Aller au contenu

Messages recommendés

Voici un article de RDS.ca SI il y en a bien un qui est au courrant de ce qu'il se passe en F1 c'est bien Torto, et même lui il dit que la condition de la piste n'est pas un facteur important!

 

http://www.rds.ca/f1/chroniques/261188.html

 

 

"En Europe, on ne comprend pas"

- Christian Tortora

Mardi 07 octobre 2008

 

 

Christian Tortora a peine à comprendre la décision de la FIA à propos du GP de Montréal. Comme tout le monde, notre collègue Christian Tortora a été pris de court par l’annonce de la disparition du Grand Prix du Canada.

 

Q : Christian, es-tu surpris de la décision de la FIA?

 

Oui, parce qu’il n’y avait eu aucun signe avant-coureur. D’habitude, quand quelque chose se trame, on entend toutes sortes de rumeurs, il y a toujours quelque chose qui se passe. Mais là, absolument rien.

 

En plus, il y a environ trois semaines, une première ébauche du calendrier avait été publiée et Montréal n’avait apparemment aucun souci à se faire.

 

Alors, effectivement, il y a de quoi tomber en bas de sa chaise, comme on dit, avec cette annonce aujourd’hui.

 

Q : À ton avis, quelles sont les raisons qui expliquent l’abolition du Grand Prix de Montréal?

 

C’est très difficile à dire. L’événement était lié par contrat avec la FIA jusqu’en 2011, un contrat dans lequel était sans aucun doute inclus tout l’aspect financier de cette union. On peut donc en conclure que c’est une question de sous.

 

 

Toutes les demandes de la FIA ont été satisfaites en 2008, notamment en ce qui concerne les améliorations apportées à la salle de presse et au bassin. Tout ce qui a été demandé a été fait. Bernie Ecclestone lui-même avait dit que tout était en règle. Alors, que s’est-il passé? On ne sait pas grand-chose.

 

Peut-être que M. Ecclestone a eu d’autres demandes encore plus importantes que prévu. Ou peut-être, et il faut envisager cette possibilité, que Normand Legault a fini par en avoir ras-le-bol de se faire tout le temps rabrouer, d’avoir toujours des demandes à droite et à gauche et aussi de subir les pressions de la scène locale. Parce qu’il faut bien le dire, tous ces gens qui profitaient de cet événement, que ce soit la ville de Montréal, les hôteliers, les commerçants… Quand vient le temps de donner un coup de main, tout le monde disparaît.

 

Q : Est-ce que les installations ou les mauvaises conditions de la piste l’été dernier peuvent expliquer cette décision?

 

Pas du tout. Ce n’est rien ça, ce sont des peccadilles, des choses qui se règlent facilement et rapidement. Cette hypothèse ne tiendrait pas la route.

 

Je pense qu’il y a quelque chose de très bizarre. D’habitude, comme je le disais plus tôt, on a quand même une petite idée de ce qui va se passer. On savait l’année dernière qu’on avait une épée de Damoclès au-dessus de la tête parce qu’il fallait refaire la salle de presse, entre autres. Là, tout était correct. C’est pour ça que c’est curieux, d’autant plus que la FIA n’a émis aucun commentaire. On ne peut que spéculer.

 

Q : Est-ce que cette décision, selon toi, est finale ou est-ce que Montréal pourrait revenir dans les plans de la FIA?

 

Je répondrai de la façon suivante : avec Ecclestone et la FIA, on ne peut jamais rien garantir!

Pour l’instant, on ne peut rien affirmer, mais pour moi il est anormal de ne pas avoir de Grand Prix en Amérique du Nord, un énorme marché pour des compagnies comme Toyota et Honda. Je sais bien que l’Asie, c’est important, mais on l’a déjà dit : ça prend une épreuve en Amérique du Nord, et la nôtre était la bonne! D’ailleurs, sur tous les sites internet sur lesquels je me suis promené aujourd’hui, on parle du Grand Prix du Canada comme l’un des plus beaux. Je peux vous dire qu’en Europe, personne ne comprend cette décision.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il paraît que le calendrier n'est pas finale, que ce sera en décembre pour la décision finale.

 

Encore de l'extortion...

 

Par médias interposés

Mise à jour le mardi 7 octobre 2008 à 14 h 23

 

 

 

La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a publié son calendrier 2009... sans prendre la peine d'en parler d'abord aux organisateurs du Grand Prix du Canada.

 

Le promoteur Normand Legault et le maire de Montréal Gérald Tremblay ont donc appris par médias interposés qu'ils avaient perdu leur Grand Prix mardi.

 

Conséquemment, ils ont décidé de n'émettre aucun commentaire avant d'avoir parlé à la FIA et à la Formula One Management.

 

À un dîner d'affaires, M. Tremblay a tout de même promis qu'il allait « voir ce qu'il pouvait faire ». C'est ainsi qu'il s'est lancé à l'assaut d'un autre sauvetage sportif, comme il l'avait fait avec les mondiaux aquatiques en 2005.

 

Pour Michel Archambault, directeur de la chaire de Tourisme de l'UQAM, la perte du GP serait « incommensurable ». « La F1 vient après les Jeux olympiques et le Mondial de soccer. C'est entre 80 et 90 millions que Montréal ne peut pas remplacer. »

 

« Mais ce ne sont pas juste les retombées économiques, c'est la visibilité sur la planète, ajoute le maire. Il y a plus de 300 millions de personnes qui regardent les GP. »

 

Un bluff?

 

Selon certains observateurs de la scène de la F1, la disparition du GP du Canada serait un « bluff » pour attirer les deniers canadiens.

 

L'analyste Jean-François Veilleux va plus loin: « Ce n'est pas un hasard si on lance le calendrier à une semaine des élections. C'est l'événement touristique le plus important au Canada. »

Précisons que le calendrier publié mardi n'est pas final. La version définitive sera approuvée au conseil mondial de la FIA, au début décembre.

« C'est une question d'argent, comme toujours avec Bernie Ecclestone, a jugé le journaliste Luc Domenjoz. Il essaie de vendre ses GP aux plus offrants et les pays du golfe Persique ont beaucoup de moyens. Montréal est très loin des montants offerts par Abou Dhabi, Bahreïn ou Singapour. »

 

À titre comparatif, Abou Dhabi versera à peu près 50 millions de dollars canadiens en redevances, contre tout juste 12 millions pour Montréal.

Pour Patrick Grivas, de L'Équipe, l'absurdité de cette décision relève surtout de la popularité de l'événement montréalais.

 

« Je suis choqué parce que le GP du Canada est l'un des deux plus populaires avec l'Australie. À Bahreïn, ils sont 15 000 dans les estrades! Les GP traditionnels sont de plus en plus étranglés par les nouveaux GP financés par l'État. »

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Québec et la Ville de Montréal veulent sauver le Grand Prix

 

Éric Clément - La Presse

07 octobre 2008 | 16 h 42

 

Le Grand Prix du Canada ne figure pas dans le calendrier des courses de Formule 1 de 2009, qui a été publié mardi par la Fédération internationale de l'automobile.

 

Le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal entendent continuer de poser des gestes pour assurer qu'une épreuve de la saison de Formule un soit disputée chaque année dans la métropole.

 

Le Grand Prix du Canada ne figure pas au calendrier 2009 publié mardi par la Fédération internationale de l'automobile (FIA). Ce calendrier prévoyant 18 courses a plutôt retenu une nouvelle épreuve à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis.

 

Le premier ministre Jean Charest a rappelé à Québec, mardi, que son gouvernement avait appuyé le Grand Prix du Canada dans le passé en raison de l'importance de ses retombées économiques.

 

«Chaque fois qu'on a posé un geste autour du Grand Prix, on l'a toujours fait parce que sur une base d'affaires, c'était (...) économiquement rentable pour le Québec. Et on va continuer de l'aborder sous cet angle», a dit M. Charest.

 

Le maire Gérald Tremblay s'est quant à lui dit déçu mais il a confiance que l'organisateur du Grand Prix, Normand Legault, fera changer la décision de la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

 

Pris par surprise ce matin alors qu'il apprenait la nouvelle par le fil de presse, le maire Tremblay a réagi alors qu'il participait à un colloque sur les matières résiduelles organisé dans le centre-ville de Montréal.

 

«Normand Legault n'a pas eu encore l'occasion de discuter avec les gens de la Formule Un et notamment Bernie Ecclestone, donc nous allons attendre les résultats de cette conversation», a dit le maire qui a rappelé que le Grand Prix de Montréal représente des retombées économiques de 75 millions de dollars et contribue à faire la renommée de la métropole sur la scène internationale.

 

«300 millions de personnes regardent le Grand Prix à la télévision», a dit Gérald Tremblay.

 

Le maire a rappelé que ce genre de situation (retrait du Grand Prix) s'est déjà produite il y a trois ans et que la mobilisation de tous les Montrèalais avait fait changer d'avis le milieu de la Formule Un.

 

Gérald Tremblay a aussi ajouté que les trois paliers de gouvernement et M. Legault s'étaient engagés à investir 5,5 millions dans le Grand Prix cette année: 2 millions de la part de Québec, 1,2 million par Ottawa, 1,25 million par Normand Legault et un million par Montréal.

 

Par ailleurs, le maire de l'arrondissement de Ville-Marie, Benoit Labonté, a dit à La Presse en appeler aux trois paliers de gouvernement afin de faire pression sur la FIA pour qu'elle revienne sur sa décision, comme cela s'est produit il y a trois ans.

 

M. Labonté estime que le milieu de la Formule Un a évolué et que pour faire partie du circuit de la FIA, cela exige aujourd'hui «une plus grande implication de la Ville et des deux gouvernements fédéral et provincial».

 

«J'en appelle donc au leadership des trois gouvernements, dit-il. Quand j'étais président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, on avait fait une vaste coalition qui avait fort bien réussi. Il faut refaire la même chose. C'est le message que j'ai transmis à Normand Legault et que je passe aussi au maire de Montréal. Si ma contribution est nécessaire, je suis disponible.»

 

M. Labonté se dit inquiet de la décision de la FIA car l'essentiel des retombées économiques du Grand Prix se retrouve au centre-ville de Montréal, soit dans l'arrondissement qu'il dirige.

 

La présidente de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Isabelle Hudon, a indiqué à La Presse avoir été estomaquée d'apprendre cette mauvaise nouvelle.

 

«Je n'arrive pas à y croire, a-t-elle dit. Il me semble que c'était clair qu'on investissait beaucoup pour accueillir le Grand Prix mais ça vaut le coup de se réembarquer dans une mobilisation. Les motifs qui nous avaient poussés à prendre la défense du Grand Prix sont toujours les mêmes. C'est un des gros événements de l'année à Montréal et c'est celui qui attire des touristes d'un calibre capital pour notre économie.»

 

Mme Hudon ajoute qu'il est de plus en plus difficile de rivaliser avec des pays qui n'ont pas de limites financières mais que Montréal possède de nombreux atouts au niveau de la sécurité et de la tradition d'accueil. Elle pense qu'il faut donc que le communauté montréalaise se mobilise et épaule Normand Legault en qui elle a entièrement confiance.

 

L'équipe de M. Legault rencontrera les médias demain.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le fédéral réagit :

 

http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2008/10/20081007-161900.html

Actualités

 

Les conservateurs veulent sauver le Grand Prix

 

Maxime Deland

 

07/10/2008 16h19

 

Les conservateurs feront tout en leur pouvoir pour garder le Grand Prix à Montréal, assure le ministre Michael Fortier.

 

«J’ai parlé aux dirigeants du Grand Prix et je leur ai dit que s’ils ont besoin de notre aide (Parti conservateur), on sera là pour eux», a dit M. Fortier, mardi après-midi, lors d’un point de presse dans le Vieux-Port de Montréal.

 

Michael Fortier n’a pas voulu dire si son gouvernement serait prêt à injecter d’importantes sommes d’argent pour sauver le Grand Prix. «On n’est pas rendus dans les détails financiers présentement», a fait remarquer le politicien.

 

Événement touristique majeur

 

Le ministre conservateur ne peut pas concevoir un été sans Grand Prix sur l’île Notre-Dame. «Cet événement-là représente tellement, c’est l’événement touristique numéro un au Canada et le numéro deux ne lui arrive même pas à la cheville. J’ai bon espoir que sur le calendrier officiel de la F-1, Montréal aura sa place», a dit Michael Fortier.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un opinion qui rejoint celle de certains d'entre vous

----------------------------

Le mardi 7 octobre 2008

Actualités

http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2008/10/20081007-120851.html

 

Selon le chroniqueur automobile Jacques Duval

Grand Prix du Canada annulé: « Bon débarras! »

 

Jean-Philippe Arcand

 

L'annulation du Grand Prix du Canada en 2009 ne fait pas que des malheureux...

 

« Bon débarras! On s'est assez mis à genoux devant eux autres, ils nous ont assez causé de problèmes, qu'ils s'arrangent! » C'est ce qu'a lancé le chroniqueur automobile Jacques Duval, en entrevue exclusive avec 24 Heures

 

M. Duval n'est décidément pas tendre envers la FIA et Bernie Ecclestone, qu'il qualifie de « gang d'enfoirés. » Selon lui, il s'agit d'une organisation « qui n'a pas beaucoup de sérieux. »

 

« S'ils ne sont pas intéressés, qu'ils le disent clairement et qu'ils arrêtent de nous niaiser. »

 

M. Duval souligne également qu'en retirant le Grand Prix du calendrier 2009, l'Amérique du Nord se retrouve complètement écartée de la compétition, une situation qu'il qualifie de « ridicule ».

 

Une nouvelle compétition

 

Par ailleurs, Jacques Duval a déjà des idées pour remplacer le Grand Prix. Il propose en effet d'organiser ce qu'il appelle « les 24 heures de Montréal », auxquelles participeraient d'anciens pilotes de Formule 1.

 

Selon lui, on pourrait de cette façon continuer d'utiliser le circuit GIlles-VIlleneuve pour organiser des courses.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le fédéral réagit :

 

http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hm...07-161900.html

Actualités

 

Les conservateurs veulent sauver le Grand Prix

 

Maxime Deland

 

07/10/2008 16h19

 

Les conservateurs feront tout en leur pouvoir pour garder le Grand Prix à Montréal, assure le ministre Michael Fortier.

 

«J’ai parlé aux dirigeants du Grand Prix et je leur ai dit que s’ils ont besoin de notre aide (Parti conservateur), on sera là pour eux», a dit M. Fortier, mardi après-midi, lors d’un point de presse dans le Vieux-Port de Montréal.

 

Michael Fortier n’a pas voulu dire si son gouvernement serait prêt à injecter d’importantes sommes d’argent pour sauver le Grand Prix. «On n’est pas rendus dans les détails financiers présentement», a fait remarquer le politicien.

 

Événement touristique majeur

 

Le ministre conservateur ne peut pas concevoir un été sans Grand Prix sur l’île Notre-Dame. «Cet événement-là représente tellement, c’est l’événement touristique numéro un au Canada et le numéro deux ne lui arrive même pas à la cheville. J’ai bon espoir que sur le calendrier officiel de la F-1, Montréal aura sa place», a dit Michael Fortier.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

If Charest and Tremblay come to the plate and save this thing, then I hope you all vote for those who have done the required work to save this thing.

 

You mean that if the PQ was in power now instead of the Liberals and they saved the Grand Prix, you would vote for them?? :rolleyes:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...