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Il y a 3 heures, mtt a dit :

Je peux comprendre qu'en sous-sol c'est trop complexe mais à mon avis il n'y a aucune bonne excuse pour ne pas mettre le REM au sol entre le pont JC et le terminus du centre-ville. Soit sur R-L, soit sur Saint-Antoine/Viger où les sens uniques peuvent faciliter la synchronisation des lumières et la tranchée de l'autoroute Ville-Marie permet de plus long segments sans arrêt. Au pire, le terminus pourrait être au Palais des Congrès avec transfert sur la orange. Les usagers auraient aussi accès au Réseau souterrain piéton à partir de la pour retrouver la PdA, Eaton, Bonaventure, etc.

Il y a plein de bonnes excuses pour ne pas avoir de réseau au niveau du sol. C'est pas parce que tu contrôles les feux qu'il n'y aurait pas d'entrave sur la voie.

En sous-sol tu as le controle quasi-total de ce qui se passe sur la voie. En aerien ton plus gros obstacle serait les intempéries (neige, verglas). Sur sol c'est le chaos possible (véhicule, pieton, manifestation, etc.).

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Il y a 3 heures, mtt a dit :

Je peux comprendre qu'en sous-sol c'est trop complexe mais à mon avis il n'y a aucune bonne excuse pour ne pas mettre le REM au sol entre le pont JC et le terminus du centre-ville. Soit sur R-L, soit sur Saint-Antoine/Viger où les sens uniques peuvent faciliter la synchronisation des lumières et la tranchée de l'autoroute Ville-Marie permet de plus long segments sans arrêt. Au pire, le terminus pourrait être au Palais des Congrès avec transfert sur la orange. Les usagers auraient aussi accès au Réseau souterrain piéton à partir de la pour retrouver la PdA, Eaton, Bonaventure, etc.

Cette option a été considérée mais elle s'est avérée impraticable à cause de la nature même du REM, car il s'agit d'un système automatisé, donc sans conducteur, et de fréquence élevée, soit un convoi toutes les deux ou trois minutes. C'est pourquoi le REM se doit de passer en dessous des voies de circulation, ou par dessus.

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4 hours ago, mtt said:

Je peux comprendre qu'en sous-sol c'est trop complexe mais à mon avis il n'y a aucune bonne excuse pour ne pas mettre le REM au sol entre le pont JC et le terminus du centre-ville. Soit sur R-L, soit sur Saint-Antoine/Viger où les sens uniques peuvent faciliter la synchronisation des lumières et la tranchée de l'autoroute Ville-Marie permet de plus long segments sans arrêt. Au pire, le terminus pourrait être au Palais des Congrès avec transfert sur la orange. Les usagers auraient aussi accès au Réseau souterrain piéton à partir de la pour retrouver la PdA, Eaton, Bonaventure, etc.

La tranchée Ville-Marie est inutilisable. Ça été abondamment discuté. Voici un résumé rapide... Au niveau de la gare Centrale, il y a un virage qui ne permet pas l'instalation d'un quai. Il y a également une pente qui est trop abrupte pour le REM.

Sinon, je comprends que c'est attirant de vouloir utiliser une autoroute souterraine qui semble sous-utilisé, mais la réalité est que le surplus de capacité est une situation désirable. Arrêter pour quelque raison que ce soit dans un véhicule routier, ça augmente significativement le risque de se retrouver dans une situation dangereuse. À peu près la pire chose qui puisse arriver dans un tunnel, c'est d'être à l'arrêt. Le surplus de capacité rend le tunnel plus sécuritaire. 

Si ton véhicule se met à surchauffer dans un tunnel, la meilleure chose à faire serait de te rendre à la sortie le plus vite possible. Si ton véhicule a à prendre feu, ça va se produire au moment où tu arrête. Dans un tunnel, le feu va rapidement consommer tout l'oxygène disponible et réduire la visibilité à néant. Même avec des sorties d'urgence à toute les quelques centaines de mètres, les chances sont qu'il y aurait des victimes.

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17 hours ago, Enalung said:

La tranchée Ville-Marie est inutilisable. Ça été abondamment discuté. Voici un résumé rapide... Au niveau de la gare Centrale, il y a un virage qui ne permet pas l'instalation d'un quai. Il y a également une pente qui est trop abrupte pour le REM.

Sinon, je comprends que c'est attirant de vouloir utiliser une autoroute souterraine qui semble sous-utilisé, mais la réalité est que le surplus de capacité est une situation désirable. Arrêter pour quelque raison que ce soit dans un véhicule routier, ça augmente significativement le risque de se retrouver dans une situation dangereuse. À peu près la pire chose qui puisse arriver dans un tunnel, c'est d'être à l'arrêt. Le surplus de capacité rend le tunnel plus sécuritaire. 

Si ton véhicule se met à surchauffer dans un tunnel, la meilleure chose à faire serait de te rendre à la sortie le plus vite possible. Si ton véhicule a à prendre feu, ça va se produire au moment où tu arrête. Dans un tunnel, le feu va rapidement consommer tout l'oxygène disponible et réduire la visibilité à néant. Même avec des sorties d'urgence à toute les quelques centaines de mètres, les chances sont qu'il y aurait des victimes.

17 hours ago, Enalung said:

La tranchée Ville-Marie est inutilisable. Ça été abondamment discuté. Voici un résumé rapide... Au niveau de la gare Centrale, il y a un virage qui ne permet pas l'instalation d'un quai. Il y a également une pente qui est trop abrupte pour le REM.

Sinon, je comprends que c'est attirant de vouloir utiliser une autoroute souterraine qui semble sous-utilisé, mais la réalité est que le surplus de capacité est une situation désirable. Arrêter pour quelque raison que ce soit dans un véhicule routier, ça augmente significativement le risque de se retrouver dans une situation dangereuse. À peu près la pire chose qui puisse arriver dans un tunnel, c'est d'être à l'arrêt. Le surplus de capacité rend le tunnel plus sécuritaire. 

Si ton véhicule se met à surchauffer dans un tunnel, la meilleure chose à faire serait de te rendre à la sortie le plus vite possible. Si ton véhicule a à prendre feu, ça va se produire au moment où tu arrête. Dans un tunnel, le feu va rapidement consommer tout l'oxygène disponible et réduire la visibilité à néant. Même avec des sorties d'urgence à toute les quelques centaines de mètres, les chances sont qu'il y aurait des victimes

Je ne parlais pas d'insérer directement dans le tunnel de l'autoroute Ville-Marie mais d'utiliser les voies de service de Saint-Antoine et de Viger de chaque côté. 

Il y a beaucoup moins d'intersection que sur R-L et la plupart ne traversent pas (les rails pourrait être protégées au sol du côté du tunnel comme ça les trains pourraient poursuivre leur chemin sans être impactés par les feux de circulation et sans couper la circulation perpendiculaire)(voir intersections surlignées en jaune). 

L'étude du train-tram utilisée par la CDPQ semble seulement avoir étudié le tracé R-L. Ce qui est étrange considérant que l'autoroute VM devrait être ramener au niveau du sol entre Saint-André et Papineau, et considérant le redéveloppement Molson qui commence à être loin du métro Beaudry/Berri et de R-L.

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Modifié par mtt
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REM de l’Est

« Qu’on arrête la course folle »

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Daniel Chartier est membre du Collectif en environnement Mercier-Est, opposé au « projet de référence » du REM de l’Est qui prévoit construire, au centre de la rue Sherbrooke Est, une énorme structure en béton surélevée.

Il s’appelle le REM de l’Est. Mais, curieusement, depuis l’annonce de ce projet, il y a neuf mois, c’est surtout sur sa portion ouest, dans le centre-ville de Montréal, que les projecteurs ont été braqués. Mais l’est du REM de l’Est fait lui aussi des mécontents et suscite un mouvement d’opposition qui gagne du terrain. Dans ce débat, les gens de l’Est ont l’impression d’être traités en parents pauvres.

Publié le 30 août 2021 à 5h00

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2021-08-30/rem-de-l-est/qu-on-arrete-la-course-folle.php

Suzanne Colpron La Presse

« Ma grande crainte depuis le début, c’est que tout le Québec se préoccupe du centre-ville, mais que Hochelaga-Maisonneuve et Tétreaultville soient oubliés », déplore le maire de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Pierre Lessard-Blais.

Les principales préoccupations des élus et des résidants portent sur la structure aérienne, qui va, selon eux, défigurer la rue Sherbrooke Est et poser des enjeux de sécurité. Au surplus, le Réseau express métropolitain (REM) risque d’entrer en concurrence avec les stations de métro de la ligne verte qu’il va longer. Et derrière tout ça, déplorent-ils, il y a le faible degré de consultation et l’opacité de CDPQ Infra, qui n’a toujours pas rendu publics les documents qui ont dicté son choix d’un tracé aérien au centre-ville et dans la portion est de ce projet de train léger automatisé.

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

La rue Sherbrooke Est, où CDPQ Infra prévoit retrancher une voie de circulation dans chaque direction pour ériger, au centre, sa structure aérienne.

« Oui, on en veut du développement, mais pas n’importe comment », lance le député solidaire d’Hochelaga-Maisonneuve, Alexandre Leduc.

On dirait qu’on est perçus, à ma grande peine, comme une espèce d’inconvénient. On est sur le chemin, dans le fond.

Alexandre Leduc, député solidaire d’Hochelaga-Maisonneuve

« C’est comme si on ne pensait qu’à une voie, du point A au point B, du centre-ville à Pointe-aux-Trembles. Puis, nous, on est sur le chemin, poursuit-il. C’est à peine si on nous donne quelques stations. »

Solange Picard, qui habite dans un immeuble de la rue Sherbrooke Est depuis plus de 20 ans, est aussi contre le projet dans sa forme actuelle. « Il n’y en a pas qui sont pour, affirme la femme de 82 ans. Non, non, non. Ici, nous sommes 42 condos. Les 42 sont opposés. J’ai vu tout le monde, j’ai parlé à tout le monde. En face, ils sont tous contre aussi. »

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Mathieu Champagne, propriétaire du garage Champagne Atelier mécanique, rue Sherbrooke Est

« Quant à moi, ça ne va servir à rien », ajoute le garagiste Mathieu Champagne, dont le garage se trouve quelques rues plus loin. « Je ne vois pas l’utilité. Il y a le métro et plein d’autobus ici. C’est bien suffisant. C’est insensé, moi, je pense. »

Il faut comprendre que ces réactions proviennent d’un secteur précis de l’est de Montréal, plus densément peuplé, et déjà desservi par le métro : Hochelaga-Maisonneuve, au sud, et Tétreaultville, où se trouve l’emprise de l’autoroute 25. Rue Sherbrooke, entre l’avenue Georges-V et la pointe est de l’île, les enjeux ne sont pas de même nature. D’une part, parce que ce secteur n’est pas desservi par le métro. Et d’autre part, parce que la rue Sherbrooke traverse des zones largement industrielles.

Selon le « projet de référence », le REM de l’Est comptera 25 kilomètres de rails surélevés, reliant le centre-ville (près de la Place Ville Marie) à Pointe-aux-Trembles, en passant notamment par la rue Notre-Dame et la rue Sherbrooke Est. Un tunnel de 7 kilomètres est prévu dans Montréal-Nord.

« La charrue avant les bœufs »

Daniel Chartier, architecte paysagiste à la retraite, est membre du Collectif en environnement Mercier-Est, qui regroupe des citoyens intéressés aux questions entourant l’aménagement urbain. Sur sa chemise, il a épinglé un macaron s’opposant au REM de l’Est. Le Collectif a commandé 1000 macarons, en plus d’une centaine d’affiches destinées à être suspendues aux balcons.

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Daniel Chartier a épinglé un macaron à sa chemise pour manifester son opposition au REM de l’Est.

« On a imprimé des dépliants qu’on n’a pas fini de distribuer dans 12 000 portes. Et ce ne sera pas assez. Il va falloir en réimprimer parce qu’il y a plus de portes que ça dans le quartier », dit M. Chartier, en faisant visiter le secteur à La Presse. « Vous voyez au loin de la rue Sherbrooke, c’est le mont Royal. Il sera caché par le monstre de béton. »

Selon lui, « le REM de l’Est, c’est bon pour le monde qui part de Pointe-aux-Trembles pour aller au centre-ville. Mais on dépense 10 milliards. C’est beaucoup, 10 milliards. Nous, ce qu’on demande, c’est qu’on arrête la course folle du REM et qu’on mandate des experts pour faire une analyse indépendante. Puis, avec ces données-là, tu fais une véritable consultation publique sur le transport collectif dans l’Est. C’est quoi, les besoins ? C’est quoi, les options ? Là, on met la charrue avant les bœufs. »

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE

Pierre Lessard-Blais, maire de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve

Le maire de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Pierre Lessard-Blais, se questionne aussi sur l’implantation de la structure aérienne du REM dans le quartier.

Pourquoi on peut le faire en souterrain sur la branche nord et que le souterrain ne peut pas être fait dans la branche est ? On a besoin de preuves.

Pierre Lessard-Blais, maire de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve

« La rue Sherbrooke est une rue qui est déjà très grise, très froide, et qui est dangereuse, surtout autour de la station Honoré-Beaugrand, ajoute l’élu. L’arrivée du REM va couper tous les arbres et amener des enjeux d’insécurité encore plus grands qu’actuellement parce que ça va être un mastodonte. Ça ne sera pas intéressant pour les gens de marcher sur Sherbrooke, où le trottoir fait à peine un mètre. »

Solange Picard se pose les mêmes questions, pour des raisons très concrètes.

« Imaginez-vous, on prévoit que le train va passer entre le 3e et le 4e étage. Moi, j’habite au 2e. Alors, je vais être en dessous des pylônes, comme sous la Métropolitaine, explique-t-elle. Des ingénieurs m’ont dit qu’il faut prévoir une diminution de la valeur de notre immeuble et de nos condos entre 15 % et 30 %. Notre immeuble vaut 18 millions. Enlevez 30 %. Alors, on ne peut pas être pour. »

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Michel Drainville est concierge dans un immeuble de la rue Sherbrooke Est devant lequel on prévoit faire passer la voie surélevée.

« Moi, personnellement, j’espère que ça ne se fera pas, ajoute le concierge de l’immeuble, Michel Drainville. Ça va faire diminuer la valeur de la bâtisse, énormément. »

Des pouvoirs exceptionnels

CDPQ Infra, filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec, a tenu trois séances de questions/réponses en juin dans le quartier. Après quoi, des groupes de discussion ont eu lieu.

« Le problème, c’est que contrairement à l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), où les gens viennent et posent leurs questions, là, tu écrivais tes questions et tu les envoyais, note Daniel Chartier. Eux, ils prenaient les questions et choisissaient celles qu’ils voulaient. Puis, ils les reformulaient. Les questions difficiles, ils ne les posaient pas. »

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Dans l’est de Montréal, le mouvement d’opposition au REM de l’Est prend de l’ampleur.

Le maire Lessard-Blais rappelle que le gouvernement a donné des pouvoirs exceptionnels à la Caisse pour pouvoir « court-circuiter » les processus de planification et de concertation. Et bien qu’il dise comprendre que le gouvernement veuille aller plus vite, il croit que le débat doit avoir lieu. « Surtout quand on compare avec l’exercice de Vancouver, où il y a eu 200 scénarios publics qui ont été étudiés, dit-il. Moi, je n’en ai eu aucun, des scénarios alternatifs pour l’arrondissement. »

À Vancouver, les autorités locales ont opté pour un tunnel plutôt qu’un métro aérien « hideux », selon les termes du ministre des Transports de la Colombie-Britannique, pour le prolongement du Skytrain dans la rue Broadway, au cœur de la ville.

Lisez notre article « Un tunnel plutôt qu’un métro aérien “hideux” »

Dans une entrevue récente avec La Presse, Maud Cohen, présidente du comité d’experts sur l’intégration architecturale et urbaine du REM, a répété qu’aucun segment du tracé ne serait négligé pendant les travaux des prochains mois. Elle a précisé être elle-même résidante d’un quartier de l’est de la métropole.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Maud Cohen, présidente du comité d’experts sur l’intégration architecturale et urbaine du REM

Je sais que les gens sont très préoccupés par ce qui va se passer sur René-Lévesque et au centre-ville, mais il y a d’autres secteurs de la ville qui sont affectés par ce projet-là, qui vont avoir une infrastructure [aérienne] comme celle-là aussi. Il faut se préoccuper d’eux aussi.

Maud Cohen, présidente du comité d’experts sur l’intégration architecturale et urbaine du REM

« C’est important de ne pas tout mettre à un endroit et de laisser tomber ensuite d’autres secteurs », a-t-elle ajouté.

Le maire de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve a invité jeudi dernier les 15 membres du comité d’experts sur le REM de l’Est à venir constater sur le terrain les inquiétudes de la population de son arrondissement (140 000 habitants) au sujet de la venue du REM de l’Est. Maud Cohen a confirmé à La Presse avoir bien pris connaissance de cette demande.

En entrevue récente avec La Presse, la ministre déléguée aux Transports et responsable de la Métropole, Chantal Rouleau, s’est dite très consciente des « préoccupations » exprimées par les personnes qui vivront le long du tracé du futur train automatisé. Elle a du même souffle réitéré sa pleine confiance envers le comité d’experts sur l’intégration architecturale.

« Ce que je veux, c’est que ce REM de l’Est se réalise, je veux que ce soit un projet signature, je veux qu’on mette tous les efforts nécessaires pour que ce soit un projet qui va être reconnu comme un très bon projet par la grande majorité des gens », a dit la ministre Rouleau.

CDPQ Infra défend pour sa part ses façons de faire en matière de consultations publiques dans le dossier du REM de l’Est. Une porte-parole du groupe a récemment précisé que les rencontres citoyennes « ont été organisées et tenues conjointement avec la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec » et sont animées par des « facilitateurs indépendants ».

Avec la collaboration de Maxime Bergeron, La Presse

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L'opposition au tracé s'organise et c'est une très bonne chose, surtout que la consultation est loin d'avoir été au fond des choses. En fait plus on lit sur le sujet, plus on prend conscience de la problématique du circuit aérien en milieu urbain avec tous les inconvénients majeurs qui en découlent, dont une dévaluation prévisible importante des propriétés riveraines, rien de moins.

Ce qui démontre que l'acceptabilité sociale est une condition incontournable pour pouvoir poursuivre dans cette direction. Après tout une fois les décisions prises, les citoyens devront vivre avec le projet leur vie durant et pour des générations. Donc on ne peut pas appauvrir la qualité de vie de dizaines de milliers de citadins sous prétexte d'en favoriser d'autres qui ne seront que de passage. Or si c'est bon de passer en souterrain à Montréal-Nord pourquoi ce n'est pas le cas pour les autres secteurs fortement urbanisés. Là est la question de l'équité entre les populations. 

La Caisse et le gouvernement provincial n'ont qu'eux-mêmes à blâmer, puisqu'en travaillant dans l'urgence ils risquent de bâcler un réseau de TEC qui aurait un impact négatif pire que celui de l'autoroute Ville-Marie en son temps. Le danger dans tout ça c'est que dès le début on a donné des pouvoirs extraordinaires à la CDPQ, qui n'a en pratique pas de compte à rendre à la population, pas même à la Ville de Montréal sur son propre territoire. Et comme si ce n'était pas assez, la question du réaménagement des infrastructures souterraines et en surface imposera des coûts faramineux au gouvernement municipal.

On serait donc très mal avisé de ne pas suivre l'exemple de Vancouver, qui en écoutant la sagesse populaire a décidé d'enfouir son métro aérien, dans le but justement d'éviter les désagréables inconvénients permanents de toutes sortes qu'auraient eu à subir la population. En terminant je propose une ébauche de solution: qu'on augmente la densité permise le long du futur réseau pour compenser les coûts supplémentaires sur le long terme. 

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il y a 1 minute, p_xavier a dit :

Je trouve ça un peu de mauvaise foi l'exemple de Vancouver alors que les tracés sont en majorité en aérien, incluant dans les banlieues.  Mais bon, NIMBYs NIMBYseront.

La citation laisse entendre que la ligne est entièrement souterraine, alors qu'il s'agit de certains segments, dont le prolongement ouest sur Broadway (qui ironiquement n'est pas assez large pour un métro aérien). Par exemple, une insertion aérienne sur le long de Sherbrooke à Pointe-au-Trembles, très large, avec d'énormes retraits et d'énormes stationnements, est beaucoup plus raisonnable que dans Mercier, plus étroite avec beaucoup moins de retrait.

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