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RTM / exo - Discussion générale


p_xavier

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il y a 23 minutes, p_xavier a dit :

C'est la raison d'ailleurs.

Le 24 heures, le Journal de Montréal et le Journal de Québec aiment toujours tourner les nouvelles au drama... 

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  • 2 semaines plus tard...

https://journalmetro.com/actualites/2298928/arrivee-du-rem-59-m-pour-un-nouveau-centre-dentretien-des-trains-de-banlieue/

Au fait, les trains pourraient encore se rendre à Pointe-St-Charles...

Quote

Près de 59M$ devront être investis pour construire un nouveau centre de maintenance alors que les trains de banlieue de la ligne de Mascouche ne pourront plus emprunter le tunnel du Mont-Royal dans moins d’un an en raison de la construction du Réseau express métropolitain (REM).

L’accès à ce tunnel est essentiel pour que les trains de cette ligne, gérée par exo, puissent se rendre au centre de maintenance de Pointe-Saint-Charles. Ils en perdront toutefois l’accès dès janvier 2020 en raison de la construction du train léger de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Seuls les trains de la ligne de Mont-Saint-Hilaire continueront d’être entretenus dans ce centre, situé à moins de deux kilomètres de la Gare centrale.

«Exo doit donc aménager un nouveau centre de maintenance pour effectuer l’entretien préventif, correctif et majeur du matériel roulant dédié à la ligne Mascouche», indique le programme des immobilisations 2019-2028 de l’organisme de transport, qui gère les six lignes de train de banlieue de la métropole.

«Nous sommes actuellement en recherche de financement pour cet atelier de garage de jour. Une demande en ce sens a été effectuée auprès du ministère des Transports du Québec» a précisé à Métro le conseiller aux relations médias d’exo, Louis-André Bertrand. 

Le temps presse, cependant, car les trains de la ligne de Mascouche, tout comme ceux de la ligne de Deux-Montagnes, cesseront de se rendre au centre-ville dès janvier 2020 en raison des travaux de construction du REM. Selon le président de Trajectoire Québec, François Pepin, il apparaît impossible qu’un nouveau centre d’entretien soit construit aussi rapidement.

«Normalement, quand tu fais un centre de maintenance pour des autobus, ça prend un délai de 40 mois avant qu’il soit ouvert. Avec un centre pour les trains, ça pourrait même être un peu plus», a souligné M. Pepin, qui a oeuvré pendant plus de 30 ans à la Société de transport de Montréal avant de prendre sa retraite en 2013.

La professeure au département d’études urbaines de l’Université du Québec à Montréal et experte en mobilité, Florence Junca-Adenot, espère que les coûts de construction de ce nouveau centre de maintenance seront assumés par la Caisse de dépôt.

«Il ne faut pas que ça nuise aux autres investissements en transport collectif», a-t-elle prévenu. 

Le mois dernier, des investissements de 192M$ de la part de Québec et de la Caisse de dépôt ont été annoncés afin d’ajouter des lignes d’autobus vers la station de métro Côte-Vertu en prévision des répercussions des travaux du REM sur les déplacements quotidiens de milliers d’usagers du train de banlieue dès janvier 2020.

360M$

Plus de 360M$ seront déboursés d’ici 2027 pour remplacer les vieilles locomotives du réseau de train de banlieue, dont certaines sont en service depuis 30 ans. Des investissements qui visent à «améliorer les performances des trains sur le réseau» et à «réduire les retards causés par les bris mécaniques», indique le programme des immobilisations d’exo.

Nouvelles gares
Malgré l’arrivée du REM, exo voit grand pour l’avenir et met de côté une somme de 15M$ pour l’aménagement potentiel de nouvelles gares de train afin de répondre à «l’évolution des besoins liés à la croissance démographique dans les divers secteurs de la région métropolitaine», note le document. 

«Vous n’allez pas utiliser le REM pour faire venir des gens de Pointe-aux-Trembles, donc il faut une offre de service là où il y a de la demande», a soulevé Mme Junca-Adenot, qui estime que le réseau de train de banlieue demeurera pertinent afin de desservir les secteurs du Grand Montréal où le futur train léger ne circulera pas lorsqu’il sera complètement opérationnel à la fin de 2023. 

Près de 12M$ seront par ailleurs investis dans la construction d’une gare de train à Mirabel. «Présentement, le projet est à l’étape des plans et des devis, mais la date de construction n’est pas encore arrêtée», a noté M. Bertrand.

«Il y avait une bataille à Mirabel pour réaliser cette gare. L’Union des producteurs agricoles se battait pour ne pas que ça se fasse sur une terre agricole. Ça semble s’être réglé, mais effectivement, il y a un besoin dans ce coin-là», a commenté François Pepin au sujet de la future gare de la ligne de Saint-Jérôme. 

L’organisme de transport envisage par ailleurs de construire cette année une voie d’évitement de 450 mètres devant la gare de Mont-Saint-Hilaire afin de réduire le nombre de retards causés par le passage de trains de marchandises.

Afin d’inciter les cyclistes à prendre le train de banlieue, un demi-million de dollars sera également investi afin d’aménager deux vélostations où des bicyclettes pourront être laissés à l’abris des intempéries et des voleurs. Elles se retrouveront à la gare Sainte-Thérèse et au terminus de Terrebonne.

 

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Les usagers de la ligne Deux-Montagnes sont venus manifester ce matin à la Gare Centrale contre l'interruption prolongée de 4 ans du service: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1161722/usagers-exasperes-manifestent-contre-exo-gare-centrale-montreal?fbclid=IwAR0P2bKt8-4zCbmnpIf2e9p5PQnwX6zqbISysIIw0vZy6mtY0fGi0zI8udc
 

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Exo peine à retenir ses employés: près de 22% d'entre eux ont quitté leur emploi ces derniers mois ce qui oblige le transporteur à sous-traiter des tâches.

Je suppose que c'est normal quand la société devient plus un "punching bag" de tout ce qui va mal dans le public, sur les réseaux sociaux, sur internet et dans les médias (on peut penser au journal 24h récemment banni des quais des gares). Cela démotive les employés à continuer de travailler, ne voyant aucune valeur dans leur travail, et à voir d'autres options ailleurs...

 

Citation

Exo peine à retenir ses employés
 

Le transporteur exo peine à retenir ses employés. Un peu plus de 22 % d'entre eux, dont dix membres de la direction, ont quitté leur poste en 2018, ce qui est préoccupant selon un expert en ressources humaines. 

L’organisation responsable de la gestion des trains de banlieue et des autobus dans les municipalités des couronnes de Montréal a perdu un employé sur cinq, ce qui préoccupe Denis Morin, professeur en gestion des ressources humaines à l’UQAM. 

«Je vous dis bien franchement que dans ce secteur-là d’expertise, si j’étais directeur des ressources humaines et que je voyais ça, je commencerais à m’interroger sérieusement», dit-il. 

Sylvain Yelle, qui a pris la relève de l’ex-directeur général Raymond Bachant en octobre, quelques mois après la démission de celui-ci, estime qu’il s’agit d’une situation «inévitable» pour une organisation constamment en restructuration. 

«Il y a des gens qui sont à l’aise avec le changement, d’autres moins. C’est des choix personnels de carrière», dit-il. 

Exo est née en juin 2017 d’une fusion entre 14 organisations. D’autres bouleversements sont à venir, alors que le transporteur perdra dès janvier prochain sa ligne de train la plus achalandée, celle de Deux-Montagnes, au profit du REM. 

Un problème qui perdure 

Un reportage de notre Bureau d’enquête faisait déjà état l’été dernier de 94 départs survenus chez exo entre sa création en juin 2017 et mars 2018, dont cinq membres de la direction. 

La situation ne s’est pas améliorée ensuite : d’avril à décembre 2018, 110 personnes sont parties, dont six membres de la direction, incluant le directeur général Raymond Bachant. Une directrice a également quitté en février 2019. 

Les membres de la direction qui ont quitté se retrouvent aujourd’hui à la Commission de la construction du Québec, chez Aéroports de Montréal ou encore à la Société de transport de Laval. 

Employés de bureau 

Selon M. Yelle, le taux de roulement d’exo s’explique par les restructurations de l'organisation, mais aussi par le fait que celle-ci travaille en sous-traitance avec des transporteurs privés (comme Bombardier ou Transdev), et qu’elle n’emploie pas directement de chauffeurs ou d’employés d’entretien, «qui généralement vont faire leur carrière dans l’entreprise». 

Un document obtenu par le «24 Heures» indique que les départs se retrouvent dans des corps d’emploi très variés : agents d’information, conseillers, coordonnateurs, analystes, chargés de projet ou encore inspecteurs. 

Selon M. Yelle, avec l’embauche de nouvelles personnes enthousiastes à l’idée de faire face à des défis, exo se dirige vers des jours meilleurs, bien qu’il concède que la stabilité n’est pas encore acquise. 

TAUX DE ROULEMENT EN 2018  

Société de transport de Montréal : 4,8 % 

Société de transport de Laval : 2,6 % 

Réseau de transport de Longueuil : 5,3 % 

Autorité régionale de transport métropolitain : 12,5 % 

Exo : 22,4 %  

Un mentor pour aider exo à gérer ses projets 

Exo vient d’embaucher un consultant pour l’aider à gérer ses projets jusqu’à la fin de l’année 2019. 

Un contrat de 95 000 $ a été octroyé à Jean Tousignant, de la firme JT Conseil Inc., pour des services de mentorat, de supervision et d’accompagnement aux gestionnaires de projet d’exo. 

L’entente conclue le 2 avril 2019 survient après une année lors de laquelle le transporteur a enregistré un taux de roulement de 22 % chez ses employés. «[Les services de JT Conseils] ne sont aucunement liés au nombre de départs chez exo», assure Catherine Maurice, porte-parole d’exo. 

Lorsqu’interrogé à propos du nombre élevé de départs, Denis Morin, professeur en gestion des ressources humaines à l’UQAM, a toutefois souligné qu’un haut taux de roulement peut affecter le transfert de connaissances, surtout dans un domaine comme les transports, qui demande une expertise particulière. «Si les meilleurs quittent, la mémoire organisationnelle part, et on se retrouve toujours en gestion de crise», avait-il soulevé. 

«Comme nous sommes une jeune organisation, il est important pour nous [d’accompagner les gestionnaires] dans une optique d’amélioration et de formation continue», mentionne Mme Maurice. 

M. Tousignant est un ingénieur spécialisé en gestion, qui a déjà offert des services de soutien à la gestion à la Société québécoise des infrastructures, en lien avec le projet de l’échangeur Turcot.

 

Modifié par AMTFan1
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1 hour ago, AMTFan1 said:

Exo peine à retenir ses employés: près de 22% d'entre eux ont quitté leur emploi ces derniers mois ce qui oblige le transporteur à sous-traiter des tâches.

Je suppose que c'est normal quand la société devient plus un "punching bag" de tout ce qui va mal dans le public, sur les réseaux sociaux, sur internet et dans les médias (on peut penser au journal 24h récemment banni des quais des gares). Cela démotive les employés à continuer de travailler, ne voyant aucune valeur dans leur travail, et à voir d'autres options ailleurs...

 

 

Il semblerait que c'est le manque de gouvernance en place (ex. gestionnaires) et les conflits avec l'ARTM. De même, la STM offre de meilleurs avantages sociaux et exo est perçu comme le club école de la STM.

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L'hécatombe continue chez Exo... À ce rythme-là, on risque de fermer la shop:

https://www.journaldemontreal.com/2019/04/11/plusieurs-departs-exo-perd-son-directeur-de-lexperience-client?fbclid=IwAR38VY4eYC5PlfGe_3mzwdSBSdOfZkK92HZqAfOm0ahI7hdTZqfuXMi5Nmw

 

Citation

Plusieurs départs: exo perd son directeur de l'expérience client

 

MONTRÉAL – Les départs massifs se poursuivent chez exo, qui a perdu son directeur de l'expérience client, trois autres cadres et 25 employés depuis le début de l'année.

Le «24 Heures» révélait lundi qu’exo avait connu un taux de roulement de son personnel d’un peu plus de 22 % en 2018 et que 10 membres de la direction avaient quitté leur poste. L’opposition à Québec demandait à la ministre déléguée aux Transports, Chantal Rouleau, d’intervenir, mais celle-ci disait faire confiance à l’organisation responsable des trains de banlieue et des autobus dans les municipalités des couronnes.

De nouvelles informations obtenues par le «24 Heures» montrent qu’entre janvier et mars 2019, 29 employés, dont quatre membres de direction, ont quitté exo. Ces chiffres sont supérieurs à ceux enregistrés à la même période en 2018 (24 départs, dont quatre membres de la direction).

Depuis le printemps 2018, l'organisme qui gère les trains de banlieue et les autobus dans les couronnes de la métropole essuie plusieurs critiques: party à 75 000 $ pour annoncer son changement de nom, retards de trains et annulations de départs en raison des travaux du Réseau express métropolitain (REM) ont fait les manchettes.

Quatre directeurs

Le directeur exécutif à la performance et à l’expérience client, Benoît Lavigne, a quitté l’organisation en mars. Il avait auparavant occupé de nombreux postes au sein de l’Agence métropolitaine de transport (AMT), qui a été englobée par exo.

Selon les tâches listées sur son profil LinkedIn, M. Lavigne s’occupait notamment de la collecte et de l’analyse des informations concernant la clientèle actuelle et future d’exo, et recommandait des actions pour améliorer l’expérience client. Il a été impossible de joindre M. Lavigne ou de savoir où il travaille maintenant.

Les trois autres membres de la direction qui ont quitté en 2019 sont Tim Marinier, directeur exécutif à l’ingénierie et à la construction, Nancy Fréchette, directrice exécutive aux opérations, et Évelyne D’Avignon, directrice principale au Bureau administratif et opérationnel de la couronne sud d’exo.

Plusieurs embauches

Exo ne chôme pas du côté des embauches: les 132 employés qui ont quitté l’organisation en 2018 ont été remplacés, et 36 personnes se sont jointes à l’organisation depuis le début de l’année, soit un nombre plus élevé que celui des départs.

Il y a quelques semaines, le directeur général Sylvain Yelle reconnaissait que l’organisation née d’une fusion en juin 2017 n’était «pas encore rendue» à la stabilité, et qu’exo embauchait en fonction de ses besoins actuels, mais surtout de ses besoins futurs.

L’organisation ne croit pas que les départs affecteront l’application des mesures d’atténuation sur les lignes de train Deux-Montagnes et Mascouche. La navette ferroviaire qui se rendra jusqu’à la gare Bois-Franc sera exploitée en sous-traitance par Bombardier, et les services d’autobus par diverses compagnies privées.

 

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