Street Food in Mtl

[ymenard]

Les gens s'attendaient à une soupe populaire et des hot dogs à 0,69$.

 

Je connais aucun Montréalais qui pense comme ceci. Le food truck ce sont des prix a peu près similaire à n'importe quel "to go" au centre-ville, peut être un petit peu plus mais quand était la dernière fois que tu as vu du Foie Gras au Presse-Café?

 

Il faut comprendre la cible du marché du Centre-ville de Montréal. On parle de gens en complet qui travaillent les tours, des gens universitaires normalement plus instruit sur la qualité des aliments et des touristes souvent aisés.

[monctezuma]

Je connais aucun Montréalais qui pense comme ceci. Le food truck ce sont des prix a peu près similaire à n'importe quel "to go" au centre-ville, peut être un petit peu plus mais quand était la dernière fois que tu as vu du Foie Gras au Presse-Café?

 

Il faut comprendre la cible du marché du Centre-ville de Montréal. On parle de gens en complet qui travaillent les tours, des gens universitaires normalement plus instruit sur la qualité des aliments et des touristes souvent aisés.

 

BruB voulait dire : une minorité de gens s'attendaient à une soupe populaire et des hot dogs à 0,69$ et c'est cette même minorité aujourd'hui qui déchire sa chemise sur la place publique en criant au scandale.

[ymenard]

Où ça une minorité de gens? J'ai juste vu une chialeuse dans The Gazette (une chialeuse dans ce journal là, impossible!), pis un article sur les intarwebs. On est dans un monde capitaliste, l'offre et la demande va faire son cours et le tout s'ajustera.

[franktko]

Où ça une minorité de gens? J'ai juste vu une chialeuse dans The Gazette (une chialeuse dans ce journal là, impossible!), pis un article sur les intarwebs. On est dans un monde capitaliste, l'offre et la demande va faire son cours et le tout s'ajustera.

 

Il y a quand même eu des gens qui se sont plaints, je ne sais pas dans quelle proportion mais je ne comprends pas pourquoi tu tiens absolument à nier l'existence de ce groupe...

 

La bouffe de rue à Montréal n'a rien de capitaliste avec l'offre et la demande; c'est strictement contrôllé à savoir qui, où et comment vont pouvoir participer les différents restaurateurs. Tellement qu'il va falloir les surveiller pour ne pas qu'ils fixent les prix! (trop tard?)

 

À partir de la semaine prochaine, je me force à aller dîner une fois par semaine dans un camion; je devrais avoir goûter la moitié de l'offre d'ici la fin de septembre, miam!

[cjb]

C'est pas du street food à MTL en ce moment; c'est une dizaine de restaurants établis qui ont eu le droit de vendre leur bouffe préparée en restaurants dans certains spots pré-désignés.

 

Ceux qui se réjouissent du modèle actuel n'ont pas du expérimenter beaucoup de street food à travers le monde spécialement aux USA qui serait un modèle tout désigné pour MTL.

 

 

 

Voici du vrai street food, et non ce n'est pas des hot dogs et de la poutine. Ce sont des restaurateurs maison qui préparent leur propre spécialité, à prix très compétitif. Des sandwhichs à 3$, des tacos à 4-5 $, des sautés asiatiques sur le pouce pour quelques dollars. Voici le vrai esprit du street food.

 

http://roaminghunger.com/hou/vendors/most_liked

Modifié 28 juin 2013 par cjb

[Malek]

J ai prêté attention a ça le weekend passe a new york. Et ça explosais en choix un peu partout en ville.

 

Y en avais pour tous les gouts et pas cher.

 

Aujourd'hui je suis a toronto et encore beaucoup de choix moins que nyc, mais quand même.

 

En tout cas, t'es foodie, va donc dans un resto le big.

 

 

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[acpnc]

Laissons la formule évoluer et la demande s'exprimer. Disons que la bouffe de rue contribue positivement à l'animation d'une ville, aucun doute là-dessus. Elle est aussi très répandue à travers le monde et fait les délices des locaux tout autant que des visiteurs. Dans plusieurs endroits elle fait partie des moeurs depuis des siècles et représente un attrait touristique au même titre que certains monuments ou musées. J'ai trouvé un bon article sur le sujet dans l'Express dont voici le lien http://www.lexpress.fr/styles/la-cuisine-court-les-rues_482482.html

 

J'ai aussi trouvé cet autre article http://www.lhotellerie-restauration.fr/hotellerie-restauration/articles/2008/3087_26_Juin_2008/La_restauration_europeenne_accuse_des_identites_encore_tres_marquees.htm dont on mentionne le cas de la France, plus particulier, en comparaison de la moyenne européenne "La France est l'un des rares pays d'Europe à résister à la 'street food' pour préserver le côté confortable du repas", souligne Bernard Boutboul. Cette singularité perdurera-t-elle? Pour répondre à cette question, disons que les jeunes sont beaucoup plus ouverts que leurs parents au phénomène et là aussi la cuisine de rue fait des avancées intéressantes.

 

En ce qui concerne Montréal et le Québec en général, on peut dire qu'avec l'hiver montréalais, la bouffe de rue en prend pour son rhume. C'est donc une activité saisonnière, donc moins lucrative et plus risquée pour celui qui souhaite y investir. Au point de vue logistique c'est pas évident, les contraintes hivernales sont nombreuses. Il faudrait voir comment s'organisent les villes nordiques dans ce domaine, surtout qu'il y en a peu d'endroits comparables dans le monde qui subissent un couvert neigeux et glacé 3 mois par année.

 

Je suis allé voir du côté de Moscou où j'ai trouvé ceci http://www.meltyfood.fr/a-moscou-la-cuisine-de-rue-se-developpe-a150033.html et cet autre article http://larussiedaujourdhui.fr/articles/2013/01/04/a_moscou_la_cuisine_de_rue_innove_21245.html Mais il n'y a pas grand chose dans le web qui parle spécifiquement de notre cas particulier, même dans ce domaine on est une société distincte, et il faudra peut-être innover et réinventer le concept en fonction de nos réalités.

 

Mais bon, le génie québécois a relevé des défis drôlement plus importants et en dépit de l'hiver, c'est davantage une frilosité administrative qui restreint le phénomène. Bien sûr il y a une résistance du côté des restos qui paient des impôts fonciers et qui investissent drôlement plus qu'un food truck. Ce sont des lieux permanents qui offrent aussi des emplois permanents et qui font partie intégrante de l'économie locale. On a donc, dans un premier temps privilégié les restos par une formule maison, qui se distingue nettement de la cuisine de rue traditionnelle. Faudra maintenant voir comment tout cela évoluera avec les années, en fonction de la demande qui se manifestera sûrement de manière plus insistante, maintenant qu'on a ouvert la porte et que les montréalais y ont pris goût.

 

Je termine avec cet autre article de 2012, précurseur du phénomène et qui explique un peu la perception montréalaise sur le sujet. http://www.hrimag.com/Le-street-food-pourrait-bientot, on a donc pas fini d'en débattre mais je suis convaincu qu'on ne retournera pas en arrière (le génie, une fois libéré, ne retourne jamais dans la bouteille). Montréal aura une nouvelle administration à l'automne prochain, ce sera sûrement une belle occasion pour mettre à jour plein de règlementations. Il faudra du temps, mais encore ici les mentalités évoluent et je pense qu'on a pris la bonne direction.

[Malek]

Bon c'est déjà la fin il parait.

 

Pas de prolongation pour la bouffe de rue

 

 

http://journalmetro.com/actualites/montreal/345762/pas-de-prolongation-pour-la-bouffe-de-rue/

 

 

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Modifié 18 juillet 2013 par Malek

[Rocco]

Bon c'est déjà la fin il parait.

 

Pas de prolongation pour la bouffe de rue

 

 

http://journalmetro.com/actualites/montreal/345762/pas-de-prolongation-pour-la-bouffe-de-rue/

 

 

T'as pas lu l'article... Ils ne prolongeront pas après le 29 septembre bien entendu comme c'était prévu dû à l'automne... mais il est spécifié dans l'article que le projet-pilote va bon train et qu'il devrait être reconduit l'an prochain.

[Malek]

C'est pas certain pour l'an prochain, pas de garanti.

 

Les files du midi commencent déjà a être moins longues a la place du canada.

 

 

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