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Divorce entre Legault et la F1

 

(Corus Sports)- De la bouche du vice-président marketing du Grand Prix du Canada Paul Wilson, Normand Legault et son équipe n'organiseront plus jamais d'épreuve de Formule 1 à Montréal. Raymond Bachand, Michael Fortier et Gérald Tremblay réagiront lors d'un point de presse jeudi à 15h.

«Oui il existait un différend commercial entre nous et la FIA, mais Bernie Ecclestone a pris une décision unilatérale», a avancé Wilson.

 

Le bras droit de Normand Legault au sein l'entreprise privée qui gère le Grand Prix F1 du Canada a confirmé que l'organisme n'organisera plus l'évènement à Montréal. De plus, ils se refusent à toute aide gouvernementale, jugeant que le modèle d'affaires n'est tout simplement plus viable pour une entreprise privée.

 

«Comme toute entreprise qui se respecte, nous avions à prendre une décision entre renégocier des bases plus réalistes pour notre marché ou nous retirer complètement de la gestion de cet évènement. Monsieur Ecclestone semble avoir pris cette décision lui-même.»

 

«Pour un promoteur privé, le modèle d'affaires actuel n'est plus viable. Dans ce contexte, nous nous refusons à solliciter toute aide gouvernementale pour sauver le Grand Prix.»

 

«Si le Grand Prix revient, ce n'est pas Normand Legault qui va assurer la présidence.»

Parmi les 18 courses au calendrier cette saison, seule l'épreuve de Montréal était organisée par un organisme non gouvernemental.

 

«Y'a-t-il des façons de revoir le modèle? C'est le seul parmi les 18 à être géré par un organisme privé. Partout ailleurs, c'est gouvernemental. On voit le modèle économique, pour une entreprise comme la nôtre, ce n'est plus une proposition viable.»

 

Wilson confirme que le ministre du Développement économique Raymond Bachand et que le candidat conservateur Michael Fortier ont passé des coups de fil au bureau de l'entreprise mardi.

 

«Pour nous c'est terminé. Est-ce que c'est terminé à tout jamais? On ne sait jamais avec Bernie Ecclestone. Peut-être que le gouvernement voudra créer un OLC (organisme sans but lucratif) comme le Festival Juste pour Rire ou le Festival de Jazz. Mais pour nous, c'est terminé.»

 

Normand Legault était absent du point de presse, retenu en Europe pour des raisons personnelles. Malgré tout, il a discuté avec Bernie Ecclestone mercredi après-midi, lui qui était au courant de la situation du Grand Prix de Montréal depuis plusieurs années.

 

«Compte tenu des pressions financières imposées par la structure d'endettement des propriétaires jumelées aux exigences des équipes, il n'a pas le choix d'imposer des augmentations de coûts qui ne sont malheureusement plus viables pour notre marché.»

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Le sauvetage du Grand Prix passe par les gouvernements

 

Bill Beacon - La Presse Canadienne

Montréal

08 octobre 2008 | 21 h 39

 

Le vice-président marketing du Grand Prix du Canada, Paul Wilson, a rencontré la presse, mercredi après-midi.

 

La survie du Grand Prix de Formule 1 du Canada est entre les mains des gouvernements. Un porte-parole du promoteur Normand Legault a déclaré, mercredi, que les gouvernements avaient déjà entrepris des démarches pour faire en sorte que l'événement, abruptement exclu du calendrier annuel de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) mardi, y retrouve sa place.

 

La course génère des revenus et des retombées économiques d'environ 100 millions $ par année pour la ville de Montréal.

 

Selon Paul Wilson, porte-parole du Grand Prix du Canada, Michael Fortier, ministre fédéral du Commerce international et ministre responsable de la région de Montréal, a déjà communiqué avec Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1, à la demande expresse du premier ministre Stephen Harper.

 

MM. Fortier, Raymond Bachand, ministre du Développement économique au sein du gouvernement du Québec, et Gérald Tremblay, maire de Montréal, doivent discuter avec les promoteurs de la course avant de rencontrer les médias jeudi. La conférence de presse doit avoir lieu à 15 heures à l'Hôtel de ville de Montréal.

 

«Je sais que Michael (Fortier) veut faire bouger les choses et organiser des réunions, a mentionné M. Wilson, et comme je le lui ai dit aujourd'hui (mercredi), s'il a besoin de notre aide pour rencontrer des gens et préparer un plan d'affaires, nous serons là pour apporter notre soutien, c'est certain.

 

«La balle est dans le camp des gouvernements. S'ils croient que c'est viable pour la ville, la province et le pays, allons-y», a ajouté M. Wilson.

 

M. Wilson a confirmé que la course n'aura pas lieu en 2009 et ajouté que Grand Prix F1 du Canada, la compagnie appartenant à M. Legault, n'était plus intéressée à organiser l'événement. Selon le porte-parole, des coûts d'opération de plus en plus élevés rendent l'aventure inabordable pour un promoteur privé.

 

M. Legault se trouvait en Europe pour des raisons personnelles, mercredi, et a demandé à M. Wilson de rencontrer les membres de la presse.

 

Les amateurs de course et même ses organisateurs ont été totalement pris par surprise mardi lorsque la FIA a annoncé le retrait du Grand Prix du Canada, au profit d'une nouvelle épreuve à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis.

 

Le Grand Prix de Turquie a aussi été déplacé au week-end du 5 au 7 juin, soit aux dates qui avaient été réservées au Grand Prix du Canada selon le calendrier provisoire de la saison 2009 de Formule 1, dévoilé au cours de l'été.

 

L'étape montréalaise du calendrier de la Formule 1 est depuis longtemps l'une des plus appréciées parmi les pilotes et dirigeants d'écuries. Elle est aussi l'une des plus populaires, ayant attiré plus de 300 000 spectateurs en trois jours chaque année depuis 2001. La course du dimanche accueille à elle seule 120 000 amateurs.

 

Selon des nouvelles publiées plus tôt mercredi, Bernie Ecclestone aurait manifesté le souhait que Montréal retrouve éventuellement sa place au sein du calendrier de la F1. Mais la course a été néanmoins laissée de côté en raison d'une «mésentente commerciale» entre la FIA et le promoteur.

 

Selon M. Wilson, les dirigeants de la Formule 1 et les équipes ont exigé une hausse majeure des redevances qui «malheureusement, ne sont plus accessibles pour notre marché».

 

M. Wilson a confié que différentes propositions visant à réduire les coûts d'opération pour l'organisation montréalaise avaient été soumises à la FIA. Les promoteurs de la course s'attendaient à ce que l'une d'elles soit acceptée, mais ils ont été surpris d'obtenir des fins de non-recevoir.

 

«C'est vrai qu'il existait une mésentente commerciale entre nous, et nous sommes désolés que M. Ecclestone ait choisi de mettre un terme aux négociations et réagit de cette façon, a fait remarquer M. Wilson. Pour une organisation comme la nôtre, c'est-à-dire dirigée par un promoteur privé, le modèle mis en place par les propriétaires et écuries de Formule 1 n'est plus viable», a-t-il repris.

 

La compagnie de M. Legault et celle dirigée par M. Ecclestone avaient conclu une entente de cinq ans, en 2006, à laquelle il restait encore trois années à écouler. Mais il existait des clauses échappatoires qui pouvaient être exercées après chaque année. M. Legault n'a pas l'intention de contester la décision.

 

C'est maintenant aux gouvernements de déterminer si les retombées économiques et la visibilité que procure la course justifient d'investir de nouvelles sommes d'argent.

 

Les courses de Formule 1 attirent un auditoire télévisé d'environ 300 millions de spectateurs. Le Grand Prix du Canada est l'une des épreuves les plus regardées en Europe, puisque le décalage horaire fait qu'elle est présentée aux heures de grande écoute.

 

«Est-ce que ça vaut la peine? Je ne peux répondre à cette question, mais ils (les gouvernements) le peuvent», a déclaré M. Wilson.

 

Bill Brown, vice-président de l'Association des hôtels du Grand Montréal, souhaite de tout coeur que la course soit sauvée. Selon M. Brown, les établissements hôteliers montréalais bénéficient de retombées supérieures à 20 millions $ par année.

 

«Depuis plus de 25 ans, ce sont nos quatre ou cinq meilleures journées de l'année. C'est de loin l'événement le plus prestigieux et je ne vois pas comment nous pourrons le remplacer.»

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How can you call it ''your city'' when your best wish is to get the hell out of it ?

 

 

 

 

 

Nothing personal btw, I am just wondering why you think like that ?

Well, I was born and raised here. I'm a Montrealer first and foremost (before I'm a Canadian or before I'm a Quebecer). I have a love-hate relationship with the city you might say. I love Montreal and want it to thrive. However nobody in this city has any aspirations. Nobody is willing to think big. Dare I say that Montrealers are defeatist. We put up protest endlessly when something is about to be added to improve the city (Griffintown project), and we stand pat when something is removed (Expos and now F1). Is there not something wrong with our mentality here?

 

No worries about sounding personal, I know you're a classy guy monctezuma. Your perhaps a left-leaning sovreignist, and I'm a right-leaning federalist, but we are both Montrealers who love architecture and want nothing more than for our city to be a success.

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Le sauvetage du Grand Prix passe par les gouvernements

 

Bill Beacon - La Presse Canadienne

Montréal

08 octobre 2008 | 21 h 39

 

Le vice-président marketing du Grand Prix du Canada, Paul Wilson, a rencontré la presse, mercredi après-midi.

 

La survie du Grand Prix de Formule 1 du Canada est entre les mains des gouvernements. Un porte-parole du promoteur Normand Legault a déclaré, mercredi, que les gouvernements avaient déjà entrepris des démarches pour faire en sorte que l'événement, abruptement exclu du calendrier annuel de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) mardi, y retrouve sa place.

 

La course génère des revenus et des retombées économiques d'environ 100 millions $ par année pour la ville de Montréal.

 

Selon Paul Wilson, porte-parole du Grand Prix du Canada, Michael Fortier, ministre fédéral du Commerce international et ministre responsable de la région de Montréal, a déjà communiqué avec Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1, à la demande expresse du premier ministre Stephen Harper.

 

MM. Fortier, Raymond Bachand, ministre du Développement économique au sein du gouvernement du Québec, et Gérald Tremblay, maire de Montréal, doivent discuter avec les promoteurs de la course avant de rencontrer les médias jeudi. La conférence de presse doit avoir lieu à 15 heures à l'Hôtel de ville de Montréal.

 

«Je sais que Michael (Fortier) veut faire bouger les choses et organiser des réunions, a mentionné M. Wilson, et comme je le lui ai dit aujourd'hui (mercredi), s'il a besoin de notre aide pour rencontrer des gens et préparer un plan d'affaires, nous serons là pour apporter notre soutien, c'est certain.

 

«La balle est dans le camp des gouvernements. S'ils croient que c'est viable pour la ville, la province et le pays, allons-y», a ajouté M. Wilson.

 

M. Wilson a confirmé que la course n'aura pas lieu en 2009 et ajouté que Grand Prix F1 du Canada, la compagnie appartenant à M. Legault, n'était plus intéressée à organiser l'événement. Selon le porte-parole, des coûts d'opération de plus en plus élevés rendent l'aventure inabordable pour un promoteur privé.

 

M. Legault se trouvait en Europe pour des raisons personnelles, mercredi, et a demandé à M. Wilson de rencontrer les membres de la presse.

 

Les amateurs de course et même ses organisateurs ont été totalement pris par surprise mardi lorsque la FIA a annoncé le retrait du Grand Prix du Canada, au profit d'une nouvelle épreuve à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis.

 

Le Grand Prix de Turquie a aussi été déplacé au week-end du 5 au 7 juin, soit aux dates qui avaient été réservées au Grand Prix du Canada selon le calendrier provisoire de la saison 2009 de Formule 1, dévoilé au cours de l'été.

 

L'étape montréalaise du calendrier de la Formule 1 est depuis longtemps l'une des plus appréciées parmi les pilotes et dirigeants d'écuries. Elle est aussi l'une des plus populaires, ayant attiré plus de 300 000 spectateurs en trois jours chaque année depuis 2001. La course du dimanche accueille à elle seule 120 000 amateurs.

 

Selon des nouvelles publiées plus tôt mercredi, Bernie Ecclestone aurait manifesté le souhait que Montréal retrouve éventuellement sa place au sein du calendrier de la F1. Mais la course a été néanmoins laissée de côté en raison d'une «mésentente commerciale» entre la FIA et le promoteur.

 

Selon M. Wilson, les dirigeants de la Formule 1 et les équipes ont exigé une hausse majeure des redevances qui «malheureusement, ne sont plus accessibles pour notre marché».

 

M. Wilson a confié que différentes propositions visant à réduire les coûts d'opération pour l'organisation montréalaise avaient été soumises à la FIA. Les promoteurs de la course s'attendaient à ce que l'une d'elles soit acceptée, mais ils ont été surpris d'obtenir des fins de non-recevoir.

 

«C'est vrai qu'il existait une mésentente commerciale entre nous, et nous sommes désolés que M. Ecclestone ait choisi de mettre un terme aux négociations et réagit de cette façon, a fait remarquer M. Wilson. Pour une organisation comme la nôtre, c'est-à-dire dirigée par un promoteur privé, le modèle mis en place par les propriétaires et écuries de Formule 1 n'est plus viable», a-t-il repris.

 

La compagnie de M. Legault et celle dirigée par M. Ecclestone avaient conclu une entente de cinq ans, en 2006, à laquelle il restait encore trois années à écouler. Mais il existait des clauses échappatoires qui pouvaient être exercées après chaque année. M. Legault n'a pas l'intention de contester la décision.

 

C'est maintenant aux gouvernements de déterminer si les retombées économiques et la visibilité que procure la course justifient d'investir de nouvelles sommes d'argent.

 

Les courses de Formule 1 attirent un auditoire télévisé d'environ 300 millions de spectateurs. Le Grand Prix du Canada est l'une des épreuves les plus regardées en Europe, puisque le décalage horaire fait qu'elle est présentée aux heures de grande écoute.

 

«Est-ce que ça vaut la peine? Je ne peux répondre à cette question, mais ils (les gouvernements) le peuvent», a déclaré M. Wilson.

 

Bill Brown, vice-président de l'Association des hôtels du Grand Montréal, souhaite de tout coeur que la course soit sauvée. Selon M. Brown, les établissements hôteliers montréalais bénéficient de retombées supérieures à 20 millions $ par année.

 

«Depuis plus de 25 ans, ce sont nos quatre ou cinq meilleures journées de l'année. C'est de loin l'événement le plus prestigieux et je ne vois pas comment nous pourrons le remplacer.»

Je suis en faveur de sauver le Grand Prix avec mes dollars d'impots. Avec le $45M que Harper a épargné sur les arts, on ne devrait pas avoir une problème pour mettre ce montant vers le F1 chaque année. Facilement. Ca va peut-être sauver son campagne au Québec.

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Je suis en faveur de sauver le Grand Prix avec mes dollars d'impots. Avec le $45M que Harper a épargné sur les arts, on ne devrait pas avoir une problème pour mettre ce montant vers le F1 chaque année. Facilement. Ca va peut-être sauver son campagne au Québec.

 

Je suis certain que les artistes à travers le Canada seraient emballés de savoir qu'ils se sont fait couper de l'argent pour un Grand Prix de F1.

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Je suis certain que les artistes à travers le Canada seraient emballés de savoir qu'ils se sont fait couper de l'argent pour un Grand Prix de F1.

Harper a augmenté l'argent au organisations le plus important et a coupé les programmes dans les arts qui étaient inefficaces. Tant mieux.

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Je suis en faveur de sauver le Grand Prix avec mes dollars d'impots. Avec le $45M que Harper a épargné sur les arts, on ne devrait pas avoir une problème pour mettre ce montant vers le F1 chaque année. Facilement. Ca va peut-être sauver son campagne au Québec.

 

Je suis 200 % d`accord avec toi. De toute manière, à la fin de la journée, c`est la réputation de la ville et de la province qui est en jeu. Personnellement je qualifierais cette perte pire que la perte des Expos qui était, entre parenthèse, une grande tragédie étant un grand fan de baseball. Force et d`admettre que la MLB est plutôt un circuit régional comparativement à la F1 . Soyons claire, la ville (province) ne pourront jamais être en mesure de se payer une telle campagne de promotion touristique. Donc, faisons un plan d`affaire comme l`Australie l`a fait entre les différents palliés de gouvernement pour faire en sorte que les autorités soit les promoteurs de l`évènement et quite à faire des déficits opérationnels marginaux.

 

Time to see if we are still commited to be part of the big league.

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Harper a augmenté l'argent au organisations le plus important et a coupé les programmes dans les arts qui étaient inefficaces. Tant mieux.

 

Tu veux dire quoi par inefficaces? Pas rentables?

 

En passant, je suis pas contre le fait de sauver le Grand Prix, loin de là, mais pas besoin que ça soit juste le fédéral non plus.

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