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The city really needs to look at their plan and see what rules could be "bent". If the city and others consider restaurants part of the fabric of Montreal culture/society, we should allow restaurants that closed forever because of COVID to try and get a loan or grant to re-open with a food truck.

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  • 2 semaines plus tard...

Les camions de cuisine de rue de retour cet été, malgré la COVID-19

Huit emplacements ont été désignés pour les accueillir au centre-ville.

Ce n'est pas le nouveau coronavirus qui empêchera les Montréalais de profiter cette année encore des restaurants mobiles de la métropole, qui font partie du paysage depuis 2013.

En conseil extraordinaire, mardi matin, les élus de l'arrondissement de Ville-Marie ont voté en faveur du retour des camions de cuisine de rue au centre-ville à compter de lundi prochain. Huit sites ont été désignés pour les accueillir de 9 h à 23 h, soit trois de moins que l'an dernier.

Les camions de cuisine de rue pourront notamment vendre des produits alimentaires près du monument à sir George-Étienne Cartier, à la place du Canada, au square Dorchester et au Village au Pied-du-Courant. Ils pourront aussi s'installer à la place d'Armes pour occuper l'espace laissé vacant par les calèches, dont les activités ont pris fin en janvier.

Leur présence au centre-ville sera autorisée jusqu'au 30 septembre 2020, mais cette date pourra être repoussée au besoin.

La situation résultant de la pandémie en cours nécessite le recours à des valeurs sûres pour encourager la fréquentation des lieux publics. La cuisine de rue, s'étant bâti un grand capital de sympathie citoyen, compte parmi celles-ci. - Extrait du sommaire décisionnel

L'arrondissement de Ville-Marie est le premier, cette année, à donner son aval au retour des camions de cuisine de rue. 

L'Association des restaurateurs de rue du Québec (ARRQ) affirme toutefois être en discussion avec ceux du Sud-Ouest, de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, de Rosemont–La Petite-Patrie, de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension et d'Ahuntsic-Cartierville.

Un été différent

En raison de la pandémie de COVID-19, de nombreux propriétaires de camion-restaurant ont déjà renoncé à la saison. Mais au moins une vingtaine d'autres s'apprêtent à parcourir la ville, assure Gaëlle Cerf, copropriétaire du Grumman78 et vice-présidente de l'ARRQ.

C'est certain que ça fait plaisir de ne plus avoir cette incertitude-là au niveau de la saison pour les food trucks, parce que c'est sûr qu'on était un petit peu stressés, là, a-t-elle confié à l'émission Le 15-18, mardi.

Forcément, ce n'est pas au pied des tours de bureaux vides qu'on retrouvera le plus de camions de cuisine de rue cette année. Le square Victoria, par exemple, en sera exempt. Non, 2020 sera plutôt l'année des quartiers résidentiels, prédit Mme Cerf.

Plutôt que d'aller nourrir les gens des bureaux du centre-ville, on va aller vers quelque chose d'un peu plus logique à notre avis, qui est plutôt d'aller participer aux événements familiaux, dans les parcs et dans les rues, pour aider un peu les gens à dynamiser un été qui s'annonce plutôt morne. - Gaëlle Cerf, copropriétaire du Grumman78 et vice-présidente de l'ARRQ

Le responsable du dossier au comité exécutif, Robert Beaudry, rappelle que les mesures sanitaires d'usage devront être observées. Les propriétaires de camions de cuisine de rue devront notamment suivre les guides produits par la CNESST et s'assurer du respect de la distanciation sociale dans les files d'attente.

On le voit un petit peu de la même façon qu'au niveau des terrasses extérieures et des restaurateurs en général, explique M. Beaudry. On s'attend à ce que ce soit respecté et on va s'assurer que ce soit le cas.

Comme l'an dernier, l'ARRQ sera responsable de la gestion du calendrier et des camions ainsi que de la vérification de la conformité des exploitants, la Ville de Montréal ayant choisi de se décharger de ces responsabilités.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1714676/restaurants-restos-mobiles-ambulants-centre-ville-coronavirus

Screen Shot 2020-06-23 at 10.57.10 PM.png

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  • 5 mois plus tard...
  • 1 année plus tard...
  • Administrateur

Où sont passés les food trucks ?

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Des camions de cuisine de rue garés dans le Vieux-Port, un des rares endroits où l’on peut en croiser fréquemment. 

Ils étaient naguère très présents au centre-ville de Montréal, mais ont progressivement disparu durant la pandémie de COVID-19. Avec la popularité du télétravail et les tours de bureaux beaucoup moins pleines, les camions de cuisine de rue, ou food trucks, ont changé de modèle d’affaires. La plupart se tournent maintenant vers les évènements privés, au détriment des rues de la métropole.

Publié à 5h00

HENRI OUELLETTE-VÉZINALA PRESSE

« Surtout au centre-ville, Montréal est de plus en plus délaissé par nos membres. Ils sont maintenant très occupés avec les évènements privés, les festivals. Les gens ne sont pas retournés au bureau en nombre, donc ce n’est pas rentable pour les food trucks de sortir de façon hyper régulière dans les rues de la ville », explique la vice-présidente de l’Association des restaurateurs de rue du Québec (ARRQ), Gaëlle Cerf. 

Elle affirme que l’industrie se porte malgré tout « très bien ». « On a fait beaucoup de recrutement, on est rendus à au-delà de 550 évènements privés. C’est le double d’activités par rapport à 2021. Ça donne vraiment accès à des clientèles différentes, plus sûres financièrement », évoque la femme d’affaires. 

À ses yeux, les camions reviendront au centre-ville « quand les gens y reviendront vraiment ». « Ça sera vraiment intimement lié à ça. Il faut que l’on continue de dynamiser le centre-ville. Nous, on surveille la situation, et on garde les canaux de communication ouverts avec la Ville », insiste Mme Cerf. 

On voit clairement que la cuisine de rue est en train d’évoluer. Tout le monde a besoin d’atteindre un certain seuil de rentabilité. Les priorités commerciales, ce sont les festivals, le corporatif. Et ensuite, s’ils ont un trou au calendrier, ils vont aller faire des sorties en ville.

Gaëlle Cerf, vice-présidente de l’ARRQ

Une ville « de moins en moins » intéressante

Dès le début de la journée, l’équipe de Benoit Dessureault s’active à préparer son camion de cuisine de rue. Au passage de La Presse, des employés remplissent et garnissent l’intérieur du camion. Le propriétaire de la « Delmobile » — le camion du restaurant Chez Delmo — doit se rendre en après-midi dans un évènement privé tenu par une école, pour la rentrée scolaire. Le commerçant constate lui aussi que le modèle de l’industrie change.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Benoit Dessureault prépare la « Delmobile », son camion de cuisine de rue.

C’est de moins en moins intéressant en ville. C’est très aléatoire, on ne sait pas combien on va vendre de produits. Et surtout, on doit par règlement se stationner là où les pancartes de la Ville le prévoient, sauf que ça arrange plus la Ville que les camions.

Benoit Dessureault, propriétaire du restaurant chez Delmo

« Ces règles qu’on nous impose ne sont souvent pas conscientes de nos réalités. Sur Notre-Dame, par exemple, ils ont mis l’an passé les lieux de cuisine de rue sur le côté gauche, en direction est. Il fallait donc garder le camion avant le parc, à l’ouest de Place-d’Armes. Sauf que ça fait en sorte que la fenêtre de service, elle se retrouve dans le trafic. Pour nous, c’est inutilisable. Cette année, on n’a fait aucune sortie dans la ville, en grande partie à cause de ça », fait valoir M. Dessureault. 

Il dit trouver « dommage » que Montréal n’ait pas cherché davantage à consulter l’industrie au cours des dernières années, afin de trouver des solutions concrètes. 

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Un employé du food truck de Chez Delmo remplit le camion.

« Je fais affaire avec bien d’autres municipalités, et ce n’est vraiment pas comme ça. On nous demande plutôt quel est le meilleur emplacement pour avoir la meilleure dynamique de food truck possible, et après, on s’ajuste en conséquence. À Montréal, je me fais imposer des règles qui n’ont rien à voir avec la dynamique de la cuisine de rue », poursuit le propriétaire. 

« Opportunités intéressantes » 

Au comité exécutif de la Ville, le responsable du développement économique, Luc Rabouin, affirme que la Ville continue de collaborer avec les partenaires, dont l’ARRQ, « afin de trouver les meilleures solutions pour les soutenir ». 

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE

Luc Rabouin

Nous comprenons qu’ils saisissent des opportunités intéressantes, comme la participation à des évènements privés, et nous sommes régulièrement en discussion avec l’association afin que la population puisse continuer de profiter de la présence des food trucks durant la saison estivale.

Luc Rabouin, responsable du développement économique et commercial au comité exécutif de la Ville de Montréal

En règle générale, la gestion de la cuisine de rue est déléguée aux arrondissements. Dans Ville-Marie, l’arrondissement mandate l’ARRQ pour gérer la cuisine de rue. Pour la saison 2022, qui s’étend du 16 avril au 31 octobre, quatre sites sont réservés aux camions de cuisine de rue. 

Au centre-ville, les camions doivent en effet se stationner à des endroits précis. Ils ont le choix entre le monument à sir George-Étienne Cartier, sur l’avenue du Parc, la place d’Armes, du côté nord de la rue Saint-Jacques, la place du Canada, rue de la Cathédrale au sud-ouest de René-Lévesque, ou encore le parc Jos-Montferrand, du côté est de la rue Frontenac.

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-08-29/ou-sont-passes-les-food-trucks.php

 

Pourquoi je ne suis pas surpris, nous avons eus des pages et des pages de débats là dessus... Trop de réglementation a finit par tuer le bébé.

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Il y a 3 heures, mtlurb a dit :

La plupart se tournent maintenant vers les évènements privés

En effet le dernier food truck que j'ai vu, c'était cet été à Laval, dans une rue voisine de la mienne. 

Une fête familiale, avec musique très forte 🙂

 

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Il y a 4 heures, Djentmaster001 a dit :

Ah once again, Montreal and red tape.... Really holding back the city from accomplishing so many ideas and holding back the potential of the city. 

Damn we miss the Jean Drapeau era. We went from the Expo and the Olympics to luzerne growing contests.

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Il y a 11 heures, mtlurb a dit :

Où sont passés les food trucks ?

(titre de l'article complet cité par mtlurb)

Nulle part dans l'article, que j'ai lu intégralement, n'ai-je vu une allusion à la vraisemblance d'une autre explication partielle:  des restaurateurs établis sur des sites fixes, i.e. des immeubles, redouteraient la concurrence des camions de cuisine de rue (CCR), qu'ils considéreraient déloyale.  La solution de la ville: restreindre drastiquement l'accès aux CCR.  Qu'en pensez-vous?  Et on pourrait aussi se demander pourquoi la même considération n'a pas conduit au même résultat dans d'autres villes comparables.  (J'ai une petite idée là-dessus) 

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il y a une heure, Rocco a dit :

Damn we miss the Jean Drapeau era. We went from the Expo and the Olympics to luzerne growing contests.

Jean Drapeau est le plus grand responsable de cette transition car c'est sous son règne qu'ont eu lieu les Floralies Internationales en 1980. :silly:

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  • Administrateur
il y a 3 minutes, Né entre les rapides a dit :

(titre de l'article complet cité par mtlurb)

Nulle part dans l'article, que j'ai lu intégralement, n'ai-je vu une allusion à la vraisemblance d'une autre explication partielle:  des restaurateurs établis sur des sites fixes, i.e. des immeubles, redouteraient la concurrence des camions de cuisine de rue (CCR), qu'ils considéreraient déloyale.  La solution de la ville: restreindre drastiquement l'accès aux CCR.  Qu'en pensez-vous?  Et on pourrait aussi se demander pourquoi la même considération n'a pas conduit au même résultat dans d'autres villes comparables.  (J'ai une petite idée là-dessus) 

C'était vraiment une inquiétude des restaurants établis... une raison pourquoi la ville a imposé un certain standard élevé pour les menus... je me rappelle bien, pas de hotdogs a 3$ pour tuer les restaurants.

Ça reviens à ce que je disais, trop de réglementation... à la fin ça donne ça.

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