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Royalmount


denpanosekai

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Attention: dans des conditions normales, l'approche décrite ci-dessous n'a pas sa place.  Un projet conforme aux règlements de zonage peut aller de l'avant sans autres discussions.  Mais dans ce cas-ci, la situation est exceptionnelle, ce qui appelle une approche tout aussi exceptionnelle.

Imaginons que la Ville de Montréal* élabore une proposition (un projet global en fait pour l'ensemble du site concerné)  répondant à toutes ses préoccupations et exigences, et détaillant les aménagements qu'elle serait disposée à consentir si le promoteur acquiesçait (i.e. produisait une mouture révisée du projet correspondant aux exigences sus-mentionnées).  Je suis persuadé que le promoteur ferait quand même une "bonne affaire".  Pourquoi?  --Parce qu'à la base,  le succès financier de l'opération repose sur l'acquisition à vil prix des terrains (y compris les bâtiments qui s'y trouvent).  Quel que soit l'usage qu'on en fera, il sera plus profitable que ce qui découle de leur actuel état d'abandon.  

Ce que je suggère revient à remettre à la Ville de Montréal* le fardeau (onus en anglais)  de proposer "quelque chose" et de s'engager à prendre les mesures nécessaires pour assurer le succès de l'opération.  Pour que la proposition de la Ville soit crédible,  il faut que ce "quelque chose"  soit du domaine du développement immobilier.  Un "vaste espace vert" par exemple ne se qualifierait pas.   Si la Ville ne parvenait pas à élaborer et à présenter une alternative sérieuse, son opposition au projet dans sa forme actuelle serait interprétée négativement.  

Certes, il y aurait de bonnes chances que la "proposition" de la Ville soit très différente de ce que propose actuellement le promoteur.  La "nouvelle mouture" ne serait peut-être pas aussi "spectaculaire" ou "grandiose".  Mais peu importe finalement pour le promoteur,  à condition que l'opération s'avère un succès financier.  (Au besoin et en fonction des commentaires reçus, je serais disposé à approfondir la discussion qui dans sa forme actuelle est bien élémentaire) 

*Naturellement, je sais que le projet est situé à VMR, pas à Montréal.  Toutefois, cette dernière a un gros mot à dire dans les aménagements nécessaires pour qu'un projet sur ce site puisse être un succès.

 

 

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C’est la moindre des choses que la mairesse mette un peu la pression sur le promoteur et VMR sachant l’impact que risque d’avoir le projet sur Montréal. En quoi est ce que cela est mauvais ? Si le promoteur est motivé c’est pas ça qui va le faire abandonner son projet.

Vous avez peur que Montréal passe à côté de ces 2 milliards annoncés ? Mais d’une part ce n’est pas un don, d’autre part c’est sur combien de temps ?

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il y a 33 minutes, universityst a dit :

ok so this is how this place works :

an investor brings a $2 billion investment to the city

the sheeple start a crying and bashing campaign blaming him for... congestion!

guess who they call for help against the bad guy?

government and city!

government and city block the investment

now government and city are... the GOOD GUYYYYS!... in a CONGESTION ISSUE!!!!!!!!!! :banghead:

carbonleo... take that money where it belongs

Well resumed my dear. This is how it work in Quebec unfortunately. 

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Il y a 5 heures, universityst a dit :

ok so this is how this place works :

an investor brings a $2 billion investment to the city

Correction : an investor says he’s bringing $2 billion to the city.

this is not a single tower but a multistage development over several years maybe decades.

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Il y a 10 heures, Né entre les rapides a dit :

Attention: dans des conditions normales, l'approche décrite ci-dessous n'a pas sa place.  Un projet conforme aux règlements de zonage peut aller de l'avant sans autres discussions.  Mais dans ce cas-ci, la situation est exceptionnelle, ce qui appelle une approche tout aussi exceptionnelle.

Imaginons que la Ville de Montréal* élabore une proposition (un projet global en fait pour l'ensemble du site concerné)  répondant à toutes ses préoccupations et exigences, et détaillant les aménagements qu'elle serait disposée à consentir si le promoteur acquiesçait (i.e. produisait une mouture révisée du projet correspondant aux exigences sus-mentionnées).  Je suis persuadé que le promoteur ferait quand même une "bonne affaire".  Pourquoi?  --Parce qu'à la base,  le succès financier de l'opération repose sur l'acquisition à vil prix des terrains (y compris les bâtiments qui s'y trouvent).  Quel que soit l'usage qu'on en fera, il sera plus profitable que ce qui découle de leur actuel état d'abandon.  

Ce que je suggère revient à remettre à la Ville de Montréal* le fardeau (onus en anglais)  de proposer "quelque chose" et de s'engager à prendre les mesures nécessaires pour assurer le succès de l'opération.  Pour que la proposition de la Ville soit crédible,  il faut que ce "quelque chose"  soit du domaine du développement immobilier.  Un "vaste espace vert" par exemple ne se qualifierait pas.   Si la Ville ne parvenait pas à élaborer et à présenter une alternative sérieuse, son opposition au projet dans sa forme actuelle serait interprétée négativement.  

Certes, il y aurait de bonnes chances que la "proposition" de la Ville soit très différente de ce que propose actuellement le promoteur.  La "nouvelle mouture" ne serait peut-être pas aussi "spectaculaire" ou "grandiose".  Mais peu importe finalement pour le promoteur,  à condition que l'opération s'avère un succès financier.  (Au besoin et en fonction des commentaires reçus, je serais disposé à approfondir la discussion qui dans sa forme actuelle est bien élémentaire) 

*Naturellement, je sais que le projet est situé à VMR, pas à Montréal.  Toutefois, cette dernière a un gros mot à dire dans les aménagements nécessaires pour qu'un projet sur ce site puisse être un succès.

 

 

Ton intervention encore une fois est rationnelle et objective. Ça fait du bien de lire un texte intelligent (il y en a d'autres aussi heureusement) qui n'est pas basé sur une opinion ou sur des perceptions, mais sur des faits reconnus. Au départ ce n'est pas le montant d'investissement qui est le plus important dans l'équation, puisqu'il peut varier considérablement selon la version qui sera retenue. C'est plutôt que ces terrains (Royalmount) soient aménagés en accord avec le développement durable, comme le seront tous les autres sites dans son voisinage, BB notamment.

Ici ce sont les intérêts supérieurs de la population qui doivent primer avant tout. Parce que ce projet dans sa mouture actuelle a le pouvoir de créer encore plus de problèmes de congestion (CO2), qu'on ne pourrait en résoudre efficacement dans un délai raisonnable.

Dans sa forme actuelle il parait évident que sans intervention majeure du MTQ, le projet pourrait difficilement se réaliser. Cependant Québec est-il prêt à bouleverser son échéancier de grands travaux pour accommoder un promoteur qui souhaite construire un énième centre commercial dans la région?

Il est donc clair que ce projet interpelle tout le monde parce qu'à la base il nous oblige à faire un choix de société. Voulons-nous continuer à développer la ville selon les règles du siècle passé, où la voiture individuelle est le modèle de base de la mobilité? Ou repenser la ville avec un esprit plus collectif où les TEC seront le moteur du développement, à l'instar du REM présentement en construction. 

Même le modèle hybride qu'entrevoit Carbonleo n'est pas viable parce qu'il ne peut absolument pas garantir la véritable part du transport en commun dans ses prévisions globales. Et encore moins s'il continue à vouloir construire un centre commercial régional, qui amènerait encore plus de voitures dans cette zone hyper-saturée.

Par conséquent, dans cette ère de bouleversements climatiques qui s'intensifient d'années en années, il serait irresponsable de poursuivre le développement selon des normes dépassées, sans tenir compte de son impact réel sur l'environnement, à court et à long terme. C'est pour cela que je supporte un moratoire pour le Royalmount dans un premier temps, suivi idéalement d'un BAPE afin de soulever tous les doutes possibles sur les impacts présents et à venir de ce méga-centre commercial. 

Ce projet est devenu de toute évidence pour Montréal le symbole parfait de l'urgence climatique et environnementale. Cette dernière exige en conséquence un changement total des mentalités et des façons de faire. Parce que pour moi il ne fait aucun doute que l'environnement est le défi le plus pressant du 21ème siècle et que chaque retard dans nos actions pour en atténuer les effets néfastes, aura une influence démultipliée sur le résultat final.

Donc suite à des négociations sérieuses entre tous les principaux intervenants, je dirais oui pour le Royalmount.  Mais avec la condition d'une composante résidentielle prépondérante, une intégration entière et complète avec le tissu urbain environnant, une desserte en TEC optimisée et une vocation commerciale locale et non régionale. 

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