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Station YUL-Aéroport-Montréal-Trudeau - Discussion


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Il y a 2 heures, M.L. a dit :

Très bien. J'avais cru toutefois comprendre que CDOQ-Infra ne voyait pas d'intérêt financier à s'impliquer dans le projet de Québec. Évidemment, si on leur dressait un pont d'or, on peut penser qu'ils se laisseraient tenter (!) mais il importe aussi que la collectivité y trouve son intérêt.

Exactement, sur tous les points.  Pour les mêmes raisons, je pense depuis longtemps que ceux qui souhaitent des phases 2, 3,...,n  du REM (avec la CDPQ-i comme acteur principal) dans certaines banlieues montréalaises offrant un potentiel de fréquentation moindre (que les secteurs desservis dans la phase 1) devraient calmer leurs ardeurs.  Si la CDPQ-i maintient les mêmes exigences de rendement sur son investissement (une hypothèse vraisemblable), des participations fédérales et provinciales relativement plus importantes (à mots couverts: des "ponts d'or") seraient nécessaires.   

Il se peut que quelques  secteurs offrent encore des perspectives de rendement adéquat, auquel cas une formule semblable à celle de la phase 1 pourrait s'appliquer.  Mais pour les autres, il faudra trouver des alternatives plus abordables, moins coûteuses, correspondant davantage aux besoins réels.  L'enthousiasme pour le REM a donné lieu à une explosion des idées, voire même des "propositions" pour son extension dans toutes les directions.  Un phénomène similaire s'était produit pour le métro, notamment au début des années 1970, à preuve des "projections" pour un réseau surmultiplié (on a tous vu des "cartes" à cet effet).  Mais éventuellement, le réalisme avait repris sa place.  Naturellement, il y a une "différence" entre la fin des années 1970 et le temps présent; à l'époque, le coût du crédit devenait prohibitif,  et un accroissement délibéré de la dette publique était impensable.  Aujourd'hui, "on pense" pouvoir se permettre d'emprunter sans limites pour lancer des projets d'infrastructure (notamment de TEC lourd) comportant le double "avantage" (populaire de surcroît!) de 1) réduire la dépendance envers l'automobile consommatrice d'énergie fossile polluante, et 2) de stimuler l'économie au moment où celle-ci titube à cause de la Covid.   Nous verrons bien, lors des prochains énoncés budgétaires, jusqu'où les gouvernements seront prêts à aller.  

À ceux à qui ce message déplaira, rassurez-vous!  -- Ce n'est pas moi qui décide...  Je ne suis pas celui qui fera obstacle à la réalisation des rêves.  Le Père Noël existe peut-être vraiment.  Mais s'il vient, ce ne sera pas le 25 décembre, mais quelque part au printemps.

On est rendu loin du sujet en titre --la Station YUL-Aéroport.  Ce qui est demandé dans ce cas est comparativement tellement modeste qu'on n'a pas besoin d'un Père Noël  pour l'obtenir.

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Il y a 5 heures, p_xavier a dit :

Le copy paste du taste fait planter mon browser.

Ottawa invite Québec à hausser sa contribution

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

La construction de la station du REM à l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau est jugée cruciale non seulement par le gouvernement Trudeau et la Ville de Montréal, mais également par le monde des affaires de la métropole.

(Ottawa) Après avoir délié de nouveau les cordons de sa bourse lundi pour financer la construction de la station du Réseau express métropolitain (REM) à l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau, le gouvernement Trudeau invite Québec à en faire autant.

Publié le 3 décembre 2020 à 5h00

JOËL-DENIS BELLAVANCE
LA PRESSE

Si la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a annoncé dans sa mise à jour économique et financière qu’Ottawa mettait sur la table 500 millions de dollars pour aider les grands aéroports à faire « des investissements essentiels » dans leurs infrastructures comme les transports en commun, le projet de la station du REM ne sera pas le seul admissible au pays.

Même si la ministre Freeland cite nommément la nouvelle gare du REM à l’aéroport de Montréal comme projet admissible dans sa mise à jour, d’autres grands aéroports tels ceux de Calgary ou de Toronto pourront aussi soumettre des demandes de financement. En outre, les investissements fédéraux supplémentaires de 500 millions seront échelonnés sur six ans à compter de cette année.

Résultat : Ottawa continue de réclamer une contribution financière du gouvernement Legault, même s’il avance plus d’argent pour s’assurer que le projet de la station du REM voie le jour. Rappelons que le gouvernement Legault a annoncé le mois dernier son retrait des pourparlers qui avaient lieu depuis quelques mois entre les deux capitales pour échafauder un montage financier.

« Notre engagement envers ce projet d’envergure est sans équivoque, et le lien vers l’aéroport est incontournable pour le projet en entier. […] D’ailleurs, c’est pour cela que, lors de la mise économique du 30 novembre, nous avons annoncé des fonds fédéraux qui seront disponibles spécifiquement pour ce type de projets d’infrastructure aux aéroports », a expliqué Amy Butcher, directrice des communications du ministre fédéral des Transports, Marc Garneau.

« Il est impératif de trouver une solution étant donné l’importance de la station à l’aéroport pour l’ensemble de ce projet de transport en commun qui améliorera la mobilité pour les citoyens et les visiteurs de la grande région de Montréal pour des générations à venir. Nous allons devoir travailler avec l’ensemble de nos partenaires pour s’assurer que ce projet puisse se réaliser », a ajouté Mme Butcher dans un courriel à La Presse.

Au départ, les coûts de construction de la station, évalués à 600 millions, devaient être payés par Aéroports de Montréal (ADM), mais l’organisme a vu ses revenus chuter de manière brutale à cause de la pandémie qui a entraîné une diminution de 97 % du trafic passager depuis mars. ADM n’a donc pas les moyens financiers pour mener à bien le projet alors que des travaux doivent être réalisés.

Québec maintient sa position

À Québec, toutefois, le ministre des Transports, François Bonnardel, reste bien campé sur ses positions. Il maintient que Québec a déjà contribué largement au financement du REM et que l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau appartient au gouvernement fédéral.

L’aéroport de Montréal étant une entité fédérale, nous sommes satisfaits de voir le fédéral poser un geste. Notre gouvernement a déjà fait connaître sa position dans ce dossier. Le REM se rendra à l’aéroport, et ADM doit honorer ses engagements.

Florence Plourde, attachée de presse du ministre François Bonnardel

Mais chez ADM, on souligne que la crise financière provoquée par la pandémie se fait toujours sentir. L’enjeu lié au financement des coûts de construction du projet demeure donc entier.

« ADM n’a pas les capacités financières de payer pour les coûts associés à la construction de la station du REM sur son site malgré la contribution fédérale. Dans ce contexte, nous souhaiterions évidemment que Québec réévalue sa position quant à notre demande de prêt pour ce projet qui sera structurant pour toute la communauté », a indiqué Anne-Sophie Hamel, directrice des affaires corporatives et des relations médias chez ADM.

Si ADM salue la création du nouveau programme fédéral dans la mise à jour économique, on ne sait toujours pas quelle proportion de l’enveloppe proposée par Ottawa pourrait être attribuée à l’aéroport de Montréal.

Chose certaine, la construction de cette station du REM est jugée cruciale non seulement par le gouvernement Trudeau et la Ville de Montréal, mais également par le monde des affaires de la métropole, afin de doter l’aéroport d’un réseau de transport collectif intermodal digne d’une grande ville nord-américaine.

En coulisses à Ottawa, on maintient qu’il est « impensable » que cette station permettant de relier l’aéroport au centre-ville de Montréal ne voie pas le jour.

Au printemps, ADM a lancé un appel d’urgence à Ottawa et à Québec pour que les deux ordres de gouvernement avancent les fonds nécessaires, sans quoi le projet pourrait être en péril. L’appel à l’aide semblait avoir été entendu. Une valse de pourparlers et de négociations entre les deux capitales a donné espoir à ADM. La Caisse de dépôt et placement du Québec, qui est le maître d’œuvre de l’ensemble du projet de construction du REM, était aussi partie prenante des discussions. Mais le retrait de Québec a jeté un immense pavé dans la mare.

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2020-12-03/station-du-rem-a-l-aeroport-de-montreal/ottawa-invite-quebec-a-hausser-sa-contribution.php

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Il y a 7 heures, MtlMan a dit :

Tout cela confirme une chose: voilà un gouvernement contrôlé par des anti-montréalistes qui profiteront de tout ce que l'appareil de gouvernement pourra leur donner pour nuire à mourrial et aider le gros village à gonfler artificiellement à tout prix. Pourquoi bâtir un lien efficace c-v aéroport (une nécessité pour toute métropole digne de ce nom) quand on peut dépenser de l'argent pour un 3e lien inutile dont le seul avantage ne consiste qu'à amplifier l'ego surdimensionné d'une petite ville de province?

Mais bon, la CAQ n'est pas la seule à se sentir obligée de lécher les fesses des crieurs professionnels de la capitale. Les Libéraux et le PQ ont eux aussi râclé le plancher devant eux, Centre Videotron anyone?

Tout le mode sait ça dans le milieux des affaires à Mtl. Même Michel Leblanc le pense tout bas. Personne n'ose le dire. Pcq les terrifiants trolls de la wannabe city vont faire des crises de bacon. Wô, on veut tellement pas ça...🙄

Maudit que ça ferait du bien que Mtl arrête de toujours voter du même bord. Ça donnerait un peu de leverage!

Ce thème dépasse très largement le sujet du financement d'une gare du REM à YUL.  Je serais volontiers disposé à en discuter en profondeur, mais dans un fil qui lui serait dédié.  Je n'ai pas le temps de le faire à l'instant: que d'autres intéressés s'y mettent! 

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43 minutes ago, Né entre les rapides said:

Ce thème dépasse très largement le sujet du financement d'une gare du REM à YUL.  Je serais volontiers disposé à en discuter en profondeur, mais dans un fil qui lui serait dédié.  Je n'ai pas le temps de le faire à l'instant: que d'autres intéressés s'y mettent! 

Ce qui me dérange de ce post, c'est les multiples attaques envers le gouvernement mêlé d'insultes et d'accusations qui ne sont pas supporté par d'autres arguments. C'est vraiment vide comme post et ça ressemble plus à une campagne de dénigrement que d'autre chose. Ça n'a pas sa place sur le forum MTLURB.

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il y a 19 minutes, Enalung a dit :

Ce qui me dérange de ce post, c'est les multiples attaques envers le gouvernement mêlé d'insultes et d'accusations qui ne sont pas supporté par d'autres arguments. C'est vraiment vide comme post et ça ressemble plus à une campagne de dénigrement que d'autre chose. Ça n'a pas sa place sur le forum MTLURB.

Ce post a été modéré sévèrement pour langage ordurier. On revient maintenant au sujet du fil SVP. Merci.

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Ce que j'ai mentionné plus tôt. Je ne comprends pas pourquoi le financement est toujours un enjeu; on argumente comme si la BIC n'existait pas:

Station du REM à l’aéroport Montréal-Trudeau La solution ? La Banque de l’infrastructure.

https://www.lapresse.ca/affaires/2020-12-04/station-du-rem-a-l-aeroport-montreal-trudeau/la-solution-la-banque-de-l-infrastructure.php

 

Citation

Trouveriez-vous normal que le projet né spécifiquement pour relier le centre-ville à l’aéroport n’ait finalement pas de station à l’aéroport ? Moi non plus.

Publié le 4 décembre 2020 à 6h30

FRANCIS VAILLES
LA PRESSE

C’est pourtant ce qui risque d’arriver au projet de train de la Caisse de dépôt et placement, le Réseau express métropolitain (REM), si la tendance se maintient. Personne ne veut ou ne peut financer l’entièreté de la station de l’aéroport Montréal-Trudeau, dont l’investissement s’élève, tenez-vous bien, à 600 millions de dollars.

Je sais, la joute est politique entre Québec et Ottawa et une solution devra être trouvée pour sauver le projet, mais pour l’instant, l’impasse est totale. Mon pif ? La Banque de l’infrastructure du Canada sera appelée en renfort.

Rappelons les faits. Aéroports de Montréal (ADM) avait accepté d’assumer la totalité de l’investissement de 600 millions avant l’arrivée de la COVID-19. Depuis, les avions restent cloués au sol et les passagers, à la maison, si bien qu’ADM n’a plus de revenus et donc de moyens pour financer le projet.

L’organisme demande donc l’aide de Québec et d’Ottawa. Il y a quelques semaines, les pourparlers allaient bon train, semble-t-il, Ottawa proposant d’accorder une subvention couvrant le tiers de la somme et Québec, d’assumer le reste sous forme de prêt avantageux.

Or, le ministre des Transports du Québec, François Bonnardel, refuse net d’avancer des fonds, désormais, étant donné que son gouvernement a largement financé le REM à ce jour.

Il a bien raison sur ce point. Au total, Québec s’est engagé à investir 2,4 milliards dans ce projet qui ne cesse de gonfler, soit deux fois plus qu’Ottawa (1,3 milliard), selon ma compilation des coûts, confirmée en haut lieu.

Au départ, les deux gouvernements devaient avancer la même somme (1,3 milliard), mais Québec a dû fouiller dans sa poche pour les à-côtés, comme la gare de l’autoroute 40, la contribution pour la plus-value foncière et la participation d’Hydro-Québec, notamment.

Et ne comptez pas sur la Caisse pour de nouveaux fonds, puisqu’elle en a déjà plein les bras avec les retards et le tunnel, qui a récemment été victime d’une détonation d’anciens explosifs. En vertu de l’entente, c’est la Caisse qui doit payer la facture de ce genre d’imprévus(1).

Au bout du compte, en incluant la gare de l’aéroport Montréal-Trudeau et tout le reste, le projet du REM coûtera 7,8 milliards – plutôt que les 5,5 milliards prévus au départ –, et ce sera vraisemblablement encore plus, avec les récents nouveaux retards et le problème du tunnel(2).

Les observateurs croyaient que, finalement, Ottawa allait acquitter la totalité de la facture de 600 millions, mais l’énoncé économique de la ministre Chrystia Freeland n’a proposé que 500 millions d’argent frais – et encore, l’enveloppe est destinée à l’ensemble des aéroports du pays.

Certes, le projet REM-ADM est le plus imposant et le plus avancé, et on peut penser que Montréal ira chercher la plus grosse part du gâteau des 500 millions, d’autant que le REM est le seul projet spécifiquement mentionné dans l’énoncé économique.

Il reste que si ADM obtient 300 des 500 millions, par exemple, il manquera encore 300 millions. Et que le fédéral, rappelons-nous, n’a plus les poches aussi profondes, avec son déficit de près de 400 milliards.

La Banque de l’infrastructure

Selon moi, deux avenues doivent être envisagées pour sortir de l’impasse.

D’abord, les gestionnaires d’ADM doivent aiguiser leurs crayons. L’enveloppe de 600 millions pour le projet apparaît gargantuesque, bien qu’il faille creuser à 35 mètres de profondeur pour le réaliser. En juillet 2019, ADM estimait que le projet ne coûterait pas plus de 250 millions.

Ensuite, il me semble qu’un autre partenaire doit fait partie de l’équation, appelé la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC).

La BIC est une créature du gouvernement fédéral – comme ADM, d’ailleurs – et elle s’est vu transférer des milliards pour investir, justement, dans des projets d’infrastructures.

Dans le cas du REM, c’est la BIC qui a fait l’avance d’origine de 1,3 milliard, et non le gouvernement fédéral directement. Et son financement vient sous forme de prêts et non de capital-actions. Il est remboursable après 15 ans par le REM et il rapportera assurément à la BIC des intérêts annuels de 3 % au cours des cinq dernières années.

Ne serait-il pas convenable que la BIC fasse un prêt à ADM pour combler le manque à gagner ? Un prêt dont les intérêts pourraient commencer à courir après trois ans, par exemple ? Surtout sachant que d’ici là, les avions auront recommencé à envahir le ciel et les revenus d’ADM, à emplir ses coffres ?

La BIC n’a pas voulu confirmer ou infirmer qu’elle est engagée dans les négociations. Mais elle a sûrement l’oreille bien tendue, ayant comme président du conseil Michael Sabia – ex-PDG de la Caisse qui a lancé le REM – et l’administrateur James Cherry, ancien PDG d’ADM.

Chose certaine, il est impensable que le REM ne se rende pas à l’aéroport, et le gouvernement du Québec et la Caisse ont déjà mis beaucoup d’argent.

1. À ce sujet, la Caisse a annoncé que le projet allait être retardé de 3 à 18 mois, selon les tronçons, ce qui allait encore faire enfler la facture. En décembre 2019, la Caisse avait déjà annoncé un dépassement de coûts de 230 millions.

2. La Caisse parlait d’un projet de 5,5 milliards au début de l’aventure, en avril 2016, somme qui est passée à 6,4 milliards lors de la première pelletée de terre, en avril 2018.

 

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il y a 6 minutes, jesseps a dit :

They still are fighting over who pays what? 🙄

Legault should just pay for it and charge a fee for people entering or exiting the airport using the REM. It is like that at many airports around the world.

It's purely and simply about politics, Montrealers didn't vote for Legault so he's not gonna help with that station, but hey rive-sud voted for him so they're going to have plenty of stations. The government also said that YUL have enough money for their massive new revamp project, they should use that money for their REM station. When it comes to Montreal the CAQ is the biggest obstacle. 

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