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ScarletCoral

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Tout ce qui a été posté par ScarletCoral

  1. l'entrevue d'Alain Gravel avec le maire de l'arrondissement ce matin : http://ici.radio-canada.ca/emissions/gravel_le_matin/2015-2016/archives.asp?date=2016%2F04%2F11&indTime=845&idmedia=7482481 Pour votre information, c'est aussi l'entrepreneur du Brickfields qui a coupé les fils de télécommunication de Vidéotron et Bell la semaine dernière... plongeant les rues avoisinantes dans un "black-out"
  2. Je crois qu'ils vont monter la grue aujourd'hui. J'ai vu des camions de la compagnie Guay portant des morceaux de grue dans le stationnement à côté. Je prendrai une photo en retournant chez moi ce soir
  3. et la neige qui recouvre tout ce matin...
  4. Le maire de l'arrondissement en entrevue avec Alain Gravel ce matin a dit qu'il n'y avait pas d'autre option que la démolition
  5. Vidéo sur YouTube : [video=youtube_share;ucGfoRVhJfM] Vidéo sur Twitter : https://twitter.com/alaindassylva/status/719352272719847424
  6. Démolition en cours... je vois la poussière de mon balcon
  7. via Radio-Canada : 9 familles jetées à la rue après un affaissement de terrain à Montréal Publié aujourd'hui à 16 h 53 | Mis à jour à 18 h 25 L'immeuble menace de s'effondrer en raison de sa structure instable. Photo : Radio-Canada/René Saint-Louis Dix-huit personnes ont été évacuées en raison de travaux d'excavation d'un terrain qui a endommagé leur coopérative d'habitation dans le quartier Griffintown. Les pompiers veulent maintenant détruire l'un des deux bâtiments de la coopérative Ste-Anne, une décision que dénonce l'organisme Héritage Montréal. Un texte de René Saint-Louis Les immeubles situés aux adresses 181 à 191 rue de la Montagne ont tous été évacués entre le 1er et le 9 avril à la suite d'un affaissement de terrain qui n'a fait que s'aggraver avec la pluie des derniers jours. Le terrain adjacent, qui faisait l'objet de travaux, doit accueillir la tour à condos Brickfields. La première section de la rangée d'immeubles du 19e siècle est maintenant menacée du pic des démolisseurs. La décision de détruire l'immeuble, même si aucune fissure n'était visible sur la façade et que seul un mur situé au-dessus d'une porte-cochère s'était effondré, a été prise par le Service de sécurité incendie de la Ville de Montréal. Jocelyne et Nicole habitaient la coopérative depuis 38 ans. « On a juste eu le temps de prendre quelques vêtements et on est sorti comme ça, racontent-elles. C'est toute une vie, c'est toute une vie... Nos enfants sont nés là. » Nicole n'a même pas pu récupérer l'urne funéraire de son mari. Certains évacués ont été logés chez des proches, mais dix ont été pris en charge par la Croix-Rouge. Ils seront nourris et logés pendant trois jours. L'organisme Héritage Montréal dénonce la décision du Service de sécurité incendie. Son porte-parole, Dinu Bumbaru, trouve invraisemblable la version des pompiers, qui ont récemment démoli un autre immeuble du quartier à la suite d'un incendie. « Il faut trouver une façon pour que les accidents ne se traduisent pas automatiquement en perte pour le patrimoine. Et ça, ça veut dire que le service incendie doit être reconnu comme un partenaire avec des devoirs, pas juste des pouvoirs. » Selon M. Bumbaru, la technologie pour stabiliser un immeuble est pourtant facilement disponible. La décision de détruire l'immeuble a d'abord été annoncée pour dimanche après-midi, mais elle a finalement été reportée à lundi. Par ailleurs, le promoteur immobilier, qui construit la tour Brickfields, doit intégrer à son projet la maison Keegan, la plus ancienne de Griffintown Photo de plus près sur via Journal Métro : Reportage vidéo de CTV news : ici
  8. Radio-Canada Première vient de dire que la décision pour la démolition a été reportée à demain, mais de chez moi je vois une pelle mécanique est train de travailler. Elle creuse la rue devant la maison?
  9. sur Canoë : Un édifice menace de s'effondrer dans Griffintown MONTRÉAL - Un édifice résidentiel du quartier Griffintown, à Montréal, doit être démoli en partie dimanche après-midi parce que sa structure est instable et menace de s'effondrer. En tout, 18 résidents de la rue de la Montagne, près de la rue Wellington, ont été évacués samedi. La Croix-Rouge s'est occupée de les reloger. C'est principalement le bâtiment dans lequel se trouve la Coopérative d'habitation Ste-Anne qui pose problème en raison de sa structure instable. Les briques situées à la jonction des murs arrière et de côté ont commencé à s'effondrer. Deux ingénieurs, un mandaté par les propriétaires du bâtiment et l'autre par la municipalité, ont analysé la structure. «Les deux sont arrivés au même constat: le bâtiment doit être démoli», a expliqué Mélanie Drouin, chargée de communication au Service de sécurité incendie de Montréal (SIM). Les travaux de démolition doivent avoir lieu en fin d'après-midi dimanche. Au départ, l'entièreté de l'édifice devait être démolie. Toutefois, les experts se sont ravisés et estiment maintenant que seulement une partie de l'édifice doit passer sous le pic des démolisseurs, «pour diminuer l'impact au reste du bâtiment», a expliqué Mme Drouin. D'autres bâtiments ont été évacués par mesure de précaution, mais ne seraient pas instables.
  10. aux nouvelles du bulletin régional - CBF à 12 h 08 : http://ici.radio-canada.ca/premiere/
  11. Je viens d'entendre aux nouvelles que les deux équipes d'ingénieurs, celle de la Ville et celle du promoteur, recommandent la démolition pour des raisons de sécurité
  12. Post d'un des résidents : c'est vraiment triste
  13. Réponse du maire de l'arrondissement hier soir :
  14. Le promoteur et la Ville se lancent la balle sur qui est responsable... Le promoteur dit que c'est la faute à la Ville qui a tardé à réparer un tuyau. L'eau aurait fragilisé le sol. D'un autre côté, Griffintown est une zone inondable, il y a des précautions à prendre quand on creuse!
  15. Ça travaillait sur le chantier aujourd'hui.... et un moment donné la rue de la Montagne a été fermée.. et ensuite : sur la page Facebook de J'aime Griffintown Les résidents ne peuvent même pas retourner à l'intérieur pour récupérer leurs biens... la structure est jugée trop dangereuse
  16. Parc à côté du Walter! via La Voix Pop : 08/04/2016 Mise à jour : 8 avril 2016 | 7:00 Le parc Madeleine-Parent prendra forme cet été Par Jean-François Villeneuve Le terrain du nouveau parc Madeleine-Parent sera un peu moins triste lorsque l'aménagement de celui-ci sera complété plus tard cet été. Le nouveau parc nommé en l’honneur de Madeleine Parent, situé entre la rue Saint-Patrick et le canal de Lachine, à proximité du marché Atwater, profitera d’un investissement de plus de 425 000 $ de la part de l’arrondissement du Sud-Ouest Figure syndicaliste et féministe d’envergure, Madeleine Parent a marqué le Québec des années 40 dans l’industrie du textile, participant à plusieurs grèves d’ouvriers de la Dominion Textile, dont l’une des usines se trouvait dans Saint-Henri. «C’est un conflit qui s’est répandu partout dans les quartiers avoisinants, souligne le maire du Sud-Ouest, Benoit Dorais. On voulait quelqu’un d’associé à la fois au mouvement industriel et syndical, mais aussi rendre hommage à une femme». Son engagement social était tel que le premier ministre Maurice Duplessis l’a fait arrêter en 1947 pour des conspirations séditieuses. Retraitée, la syndicaliste s’est jointe à la Fédération des femmes du Québec et a participé au débat public jusque dans les années 2000. Elle est décédée en 2012, à l’âge de 93 ans. Des colonnes rappelant sa vie et son œuvre agrémenteront ce nouvel espace vert du quartier Pointe-Saint-Charles. Lieu de détente Du mobilier fait sur mesure sera à la disposition des citoyens, incluant des bancs, un brumisateur et de l’éclairage supplémentaire, des supports à vélo et des tables de pique-nique ainsi que des tables de ping-pong. Des arbres y seront aussi plantés. Le parc sera accessible aux personnes à mobilité réduite. L’espace occupé par le parc porte encore les fondations du bâtiment de l’entreprise Les produits Seracon Inc., qui se trouvait jusqu’en 2009 sur ce terrain. Ces vestiges ne seront pas retirés du site. Une place publique en pavé de béton sera construite sur les lieux, tout comme un muret de pierres naturelles, pour les recouvrir. Les travaux devraient commencer en mai et se terminer vers la fin de l’été, en août. L’arrondissement avait lancé un appel d’offres au début du mois de mars pour la réalisation des travaux. L’entreprise Techniparc a remporté celui-ci avec la plus basse soumission. Sur StreetView [ATTACH]26116[/ATTACH]
  17. Parc à côté du Walter! via La Voix Pop : 08/04/2016 Mise à jour : 8 avril 2016 | 7:00 Le parc Madeleine-Parent prendra forme cet été Par Jean-François Villeneuve Le terrain du nouveau parc Madeleine-Parent sera un peu moins triste lorsque l'aménagement de celui-ci sera complété plus tard cet été. Le nouveau parc nommé en l’honneur de Madeleine Parent, situé entre la rue Saint-Patrick et le canal de Lachine, à proximité du marché Atwater, profitera d’un investissement de plus de 425 000 $ de la part de l’arrondissement du Sud-Ouest Figure syndicaliste et féministe d’envergure, Madeleine Parent a marqué le Québec des années 40 dans l’industrie du textile, participant à plusieurs grèves d’ouvriers de la Dominion Textile, dont l’une des usines se trouvait dans Saint-Henri. «C’est un conflit qui s’est répandu partout dans les quartiers avoisinants, souligne le maire du Sud-Ouest, Benoit Dorais. On voulait quelqu’un d’associé à la fois au mouvement industriel et syndical, mais aussi rendre hommage à une femme». Son engagement social était tel que le premier ministre Maurice Duplessis l’a fait arrêter en 1947 pour des conspirations séditieuses. Retraitée, la syndicaliste s’est jointe à la Fédération des femmes du Québec et a participé au débat public jusque dans les années 2000. Elle est décédée en 2012, à l’âge de 93 ans. Des colonnes rappelant sa vie et son œuvre agrémenteront ce nouvel espace vert du quartier Pointe-Saint-Charles. Lieu de détente Du mobilier fait sur mesure sera à la disposition des citoyens, incluant des bancs, un brumisateur et de l’éclairage supplémentaire, des supports à vélo et des tables de pique-nique ainsi que des tables de ping-pong. Des arbres y seront aussi plantés. Le parc sera accessible aux personnes à mobilité réduite. L’espace occupé par le parc porte encore les fondations du bâtiment de l’entreprise Les produits Seracon Inc., qui se trouvait jusqu’en 2009 sur ce terrain. Ces vestiges ne seront pas retirés du site. Une place publique en pavé de béton sera construite sur les lieux, tout comme un muret de pierres naturelles, pour les recouvrir. Les travaux devraient commencer en mai et se terminer vers la fin de l’été, en août. L’arrondissement avait lancé un appel d’offres au début du mois de mars pour la réalisation des travaux. L’entreprise Techniparc a remporté celui-ci avec la plus basse soumission. Sur StreetView
  18. Ils ont dû faire quelques ajustements au design Approbation PIIA - CCU du 10 novembre 2015 : Recommandation de la DAUP : Lors de cette séance, la DAUP a émis un avis défavorable, estimant nécessaire : - de concevoir un bâtiment moins imposant et moins massif; - de miser sur l’innovation et la créativité; - d'améliorer l’articulation des façades afin d’éviter la répétition et l’homogénéité; - d'éviter une hauteur uniforme; - de tenir compte de la présence des bâtiments voisins. Recommandation du Comité consultatif d'urbanisme (CCU) : Lors de cette même séance, les membres du CCU ont émis un avis défavorable, allant dans le sens des commentaires de la DAUP, en y ajoutant les suivants : - Présenter les projets acceptés dans le secteur des Bassins afin de mieux comprendre l’arrimage de ce projet avec les autres bâtiments; - L’alignement oblique du projet de l'îlot C1 pourrait servir de ligne directrice; - La façade donnant sur la rue William devrait être parallèle à la rue; - Mieux travailler la façade donnant sur le parc. Approbation PIIA - CCU du 23 février 2016 : Recommandation de la DAUP : Considérant : - Les critères généraux et spécifiques de développement du site des Bassins du Nouveau Havre et du secteur D; - Les critères d’évaluation du Règlement sur les PIIA concernant les nouvelles constructions; - Que le projet répond aux recommandations et commentaires émis lors du CCU du 24 novembre 2015, concernant : -- Le nouvel alignement de la façade sur la rue William; -- L’implantation qui tient compte des lignes de force du contexte; -- Le déplacement du hall d’entrée par rapport au projet précédent; -- La différenciation des matériaux prévus au-dessus du hall d’entrée; -- Les deux parties du bâtiment traitées uniformément, sauf pour la percée; -- Le caractère de légèreté de l’élément de jonction; Lors de la présentation au CCU du 23 février 2016, la DAUP a recommandé un avis favorable au projet de construction du bâtiment situé au 1620, rue William. Recommandation du Comité consultatif d'urbanisme (CCU) : Lors de cette même séance, les membres du CCU ont émis un avis favorable au projet de construction du bâtiment situé au 1620, rue William, sous réserve que les revêtements métalliques prévus soient d’une épaisseur satisfaisante afin d’éviter qu’il ne gondolent. Un échantillon devra être présenté à la Division de l'urbanisme avant l'octroi du permis de construction.
  19. les plans ont été approuvés au conseil d'arrondissement hier soir! tiré de l'ordre du jour :
  20. Depuis que la sortie Sherbrooke a été fermée sur la 15 nord cette semaine, le bouchon le matin sur la 10 pour entrer au centre-ville commence à peu près au niveau du pont Victoria
  21. J'ai écouté le conseil d'arrondissement ce soir. Des résidents ont déposé une pétition contre ce projet, et un autre en a déposé une pour...
  22. un petit résumé via Radio-Canada : Un nouvel édicule pour la station Mont-Royal Publié aujourd'hui à 4 h 24 Le conseil d'arrondissement du Plateau-Mont-Royal a adopté à l'unanimité un projet de résolution pour la construction d'un nouvel édicule pour la station de métro Mont-Royal. Le conseil a approuvé la démolition de l'édifice actuel, et la construction du nouvel édicule devrait commencer à l'hiver 2018 et se terminer en 2020. L'édicule sera en verre transparent, il comportera une toiture végétale et il sera doté d'ascenseurs pour la clientèle à mobilité réduite ainsi que d'une œuvre d'art monumentale qui sera visible de l'extérieur. Les commerçants du secteur, éprouvés par des difficultés économiques, accueillent favorablement ce projet, comme l'explique le directeur général de la Société de développement de l'Avenue du Mont-Royal, Charles-Olivier Mercier. « On souhaite des retombées positives, notamment en faisant déplacer par cet édicule au design plus intéressant, plus léché, des clientèles qui pourraient être attirées par ça. Évidemment, des personnes à mobilité réduite, mais également des touristes par exemple, des personnes qui viennent visiter l'avenue du Mont-Royal et le quartier. » La Société de transport de Montréal assure que l'accès au métro sera maintenu durant les deux années que dureront les travaux. Les coûts du projet restent encore à déterminer. La construction du nouvel édicule s'inscrit dans le projet de transformation de la place Gérald-Godin, où il est situé. L'arrondissement prépare depuis 2014 un projet beaucoup plus vaste pour ce secteur central du Plateau-Mont-Royal. D'après un reportage de Benoît Chapdelaine
  23. dans le Devoir aujourd'hui : Projet immobilier Cap Nature Les écologistes «persona non grata» 5 avril 2016 Jeanne Corriveau, Alexandre Shields Photo: Jean Gagnon / CC Le Parc-nature de l'Anse-à-l'Orme avoisinant le Cap Nature Les promoteurs de l’important projet immobilier Cap Nature n’ont visiblement pas apprécié l’étude menée par des chercheurs universitaires qui a démontré que le développement prévu à Pierrefonds-Ouest se fera dans un secteur qui constitue « un pôle important de biodiversité ». Ils leur ont formellement interdit l’accès aux terrains convoités, a appris Le Devoir. Dans une lettre envoyée à la Fondation David Suzuki, qui a commandité les études, le représentant des promoteurs, David Cliche, affirme qu’ils « ont accédé aux terrains qui sont la propriété de mes clients sans autorisations préalables de leur part ». « Soyez donc formellement avisé que l’accès à ces propriétés vous est interdit, tant pour les membres de votre Fondation, vos mandataires ou toute autre personne ou firme associée à la conduite d’études visant les terrains des cinq propriétaires […] », fait valoir M. Cliche, ancien ministre de l’Environnement du Québec et ancien ministre délégué à la Recherche, à la Science et à la Technologie. « En espérant que vous agirez en conséquence », conclut celui qui est aujourd’hui lobbyiste pour les promoteurs du projet Cap Nature. Biodiversité La Fondation David Suzuki a décidé de se plier aux exigences des promoteurs, et ce, même si de nouveaux travaux de recherche devaient être menés cette année sur ces terrains facilement accessibles pour n’importe quel citoyen. Par écrit, l’organisation a tout de même déploré cette décision. Elle estime que « les scientifiques devraient avoir libre accès aux terrains pour pouvoir compléter les connaissances déjà acquises et qui démontrent la présence d’une riche biodiversité ». « Nous ne pouvons y voir qu’une volonté de censure de la part des promoteurs du projet Cap Nature, qui était pourtant présenté comme un projet respectueux de l’environnement et axé sur le développement durable, souligne le directeur de la Fondation pour le Québec, Karel Mayrand, dans la réponse envoyée à M. Cliche. La Fondation David Suzuki estime que la science devrait être libre d’entraves et que le rehaussement des connaissances scientifiques est profitable à l’ensemble de la société. » Les travaux menés par des chercheurs universitaires sur les vastes terrains promis au développement urbain ont en effet été l’occasion de dresser un portrait de l’importante biodiversité du secteur. Ils ont ainsi permis de dénombrer 17 espèces de reptiles et d’amphibiens dans le secteur, dont certaines à statut précaire. Un total de 11 de ces espèces se trouvent directement sur le vaste terrain de 185 hectares où les promoteurs souhaitent construire 5500 logements, soit des maisons en rangée, des maisons individuelles et des condos. Un total de 219 espèces d’oiseaux ont également été recensées dans la zone, ou à proximité de celle-ci. Parmi celles-ci, 15 ont des statuts de protection au sens de la loi. Des zones de nidification d’espèces menacées ont aussi été trouvées en plein coeur de ce qui deviendra une nouvelle étape dans l’étalement urbain montréalais. L’équipe de recherche a également constaté sur le terrain que plusieurs friches ont le potentiel de se développer en jeune forêt et éventuellement en forêt mature. « Par sa richesse et sa connectivité avec les écosystèmes environnants, le territoire visé par le projet immobilier est une composante essentielle de la trame verte et bleue du Grand Montréal prévue dans le plan d’aménagement et de développement métropolitain », estime Jérôme Dupras, professeur au Département des sciences naturelles de l’Université du Québec en Outaouais. Respect de l’environnement En entrevue au Devoir, David Cliche a défendu les aspects environnementaux liés au projet de développement immobilier. « L’essence du projet est de faire un projet respectueux de l’environnement environnant, a-t-il résumé. J’ai hâte que le projet soit connu, parce qu’il se dit beaucoup de choses sur le projet. » Selon M. Cliche, les promoteurs ont notamment prévu d’« améliorer » des zones humides dans le cadre du projet Cap Nature, dont au moins deux marais situés dans ce secteur constitué en bonne partie de terres agricoles en friche. Des zones seront entièrement protégées dans le cadre des travaux, a-t-il insisté. « On s’en remet aux exigences du ministère [de l’Environnement du Québec]. Toutes les études réclamées par le ministère ont été effectuées », a expliqué cet ancien ministre péquiste de l’Environnement. David Cliche est également inscrit au Registre des lobbyistes du Québec pour des mandats pour chacun des cinq promoteurs du projet. Ses mandats incluent des démarches auprès du ministère de l’Environnement. Lobbyisme illégal En juillet 2015, David Cliche et les promoteurs impliqués dans le projet de Pierrefonds-Ouest ont par ailleurs fait l’objet d’une plainte auprès du Commissaire au lobbyisme du Québec de la part du président du Sierra Club Québec, Floris Ensink, qui reprochait à la société Grilli Développement inc. et à son principal administrateur, Jean-Pierre Grilli, d’avoir effectué des activités de lobbyisme illégales auprès du maire de l’arrondissement, Jim Beis, sans s’être inscrit au registre des lobbyistes. La plainte alléguait aussi que David Cliche s’était placé en situation de conflit d’intérêts puisque, en 2008, il avait obtenu plusieurs contrats de la Ville de Montréal pour diriger le processus de planification pour le projet de conservation et de développement du secteur, avant d’être recruté par les cinq promoteurs pour défendre leur position auprès de la Ville. À l’époque, M. Cliche avait qualifié de « frivole » la plainte déposée contre lui. Le bureau du Commissaire au lobbyisme a confirmé avoir reçu cette plainte sans en dire davantage sur le traitement du dossier. Pour leur part, Denis Coderre et Jim Beis avaient affirmé n’avoir jamais rencontré les promoteurs au sujet du projet de Pierrefonds-Ouest, lorsqu’ils ont été interpellés par un citoyen lors de l’assemblée du conseil municipal du 21 mars dernier. M. Beis avait alors fait savoir que le cas de M. Cliche serait examiné par l’arrondissement dans les jours suivants. Depuis dix jours, Le Devoir a tenté en vain d’obtenir des renseignements à ce sujet, mais nos demandes d’entrevue sont demeurées sans réponse. Rappelons que David Cliche a récemment été reconnu coupable de six infractions à la loi sur la transparence en matière de lobbyisme par la Cour supérieure dans un autre dossier.
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