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Publié le 29 septembre 2010 à 05h00 | Mis à jour à 09h35

 

 

Coderre réfléchit à son avenir

 

 

 

Vincent Marissal et Joël-Denis Bellavance

La Presse

 

 

En froid avec les hautes instances du Parti libéral du Canada, pour lequel il milite depuis près de 30 ans, Denis Coderre prépare sa sortie: il laisse entendre que la mairie de Montréal ou la direction des libéraux provinciaux l'intéressent fortement.

 

Alors que son chef, Michael Ignatieff, exposait ses priorités devant environ 200 militants lundi soir à Outremont, son ancien lieutenant québécois était l'hôte, dans sa circonscription de Bourassa, d'un cocktail de financement pour lequel il a vendu entre 300 et 400 billets à 200$ pièce.

 

Au cours de la soirée, M. Coderre a indiqué à ses invités qu'il entendait représenter le PLC dans Bourassa aux prochaines élections (qui pourraient venir dès le printemps prochain), mais qu'il serait très réceptif à toute offre venant de la mairie de Montréal ou des libéraux provinciaux à Québec.

 

Selon nos sources, Denis Coderre, qui est député du PLC depuis 1997, a ouvert toute grande la porte à un changement de carrière. Il a aussi beaucoup insisté sur sa «fierté d'être québécois» et a annoncé à tous qu'il n'accepterait dorénavant que des dons de 200$ et moins.

 

 

Parmi les personnes présentes à la Casa del Mare, à Montréal-Nord, on a vu le sénateur Francis Fox, figure libérale incontournable à Montréal, le député libéral de Chomedey à l'Assemblée nationale, Guy Ouellette, et plusieurs candidats libéraux annoncés pour les prochaines élections. Autre figure montréalaise dominante, Alain Simard, le président de Spectra et instigateur notamment du Festival de jazz de Montréal, y était aussi.

 

Projets à long terme

 

Joint hier par La Presse, M. Coderre a affirmé qu'il porterait la bannière libérale aux prochaines élections fédérales et qu'il était prématuré de parler de ses projets à long terme. Mais il a refusé de fermer la porte à une carrière qui pourrait le conduire ailleurs qu'à Ottawa.

 

«Je vais toujours travailler pour protéger les intérêts de mes concitoyens, a-t-il dit. Je suis prêt à servir. J'ai toujours travaillé fort pour le Québec parce que je suis un député du Québec. Si je ne le fais pas, qui va le faire? C'est sûr que je suis nationaliste et que je vais travailler pour les intérêts du Québec.»

 

«L'avenir va me dire ce que je vais faire, mais je m'en vais encore comme député de Bourassa aux prochaines élections fédérales. Il n'y a pas d'élections municipales avant trois ans; il n'y aura probablement pas d'élections provinciales avant quatre ans... C'est beaucoup trop prématuré. Je trouve cela flatteur que les gens m'en parlent, mais on n'est pas pressé.»

 

Denis Coderre a quitté avec fracas son poste de lieutenant québécois du PLC, il y a un an, en dénonçant la mainmise de l'establishment de Toronto sur son parti. À l'époque, M. Coderre souhaitait réserver la circonscription d'Outremont à une candidate de son choix, mais la direction du PLC avait finalement imposé Martin Cauchon, le vieux rival du bouillant député de Bourassa.

 

«Denis a compris que son accrochage avec le parti l'a rendu très populaire au Québec, mais très impopulaire à Ottawa et à Toronto. Il est brûlé, à Ottawa. La nouveauté, c'est qu'il l'a finalement compris», a glissé un organisateur libéral de longue date.

 

«Denis aime la politique et le pouvoir. S'il ne peut être empereur à Rome, il préférera être chef ailleurs», a ajouté un autre libéral de Montréal.

 

Des sources précisent que M. Coderre n'a pas volontairement cherché à faire ombrage à son chef en tenant un cocktail le même soir que sa rencontre chez Martin Cauchon. Ce cocktail était prévu depuis des semaines. C'est la visite de M. Ignatieff qui a été déplacée à la dernière minute, ce dont le bureau du chef se serait d'ailleurs excusé auprès de M. Coderre.

 

Des doutes au PLQ

 

Au Parti libéral du Québec, on doute fort de la venue de M. Coderre puisqu'il n'y a pas vraiment de racines, mais son entrée éventuelle dans une course vers la mairie de Montréal ne surprendrait personne.

 

Outre Denis Coderre, le nom de Gilbert Rozon circule comme éventuel candidat à la succession de Gérald Tremblay. Une bataille entre deux candidats aussi «médiatiques» mettrait sans aucun doute un peu de couleur dans le morne paysage électoral municipal à Montréal

 

 

 

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201009/28/01-4327537-coderre-reflechit-a-son-avenir.php

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Membres prolifiques

Non merci. On n'a pas besoin d'un autre maire libéral. Gilbert Rozon peut-être.

 

A bien y penser, ca serait probablement effectivement une bonne chose un maire tres conservateur a Montreal pendant une certaine periode de temps. Il controllerait les finances mais n'auraient pas les pouvoirs necessaires pour implanter des lois et des mesures conservatrices sociales ridicules comme Harper a Ottawa. C'est ce que Montreal a besoin en fait; un maire pro-business qui assouplierait la fiscalitee Montrealaise, avec un peu de chance couperait dans la bureaucratie, et tiendrait tete aux cols-bleus.

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A bien y penser, ca serait probablement effectivement une bonne chose un maire tres conservateur a Montreal pendant une certaine periode de temps. Il controllerait les finances mais n'auraient pas les pouvoirs necessaires pour implanter des lois et des mesures conservatrices sociales ridicules comme Harper a Ottawa. C'est ce que Montreal a besoin en fait; un maire pro-business qui assouplierait la fiscalitee Montrealaise, avec un peu de chance couperait dans la bureaucratie, et tiendrait tete aux cols-bleus.

 

Someone like Rob Ford...

 

http://www.robfordformayor.ca/

Modifié par Cyrus
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Moi ce qui me désole c'est qu'il n'y a pas de candidats potentiels de prestiges anglophones. Pourquoi? Pourquoi il n'y en a pas qui s'implique plus activement ?

 

Coderre vise la mairie de Montréal mais ne dirait pas non au poste de Premier Ministre de Québec. À la mairie de Montréal il y aura aussi Gilbert Rozon, peut-etre Louise Harel enconre, Probablement Liza Frulla et sans aucun doute Richard Bergeron alors on risque d'avoir une course intéressante et espèrons le.......avec de nouveaux projets et une vision différente.

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:) Pour le poste de maire de Montréal, je ne crois pas que l'allégeance politique soit si importante, c'est plutôt une question de personnalité et de charisme parce que le maire doit être un rassembleur en tout premier lieu. Ainsi Coderre a ce genre de personnalité qui se rapproche du maire Labeaume de Québec, fort en gueule, dynamique et qui sait défendre ses dossiers.

 

Son expérience politique est un atout indéniable et il a ses entrées au fédéral où il connait tous les rouages administratifs. Tout le monde comprend à quel point il est important d'avoir l'attention du fédéral pour le développement de la ville et les incontournables compléments de budgets pour toutes sortes de projets. En plus il est apprécié et respecté des francophones tout autant que des anglophones de Montréal, bilingue, bon gestionnaire, discipliné et très volontaire, il sait mener une équipe et n'a pas peur de la controverse.

 

Son nationalisme et sa personnalité de bon vivant le rend sympathique même si on ne partage pas nécessairement ses idées ou son option fédéraliste. Je le vois très bien à la gouvernance de Montréal et il m'apparait comme le candidat gagnant si jamais il décide de faire le saut à la mairie.

 

Il dépasse largement tous les autres supposés prétendants: Harel, Bergeron, Tremblay et même Rozon réunis. Ce dernier, qui n'a pas d'expérience politique comme tel, pourrait cependant faire un très bon tandem Coderre-Rozon. Un peu comme les Drapeau-Saulnier et Drapeau-Lamarre d'une certaine époque tout en étant heureusement différents. Coderre m'apparaissant comme beaucoup plus pragmatique et réaliste et Rozon plus visionnaire et bon gestionnaire.

 

Coderre a aussi la couenne dur et il sait défendre ses intérêts et ses dossiers face à d'autres niveaux de gouvernement. C'est le genre à brasser la cage et à faire valoir des arguments solides pour obtenir satisfaction et justice dans les nombreux contentieux fédéraux et provinciaux. Montréal a besoin d'une personnalité forte pour tenir tête aux fonctionnaires et aux politiciens de Québec et Ottawa qui ont eu malheureusement la part belle avec les maires précédents. On connait les résultats...

 

Finalement je crois véritablement à la valeur de cette candidature, si elle se concrétise. J'ai été très déçu d'Harel et de la tournure des événements à la dernière élection. Mais je garde espoir, l'homme qu'il faut pour redonner du tonus à Montréal est peut-être celui-là, en tout cas il en a le profil et la personnalité :thumbsup:

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:) Pour le poste de maire de Montréal, je ne crois pas que l'allégeance politique soit si importante, c'est plutôt une question de personnalité et de charisme parce que le maire doit être un rassembleur en tout premier lieu. Ainsi Coderre a ce genre de personnalité qui se rapproche du maire Labeaume de Québec, fort en gueule, dynamique et qui sait défendre ses dossiers.......:

 

En effet, je le préfère à la mairie de Montréal qu'à la tete du Parti Libéral du Québec. Si ce mec peut mettre de coté son aveuglement libéral fédéral alors il pourrait avoir mon vote à Montréal mais il n'aura jamais mon vote s'il se présente au provincial. Je suis de ceux qui pense qu'il est présentement le clown de service et intule à Ottawa mais en tant que maire de Montréal.....c'est une option valable !

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Je suis pas mal d'accord avec toi là-dessus acpnc. Et je ne crois surtout pas que le "conservatisme" soit un gage de bonne gestion. L'histoire à tendance à nous prouver le contraire: au niveau national les Conservateurs actuels ont réalisé un déficit, les Libéraux auparavant des surplus. Les Conservateurs de Mulroney avant encore, des déficits records. Aux États-Unis, c'est l'administration Bush qui a creusé le déficit, alors que Clinton réalisait des surplus. Peut-être serait-ce différent au niveau mnicipal, mais je ne vois en quoi un conservateur serait en ce sens plus pragmatique qu'un "libéral", ou même un "péquiste".

 

Vu d'ici, la supposée "gestion serrée" des politiciens d'allégeance conservatrice apparait plutôt comme un mythe entretenu par les tenants de cette voie......:stirthepot:

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Coderre représente tout ce qu'il y a de mauvais et qu'on ne mérite pas à notre mairie:

 

la vieille garde libérale, corrompue à l'os, fonctionnant uniquement sur un système de copinage, à l'origine du scandale des commandites.

 

C'est du Gérald Tremblay à la puissance mille, avec encore plus de contacts assoiffés de contrats municipaux et d'amis de longue date à récompenser.

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