Aller au contenu

RTM / exo - Discussion générale


p_xavier

Messages recommendés

il y a 7 minutes, Megafolie a dit :

Je pense que plusieurs ici en veulent à l'organisation plutôt qu'aux employés. Ceux-ci sont pris dans une organisation qui a malheureusement démontré un manque d'efficacité au cours des dernières années. Et bien sûr il est plus facile de s'en prendre aux employés plutôt que de s'en prendre au mode de fonctionnement interne et aux multiples autres raisons qui ont fait la réputation de l'entreprise. Individuellement, chaque employé pourrait être un voisin, un membre de sa propre famille, un ami, etc. La direction est à blâmer la plupart du temps. Pas les employés.

Exact. Je suis certains que la majorité de ces employés font un bon travail et qu'ils veulent faire leur travail correctement.

Je suis en faveur la vox populi dans une certaine mesure et pourvu que celle-ci soit bien informée avant de s'exprimer. Malheureusement, celle-ci a démontré pouvoir être hystérique et toxique jusqu'à brûler la rétine et griller quelques neurones, tout comme nos institutions et gouvernement qui ont démontré leur incompétence et passivité...

Modifié par AMTFan1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 30 minutes, AMTFan1 a dit :

Exact. Je suis certains que la majorité de ces employés font un bon travail et qu'ils veulent faire leur travail correctement.

Je suis en faveur la vox populi dans une certaine mesure et pourvu que celle-ci soit bien informée avant de s'exprimer. Malheureusement, celle-ci a démontré pouvoir être hystérique et toxique jusqu'à brûler la rétine et griller quelques neurones, tout comme nos institutions et gouvernement qui ont démontré leur incompétence et passivité...

Partout ou presque en Occident on observe une insatisfaction croissante des citoyens envers les services publics en général.  Dans certaines villes/régions/pays,  ça concerne d'abord les soins de santé, dans d'autres l'éducation ou encore (comme dans la discussion présente)  les transports en commun.  Et puisqu'il est (encore!) possible de trouver des exemples plus positifs, on n'hésite pas à s'y référer et à se demander pourquoi on ne fait pas aussi bien chez nous.

Je pense que le phénomène de détérioration est bien réel (ce n'est pas une lubie de citoyens toujours mécontents).  Les causes sont multiples et diverses.  Je ne pense pas qu'on puisse attribuer tous les maux à (ce qui est souvent perçu comme) une "inefficacité congénitale" de la gestion publique par rapport à celle du secteur privé. 

Tout le monde est contre le gaspillage et veut "en avoir pour son argent", mais il faut apprendre à se méfier de ceux (du public comme du privé) qui promettent des gains d'efficacité obtenus par des coupures de coûts dont les effets pervers ne se manifestent pas immédiatement,  mais qui viennent nous hanter plus tard.  La vérité, bien souvent, est que les services sont sous-financés.  De meilleurs services coûteront plus cher, ce qui veut dire des taxes et/ou des tarifs plus élevés;  sinon, on devra se contenter de moins.  Pour se sortir de ce casse-tête (conundrum), il y a toutefois une lueur d'espoir, du côté du développement puis de l'introduction de technologies plus performantes: c'est mon souhait le plus ardent.

 

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, AMTFan1 a dit :

Mis à part l'argument de la qualité service offert à la clientèle (dont je subis également les contre-coups) qui sont liés à une multitude de différents facteurs (pas seulement à cause des employés), j'aurais pensé qu'en utilisant un peu plus d'empathie en argumentant et en présentant mon expérience lorsque des collègues de travail quittent l'équipe de travail, cela aurait poussé un peu plus au raisonnement...

Hélas non... Vos réponses et commentaires sont tout aussi agressif en continuant de taper sur le clou (crier à l'abolition d'exo et que c'est tant mieux si des employés quittent l'organisme puisqu'ils font un travail médiocre, appelant même le réseau d'autobus et de train, essentiel à la population, de brûler, etc.)... Mais faudrait-il s'en étonner? Il semble que la majorité du monde souffre de ce que certains commencent à appeler "la rage au volant sur les réseaux sociaux et internet", sans aucune seconde pensée ou conséquence.

J'ai une suggestion à vous faire à tous: essayez de rencontrer face à face ces employés et ex-employés (leurs noms sont publiés dans l'article du Journal de Montréal plus haut et ils peuvent être facilement retrouvés sur LinkedIn) et essayez de leur répéter mot pour mot ce qui se dit ici. Il sera intéressant de voir les résultats...

Le clou c'est EXO. Je n'ai aucune connaissance des employés et de leurs situations personnelles, et du point de vue client, je m'en fous pas mal. Lorsque j'ai une interraction personnelle avec des employés c'est par respect, mais reste que ce sont des représentants de la compagnie.

EXO fait un travail médiocre et ces employés font partie d'Exo. Soit qu'ils font un travail médiocre, soit qu'ils perpétuent un travail médiocre, soit qu'ils essaient de réparer un travail médiocre mais qu'ils échouent. Dans tous les cas c'est un négatif, et dans le dernier cas Exo ne les méritent pas.

N'oublie pas que ces employés ont décidé de quitter. C'est leur choix, quel que soit la raison. De plus, dans l'économie actuelle si ces individus sont le moindrement, MOINDREMENT performants ils vont retrouver autre chose assez rapidement merci. Le REM aura besoin d'employés aussi. La STM. Les autres industries.

Je paye pour recevoir un service. Je m'attends à le recevoir avec une certaine productivité pour me satisfaire merci bonsoir. Quand je commande un burger à la restauration rapide, je ne veux pas d'histoire du camion qui est tombé en panne et que le gars aux frites vit un divorce causé par le fait qu'il a échappé du gras sur son conjoint à la maison ce qui fait qu'il ou elle a un certain traumatisme bla bla blah. Vous l'avez ou pas ma commande?

Pour les TEC un nouvel organisme est arrivé dans le marché et vend l'idée qu'il peut offrir plus, mieux, pour éventuellement moins cher. Tant pis pour celui qui a dormi au gaz pendant 20 ans.

Vous vous amusez à pleurer les ex-employés de Kodak, Nokia, Motorola, Bell Nortel, Research in Motion vous? Pas moi.

Enfin, l'abolition d'EXO ne se fait pas dans un vide: le besoin de bouger des gens du point A au point B et vice-versa existe. Il y aura forcément quelque chose (REM, réseau de transport local, nouvelle entité, etc.) pour combler ce vide.

Bon, c'est ma dernière incursion dans cette parenthèse pseudo-drama-émotionnelle à l'eau de rose. Down-votez comme vous voulez, je ne suis pas du genre à pleurer des anonymes qui n'aiment pas ce que je dis.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Au contraire, je trouve qu'exo est en mode solutions et se tourne vers l'avenir. Dans la dernière année et surtout les derniers mois, j'ai vu des actions que je n'aurais jamais pensés que l'AMT aurait fait :

  • Séances publiques pour discuter du futur d'exo
  • Sondage sur le service qu'offre exo
  • Implantation du système SAEIV
  • Étude sur un nouveau modèle d'affaires où exo serait propriétaire des bus et garages

Est-ce que tout est montré au public? Non. Mais est-ce que je pense qu'il y a des personnes qui sont fiers de travailler dans un organisme en pleine évolution? Oui.

C'est sûr qu'il y a des problèmes au niveau de la main d'oeuvre où tout est sous-contracté et où même exo est un contractant de l'ARTM (ex. bilettries, terminus). Mais c'est en train de changer et plus vite qu'on le pense. En tant qu'utilisateur du réseau, je peux voir un peu de changement et de l'amélioration. Mais les gens ont une opinion négative sur exo, alors qu'il ne peut rien contrôler (surtout sur la ligne Deux-Montagnes).

En regardant vers l'avenir, je suis capable de voir un réseau bien organisé, à la hauteur de la STM. Mais c'est sur que c'est pas demain.

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, felixinx a dit :

Au contraire, je trouve qu'exo est en mode solutions et se tourne vers l'avenir. Dans la dernière année et surtout les derniers mois, j'ai vu des actions que je n'aurais jamais pensés que l'AMT aurait fait :

  • Séances publiques pour discuter du futur d'exo
  • Sondage sur le service qu'offre exo
  • Implantation du système SAEIV
  • Étude sur un nouveau modèle d'affaires où exo serait propriétaire des bus et garages

Est-ce que tout est montré au public? Non. Mais est-ce que je pense qu'il y a des personnes qui sont fiers de travailler dans un organisme en pleine évolution? Oui.

C'est sûr qu'il y a des problèmes au niveau de la main d'oeuvre où tout est sous-contracté et où même exo est un contractant de l'ARTM (ex. bilettries, terminus). Mais c'est en train de changer et plus vite qu'on le pense. En tant qu'utilisateur du réseau, je peux voir un peu de changement et de l'amélioration. Mais les gens ont une opinion négative sur exo, alors qu'il ne peut rien contrôler (surtout sur la ligne Deux-Montagnes).

En regardant vers l'avenir, je suis capable de voir un réseau bien organisé, à la hauteur de la STM. Mais c'est sur que c'est pas demain.

En effet... On est tous concentré sur tous ce qui va mal en ce moment, surtout avec ce qui se passe au niveau de la ligne Deux-Montagnes (suppression d'un certains nombre de départ depuis l'an dernier, rallongement du temps de parcours, coupure de la ligne dès l'an prochain qui ne se rendra plus au centre-ville).

On exige l'abolition de l'organisme et de son réseau alors que celui-ci a moins que deux années d'existence...

Je pense que nos réactions que nous avons, citoyens, envers tout ce qui peut aller de travers est un reflet de notre psychologie en tant que société: nous vivons dans une ère de spontanéité où l'on veut tout d'un simple claquement de doigt, ou plutôt d'un simple clique si je peux reprendre la métaphore de ce que nous faisons toutes les secondes avec les réseaux sociaux et sur internet. Il est rendu très facile de s'exprimer avec un simple clique, mais nous oublions que derrière tout ce qui est mis en place pour assurer le bon fonctionnement de nos services et notre société (même le fonctionnement de nos sites web et forums de discussions), il y a des choses qui se font, parfois des opérations complexes auxquelles nous n'avons pas de contrôle, les connaissances et le savoir-faire pour les comprendre...

Modifié par AMTFan1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les employés quitte parce qu'ils veulent faire la différence, mais ne sente pas qu'ils la font. 

J'ai déjà travailler pour une entreprise qui avait très mauvaise réputation dans le publique et j'étais assez souvent critiqué et cuisiné sur cela. 

C'est plat. Mais si tu as l'impression de faire une différence et d'avoir un bon employeur, ça passe assez facilement. Je doute franchement que les employés quitte juste parce que les gens sont pas fin avec eux. 

Il y a certainement plus que ça. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Honnêtement je suis un travailleur du transport en commun et c'est un emploi très ingrat. En ce sens que l'organisation ou les employés sont toujours coupable de tout les maux que les gens subissent. Alors en tant que personnes tu dois ne pas te laisser atteindre par les remarques et les commentaire désobligeant. Beaucoup plus de gens que l'ont pensent ont des frustrations quotidienne et déverse leur trop pleins face un retard ou changement dans leur habitudes sur les employés qui n'ont aucun contrôle devant eux. 

Mais aussi quand une organisation peinent a maintenir les promesses de service avec des taux de ponctualité largement sous les objectifs évidemment que les gens vont faire des commentaires. Parce que c'est leur vie et leur temps qu'ils perdent. Je comprend totalement leur attitude. Mais si les employés ne sont pas capable de géré ce genre de comportement ils ne sont simplement pas a la bonne place. En tant qu'employé il faut avoir de l'empathie pour ce que les gens vivent. Et non pas de s'attendre a ce que le clientèle ai de l'empathie pour ce que les employés vivent. C'est un non sens. Les clients paye pour un service et il s'attend a un résultat. Et c'est d'autant plus important en transport parce que c'est un service et non pas un bien. C'est intangible, les gens n'ont rien à la fin du mois sauf la dépense. Alors quand, en plus tu arrive en retard, ou encore voyage dans des conditions pas très agréable tu te demande encore plus pourquoi tu paye. 

Pour revenir au sujet de feu l'AMT, maintenant EXO il faut admettre leur piètre performance. Leurs multiples sorti dans les médias était plutôt pour servir des excuses que des solutions. Et côté amélioration pas vraiment grand choses. Alors les critiques sont pleinement mérité. Tout comme les critiques sont pleinement mérité pour mon employeur quand nous coupons du service et laisse les gens sur le trottoir. C'est une mauvaise qualité de service. Le but premier d'un organisme de transport en commun est de transporté les gens. Point.

Modifié par berlude
  • Like 4
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Publié le 16 avril 2019 à 15h24 | Mis à jour à 15h34

Remue-ménage au réseau exo: «On n'est plus l'AMT», dit le DG

1632568-directeur-general-reseau-exo-syl

Le directeur général du réseau exo, Sylvain Yelle.

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE

BRUNO BISSON

La Presse

Après seulement 22 mois d'activités, par moments cahoteuses, le réseau exo a décidé de changer de peau. Le directeur général de l'organisme, Sylvain Yelle, a présenté mardi après-midi aux 600 employés d'exo les grandes lignes d'un remaniement interne dont l'objectif premier est «d'améliorer la qualité de nos services».

En entrevue à La Presse, M. Yelle a affirmé que ce remue-ménage dans les structures internes «n'est pas une grande refonte», mais un changement devenu nécessaire pour «une véritable évolution» de l'organisme, responsable des services de transports collectifs dans les couronnes de la banlieue de Montréal. 

Issu de la fusion de 13 organismes de transports et d'une partie des fonctions de la défunte Agence métropolitaine de transport (AMT), le Réseau de transport métropolitain (RTM), devenu exo, a déjà dû faire face à plusieurs crises d'envergure en moins de deux ans d'existence.

L'hiver de 2017-2018 a été une catastrophe sur le réseau de trains de banlieue, avec des pannes, des bris et des retards en cascades durant des semaines. Au printemps suivant, la construction du futur Réseau express métropolitain de la Caisse de dépôt et placement a entraîné les premières coupures de service sur la ligne de train de Deux-Montagnes, la plus fréquentée du réseau d'exo. 

Au début de l'an prochain, le train s'arrêtera définitivement à la gare Du Ruisseau, au nord de la métropole, à plusieurs kilomètres du centre-ville. Les services de remplacement proposés à ce jour ont été massivement dénoncés comme insuffisants. Ils allongeront les temps de parcours quotidiens jusqu'à 40 minutes pour certains usagers.

Même si exo n'a qu'une part très limitée des responsabilités dans la déconfiture de la ligne Deux-Montagnes, ces épisodes ont égratigné l'image du réseau naissant. À l'interne, la tempête a aussi fait rage.

M. Yelle est déjà le deuxième directeur général d'exo. Depuis l'été 2017, pas moins de 10 directeurs ou cadres supérieurs ont quitté le navire. Le directeur exécutif performance et expérience client, Benoît Lavigne, fut le dernier en lice, pas plus tard que la semaine dernière.

Au cours de la même période, le taux de roulement du personnel a atteint 22%. Une personne sur cinq a donc quitté exo depuis le début de ses activités.

Rompre avec le passé

Le directeur général d'exo reconnaît que la rencontre entre les effectifs existants de 13 organismes de transport de nature municipale gravitant depuis des décennies dans les villes de banlieue, et ceux de la défunte AMT, une agence gouvernementale typiquement montréalaise, a produit un choc de culture chez bien des employés. 

Des personnes oeuvrant à la planification des réseaux métropolitains au sein de la défunte AMT «n'étaient pas toujours à l'aise avec ce qu'on est devenu, soit une entreprise de développement et de livraison de services. Il y a eu du mouvement», reconnaît le directeur général. 

«Maintenant, assure Sylvain Yelle, on est rendus ailleurs. Notre mission première, à la création du réseau, c'était d'assurer une transition transparente, sans impact, pour les usagers entre les deux administrations. La transition est faite. II reste encore des choses à améliorer mais l'entreprise est intégrée, on a nos bureaux, les gens travaillent ensemble. Il est temps de regarder vers le futur.» 

Ce remaniement consacre aussi une rupture définitive avec la stratégie de développement des services de transport collectif des couronnes de banlieue, qui a reposé pendant presque 20 ans sur l'expansion des trains de banlieue. C'est fini.

«On n'est plus l'AMT, dit M. Yelle, en référence à la défunte Agence métropolitaine de transport, dont exo a repris les opérations. Les gens ne le réalisent pas encore, mais on est une entreprise de bus, maintenant. Nous avons 600 bus (en circulation), on réalise plus de déplacements en autobus qu'en train de banlieue. Et cela fait aussi partie du "switch" qu'on doit faire, en se repositionnant en conséquence.»

Achalandage d'exo (2017) 

Trains de banlieue: 20,3 millions (45%)

Autobus: 23,8 millions (53%)

Transport adapté: 674 800 (2%)

Marge de manoeuvre

L'organigramme du réseau a été allégé. Au lieu de 11 directions exécutives, exo n'en comptera plus que sept, dont trois dédiées exclusivement aux missions liées à la clientèle: la réalisation des projets, l'exploitation quotidienne des réseaux, et l'information aux usagers.

Un nouveau bureau des «communications externes et affaires publiques», relevant directement du directeur général, aura pour mandat d'assurer des rapports plus étroits et mieux suivis avec les 82 municipalités du territoire métropolitain, ainsi qu'avec les autres acteurs du transport collectif métropolitain (ARTM, REM, etc.).

Personne ne perdra son emploi, assure exo.

«Avec cette réorganisation, ajoute-t-il, on va se dégager une marge de manoeuvre, on va être capable d'aller à la rencontre des municipalités, et on va pouvoir mieux livrer notre service.»

Selon le directeur général, la structure organisationnelle initiale d'exo, imposée par un comité de transition, était adéquate pour assurer une transition douce pour les usagers, mais elle a créé des silos, qui doivent être brisés pour rendre l'organisme plus efficace. Cette structure divisait les fonctions de développement des projets en trois directions distinctes, tandis que les opérateurs de bus et les opérateurs trains travaillent chacun de leur côté.

«Une direction exécutive pensait le projet, une deuxième s'occupait de le développer, et la troisième le construisait, explique M. Yelle. On a regroupé toutes les fonctions liées aux projets sous une seule direction "Bureau de projets" qui va désormais prendre les projets en main de A à Z.»

Tous les effectifs qui travaillent à la livraison des services, que ce soit par autobus ou par train, seront désormais regroupés sous une seule direction «Exploitation». Exo espère ainsi améliorer les connexions entre les réseaux d'autobus et de train, maintenant que les deux modes seront opérés par les mêmes équipes.

Réseau exo (anciennement Réseau de transport métropolitain-RTM)

Entré en fonction le 1er juillet 2017

600 employés

61 municipalités desservies

Budget 2019: 605 millions

237 lignes d'autobus dans la banlieue

7 terminus

6 lignes de trains de banlieue

62 gares

27 499 places de stationnement incitatif

Achalandage combiné (2017): 44,8 millions de déplacements (2e plus important transporteur de la région métropolitain après la STM)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://journalmetro.com/actualites/2310009/trains-de-banlieue-moins-de-retards-cet-hiver-malgre-les-travaux-du-rem/

Quote

Un an après un hiver difficile qui a écorché la ponctualité du réseau de train de banlieue du Grand Montréal, le nombre de retards a chuté dans les derniers mois à la suite d’investissements massifs dont les effets ont toutefois été freinés par les travaux du Réseau express métropolitain (REM).

«Dans l’ensemble, c’est tout de même assez positif. Malgré les événements météo, on a réussi à avoir une bonne ponctualité générale pour notre clientèle», a affirmé mercredi la porte-parole d’exo, Catherine Maurice, rencontrée par Métro pour faire un bilan des impacts de cet hiver «en dents de scie» sur le réseau de train de banlieue. 

Les deux premiers mois de l’année 2018 ont été douloureux pour les milliers d’usagers des six lignes de train de banlieue de la région métropolitaine, qui ont connu 628 retards en janvier et 372 le mois suivant. Une situation qui a particulièrement affecté la ligne de Deux-Montagnes, où le taux de ponctualité a chuté à 75% en janvier l’an dernier, soit 20% sous la cible visée par l’organisme de transport.

Cet hiver, des éléments électriques chauffants ont été installés pour éviter que ceux-ci soient paralysés par la neige ou le froid, des rails ont été remplacées et près de 3 M$ ont été investis pour mettre à niveau les vieilles voitures électriques de la ligne de Deux-Montagnes, dans lesquelles aucun investissement n’avait été réalisé en près d’un quart de siècle.

Résultat: le nombre de retards a chuté de près de moitié en janvier et de 10% en février sur l’ensemble du réseau. Un bilan qui est toutefois moins reluisant pour la ligne de Deux-Montagnes, la plus achalandée du réseau, où le taux de ponctualité est demeuré environ 12% sous la cible visée par exo pendant ces deux mois.

«Les travaux du REM ont joué un rôle dans le nombre de retards. C’est une cause de retards qui n’existait pas à l’hiver 2018», a souligné Mme Maurice.

66

Ce sont 66 retards qui ont été causés par des bris mécaniques sur les voitures de train électriques de la ligne de Deux-Montagnes cet hiver, contre 176 pendant la saison froide précédente.

Ainsi, bien que le nombre de bris mécaniques sur les voitures de train ait chuté cet hiver, les quelque 30 000 usagers de cette ligne ont continué à subir plusieurs retards de plus de 10 minutes causés par les travaux du futur train électrique dans le tunnel du mont Royal, qui forcent les trains de cette ligne à circuler en voie simple sur plus de 4 km.

«Un train, ce n’est pas comme une voiture. On ne peut pas juste changer de chemin», a illustré Mme Maurice. Ainsi, lorsqu’un train est immobilisé sur la voie restante, il devient impossible pour le suivant de le contourner, ce qui crée de la «congestion ferroviaire», et donc des retards de service, a-t-elle expliqué. 

À la fin du mois de mars, exo a d’ailleurs dû modifier l’horaire des départs pour les lignes de Deux-Montagnes et de Mascouche en raison de l’intensification des travaux dans le tunnel du mont Royal, entraînant le retrait de quelques départs et un allongement du temps de parcours d’environ 5 minutes en moyenne sur ces deux lignes.

«Le fait qu’on tente de maintenir le plus longtemps le service existant tout en réalisant ces travaux, c’est sûr que ça représente des défis», a convenu la directrice des affaires publiques du bureau de projet du REM, Virginie Cousineau, qui s’est dite «très sensible à la situation».

Alors que le tunnel du mont Royal sera complètement fermé à la circulation ferroviaire dès janvier 2020, de nouvelles mesures d’atténuation «hors transport collectif», comme des incitatifs au covoiturage, devraient être annoncées à temps pour la rentrée scolaire, a-t-elle souligné.

Trains de marchandises
Autre ombre au tableau, le nombre de retards a augmenté de 30% en mars dernier par rapport au même mois l’an dernier. Des délais qui ont principalement été causés par le passage de trains de marchandises alors que cinq des six lignes de train de banlieue du Grand Montréal appartiennent soit au Canadien National (CN) ou Canadien Pacifique (CP).

«Dans les ententes, c’est toujours écrit. C’est la priorité aux marchandises avant les personnes», a expliqué la professeure au département d’études urbaines de l’Université du Québec à Montréal et fondatrice de l’Agence métropolitaine de transport, Florence Junca-Adenot.

Les multiples périodes de gel et de dégel les deux premiers mois de l’hiver ont également contribué à la création de «bris et de fissures» sur les rails, qui sont principalement survenues en mars, a indiqué Catherine Maurice.

«Malheureusement, on est tributaires de la météo sur ce plan là et il n’y a pas grand chose qu’on puisse faire», a-t-elle dit. 

Les retards des trains de banlieue en chiffres :

MoisHiver 2017-2018Hiver 2018-2019

Décembre274118 (-156)

Janvier628302 (-326)

Février372333 (-39)

Mars114149 (+35)

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 2019-04-14 à 10:17, berlude a dit :

Honnêtement je suis un travailleur du transport en commun et c'est un emploi très ingrat. En ce sens que l'organisation ou les employés sont toujours coupable de tout les maux que les gens subissent. Alors en tant que personnes tu dois ne pas te laisser atteindre par les remarques et les commentaire désobligeant. Beaucoup plus de gens que l'ont pensent ont des frustrations quotidienne et déverse leur trop pleins face un retard ou changement dans leur habitudes sur les employés qui n'ont aucun contrôle devant eux. 

Mais aussi quand une organisation peinent a maintenir les promesses de service avec des taux de ponctualité largement sous les objectifs évidemment que les gens vont faire des commentaires. Parce que c'est leur vie et leur temps qu'ils perdent. Je comprend totalement leur attitude. Mais si les employés ne sont pas capable de géré ce genre de comportement ils ne sont simplement pas a la bonne place. En tant qu'employé il faut avoir de l'empathie pour ce que les gens vivent. Et non pas de s'attendre a ce que le clientèle ai de l'empathie pour ce que les employés vivent. C'est un non sens. Les clients paye pour un service et il s'attend a un résultat. Et c'est d'autant plus important en transport parce que c'est un service et non pas un bien. C'est intangible, les gens n'ont rien à la fin du mois sauf la dépense. Alors quand, en plus tu arrive en retard, ou encore voyage dans des conditions pas très agréable tu te demande encore plus pourquoi tu paye. 

Pour revenir au sujet de feu l'AMT, maintenant EXO il faut admettre leur piètre performance. Leurs multiples sorti dans les médias était plutôt pour servir des excuses que des solutions. Et côté amélioration pas vraiment grand choses. Alors les critiques sont pleinement mérité. Tout comme les critiques sont pleinement mérité pour mon employeur quand nous coupons du service et laisse les gens sur le trottoir. C'est une mauvaise qualité de service. Le but premier d'un organisme de transport en commun est de transporté les gens. Point.

+1

Je pense que beaucoup trop de gens aiment déverser leurs frustrations quotidiennes sur les OPTC quand leur routine devient bouleversée comme tu dis. D’un autre côté, c’est également à l’OPTC de s’assurer de la fiabilité de son service et d’agir si défaut il y a. De ce côté, EXO doit être meilleure, même si la situation avec la ligne Deux-Montagnes est hors de son contrôle.

Par contre, les mots “incompétents” et “sclérosée” que je vois lancer ici par les Rocco de ce forum n’ont pas leur place. Vous ne travaillez pas dans l’organisme, alors pourquoi vous permettre un opinion extérieur paresseux basé sur ce que vous vivez de temps à autre et ce que les médias vous véhiculent pour étiqueter les centaines de gens qui travaillent tous les jours pour transporter des milliers de gens? Ces gens vous permettent tout de même de vous rendre à votre travail de manière fluide 95% du temps non?

C’est un cercle vicieux. Les usagers sont insatisfaits et il y a du public bashing, les employés ne se sentent plus valorisés de travailler pour une agence ayant mauvaise image, ils quittent et sont soit remplacés par des gens moins expérimentés ou moins compétents, ce qui cause une baisse de la qualité du service. 

J’aimerais bien vous voir dans vos emplois respectifs si vous vous faisiez traiter d’incompétents dans les journaux et par la population, comment vous seriez motivés d’aller travailler. Quand on travaille pour le privé, on a le luxe de ne pas écoper des frustrations quotidiennes des gens.

Je ne travaille pas pour EXO, mais je compatis pour la majorité de leurs employés honnêtes qui tentent de faire une différence dans les déplacements des gens jour après jour depuis des années.

Faut pas oublier que les temps sont tumultueux à Montréal pour les OPTC, beaucoup ne sont pas encore habitués d’être sous l’autorité d’une agence-mère (l’ARTM), alors que d’autres doivent s’adapter à devenir opérateurs (EXO).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...