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Pont Champlain (1962 - 2019) - Discussion générale


IluvMTL

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Le 2019-07-05 à 16:05, Windex a dit :

 

Aucun anachronisme concernant la Cadillac au milieu, c'est bien une 62'. J'ai la même en blanc avec intérieur en cuir rouge.  Comme c'est un modèle datant d'avant 67' c'est donc une voiture sans ceintures de sécurité et quand le toit est baissé je ne vous dis pas le sentiment de liberté lorsque l'on passe sous les structures métalliques vertes du pont Champlain et qu'on les regarde en contre-plongée. On se croirait dans le film Easy Rider (à partir de 58 sec', avec le If 6 was 9 de Jimi en bonus). 😎

 

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03:30 28 octobre 2019

Par: Henri Ouellette VézinaMétro

Pont Champlain: des recherches pour comprendre la décrépitude accélérée

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2391558/deconstruction-de-lancien-pont-champlain-une-opportunite-pour-faire-evoluer-la-science/

 

Photo: Josie Desmarais/MétroFin juin, lors de l’inauguration du nouveau pont Samuel-de-Champlain, le ministre des Infrastructures, François-Philippe Champagne, s’était dit ouvert à plusieurs scénarios pour la déconstruction de l’ancien pont.

Une dizaine d’experts sélectionnés à travers le Canada mèneront des recherches sur les matériaux de l’ancien pont Champlain, dans le cadre de sa déconstruction. Un des objectifs: comprendre pourquoi la structure s’est dégradée prématurément.

Pour le professeur au Département de génie géologique de l’Université Laval, Benoit Fournier, la déconstruction du pont Champlain amène son lot d’opportunités pour la science.

«Maintenant qu’il est à la fin de sa vie utile, il démontre un certain nombre de pathologies ou d’endommagements, explique-t-il en entrevue à Métro. Pour nous, c’est une belle opportunité de comprendre l’effet de différentes conditions sur le processus d’endommagement d’une structure du même type.»

Le chercheur s’intéressera au cours des prochains mois à la durabilité du béton pour un pont ressemblant à Champlain ou Jacques-Cartier.

«Ces structures ont été construites dans les années 60 avec les connaissances de l’époque. Tout ça a évolué énormément depuis.»

Benoit Fournier, enseignant à l’Université Laval en génie géologique

Mieux dépenser l’argent

En allant chercher un maximum d’informations sur les pièces du pont Champlain qui sera sous peu démoli, il sera possible de faire un «post-mortem intéressant», analyse M. Fournier.

«Ce qu’on peut apprendre ici pour fabriquer d’éventuelles structures futures n’est pas anodin. C’est potentiellement pertinent pour toute la communauté», renchérit l’expert originaire de la Capitale-Nationale.

«Une fois qu’on aura des modèles numériques ou une équation pour évaluer la résistance des pièces, on sera en mesure de beaucoup mieux cibler nos objectifs, de dépenser l’argent aux meilleurs endroits. Ce serait beaucoup plus efficace», ajoute pour sa part le professeur au Département de génie civil de Polytechnique Montréal, Robert Tremblay.

Son étude s’attaquera entre autres à l’effet de la rouille – ou corrosion – sur la résistance à long terme des pièces d’un pont. Les constats qui en émergeront devraient permettre selon lui de «mieux évaluer l’état de la structure» tout au long de ses cycles de transformation.

«Le propriétaire d’un ouvrage serait ainsi en bien meilleure position pour prendre de bonnes décisions d’investissements, soutient l’enseignant. Quand on veut rajouter des charges, comme par exemple une piste cyclable, la question est souvent de savoir s’il faut remplacer ou simplement intervenir pour renforcer des éléments, dans telles ou telles conditions. Notre objectif est d’y répondre.»

L’expert dit entre autres s’inspirer des meilleures pratiques en génie civil à travers le monde pour faire ces constats.

«On a regardé ce qui a été fait ailleurs, et on voit que ça pourrait s’appliquer aux ponts Champlain ou Jacques-Cartier, et même d’autres structures au Canada. Il y a lieu de pousser une investigation.»

Robert Tremblay, professeur à Polytechnique Montréal en génie civil

Diversité et faisabilité recherchées

Pour la directrice aux communications de la société Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée (PJCCI), Nathalie Lessard, ce concours est beaucoup plus qu’une opportunité de faire rayonner le savoir québécois.

«Ça représente une expertise tangible pour nous et des réelles retombées potentielles sur la durabilité de nos structures, envisage-t-elle. On souhaite avancer à travers le processus et faire progresser nos méthodes de renforcement pour l’avenir.»

Le projet gouvernement de déconstruction de l’ancien pont Champlain, lancé en juin dernier, figure par ailleurs parmi les priorités de la PJCCI. «C’est aussi une opportunité pour nous de voir dans quelles mesures nos pratiques actuelles ont fonctionné», renchérit Mme Lessard.

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https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201911/02/01-5248122-sur-le-vieux-pont-champlain-pour-la-derniere-fois.php

Sur le vieux pont Champlain pour la dernière fois

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PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
Échelonnée sur trois ans, la déconstruction de l’ancien pont devrait coûter aux alentours de 400 millions, avance Nathalie Lessard, directrice des communications à la société d’État fédérale Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée (PJCCI), qui s’occupe de la gestion de ces ponts. La somme définitive devrait inclure le démantèlement pièce par pièce, la valorisation des matériaux, l’embauche d’experts et la revalorisation des actifs.

 

Publié le 03 novembre 2019 à 0h00

TEXTE : RAPHAËL PIRRO
LA PRESSE

PHOTOS : ROBERT SKINNER
LA PRESSE

La fin approche pour l’ancien pont Champlain. Les travaux de déconstruction devraient débuter à l’été 2020. Mais pour les amateurs d’histoire et de grandes structures, il est possible de visiter le pont comme jamais auparavant, dans le cadre d’une activité spéciale qui se tient ce week-end et le week-end prochain.

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PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

PJCCI a annoncé samedi les 10 gagnants d’un concours dont les candidats étaient invités à soumettre les meilleurs projets de recherche à effectuer lors de la déconstruction. Parmi les projets choisis, la plupart visent au perfectionnement de l’entretien des grandes infrastructures et à l’amélioration générale de la construction des ponts. Les chercheurs choisis proviennent de divers établissements, dont Polytechnique Montréal et l’Université de Sherbrooke.

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PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE


Le but de la déconstruction est non seulement d’éviter de ruiner le riche écosystème du Saint-Laurent qui se trouve au-dessous du pont, mais aussi d’éviter de mettre les matériaux à la poubelle. Les 25 000 tonnes d’acier pourraient être fondues et recyclées, et certaines pièces pourraient même être récupérées telles quelles, par exemple. PJCCI estime qu’il serait possible de donner une seconde vie à 80 % des matériaux dans la région de Montréal.

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PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Ce week-end et le week-end prochain, Héritage Montréal et PJCCI offrent au public la chance de visiter l’ancien
pont Champlain avant qu’il ne disparaisse pour toujours. Au coût de 20 $ le billet (tous déjà vendus) cette activité spéciale permet aux amateurs d’histoire et de génie de mieux comprendre les dessous de la structure éléphantesque. La visite de samedi matin a eu lieu en présence de Dinu Bumbaru (sur la photo), directeur des politiques à Héritage Montréal.

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PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Officiellement ouvert en 1962, le pont Champlain a été mal conçu et mal construit, et présente toutes sortes de vices qui ont fini par réduire sa durée de vie de façon importante. Dans les dernières années et les derniers mois, la structure commençait à présenter de sérieux dommages, à tel point que l’on craignait qu’il ne s’écroule. Ce pont est considéré par les experts comme un exemple à ne pas suivre. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est devenu un sujet d’étude si intéressant pour les chercheurs.

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PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

L’ancien pont Champlain était la principale porte d’entrée vers Montréal, toutes rives confondues. Pendant près de 60 ans, il a permis à plus de 130 000 automobilistes de rejoindre l’île de Montréal quotidiennement. C’est quelque 20 milliards de dollars de marchandises qui y passaient chaque année. Comme l’a dit l’été dernier Sandra Martel, présidente de PJCCI, le pont Champlain « a beaucoup donné », malgré ses nombreux défauts.

 

 

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  • 2 semaines plus tard...
il y a 3 minutes, Barbès-Rochechouart a dit :

It looks so... Tiny and feeble now! 
Like, this narrow piece of concrete was the busiest and most important bridge in all Eastern Canada?

Anyway, won't be missed much!

C’est le premier sentiment que j’ai eu quand j’étais sur le pont. Il est si « étroit et petit » par rapport au nouveau. 😁

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