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  1. Un jeune graffiteur qui pratiquait son art un dimanche après-midi risque de payer le prix fort pour sa passion. Accusé de méfait pour avoir détérioré un mur, il risque 5000$ d'amende, en plus de se retrouver avec un casier judiciaire. Dans l'attente de sa comparution devant la cour municipale de Montréal le 10 mai prochain, le jeune homme reste toujours incrédule devant la sévérité de sa peine. «On parle d'un graffiti! Sur les forums où je suis allé, les gens disaient qu'ils n'en revenaient pas, explique-t-il. Je suis conscient que ce mur a un propriétaire mais, en même temps, le street art fait partie de l'esprit de la ville. Il faut lutter contre la grisaille de la ville.» Stéphane (nom fictif), 26 ans, a commencé à pratiquer le street art il y a un an. «L'idée du street art est super-intéressante: c'est de démocratiser l'art, de le rendre disponible à un grand public, de ne pas être soumis aux musées et aux contraintes pour être exposé. J'aime pouvoir offrir mes trucs à tout le monde.» Pris la main dans le sac Seulement voilà: la générosité de l'artiste qui crée pour tous semble laisser insensible le propriétaire du commerce de la rue Sainte-Catherine Est, sur le mur duquel Stéphane avait entamé un dessin au pochoir. «J'ai eu la chance de terminer avant que la police arrive. J'avais pris beaucoup de risques, c'était un dimanche à 3 h de l'après-midi», admet-il. Était-il conscient des risques associés à sa pratique? «Oui, mais je trouve que 5000$ et un casier judiciaire, c'est cher payé. Je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi intense, dit celui qui travaille avec de jeunes enfants. Un casier judiciaire me mettrait vraiment dans le pétrin.» Peu d'endroits légaux Contrairement à bien des artistes qui associent le graffiti à l'illégalité, Stéphane n'a rien contre les murs où il est légal de dessiner, mais ils sont encore beaucoup trop rares à Montréal, selon lui. «Ils se comptent sur les doigts de la main. Il y a quelques places pour en faire, mais dès que tu fais un truc, quelqu'un passe par-dessus, et on ne peut pas leur en vouloir parce qu'il n'y a pas de place», dit-il. La Ville pourrait faire plus pour les arts de la rue, croit-il, plutôt que de réprimer les artistes. «C'est naïf de penser que le graffiti va s'arrêter. Depuis sa création, le graffiti n'a pas disparu, et il ne s'arrêtera pas.» http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201103/30/01-4384534-un-graffiti-qui-pourrait-couter-cher.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS4
  2. Montréal se prépare à accueillir le Congrès mondial de l'énergie en 2010 ROME, Italie, le 15 nov. /CNW Telbec/ - Lors de la cérémonie de clôture du Congrès mondial de l'énergie à Rome, le flambeau a été remis au pays hôte du 21e Congrès. C'est le Canada qui aura le privilège de tenir cette manifestation d'envergure à Montréal, du 12 au 16 septembre 2010. C'est la deuxième fois que Montréal accueille cet événement, le 14e Congrès mondial de l'énergie s'y étant déroulé en 1989. Le Conseil mondial de l'énergie organise un Congrès mondial de l'énergie tous les trois ans. C'est le principal forum international sur les questions énergétiques avec exposition, et il vise à mieux faire comprendre les enjeux et les solutions énergétiques à l'échelle planétaire. Il s'intéresse à la production et à l'utilisation de l'énergie sous toutes ses formes : pétrole, charbon, gaz naturel, énergie nucléaire, hydroélectricité et énergies renouvelables. Il rassemble des leaders mondiaux du domaine de l'énergie représentant autant des entreprises, des gouvernements et des organismes internationaux que des milieux universitaires et des associations. "Le Canada est un acteur de premier plan sur la scène énergétique mondiale. Le comité organisateur du 21e Congrès mondial de l'énergie est déjà à l'oeuvre et il mobilise tous ses partenaires pour assurer la réussite de l'événement", a déclaré Richard Drouin, président du comité organisateur de MONTREAL 2010. Au-delà de 3500 délégués des quatre coins du monde devraient être au rendez-vous. C'est à Kiev, en 2003, dans le cadre de l'assemblée annuelle du Conseil mondial de l'énergie, que le Canada été désigné pays hôte du 21e Congrès. Les efforts soutenus du Conseil de l'énergie du Canada et d'Hydro-Québec ont certes largement influencé la décision du CME d'attribuer au Canada et plus précisément à Montréal, l'organisation de ce forum triennal pour 2010. "Dans un contexte où l'environnement, le développement durable et les questions stratégiques liées à l'énergie occupent une place prépondérante dans l'ensemble des pays, les organisateurs du 21e Congrès mondial de l'énergie - MONTREAL 2010 ont un défi important à relever. Ils doivent réunir les leaders et les experts du secteur énergétique du monde entier pour qu'ils puissent poursuivre dans les meilleures conditions possibles un dialogue ouvert sur les questions énergétiques. Le compte à rebours est commencé", a indiqué Stéphane Bertrand, directeur exécutif du 21e Congrès mondial de l'énergie - Montréal 2010. Stéphane Bertrand souligne également l'apport important du commanditaire hôte, Hydro-Québec, et des autres commanditaires principaux, dont Petro-Canada, Hatch, Gaz Métro et KPMG pour leur précieux appui. Fondé en 1923, le Conseil mondial de l'énergie est un organisme non gouvernemental agréé par l'Organisation des Nations Unies (ONU). Il est constitué de comités membres représentant près de cent pays, dont la plupart des grands pays producteurs et consommateurs d'énergie. Sa mission consiste à rendre accessible au plus grand nombre de personnes l'énergie sous toutes ses formes dans le cadre d'un développement économique pacifique et durable. Au Congrès de Rome, monsieur Pierre Gadonneix, président-directeur général d'Electricité de France (EDF), a été nommé président du Conseil mondial de l'énergie; il succède à monsieur André Caillé. Renseignements: Stéphane Bertrand, directeur exécutif, Congrès mondial de l'énergie - MONTREAL 2010, (514) 237-4319
  3. Liebherr débutera la mise en chantier au printemps 2011 Directeur général de Liebherr-Aerospace, Stéphane Rioux. Stéphane St-Amour Annoncée le 20 juillet au Salon international d’aéronautique de Farnborough, l’implantation, à Laval, d’un centre d’assemblage de trains d’atterrissage et d’un centre de logistique devrait débuter en avril 2011. Liebherr-Aerospace Canada, dont les installations ont pied à terre en bordure de l’autoroute Chomedey, a obtenu de l’avionneur Bombardier le mandat d’assembler et de tester les trains d'atterrissage qui équiperont les appareils de la CSeries, dont le premier vol est attendu pour le mois d’octobre 2013. Tout l’équipement lié à ces trains sera expédié, en pièces détachées, à la future usine de Laval en provenance de Lindenberg, en Allemagne, là où Liebherr-Aerospace en fait la conception. 3900 avions «L’entente couvre la durée du programme [CSéries] qui totalisera 3900 avions», affirme le directeur général de Liebherr-Aerospace Canada, Stéphane Rioux, en entrevue au Courrier Laval dans les heures qui ont suivi l’annonce. Dans la course pour l’obtention de cet important contrat, le site de Laval était en compétition avec une «société-sœur», établie à Détroit. Cette «station de réparation» emploie quelque 130 employés spécialisés en mécanique aéronautique, ce qui en faisait un rival de taille, souligne au passage M. Rioux. Si tout va comme prévu, l’usine d’assemblage entrera en service en janvier 2012, alors qu’au cours des trois années qui suivront, l’intégrateur aéronautique compléterait l’embauche de 35 nouveaux employés hautement spécialisés. «On s’est engagé à soutenir une cadence de production d’un avion par jour à partir de 2015», poursuit le haut dirigeant canadien de l’équipementier d’origine suisse. Expansion Au moment d’établir ses installations de 50 000 pieds carrés à Laval, en 2002, la multinationale Liebherr avait acheté suffisamment de terrain pour soutenir une éventuelle expansion au Canada. Huit ans plus tard, le lot en friche de 170 000 pieds carrés jouxtant au nord l’édifice principal servira à accueillir un second bâtiment, qui nécessitera un investissement avoisinant les 4 M$. Considérant que les locaux actuels abritent deux divisions du Groupe Liebherr, incluant celle des matériaux de construction et des équipements industriels, la construction d’un centre d’assemblage de 15 000 pieds carrés doublera la superficie présentement consacrée aux activités liées à l’aéronautique. Expertise lavalloise «Ça s’ajoutera à notre centre de service», précise Stéphane Rioux, dont l’équipe formée de 25 employés hautement spécialisés s’affaire à l’intégration des systèmes d’air que Liebherr conçoit depuis huit ans pour tous les avions de Bombardier. Il est ici question de l’ensemble des systèmes de pressurisation de la cabine, de traitement de l’air et d’anti-givrage. Solide partenariat Le président de Liebherr-Aerospace & Transportation SAS, Francis Niss, dit de cet agrandissement à Laval qu’il «s’inscrit dans la continuité de notre engagement auprès de Bombardier Aéronautique, entamé en 1993 avec le programme Global Express», ces avions d’affaires à réaction. Il ne cache pas non plus que «Bombardier est un client d’une importance majeure» et que la CSeries, à laquelle Liebherr participe pour le train d’atterrissage et les systèmes d’air, «représente un enjeu significatif». http://www.courrierlaval.com/Economie/Affaires/2010-07-20/article-1597422/Liebherr-debutera-la-mise-en-chantier-au-printemps-2011/1 Les appareils de la Série C sont, rappelons-le, des avions de ligne civils d’une capacité de 110 et 130 passagers, adaptés pour le transport régional. À lire aussi: Liebherr-Aerospace obtient un contrat pour le C-Séries
  4. Roy d.g. et entraîneur de l'Avalanche? Dimanche 24 mai 2009 RDS.ca La saga Patrick Roy continue d'alimenter les rumeurs. Cette fois, il semble que Pierre Lacroix aurait fait tout une offre à l'ancien gardien de but. Selon ce que rapporte le journaliste Martin Leclerc sur le site Ruefrontenac.com, Roy aurait reçu une offre pour agir à titre de directeur général et entraîneur-chef de l'Avalanche. Toujours selon Ruefrontenac.com, Roy aimerait compter sur les services de son ancien coéquipier Sylvain Lefebvre et de l'actuel entraîneur-chef des Voltigeurs, Guy Boucher, pour l'appuyer derrière le banc. Rappelons que Boucher a affirmé à notre collègue Stéphane Leroux samedi, qu'il avait six offres sur la table mais qu'aucune décision n'était prise. Ni Roy ni Boucher n’ont pu être rejoints pour commenter.
  5. C'est difficile à croire, mais oui, il y a des titres boursiers qui enregistrent un rendement exceptionnel depuis le début de l'année. Alors que le principal indice de la Bourse de Toronto a encore perdu 5,04% en novembre contre 5,32% pour le Dow Jones de New York, Stéphane Paquet et Philippe Mercure nous présentent des titres américains et canadiens qui font plus que tirer leur épingle du jeu. Pour en lire plus...
  6. Depuis le temps qu'il est question de la relance de l'usine Crocs à Québec... Eh bien voilà que l'annonce que plus personne n'attendait va se faire la semaine prochaine, assure le porte-parole du syndicat des Teamsters (FTQ), Stéphane Lacroix. Pour en lire plus...
  7. Le feedback américain Alain Dubuc La Presse dimanche 7 septembre 2008 Voilà. C’est parti. C’est aujourd’hui que le premier ministre Stephen Harper annonce officiellement la dissolution du Parlement et la tenue d’élections générales à la mi-octobre. En choisissant de provoquer des élections, il a désarçonné le chef de l’opposition, qui n’était pas encore prêt à renverser le gouvernement. Parmi les raisons qui poussaient Stéphane Dion à vouloir remettre à plus tard le rendez-vous électoral, outre son impopularité chronique, figurait en bonne place le fait que les stratèges de son parti auraient préféré que la campagne électorale canadienne se déroule après les présidentielles américaines. On comptait ainsi capitaliser sur l’impact d’une défaite de la droite républicaine et sur ses effets par la bande sur les conservateurs canadiens, et profiter de l’esprit de renouveau représenté par l’arrivée de Barack Obama à la Maison-Blanche. Ce scénario n’aura pas lieu, non seulement parce que les Canadiens iront aux urnes avant leurs voisins du Sud, mais aussi parce que, de toute façon, la victoire démocrate est loin d’être acquise. Mais si les libéraux estiment avoir besoin d’un coup de pouce américain, le timing actuel est sans doute le meilleur. Les présidentielles américaines, que les Canadiens suivent avec plus d’attention et de passion que jamais dans le passé, se dérouleront en même temps que les élections canadiennes. Cela pourra avoir une influence sur les débats qui se dérouleront au nord du 45e parallèle. Ce feedback de la campagne américaine, cet effet Larsen, comme disent les scientifiques, pourrait fort bien donner un coup de pouce aux libéraux de Stéphane Dion. Ceux qui ont suivi de près ou de loin les primaires, et plus particulièrement la convention républicaine de Saint Paul, la semaine dernière, peuvent comprendre facilement pourquoi. Il était difficile, pour un Québécois, tout comme pour un Canadien anglais, d’observer le déroulement de cette convention sans ressentir un profond malaise, face au patriotisme primaire, au ton guerrier, aux valeurs de la droite évangélique, à l’idéologie du laisser-faire, au conformisme culturel, au populisme haineux, tout comme au choix de Sarah Palin comme colistière. Non seulement cette culture politique nous est-elle étrangère, mais elle nous semblera menaçante. Un sentiment qui sera partagé par une majorité de Canadiens, au-delà de leurs orientations idéologiques ou de leur province d’origine. Les valeurs dites canadiennes, largement consensuelles, sont en fait bien plus proches de celles des démocrates. Et ce malaise sera encore plus palpable lorsque les présidentielles auront pris leur envol, que les gants seront tombés, et que les républicains, avec les tactiques qui ont fait leur force, s’acharneront sur les démocrates et leurs leaders. Plus ça volera bas, plus les Canadiens seront mal à l’aise. Cet effet de feedback jouera certainement dans une campagne où l’un des grands enjeux sera la possibilité réelle que les conservateurs puissent former un gouvernement majoritaire. Les expressions les plus crues de l’idéologie républicaine fourniront des arguments précieux aux libéraux, qui voudront certainement insister sur les risques qui attendent les Canadiens si Stephen Harper et son équipe sont majoritaires et que les partis de l’opposition ne peuvent plus rien faire pour les empêcher de mettre en oeuvre leurs politiques de droite. La satanisation des conservateurs, depuis que les réformistes ont pris le contrôle du parti, a déjà donné certains résultats lors de la campagne de Paul Martin, où ce dernier insistait, à tort d’ailleurs, sur les menaces qu’un gouvernement conservateur ferait peser sur le système de santé canadien. Cette fois-ci, les exemples d’initiatives du gouvernement Harper inspirées du conservatisme social sont assez nombreux, que ce soit sur l’avortement, la loi et l’ordre, les armes à feu, l’environnement, les arts, pour alimenter une campagne de peur efficace. Bien sûr, ces parallèles sont injustes. Les courants qui dominent la famille républicaine existent aussi au Parti conservateur, où l’on voit parfois poindre leur jupon. Mais ce parti est une coalition, ce qui temporise les risques d’excès, et ses origines puisent aux mêmes valeurs canadiennes. Un gouvernement Harper, même majoritaire, ne pourra pas faire abstraction de l’électorat. Assez pour que les scénarios de programme secret relèvent de la caricature. Mais la caricature peut être rentable en politique, surtout que, dans ce cas, elle peut se nourrir de l’anti-américanisme profondément ancré dans la culture canadienne. Un pays dont l’histoire même repose sur un refus de l’aventure américaine et qui, depuis, se bat pour affirmer son identité face à un voisin dominant. Voilà pourquoi John McCain et Sarah Palin pourront être de précieux alliés pour Stéphane Dion. Si celui-ci veut jouer dur, il n’aura qu’à dire : "Regardez ce qui se passe chez nos voisins. Voulez-vous que ça arrive ici ?" adubuc@lapresse.ca
  8. Le président sortant du plus important syndicat du secteur privé au Canada a confié avoir été approché par Stéphane Dion mais a cependant déterminé que sa vie familiale était plus importante. Pour en lire plus...
  9. Stéphane Dion au pays des BBQ Gilles Toupin La Presse C'est un été chaud pour Stéphane Dion. Le chef libéral s'est lancé dans ce que l'on appelle, dans la tradition politique canadienne, la tournée des BBQ. Le défi? Ne pas sortir de l'opération tout cuit. En fait, il ne s'agit pas d'une tournée estivale habituelle où le chef d'un parti se contente de serrer des mains loin du regard scrutateur des médias, de forger des alliances et de roder son organisation en prévision de prochaines élections. Stéphane Dion, lui, a décidé de faire comme s'il était déjà en campagne électorale et d'y aller avec la vente à domicile de sa politique environnementale, son fameux Tournant vert. «Bonne chance!» lui ont lancé ses rivaux, le sourire fendu jusqu'aux oreilles. Imaginez! Aller prêcher dans la riche Alberta pétrolière les bienfaits d'une taxe sur le carbone! Aller expliquer aux Albertains qu'ils devront payer plus que les autres Canadiens pour combattre les émissions de gaz à effet de serre! Ce n'est pas de cette façon que le chef libéral présente les choses, mais c'est ainsi qu'elles sont souvent comprises dans l'Ouest. Cela rappelle déjà aux habitants des Prairies le Plan national de l'énergie de Marc Lalonde, tant décrié à l'époque. Tout le monde s'entend pour dire que le chef libéral n'a pas froid aux yeux. Ce que vend Stéphane Dion dans ces raouts en bermuda, c'est l'idée que les familles à petits revenus et à revenus moyens vont profiter de baisses d'impôts importantes afin de compenser l'instauration de nouvelles taxes sur la pollution. Le chef libéral assure que ce stratagème permettra de réduire de beaucoup les émissions de GES. Ses opposants qualifient le plan de «fantaisie écologique». M. Dion est convaincu que les Canadiens approuveront sa politique, puisqu'il s'agit d'une «bonne politique». Du point de vue de la tradition des tournées de BBQ, il est inusité qu'un chef veuille engager ainsi les estivants dans un tel débat de fond. Paul Martin - tout juste viré du cabinet de Jean Chrétien - s'était lancé à l'été 2002 dans une tournée semblable qui avait attiré des milliers de partisans et qui avait envoyé un message clair au premier ministre en poste. M. Martin n'avait eu qu'à se montrer dans les jardins, les arrière-cours, les parcs et les terrains de camping pour obtenir le résultat que l'on sait. Stephen Harper, l'actuel premier ministre, avait également parcouru en long et en large le Sud-Ouest ontarien à l'été 2005, après sa décevante défaite électorale de 2004, ce qui avait eu pour effet de remettre son parti sur les rails et de lui permettre voguer vers la victoire électorale de 2006. Les deux hommes avaient pris soin de s'en tenir aux daïquiris et de laisser au parlement leurs plateformes électorales. Pourtant aujourd'hui, à la mi-juillet, la tournée de Stéphane Dion est loin d'avoir du plomb dans l'aile. À Edmonton, il y a deux semaines, le chef libéral a attiré 500 personnes lors d'un événement. «Mettons qu'en Alberta nous ne nous attendions pas à avoir tant de personnes, commente son attaché de presse, Jean-François del Torchio. Tout le monde disait que nous nous jetions dans la fosse aux lions et ça s'est bien passé.» Il y a eu ensuite le Sud ontarien la semaine dernière, les Maritimes, l'Est ontarien cette semaine et le Québec au mois d'août. «Ça n'arrêtera pas, affirme M. del Torchio. C'est difficile quand tu es dans l'opposition d'attirer autant l'attention. Nous avons déjà réussi cela.» --- LAYTON Le chef du NPD, Jack Layton, et son épouse, la députée de Trinity-Spadina, Olivia Chow, ont leur façon à eux d'attirer l'attention des Canadiens sur les changements climatiques. Ils sont en ce moment du côté de Whitehorse, au Yukon, en pleine expédition de canot-camping d'une dizaine de jours dans le parc national Kluane. Le couple en profite pour filmer une partie de la rivière Alsek afin de démontrer que le glacier qui alimente le cours d'eau est en pleine régression. M. Layton préfère au plan Dion un système d'imposition de plafonds d'émissions de GES et d'échange de crédits. --- SÉPARATISME Est-ce que cela aurait quelque chose à voir avec la taxe sur le carbone de Stéphane Dion? Un sondage de la maison Ipsos Reid a révélé la semaine dernière que les Albertains, après le Québec, étaient les plus enclins à appuyer l'idée de la souveraineté de leur province. Quelque 35% des répondants du Québec au sondage se sont dits en faveur d'un Québec indépendant. En Alberta, 18% des Albertains interrogés pensent que la province devrait quitter la Confédération. http://www.cyberpresse.ca/article/20080720/CPACTUALITES/807200368/1019/CPACTUALITES
  10. Un Canada désuni pour un Québec fort? 28/09/2007 14h12 Ottawa est régulièrement critiqué par les Québécois pour ses tendances centralisatrices. La parade aurait été trouvée: partager le pouvoir entre les différents partis politiques. Et de trois! Après les élections fédérales puis provinciales qui ont toutes les deux porté au pouvoir des gouvernements minoritaires, voilà que les élections partielles de lundi dernier au Québec fragmentent à leur tour le vote et donc le pouvoir. Trois circonscriptions étaient en jeu et trois partis différents ont réussi à faire élire l’un des leurs, soit un bloquiste, un conservateur et un néo-démocrate. Pas de quoi envisager un raz-de-marée pour qui que ce soit lors de prochaines élections générales. D’autant que le Québec sort renforcé du partage des pouvoirs, les principaux partis cherchant à lui plaire. Le Winnipeg Sun l’a bien remarqué et refuse d’accorder trop d’importance à la victoire de Thomas Muclair et du NPD dans Outremont. «N’y voyez pas une transformation du paysage politique au Québec.» Le NPD pourrait pourtant prétendre à de nouveaux succès au Québec. C’est un parti de gauche, il a reconnu que le Québec formait une nation en 1960 et son droit à l’autodétermination en 1970. Néanmoins, «le NPD reste perçu au Québec comme centralisateur, personnalisant l’idée paternaliste qu'"Ottawa a raison".» Et c’est maintenant au tour des libéraux d’être mal reçu au Québec. Les élections de lundi l’ont confirmé et désormais on s’interroge sur les causes de leur déroute. «Plusieurs libéraux soulignent le mauvais effet toujours produit par le scandale des commandites. D’autres s’en prennent à Stéphane Dion et à Jean Charest», écrit The Gazette. Mais peu importe la cause directe, les libéraux ne font plus recette au Québec. Ils ne sont plus le parti à qui revient presque naturellement le pouvoir au Canada comme durant les 13 ans de l’ère Chrétien et Martin. Ils traînent eux aussi cette image de parti centralisateur. «Ils n’ont pas su changer leur image avec l’arrivée à leur tête de Stéphane Dion», affirme en substance Nik Nanos de l’institut de sondage SES Research, rencontré par The Gazette. Mais au-delà des problèmes d’images des uns et des autres, faut-il y voir une méfiance québécoise envers la concentration du pouvoir? Si oui, l’avertissement vaut pour tout le monde, les électeurs québécois ne sont pas prêts de voter en bloc pour un même parti.
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