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http://journalmetro.com/actualites/montreal/943646/elevages-de-moutons-et-de-poissons-dans-rosemont/

 

 

06/04/2016 Mise à jour : 6 avril 2016 | 22:12

 

Élevages de moutons et de poissons dans Rosemont

Par Mathias Marchal Métro

Copyright ÉAU / Design : David Marcil Les deux conteneurs du projet ÉAU (Écosystèmes alimentaires urbains) seront à la place Shamrock d’ici la fin du mois de mai.

 

L’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie méritera certainement cet été le titre de chef de file de l’agriculture urbaine montréalaise. Le parc du Pélican utilisera des moutons pour tondre la pelouse alors que la place Shamrock abritera des conteneurs combinant élevage de poissons et potager. Aperçu de deux projets porteurs de sens.

 

1-Une ferme dans des conteneurs

 

Deux Montréalais présenteront cet été un projet de ferme où l’élevage des poissons permettra d’irriguer les plantations de fruits et légumes.

 

Les deux conteneurs du projet ÉAU (Écosystèmes alimentaires urbains) seront visitables d’ici la fin du mois de mai à la place Shamrock, dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, et pour tout l’été. Il s’agit de deux conteneurs superposés où les locataires du rez-de-chaussée seront 300 perchaudes. L’eau de leurs bassins sera pompée à l’étage supérieur pour irriguer quelques 350 plants de fruits et légumes issus de semences du patrimoine agricole du Québec.

 

«Comme l’eau est riche en micro et macro-nutriments à cause des rejets des poissons, il n’y a pas besoin d’ajouter d’engrais ou de pesticides. Puis, l’eau en recirculant dans le système est filtrée plus efficacement par les plantes que si elle avait été nettoyée par un filtre industriel, ne produisant ainsi aucun rejet: c’est ça l’aquaponie», lance Oliver Demers-Dubé, l’un des deux fondateurs d’ÉAU.

 

«À l’étage, on a décidé de valoriser la richesse du patrimoine agricole. Alors en plus du choux frisé, du basilic, des fraises, de la moutarde ou du cresson d’eau, on fera notamment pousser de la tétragone cornue ou la ficoïde glaciale», ajoute Émilie Nollet, cofondatrice d’ÉAU. Elle ajoute qu’à leur connaissance, ce sera «le premier système commercial d’aquaponie à utiliser un poisson tel que la perchaude».

 

«Les conteneurs installés dans Rosemont, ce sera surtout pour faire de la démonstration et de l’éducation. Il y aura notamment plusieurs ateliers thématiques autour de l’agriculture urbaine», soulignent Olivier et Émilie, qui investiront 50 000$ dans le projet.

 

À terme, ils souhaitent participer au développement de serres aquaponiques plus grandes et plus rentables qui seraient implantées dans des déserts alimentaires, en partenariat avec des organismes locaux. Elles pourraient aussi servir à alimenter des restaurants.

 

Un montage infographique des brebis qui auraient été localisées dans trois parcs: le parc Rosemont, le parc Jean-Duceppe et le parc Pélican.

 

2- Des moutons dans le Vieux-Rosemont

 

Cette fois-ci ça devrait être la bonne: le parc du Pélican, dans le Vieux-Rosemont, devrait accueillir 14 agneaux et agnelles de la Ferme gastronomique chez Anouk pendant le mois de juillet, l’arrondissement ayant confirmé son intérêt. «Le financement va plus que bon train, nous avons établi un partenariat avec Terra Perma qui réalisera la bergerie. Il ne reste plus qu’à lancer et réussir notre campagne de socio-financement au début du mois de mai», lance Marie-Ève Julien-Denis qui pilote le projet Biquette à Montréal, dont le slogan est: pâturer, éduquer, égayer.

 

Avis aux anges investisseurs, les promoteurs du projet proposeront notamment du compost de mouton aux généreux donateurs qui auront contribué sur la plateforme La Ruche, un nouvelle plateforme locale de sociofinancement. La somme doit notamment permettre de financer un enclos mobile et des ateliers d’éducation populaire.

 

Par contre, ils ne pourront pas offrir du fromage «Made in Montréal» pour des raisons règlementaires. «Cette année, on garde la projet simple, mais si ça marche, on compte être présent plus longtemps l’été prochain et on pourrait produire le fromage du 375e de Montréal», ajoute la jeune femme qui s’est déjà impliquée il y a quelques années dans le projet de chèvres urbaines dans une ville de 90 000 habitants du nord de la France.

 

Si ces deux projets se concrétisent tous deux dans Rosemont–La Petite-Patrie c’est notamment parce l’arrondissement a enlevé «tous les freins financiers et administratifs aux projets d’agriculture urbaine dans plusieurs zones industrielles et commerciales de l’arrondissement», affirme le maire François Croteau.

 

Avant que la règlementation soit assouplie, il fallait déposer pour un tel projet: une demande de dérogation, obtenir l’aval du comité consultatif d’urbanisme, passer par trois périodes de lecture dans autant de séances du conseil d’arrondissement en plus de payer des frais de permis s’élevant à plusieurs milliers de dollars. «Aujourd’hui, les coûts sont 50 fois moins élevés et le processus est beaucoup plus simple et rapide», se félicite M. Croteau qui espère ensuite voir des projets d’agriculture industrielle se concrétiser dans son arrondissement.

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Qu'y a-t-il de mal à faire entrer la campagne en ville? L'écologie fait partie de la nature et il n'y a aucune raison pour que les villes demeurent des lieux stériles et inhospitaliers pour la bio-diversité? Beaucoup d'expériences environnementales sont testées un peu partout dans le monde et c'est pour le bénéfice de toute la communauté. Ce serait plutôt saugrenu de poursuivre le développement artificiel de nos milieux de vie, quand on a toutes les ressources et les technologies nouvelles pour améliorer l'environnement urbain.

 

Je te suggèrerais d'au de lieu de lancer tes réflexions superficielles à tort et à travers sur tous les fils de discussions, de prendre le temps de t'informer et ouvrir un peu plus tes horizons. Rappelles-toi en même temps qu'il est très facile de critiquer et que la critique élève rarement celui ou celle qui la pratique sans cesse au quotidien. Mais bien plus difficile d'imaginer des idées originales et pratiques, en en faisant profiter les gens dans un esprit de développement durable.

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Quelle idée saugrenue et absurde. Du monde qui veulent vivre à la campagne.. Ben qu'ils y aillent!

 

Apparently acpnc doesn't agree with you. The guy who lives 4.5hrs away from Montreal doesn't want tall buildings downtown...instead he wants poissons et moutons LOL

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Perso les moutons et chèvres je ne sais pas trop. Mais l'idée des poissons me paraît intéressante en banlieue (en campagne, aussi bien faire de la pisciculture et en ville, il faudrait peux être trop d'espace pour que je sois à l'aise de faire vivre des poissons...).

 

J'avais vu un documentaire la dessus, un gars avait un réservoir (environ 1.5 m par 3m et 1.5 m de profondeur) pour récupérer les eau de pluie. Il a mis quelques truite dans son bassins et utilisait l'eau pour irriguer son jardin hydroponique. (Ou il cultivait des plantes comestibles et non fumable.)

 

La nourriture de poisson lui coûtait moins cher que les engrais et en plus, les truites mange tout insectes qui s'aventure trop près du bassin.

 

Au final ça produit de la bonne truite fraîche et de beau légumes. Je ne sais pas comment il gérait l'hiver cependant.

 

Ça demeure une idée de hobby. Il n'y a rien qui vous force à avoir ça chez vous si vous n'en voulez pas...

 

Mais j'aime l'idée du poissons frais ! Miam ! Certes faut l'ouvrir et la nettoyer et ce n'est pas tout le monde qui aime cette partie ! ( beaucoup plus facile de l'acheter à l'épicerie déjà en filet que d'ouvrir le poisson, lui casser le coup et enlever tout les organes)

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Apparently acpnc doesn't agree with you. The guy who lives 4.5hrs away from Montreal doesn't want tall buildings downtown...instead he wants poissons et moutons LOL

 

Il n'y a pas de place dans nos échanges pour la mesquinerie, ouvrez un peu vos horizons. Nous sommes sur un forum qui informe ses membres sur tous les sujets d'intérêt, qui concernent Montréal de près ou de loin. En passant, je trouve intéressant que certains arrondissements tentent des expériences originales, qui sont aussi expérimentées dans d'autres grandes villes du monde, dont des capitales nationales.

 

Ce sont notamment des décisions réfléchies, inspirées par d'autres communautés et prises par des comités qui sont supportés par les maires d'arrondissements. Pour ceux qui ne comprennent pas, je vais leur dire que je supporte ces expériences écologiques, qui sont dans le même esprit que les toits verts, le verdissement de certaines artères et toutes les autres interventions, qui visent à faire une plus grande place à la nature en ville.

 

Le monde évolue et nos cités deviennent de véritables laboratoires grandeur nature. Différentes solutions sont alors proposées afin d'améliorer la qualité de vie des urbains. Dans tous les cas on vise un environnement plus sain et parfois même on réalise au passage des économies en bout de ligne, en argent, en main-d'oeuvre ou en énergie. Sans cette ouverture d'esprit à une certaine époque, nous n'aurions pas aujourd'hui notre important réseau de pistes cyclables. Nous n'aurions pas non plus les vélos en libre service et bien d'autres initiatives qui font maintenant partie du quotidien.

 

Donc au lieu de ridiculiser ces idées nouvelles, on devrait plutôt s'y intéresser et voir quels sont les avantages qui pourraient en découler pour la communauté sur le long terme. Qu'on le veuille ou pas, la qualité de l'environnement est devenu un incontournable. Nous avons en conséquence déjà changé plusieurs de nos anciennes pratiques, parce que nous avons réalisé qu'il y avait parfois de meilleures méthodes pour accomplir une tâche essentielle spécifique. Je prends l'exemple des déversements de neige dans le fleuve, pratique abolie parce qu'on a compris qu'elle causait une trop grande contamination des eaux. Et il y en a bien d'autres.

 

Ce sont donc suite à plusieurs études et expériences qui se font dans une foule de domaines, que peu à peu on devient plus sensible à la nécessité d'assurer notre développement de manière plus durable. On parle maintenant d'apiculture en ville, d'agriculture, d'aquaculture, de compostage, de recyclage, et même d'utiliser des animaux domestiques pour des services bien ciblés.

 

Ayons donc l'intelligence, la curiosité et l'ouverture d'esprit. Au lieu de critiquer bêtement, de railler ou se moquer de gens qui cherchent à rendre la vie plus agréable pour tout le monde. Toutes les grandes réalisations ont commencé modestement, car ce sont souvent plusieurs idées mises en commun qui ont changé le monde. Et heureusement il y en aura encore. On a donc toujours le choix d'évoluer nous-mêmes, en s'intéressant à ces propositions nouvelles pas si bêtes qu'elles en ont l'air. Ou de rejeter gratuitement cette évolution, en restant en marge du véritable progrès urbain, que certains réduisent naïvement à la simple multiplication de tours en hauteur.

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