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Royalmount


denpanosekai

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Le projet de Loto-Québec était un casino avant tout, pas un projet du Cirque du Soleil. Tout le monde s'en foutait que le Cirque du Soleil allait faire de l'animation là, le problème était les conséquences sociales et de santé publique d'un casino rapproché d'un milieu pauvre.

Le Royalmount démontre surtout la cacophonie qu'est l'aménagement urbain dans la région métropolitaine, à mon avis. Le promoteur en est aussi victime, et tout le monde doit jongler avec le droit du promoteur de faire son projet dans le cadre légal des règlements d'urbanisme, et l'intérêt commun de la région à planifier efficacement son territoire.

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Bon d'un côté on a le déchirage de chemise (attendu) de la crowd habituelle du forum. En entrevue hier, un représentant de Carbonleo (peut-être même le PDG, je ne sais plus) disait qu'il y avait "encore du temps pour revenir avec une proposition plus forte", ce qui n'indique en rien que c'est mort.

De l'autre côté, il y a tout de même des questions légitimes à poser à ceux qui sont en train de danser de joie : si l'impact sur la circulation était si grave (et l'un des points de contentieux majeurs), quel type de projet pourrait diable ne pas avoir d'impact? Pas du logement (abordable, social ou autre), ça amènerait du monde qui passerait par le coin déjà congestionné! Pas des écoles, imaginez les autobus pognés là-dedans! Pas de l'industriel, même chose avec des camions! Du culturel? Même problème. Du mixte? Ça ressemblait pas mal à ça, mais avec du commercial. Enlevez le commercial, et il y aura plus de résidentiel. On revient au problème initial : plus de monde, plus de circulation. Un quartier fermé sur lui-même? Voyons donc. 

Qu'est-ce qui reste? Un parc. Même là......

Fa que tsé....

 

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1148965/carbonleo-15-40-ville-montreal-mont-royal

Le projet Royalmount « doit être revu », estime Valérie Plante

Publié aujourd'hui à 10 h 17
Mis à jour il y a 3 minutes

 

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, se rallie aux recommandations de la commission consultative sur les impacts du projet Royalmount, qui réclame « un temps d'arrêt » afin de repenser le projet de fond en comble. Elle demande aux promoteurs de retourner à la table à dessin.

À l'instar du rapport présenté jeudi par le président de la commission, Richard Ryan, Mme Plante estime que le projet immobilier doit être redéfini pour qu'il puisse bénéficier d'une acceptabilité sociale.

« Les Montréalaises et les Montréalais se sont exprimés de façon très claire : il y a un consensus et je m'engage à défendre ce consensus », a-t-elle promis en point de presse vendredi matin.

Le mégacentre commercial de deux milliards de dollars doit voir le jour en 2022 à l'intersection des autoroutes 15 et 40. On y prévoit la construction de cinq hôtels, plusieurs tours de bureaux, 160 commerces, 75 restaurants, un parc aquatique, un aquarium, un cinéma, deux salles de spectacle et, depuis puis, une composante résidentielle.

Même si les travaux de démolition ont déjà commencé, la mairesse pense qu'il faut repenser le projet, ne serait-ce qu'en termes de transport, afin d’améliorer la qualité de vie des résidents du secteur.

« Si on veut que ça se fasse bien, si on veut que ce projet-là soit accepté socialement, il faut penser à l'offre commerciale, il va falloir évaluer comment on ne viendra pas cannibaliser tout autour; la question des accès, comment on va circuler dans le secteur; la question également de créer un milieu de vie... Si on veut faire de l'habitation, oui, mais on a bien entendu les commissions scolaires dire qu'on ne peut pas penser offrir 5000 unités sans réfléchir à ce qui est nécessaire pour les citoyens qui vont venir s'y installer! », s'est-elle exclamée.

Un pas de recul est nécessaire.

Valérie Plante, mairesse de Montréal

Concernant les moyens judiciaires évoqués dans la première recommandation du rapport pour bloquer le projet s'il ne répond pas aux besoins de toutes les parties impliquées, Mme Plante a dit espérer « ne pas [se] rendre là ». Elle dit vouloir procéder par étapes, à commencer par une rencontre avec le promoteur, la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec, et ce, même si la ministre responsable de la métropole, Chantal Rouleau, a déclaré mardi qu'elle préférait pour l'instant rester à l'écart du dossier.

« La première étape, c'est vraiment d'assoir ceux qui ont une pogne [sic], qui ont la possibilité de modifier ce projet-là pour qu'il soit acceptable », a expliqué la mairesse.

Les arrondissements devront aussi être consultés, a ajouté Mme Plante. Le projet a été présenté comme un projet local, mais ses impacts sont régionaux et majeurs, a-t-elle souligné, rappelant que le projet aura besoin d’infrastructures publiques pour se déployer.

 

Une maquette du projet.
Royalmount changera complètement le visage du centre-ville de Montréal. Photo : Carbonleo

 

Dissidence

En désaccord avec « le tiers » des recommandations de la commission, le maire de Montréal-Est, Robert Coutu, a rappelé vendredi à Gravel le matin pourquoi il avait voté contre l'adoption du rapport, de pair avec son collègue Alex Bottausci, maire de Dollard-des-Ormeaux.

La première recommandation, selon lui, est particulièrement problématique.

« Un temps d'arrêt, c'est quoi? », a-t-il demandé, laissant sous-entendre que la suspension demandée pourrait s'étirer dans la durée. « Et puis le deuxième volet de la première recommandation, c'est d'utiliser tous les outils légaux requis pour imposer une suspension du projet. Là, on est complètement en désaccord. On n'a pas besoin d'aller là. »

Le maire de Montréal-Est, qui est aussi vice-président de la commission, déplore aussi que la Ville de Montréal souhaite « rouvrir le schéma d'aménagement » de l'île de Montréal et qu'elle tente de « gérer les revenus de taxations de la ville » de Mont-Royal.

MM. Coutu et Bottausci rédigeront un rapport de dissidence qui sera soumis au conseil d'agglomération le 27 février, et non le 31 janvier, tel qu'évoqué jeudi soir devant la commission.

« Ils auront besoin de nous », dit Bonnardel

De son côté, le ministre des Transports, François Bonnardel, s'est prononcé pour la première fois sur Royalmount, vendredi matin, en marge de la première rencontre du comité de suivi de la Politique de mobilité durable de son gouvernement.

Il a convenu que Royalmount risquait de causer une « congestion encore plus importante » et que « présentement, dans le secteur de la 40 et de la 15, c’est extrêmement difficile ».

« Si jamais on a un projet comme celui-là, […] je veux réduire le temps dans l’auto », a-t-il affirmé, précisant que son ministère était disposé à travailler avec les promoteurs et la Ville de Montréal.

« Ils auront besoin de nous, c’est indéniable », a insisté le ministre. « Ma collègue Chantal Rouleau devra travailler conjointement avec la Ville, s’asseoir et trouver des pistes de solution ».

« Maintenant, il y a un coût à tout ça », a-t-il néanmoins ajouté, énigmatique.

Avec la collaboration de Benoît Chapdelaine et Jean-Sébastien Cloutier

 

 

 

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Il y a 13 heures, montreal67 a dit :

You want the city and the government to get things going in the area? That's exactly what's happening. We are finally drawing the line and blocking projects that only reinforce our dependency to the money pit that is automobile infrastructure (that's vital to the economy, far more than any interchange). Cars certainly aren't going anywhere if we don't do this in the first place. 

Blocking a project is the opposite of doing something.  It is just giving up.  It would be like a hockey team that always lose their games and to correct that just decide to stop playing.  No more games, no more losses.

No one would buy a new car to go to Royalmount, people who will go there in car already have a car and are using it.  Having access to the metro will just give more people more options to get there.

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9 minutes ago, swansongtoo said:

Acceptabilité sociale.  Un terme générique qui n'est pas défini en terme de qui exactement doit accepter socialement.  In this case a catch all phrase used to obstruct a project and a developper that appears to have gone by the established rules.    En bout de ligne que le projet soit voulu ou non c'est claire la ville dormait au gaz et la tente un hail mary a la fin du 4e quart.   

Acceptabilité sociale, c’est la gogauche qui n’accepte pas quelque chose. 

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