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On s'excite beaucoup mais les réserves rendrait je pense au mieux le québec autosuffisant en gaz. Faut pas croire qu'on se convertirait en un état petro-gazier avec des surplus malades comme en Alberta. Ceci dit, ce serait un coup de pouce appréciable pour l'investissement et les revenus de la province.

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Membres prolifiques

Je souhaite que le gouvernement Québecois puisse à moyen terme se soustraire du programme de péréquation pour être en mesure de se transformer d`une "have-not province" au statut de province autonome. De cette manière le Québec pourrait avoir une autonomie et une liberté financière relative pouvant être parallèle aux ambitions de la province. Ceci pourrait aussi faire décroitre le niveau de "Quebec-bashing" et fermer la gueule aux "columnists " du Globe and Mail et à tous les gens hors-Québec qui gesticulent sans arrêt que le Québec vit au crochet des provinces plus riches. De plus, payer la dette, serait sans aucun doute très profitable.

 

Ça ferait du bien. Ils devront se forcer pour se trouver de nouvelles excuses pour blâmer le Québec pour tout ce qui va mal... Ainsi, on verra peut être que l'Ontario est au moins aussi favorisée que le Québec par les décisions de Fédéral.

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http://argent.canoe.com/lca/chroniqueurs/michelvandewalle/archives/2008/04/20080403-222857.html

 

Michel Van de Walle

Le gaz québécois

 

Il y a beaucoup d’effervescence, ces jours-ci, autour des titres des petites compagnies québécoises d’exploration gazière.

 

C’est qu’une firme de Denver, Forest Oil, a annoncé ce qui semble être une découverte substantielle de gaz naturel dans les basses terres du Saint-Laurent. La compagnie parle dans son communiqué émis mardi d’un potentiel de 4 000 milliards de pieds cubes, ce qui, au prix d’environ 10 $ US les 1 000 pieds cubes, vaudrait environ 40 G$.

 

Ça n’a pas été long : les actions des juniors québécoises qui sont partenaires de Forest Oil, Gastem et Junex, se sont envolées comme des fusées. Le président du conseil de Gastem, Raymond Savoie, reconnaissait hier sur les ondes du canal Argent qu’il y avait une part de spéculation dans toute cette frénésie.

 

√ √ √

 

Néanmoins, ça fait des années, pour ne pas dire des décennies, qu’on entend parler que le sous-sol québécois pourrait abriter d’importantes réserves d’énergie fossile.

 

Hydro-Québec, à l’époque où la société d’État était propriétaire de Gaz Métro, avait même un gros projet d’exploration dans le golfe du Saint-Laurent. Elle voulait investir pas moins de 330 M$. Toutefois, le projet impliquait des relevés sismiques aux ultrasons, opération qui fut dénoncée par des groupes environnementaux qui craignaient les répercussions sur la faune marine, notamment les baleines. Le ministre de l’Environnement de l’époque, Thomas Mulcair, avait mis le holà à toute l’opération.

 

√ √ √

 

Quelques juniors québécoises ont, rappelons-le, réussi à extraire un peu de pétrole et de gaz du sous-sol québécois. Mais on est bien loin de la grande découverte espérée.

 

Celle de Forest Oil, par contre, paraît intéressante aux yeux de Jean Beaulieu, professeur à l’École Polytechnique de Montréal, spécialisé en pétrographie.

 

Il ne s’agit pas d’un gisement conventionnel. Ce dernier prend habituellement la forme d’une grosse cavité dans le sous-sol, où s’est accumulé le gaz. Suffit (je résume grossièrement) de forer jusqu’au réservoir pour que le gaz s’échappe. À priori, pas très complexe comme opération. Comme le pétrole conventionnel.

 

Dans le cas de la découverte de cette semaine, on parle d’autre chose. Le gaz est contenu dans ce qu’on appelle des « shales de l’Utica ». Sans entrer dans les technicalités, on peut dire que le gaz est contenu dans une formation argileuse particulière qui s’étend sur une immense superficie.

 

La comparaison est boiteuse, mais ce type de gaz est aussi « non conventionnel » que peuvent l’être les sables bitumineux de l’Alberta par rapport au pétrole conventionnel.

 

Ça fait des décennies qu’on a découvert le gaz des « shales ». Il y en a qui sont exploités commercialement, au Texas, où l’on trouve les « shales de Barnett ».

 

Le problème, c’est que pour extraire le gaz, il faut des technologies particulières qui se sont cependant améliorées au fil des années. Et surtout, un prix du gaz qui rend l’opération rentable.

 

Forest Oil a annoncé son intention de forer trois puits horizontaux en 2008 afin d’évaluer ses techniques. Elle songe même à commencer la production en 2009.

 

Avant de partir en ballon, il ne faut pas oublier qu’on est encore à des stades préliminaires. Entre la découverte d’un gisement potentiel et son exploitation commerciale sur une large échelle, il reste encore pas mal de travaux à mener.

 

√ √ √

 

Parlant de gaz, on apprenait hier que le prix moyen du litre de l’essence au Canada, à 1,141 $, approchait de son sommet historique de 1,158 $ atteint en mai 2007.

 

Avec un baril de pétrole qui se maintient au-dessus de 100 $ US et une demande qui s’accroît l’été, certains analystes prédisent que le litre pourrait se vendre entre 1,30 et 1,40 $ dans les prochains mois, peut-être 1,50 $. Les plages du Maine vont paraître loin.

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http://argent.canoe.com/lca/infos/quebec/archives/2008/04/20080408-094427.html

 

Gaz naturel: la découverte Utica pourrait répondre aux besoins du Québec

 

La découverte potentielle de 4 trillions (un million de billions ou le chiffre 10 suivi de 18 zéros) de pieds cubes de gaz naturel au Québec pourrait suffire aux besoins de la province pour les 20 prochaines années, affirme Jean-Yves Lavoie, président de Junex (JNX).

 

Dans un tel cas, le gaz naturel transitant par le port méthanier Rabaska à Lévis pourrait approvisionner les États-Unis, dit-il dans une entrevue au quotidien The Gazette

 

Junex est l’une des sociétés exploratrices du potentiel gazier du secteur des Shales de l'Utica, situé dans les Basses-terres du Saint-Laurent. Junex a comme partenaire Forest Oil (FST) de Denver, au Colorado, qui a annoncé le 1er avril dernier que les deux puits verticaux forés l’été dernier dans cette région avaient identifié un potentiel de 4 trillions de pieds cubes de gaz naturel. La production débuterait en 2009.

 

Interrogé par le journal, Simon Poitras, le porte-parole de Rabaska, s'est montré prudent, affirmant que la découverte Utica, -- située à un endroit non identifié entre Montréal et Québec – est à un stade «très exploratoire».

 

Pour sa part, Frédéric Krikorian, le porte-parole de Gaz Métro (GZM.UN), qui est actionnaire dans le projet Rabaska, souligne que jusqu’à présent, la seule source de gaz naturel canadien provient de l’Ouest du pays.

 

«Nous avons essayé pendant des années de diversifier notre approvisionnement», a-t-il dit. C’est la raison pour laquelle Gaz Métro investit dans Rabaska, plaide-t-il.

 

M. Krikorian a ajouté que le gaz des Shales de l'Utica et celui en provenance d’outre-mer sous forme de gaz naturel liquéfié devrait permettre à Gaz Métro de négocier un meilleur prix pour son approvisionnement.

 

Jean-Yves Laliberté, du ministère des Richesses naturelles, a qualifié la découverte Utica de «très significative pour le Québec».

 

Toutefois, M. Laliberté a ajouté que la découverte, à ce stade-ci, est telle qu’un test de laboratoire. Il attend les résultats du forage horizontal cet été pour en savoir davantage.

 

M. Lavoie a dit que l’extraction de gaz dans des Shales coûte plus cher que l’extraction conventionnelle, mais les coûts de transport seraient moindres.

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  • Administrateur

40 milliards c'est pas la mer à boire, enlève couts d'exploitations et profits et il reste que quelques milliards en redevances étalés sur quelques années...

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Gaz naturel

Québec prône la prudence

 

Le gouvernement du Québec reste très prudent à la suite de la découverte d'un important gisement de gaz naturel, sur les rives du fleuve Saint-Laurent, qui pourrait subvenir aux besoins énergétiques de la province pour de nombreuses années.

 

Le ministre des Ressources naturelles, Claude Béchard, soutient qu'il est beaucoup trop tôt pour s'emballer. « Il faut faire attention, il peut y avoir beaucoup de spéculation derrière tout ça », dit-il.

 

La semaine dernière, la compagnie américaine Forest Oil a annoncé avoir découvert un important gisement de gaz naturel près de Bécancour. La compagnie croit que les réserves pourraient atteindre 4,1 trillions de pieds cubes de gaz naturel, d'une valeur estimée de plus de 40 milliards de dollars américains.

 

Selon la compagnie Junex, associée à Forest Oil, et qui détient les droits de plus de 900 000 acres (3600 kilomètres carrés) dans la vallée du Saint-Laurent, le gisement pourrait fournir de l'énergie aux Québécois pour plusieurs années.

 

« J'y crois. Ça fait longtemps que l'on sait que la formation géologique du Québec renferme du gaz naturel. La problématique était de le produire », dit le nouveau porte-parole de Junex et ancien PDG d'Hydro-Québec, André Caillé.

 

Les groupes écologistes vont encore plus loi et disent que la découverte du gisement justifie un moratoire sur la construction de ports méthaniers. Selon la coalition Stop au méthanier, les réserves pourraient être suffisantes pour assurer l'autonomie énergétique du Québec.

 

Junex effectuera d'autres forages cet été pour connaître le potentiel réel du gisement.

 

http://www.radio-canada.ca/regions/mauricie/2008/04/09/010-Gaz-gisement-Qc_n.shtml

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  • Administrateur
Gaz naturel

Les groupes écologistes vont encore plus loi et disent que la découverte du gisement justifie un moratoire sur la construction de ports méthaniers. Selon la coalition Stop au méthanier, les réserves pourraient être suffisantes pour assurer l'autonomie énergétique du Québec.

 

Disons que dans un geste aveugle de bonne volonté, le gouvernement déclare un moratoire sur les deux port méthaniers...

 

Combien gagez-vous que ces mêmes écolohippies vont pleurnicher quand (si réellement gisement existe) il sera temps d'exploiter cette ressource!

 

*Misère*

 

On pourrait pas mettre un moratoire sur les écologistes?

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