infra – de ces usagers ? 

Mais, défendre sur ce terrain la concurrence, c’est surtout occulter le fait que le REM dessert très mal certains des plus importants pôles d’activités de l’Est montréalais et laisse en plan plusieurs résidants, notamment ceux de Rivière-des-Prairies. 

Aussi est-il permis de se demander si, quand des citoyens n’ont accès qu’à une offre extrêmement lacunaire de transport collectif, il est légitime de souhaiter améliorer le sort de ceux qui sont déjà passablement bien desservis. Surtout quand cette amélioration compromet financièrement la possibilité de planifier et de proposer une bonification d’une offre équitable pour tous. On aimerait bien que les défenseurs du REM s’expliquent là-dessus aussi.

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Il y a 1 heure, Internist a dit :

On aimerait bien que les défenseurs du REM s’expliquent là-dessus aussi.

(très court extrait du texte cité par internist)

Comme c'est souvent le cas, ça vaut la peine de lire intégralement le texte.  Il reprend plusieurs faits et arguments déjà énoncés mais parfois encore méconnus.  Il ajoute aussi une distinction entre les notions de concurrence et de complémentarité, qui aurait avantage à être élaborée pour bien en saisir les implications.

La dernière phrase, la seule que j'ai citée, renvoie à l'ensemble de son propos.  C'est approprié, mais je ne crois pas qu'on devrait se contenter des explications qui pourraient être fournies par les "défenseurs du REM", car ce serait un peu comme demander au loup pourquoi il s'infiltre dans la bergerie.   

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Échéancier repoussé pour le REM de l’Est

 

ILLUSTRATION FOURNIE PAR CDPQ INFRA

La dernière mouture du REM de l’Est, présentée la semaine dernière

(Québec) L’échéancier du Réseau express métropolitain (REM) de l’Est est repoussé, a appris La Presse. L’étude et les audiences publiques du BAPE n’auront pas lieu ce printemps comme prévu. La Caisse de dépôt et placement du Québec refuse d’aller plus loin sans une position claire de la Ville de Montréal au sujet de la nouvelle mouture de son projet de 10 milliards.

Publié à 5h00

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-03-17/echeancier-repousse-pour-le-rem-de-l-est.php

Tommy Chouinard La Presse

« Pour passer à la prochaine étape, il est nécessaire d’avoir l’alignement de l’ensemble des parties prenantes. Nous ne souhaitons pas déposer au BAPE [Bureau d’audiences publiques sur l’environnement] un projet qui ne bénéficie pas de l’alignement requis des parties prenantes au projet », affirme Jean-Vincent Lacroix, directeur des communications de CDPQ Infra, filiale de la Caisse responsable du projet.

Il ajoute que « les audiences publiques du BAPE ne peuvent se tenir sans qu’un mécanisme de fonctionnement clair entre les différentes parties prenantes soit établi ».

Comme l’examen du BAPE ne peut plus se tenir ce printemps, tout l’échéancier du REM de l’Est est chamboulé. Il ne pourra y avoir de mise en chantier à la mi-2023, ni de mise en service en 2029.

La semaine dernière, après 15 mois de travail et une vague de critiques, CDPQ Infra a présenté une nouvelle mouture de son projet. Elle dit répondre ainsi à 80 % des éléments soulevés dans un rapport d’étape assez critique d’un comité d’experts chargé d’assurer l’intégration architecturale et urbaine du REM de l’Est.

CDPQ Infra déplore que la Ville de Montréal n’ait pas exprimé une position claire au sujet de son projet « grandement amélioré ».

« Encore du travail à faire »

Le 9 mars, la mairesse Valérie Plante a déclaré qu’il y avait « encore du travail à faire » et des « améliorations à apporter », sans donner de précisions. Elle a qualifié de « rapport d’étape » la nouvelle mouture du projet et a réitéré sa préférence pour un train qui circulerait sous terre au centre-ville.

Le projet révisé de CDPQ Infra prévoit d’imposants aménagements le long des structures, comme des pistes cyclables et des places publiques. Elle compte sur la Ville et le gouvernement pour les payer.

La Ville chiffre à 1 milliard la facture totale des travaux d’aménagement aux abords du REM. Valérie Plante a promis d’investir 500 millions. Le gouvernement Legault s’est dit prêt à mettre sur la table des « sommes importantes », mais aucune entente n’a été conclue à ce jour.

Valérie Plante a rappelé la semaine dernière sa demande pour la création d’un comité mixte avec la Caisse, une « condition gagnante » pour que le projet reçoive son appui.

« On veut être autour de la table pour participer encore plus activement à l’évaluation des coûts. L’expertise de CDPQ Infra, c’est le train. Celle de la Ville, c’est l’aménagement », a-t-elle dit.

Le mois dernier, le premier ministre François Legault a proposé de créer un « groupe de travail » réunissant la Ville, le gouvernement et CDPQ Infra pour « discuter des améliorations possibles au tracé actuel et du projet dans son ensemble », mais cette suggestion n’a apparemment pas eu de suite.

CDPQ Infra a déjà fait savoir que le REM de l’Est serait abandonné sans un appui clair de la Ville et de l’Autorité régionale de transport métropolitain, qui a produit un avis dévastateur sur le projet.

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Dans une intervention plus haut je suggérais une sorte de moratoire ou de délais parce qu'il était évident qu'on allait déjà trop vite vite avec ce train dans une sorte de fuite en avant. Donc je suis content de cette décision, parce que cela donnera du temps à tout le monde  pour aller au fond des choses. Surtout que depuis le début il était clair qu’il n’y avait pas de consensus de la part de l’ensemble des intervenants. Notamment la Ville de Montréal qui se voyait imposer un projet sans pouvoir s’assurer qu’il convenait véritablement à ses besoins et à son budget. Alors avant d’investir une somme colossale de cette importance, on doit d’abord s’assurer de son acceptabilité sociale. Aussi éviter de faire des choix dans l’urgence et sous pression. Ensuite que tout les partenaires soient satisfaits des décisions, particulièrement la Ville de Montréal, puisque c’est elle aura au final à vivre longtemps avec les choix qui auront été décidés.

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Il y a 1 heure, acpnc a dit :

Québec) L’échéancier du Réseau express métropolitain (REM) de l’Est est repoussé, a appris La Presse. L’étude et les audiences publiques du BAPE n’auront pas lieu ce printemps comme prévu. La Caisse de dépôt et placement du Québec refuse d’aller plus loin sans une position claire de la Ville de Montréal au sujet de la nouvelle mouture de son projet de 10 milliards.

Publié à 5h00

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-03-17/echeancier-repousse-pour-le-rem-de-l-est.php

Tommy Chouinard La Presse

« Pour passer à la prochaine étape, il est nécessaire d’avoir l’alignement de l’ensemble des parties prenantes. Nous ne souhaitons pas déposer au BAPE [Bureau d’audiences publiques sur l’environnement] un projet qui ne bénéficie pas de l’alignement requis des parties prenantes au projet », affirme Jean-Vincent Lacroix, directeur des communications de CDPQ Infra, filiale de la Caisse responsable du projet.

Il ajoute que « les audiences publiques du BAPE ne peuvent se tenir sans qu’un mécanisme de fonctionnement clair entre les différentes parties prenantes soit établi ».

Comme l’examen du BAPE ne peut plus se tenir ce printemps, tout l’échéancier du REM de l’Est est chamboulé. Il ne pourra y avoir de mise en chantier à la mi-2023, ni de mise en service en 2029.

Ci-dessus un extrait de l'article cité par acpnc.  Et ci-dessous un extrait de mon message du 15 mars.  Je suis certainement en droit de dire "sans surprise" en réaction à cette nouvelle publiée aujourd'hui le 17 mars.

 

Le 2022-03-15 à 20:19, Né entre les rapides a dit :

 Mais avant même d'en arriver à des consultations du BAPE, ne serait-il pas sensé que le projet soit préalablement bien ficelé et qu'il reçoive l'assentiment de la CDPQ-i, de Québec et de la Ville de Montréal?  Sinon, ce serait une véritable perte de temps, n'ayant comme seul résultat possible une indétermination qui justifierait encore plus le report d'une décision.  Arrivera l'année 2023.   

 

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il y a 49 minutes, Né entre les rapides a dit :

Ci-dessus un extrait de l'article cité par acpnc.  Et ci-dessous un extrait de mon message du 15 mars.  Je suis certainement en droit de dire "sans surprise" en réaction à cette nouvelle publiée aujourd'hui le 17 mars.

 

 

"Sans surprise" et avec soulagement parce que la seule urgence qui prévaut actuellement est de s'entendre sur la meilleure formule pour doter Montréal d'un système de transport moderne et efficace dans l'est. Cela après avoir bien sûr étudié toutes les options possibles avant de choisir celle ou celles qui répondra (répondront) le mieux aux besoins et aux attentes de la Ville et de la population. Ce qui signifie de renverser le processus déjà en cours. Donc au lieu de choisir le mode de transport et ensuite tenter de l'adapter géographiquement au territoire. Commençons par préciser les besoins locaux et si nécessaire considérer une formule hybride, car les besoins peuvent varier grandement selon les parcours choisis et le territoire concerné.

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