Aller au contenu

REM (ligne A) - Discussion générale


Messages recommendés

J'ai tellement trouvé que ça manquait de sérieux... d'anciens employés et présidents sont pro-BAPE?! Parasitisme corporatif, quand tu nous tiens... J'ai pas grand opinion positives de signataires de sciences molles, justement ceux qui ne devraient pas signer...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Au contraire, j'ai trouvé que ces écrits par des personnes compétentes clarifiaient bien le processus de révision des projets et le mandat du BAPE tel que prévu par la loi et les meilleures pratiques internationales.

 

Nous sommes à une époque où les "faits alternatifs" désinforment la population et risquent d'entraîner des dérives fort coûteuses. On n'a jamais trop d'information pour prendre une décision éclairée.

Modifié par Pylône
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai tellement trouvé que ça manquait de sérieux... d'anciens employés et présidents sont pro-BAPE?! Parasitisme corporatif, quand tu nous tiens... J'ai pas grand opinion positives de signataires de sciences molles, justement ceux qui ne devraient pas signer...

 

Vous avez:

 

    - D'anciens commissaires et vice-présidents du BAPE
    - Des urbaniste et d'anciens urbanistes
    - Des professeurs en urbanisme et en architecture
    - Un professeur en science politique
    - Un professeur associé à l'ENAP et ancien président de la Commission d'accès à l'information
    - Une ancienne juge
    - La présidente de l'Ordre des architectes du Québec
    - Un professeur en sciences sociales
    - Un biologiste émérite
    - Le directeur et fondateur du Centre canadien d’architecture
    - Un chargé de cours en sciences de la gestion
    - Une professeure de la Chaire de recherche In.SITU sur les innovations en stratégies intégrées transport-urbanisme
    - Un professeur et le codirecteur de la Chaire sur le cycle de vie dans une école des sciences et de la gestion
    - Le fondateur du centre d’écologie urbaine de Montréal
    - Un professeur dans une école d'études politiques
    - Un professeur dans un département de géographie
    - Et un membre de l'American Institute of Certified Planners

 

Tous des carrières aussi honorables les unes que les autres et qui se respectent... Et pourtant, vous les dénigrez...

 

Pour ma part en tout cas, je préfère encore mieux écouter ce que des gens comme eux ont à dire, que ce que des gens sur des forums ont à dire en qualifiant d'autres de "gauchistes, de maudits écologistes voulant tout bloquer, d'arnachistes aux sciences molles, de parasites, etc." ou encore aux discours de politiciens, qui ont leur propre agenda, et qui tentent de se prendre pour le pape ou dieu...

Modifié par AMTFan1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vous avez:

 

    - D'anciens commissaires et vice-présidents du BAPE
    - Des urbaniste et d'anciens urbanistes
    - Des professeurs en urbanisme et en architecture
    - Un professeur en science politique
    - Un professeur associé à l'ENAP et ancien président de la Commission d'accès à l'information
    - Une ancienne juge
    - La présidente de l'Ordre des architectes du Québec
    - Un professeur en sciences sociales
    - Un biologiste émérite
    - Le directeur et fondateur du Centre canadien d’architecture
    - Un chargé de cours en sciences de la gestion
    - Une professeure de la Chaire de recherche In.SITU sur les innovations en stratégies intégrées transport-urbanisme
    - Un professeur et le codirecteur de la Chaire sur le cycle de vie dans une école des sciences et de la gestion
    - Le fondateur du centre d’écologie urbaine de Montréal
    - Un professeur dans une école d'études politiques
    - Un professeur dans un département de géographie
    - Et un membre de l'American Institute of Certified Planners

 

Tous des carrières aussi honorables les unes que les autres et qui se respectent... Et pourtant, vous les dénigrez...

 

Pour ma part en tout cas, je préfère encore mieux écouter ce que des gens comme eux ont à dire, que ce que des gens sur des forums ont à dire en qualifiant d'autres de "gauchistes, de maudits écologistes voulant tout bloquer, d'arnachistes aux sciences molles, de parasites, etc." ou encore aux discours de politiciens, qui ont leur propre agenda, et qui tentent de se prendre pour le pape ou dieu...

Malheureusement les gens ont des préjugés car les autres gens sont très stéréotypés. J'ai donc beaucoup de difficulté à apprécier l'opinion de gens de la même trempe. Honneur à vous si vous voyez de l'intérêt à écouter les mêmes discours de propagande.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Au contraire, j'ai trouvé que ces écrits par des personnes compétentes clarifiaient bien le processus de révision des projets et le mandat du BAPE tel que prévu par la loi et les meilleures pratiques internationales.

 

Nous sommes à une époque où les "faits alternatifs" désinforment la population et risquent d'entraîner des dérives fort coûteuses. On n'a jamais trop d'information pour prendre une décision éclairée.

J'espère que vous avez lu les mémoires du BAPE? C'était le forum de la désinformation.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Malheureusement les gens ont des préjugés car les autres gens sont très stéréotypés. J'ai donc beaucoup de difficulté à apprécier l'opinion de gens de la même trempe. Honneur à vous si vous voyez de l'intérêt à écouter les mêmes discours de propagande.

 

Allons... Vous ne pouvez pas quand même affirmer que la liste des personnes ci-dessus, provenant de différents milieux et d'expériences différentes, sont en train de comploter un discours de propogande.

 

Ce qui se rapproche de la propagande et de la désinformation, est lorsqu'un groupe de politiciens répètent le même genre de message, genre "le BAPE n'est pas le pape", un message creux et sans réfléxion, lorsque quelque chose ne suit pas leur propre vision ou intérêt, ou encore lorsqu'on sous-entend un complot...

 

Aucun des auteurs ou co-signataires ci-dessus n'ont dit que le RÉM ne devrait pas se réaliser. Mais ils démontrent que le BAPE n'a nullement outrepassé son mandat en fonction des lois et des responsabilités qui lui son confiées et même en fonction des pratiques qui se font à l'international. Dire l'inverse, comme l'ont fait plusieurs politiciens ces dernières semaines, révèle de la désinformation auprès public qui, généralement, ne connaît pas grand chose de ses institutions dont il s'est doté...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Allons... Vous ne pouvez pas quand même affirmer que la liste des personnes ci-dessus, provenant de différents milieux et d'expériences différentes, sont en train de comploter un discours de propogande.

 

Ce qui se rapproche de la propagande et de la désinformation, est lorsqu'un groupe de politiciens répètent le même genre de message, genre "le BAPE n'est pas le pape", un message creux et sans réfléxion, lorsque quelque chose ne suit pas leur propre vision ou intérêt, ou encore lorsqu'on sous-entend un complot...

 

Aucun des auteurs ou co-signataires ci-dessus n'ont dit que le RÉM ne devrait pas se réaliser. Mais ils démontrent que le BAPE n'a nullement outrepassé son mandat en fonction des lois et des responsabilités qui lui son confiées et même en fonction des pratiques qui se font à l'international. Dire l'inverse, comme l'ont fait plusieurs politiciens ces dernières semaines, révèle de la désinformation auprès public qui, généralement, ne connaît pas grand chose de ses institutions dont il s'est doté...

 

Pour ce point je suis tout à fait d'accord. C'est quand même un mandat "économique" flou très variable selon les commissaires (voir les différents rapports)... C'est ce que je trouve mine la crédibilité de ceux qui approuvent sans discernement le travail du BAPE. Le rapport pour le REM était mauvais et teinté d'une aussi mauvaise foi apparente. Le discours de Coderre était peut-être populiste, mais il touche un point : qui peut critiquer le travail du BAPE?

 

Mais bon, nous divergeons et il y a un autre fil à ce sujet.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le REM traversera un dépotoir de déchets dangereux

 

<time datetime="2017-02-06T10:02:02Z" data-datetimelastpublished="2017-02-06T12:11:54Z">Publié aujourd'hui à 5 h 02 | Mis à jour il y a 39 minutes</time> <figure class="bunker-component image-from-url-with-caption" data-component-name="ImageFromUrlWithCaption"> rem-reseau-electrique-metropolitain-slr-caiss.jpg <figcaption> Image du projet de Réseau électrique métropolitain (REM) Photo : Caisse de dépôt et placement du Québec </figcaption> </figure>

EXCLUSIF – Le train léger du Réseau électrique métropolitain doit passer dans un tunnel qui sera aménagé en plein cœur d'un ancien dépotoir industriel à Pointe-Saint-Charles.

 

Un texte d'Alexandre Touchette

Pour atteindre le roc, une tranchée de près de 500 mètres de long devra être creusée dans ce lieu hautement contaminé par des hydrocarbures et des BPC – une contrainte qui risque d'ajouter des millions de dollars aux coûts du projet et qui soulève des questions sur la protection de l'environnement.

Pendant une centaine d’années, à partir de 1866, un marais situé sur les berges du fleuve à Pointe-Saint-Charles a été utilisé comme dépotoir. Des tonnes de déchets domestiques et industriels ont été déversées dans ce secteur, qui s’étend entre les ponts Champlain et Victoria. Au fil des décennies, ce dépotoir a été remblayé au point de faire reculer les berges naturelles du fleuve de plus de 500 mètres jusqu’à l’emplacement actuel de l’autoroute Bonaventure. Le lieu, appelé autrefois Technoparc Montréal métropolitain, a été rebaptisé Parc d’entreprises de la Pointe-Saint-Charles, et plusieurs bâtiments commerciaux y ont été construits.

Le tracé du REM prévoit qu’après avoir traversé le fleuve sur le nouveau pont Champlain, le train va suivre la rue Marc Cantin et entrer sous terre près des studios Mel's. Pour permettre au tunnel de descendre progressivement jusqu’au roc, une tranchée de près de 500 mètres de long devra être creusée en plein cœur du dépotoir et de la nappe d’huiles toxiques qui flotte sur les eaux souterraines.

Une étude réalisée pour le compte de la Ville de Montréal a estimé que le lieu contient plus de 1,5 million de litres d’hydrocarbures pétroliers qui s’apparentent à du diesel ou à du mazout dégradé. Ces huiles sont fortement contaminées par des BPC qui ont été enfouis dans le dépotoir.

Un tunnel vers l’inconnu

Le président de la Société pour vaincre la pollution, Daniel Green, n’est pas foncièrement contre l’idée de faire passer le tunnel par ce secteur, mais il demande des garanties pour assurer que l’excavation de plus de 5 millions de mètres cubes de déchets et de terre hautement contaminée n’entraînera pas une pollution supplémentaire vers le fleuve. Il s’inquiète aussi des effets des vapeurs toxiques sur les travailleurs qui vont excaver le site.

On s’entend, il y a là des HAP, des Benzo(a)pyrènes, un cancérigène humain reconnu, et des BPC, une substance très toxique. Ce n’est pas du bonbon! C’est l’un des pires sites de déchets dangereux au pays, alors on ne peut pas improviser ou s’adapter au fur et à mesure.

<footer> Daniel Green, président de la Société pour vaincre la pollution </footer>

Le creusage d’un tunnel dans ce dépotoir va aussi perturber les efforts pour stopper l’écoulement des hydrocarbures toxiques vers le fleuve. Le projet Solution Bonaventure, financé à la hauteur de 10 millions de dollars par les trois ordres de gouvernement, prévoit la construction d’un mur de béton ancré dans le roc le long de l’autoroute Bonaventure pour isoler les contaminants des eaux du Saint-Laurent. Une trentaine de stations de pompage doivent être installées sur le site pour capter les huiles qui migrent de la gare de triage du CN vers le fleuve. Selon Daniel Green, le creusage de la tranchée en plein cœur du dépotoir va forcer la Ville de Montréal à réévaluer son projet.

On va devoir revoir complètement le plan de décontamination du site, sinon on risque de faire des travaux pour rien parce que les toxiques pourraient ne pas se rendre aux pompes parce qu’on a ce tunnel de béton qui va affecter l’écoulement.

<footer> Daniel Green, président de la Société pour vaincre la pollution </footer>

Le professeur Alfred Jaouich, du département des Sciences de la terre et de l'atmosphère de l’UQAM est en faveur de la construction du REM, mais il estime que le projet doit être soigneusement planifié pour éviter des dérapages. Creuser un tunnel dans cette zone fortement contaminée soulève de nombreux défis qui rendent difficile l’évaluation précise des coûts, prévient-il.

<figure class="bunker-component center image-from-url-with-caption" data-component-name="ImageFromUrlWithCaption"> technoparc-rem-depotoir.jpg <figcaption> Remblayage de la berge du fleuve au fil des ans. Photo : Ville de Montréal </figcaption> </figure> La perturbation du site risque d’accélérer la dispersion des contaminants dans les sols et des eaux souterraines et l’excavation de millions de mètres cubes de terre pourrait polluer les eaux de ruissellement qui s’écoulent en surface vers le fleuve. De plus, le transport des millions de mètres cubes de terre fortement contaminée par des BPC hautement toxiques risque aussi de disperser la pollution à l’extérieur du site.

Selon le professeur Jaouich, le creusage de la tranchée et du tunnel va modifier l’hydrologie des nappes d’huiles contaminées, qui pourraient se faire un chemin jusqu’au roc à une centaine de mètres de profondeur.

Le roc en place n’est pas stable, c’est un roc qui peut être fissuré, un peu comme aux lagunes de Mercier, où l’infiltration peut se poursuivre avec des conséquences dramatiques.

<footer> Alfred Jaouich, professeur au département des Sciences de la terre et de l'atmosphère de l’UQAM </footer>

Trop tôt pour évaluer les coûts

CPDQ Infra, maître d'oeuvre du projet, affirme être bien au fait du problème, mais précise qu’il est encore trop tôt pour déterminer comment les travaux seront effectués. Chaque consortium devra, dans le cadre de sa soumission, proposer une solution pour tenir compte de ce problème particulier. Le processus de conception-construction prévoit que les plans d’ingénierie seront conçus au fur et à mesure des travaux une fois le contrat accordé et les travaux commencés. Mais on nous assure que les travaux de décontamination devront se faire dans les règles de l’art.

La Ville de Montréal, qui est propriétaire des terrains où la tranchée sera creusée, « a pleinement connaissance des travaux à venir dans le Parc d’entreprises de la Pointe-Saint-Charles et travaille en collaboration avec la CDPQ Infra ». « Au regard des données actuelles, la Ville maintient ses engagements pour la réhabilitation du site », écrit-elle dans un courriel transmis à Radio-Canada.

« La solution retenue comprend la construction d’un mur souterrain servant d’écran d'étanchéité, 23 puits de pompage, ainsi qu’une usine de traitement pour récupérer les eaux souterraines et les hydrocarbures en phase flottante sur sa propriété, ajoute-t-elle. La conception de l’ensemble du système est flexible, que ce soit pour le captage des eaux souterraines et des hydrocarbures que pour le traitement. Il pourra ainsi s’adapter au besoin, notamment lors de la construction du REM. »

Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), de son côté, n’a pas été en mesure de commenter cette problématique dans son rapport sur le REM parce que les travaux d’ingénierie de cette section du tracé n’avaient pas encore été réalisés. Les commissaires n’avaient donc pas suffisamment de détails pour se prononcer, mais ils tiennent pour acquis que les travaux de décontamination seront réalisés dans le respect des normes en vigueur.

 

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1014758/rem-depotoir-dechets-dangereux-pointe-saint-charles

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Triste de lire les commentaires sur le site de R-C. On peut voir comment cette institution (pour qui j'ai un grand respect) à complètement manipulé l'opinion publique en ne ressortant que les irritants du projet.*

 

Moi ce qui me choque davantage dans ce reportage, est comment l'administration publique a pu laissé ce dépotoir se dégrader à ce point et devenir un tel danger pour le fleuve et les quartiers ambiants.*

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le projet Solution Bonaventure, financé à la hauteur de 10 millions de dollars par les trois ordres de gouvernement, prévoit la construction d’un mur de béton ancré dans le roc le long de l’autoroute Bonaventure pour isoler les contaminants des eaux du Saint-Laurent. Une trentaine de stations de pompage doivent être installées sur le site pour capter les huiles qui migrent de la gare de triage du CN vers le fleuv

 

On dirait que l'article ignore que cette Solution Bonaventure est déjà pas mal finie de construire.

 

www.mtlurb.com/forums/transports-et-infrastructures/solution-bonaventure-24345

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...