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  1. L'élection ce soir d'un président socialiste qui va taxer à 75 pct les revenus au dessus de 1 million d'euros,devrait selon la presse et de nombreuses agences immobilières,déclencher un exil fiscal de nombreuses grandes fortunes qui rechercheront une solution de rechange pour leur patrimoine et leurs revenus. Les destinations les plus citées sont:Genève(mais peu d'offre),Bruxelles(prix encore raisonnables et proximité de Paris 1h20 en TGV,Luxembourg(banques) et Montréal.Ce pour des raisons linguistiques évidentes. Viennent ensuite Londres et NYC. Un marché à prospecter rapidement pour nos promoteurs avec les nombreux projets actuellement annoncés. http://www.express.be/business/fr/economy/elections-franaises-des-fortunes-franaises-envisagent-de-fuir-la-france-pour-venir-sinstaller-en-belgique/167163.htm http://www.letemps.ch/Page/Uuid/2e08b72a-923b-11e1-8d7f-564daca47ace/Le_calme_avant_lexode François Hollande en tête dans les Dom Tom et les Amériques Nous avons déjà les premiers résultats pour le second tour de la présidentielle française en provenance des départements d'Outre-mer. A Saint-Pierre et Miquelon, François Hollande devancerait Nicolas Sarkozy, avec 65% des voix, contre 35% ; en Martinique, 68,5% contre 31,5% pour Nicolas Sarkozy. En Guadeloupe, François Hollande également en tête, avec près de 72% des voix exprimées ; en Guyane, avec 62% des votes. A Saint-Martin, le candidat socialiste l'emporterait avec 51,5 %, tandis que Nicolas Sarkozy ne serait en tête que dans la petite île de Saint-Barthélémy, avec près de 83% des voix exprimées. Dans les départements d'Outre-Mer, François Hollande réalise un meilleur score que Ségolène Royal, lors du précédent scrutin présidentiel. Voici un premier apercu des résultats partiels des Amériques. La participation augmente en moyenne de 3 a 4% par rapport au 1er tour. En règle générale, François Hollande fait le plein des voix de gauche et gagne environ le tiers des voix de François Bayrou. Il gagne à Montreal (près de 57,74%), à Toronto (51% - la gauche n'y avait jamais triomphe), au Pérou (55%), en Argentine (51,7%), en Colombie (58,82%) et au Honduras (56%). Il comble l'ecart avec la droite au Mexique (47,3%), au Bresil (47% - ou il gagne à Rio, Brasilia et Recife), au Costa Rica (44,1%) et au Chili (44%). rtbf.be afp
  2. LA DÉLÉGATION DE L'UPR AU QUÉBEC PUBLIE UNE LETTRE OUVERTE CONTRE LA CONFÉRENCE DE SARKOZY A LA CHAMBRE DE COMMERCE DE MONTRÉAL par François Asselineau - Union Populaire Républicaine (Articles), mercredi 24 avril 2013, 02:53 La Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCM) a annoncé que l'ancien président français Nicolas Sarkozy donnera, le jeudi 25 avril à Montréal, une conférence payante de deux heures accompagnée d'un repas. Le sujet précis de la conférence sera « l’état de l’économie mondiale, les perspectives pour l’Europe, les nouveaux équilibres qui caractérisent la gouvernance mondiale ainsi que l’amitié entre la France et le Québec, et entre la France et le Canada. » [ cf. http://www.ccmm.qc.ca/fr/evenements-reseautage/leader_nicolas_sarkozy/ ] ---------------------------------------------------------------------------------- De 170 € à 600 € par personne pour écouter pendant 2 heures Sarkozy jouer les sages et les experts en économie ! ---------------------------------------------------------------------------------- Les prix des billets vont de 225 dollars canadiens (170 €) pour les membres de la Chambre, à 795 dollars (600 €) pour les non-membres souhaitant occuper l'une des 150 meilleures places et rapporter chez eux une photo individuelle avec M. Sarkozy. [ À titre de comparaison, nous rappelons que le droit d'entrée aux conférences de François Asselineau varie de 0 € à 5 € et que les sommes récoltées ne servent qu'à financer la location de la salle ou des actions militantes, le président de l'UPR ne prenant naturellement aucune rémunération.] Pour faire la promotion de la conférence de Sarkozy - qui devrait rapporter beaucoup d'argent à l'ancien président de la République - la Chambre de commerce de Montréal invite les personnes intéressées à « rencontrer l'homme reconnu pour l'énergie avec laquelle il a dirigé la deuxième puissance économique européenne ». L'événement se déroulera au Palais des Congrès de Montréal. Le nombre des places disponibles n'a pas été précisé par les organisateurs qui ne prévoient pas d'accréditations pour les médias. [source : http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0202701409989-nicolas-sarkozy-attendu-a-montreal-pour-une-conference-payante-557917.php ] ------------------------------------------------------------------------------------------- La délégation de l'UPR au Québec a adressé une lettre ouverte à la CCM pour protester contre la tenue de cette conférence payante -------------------------------------------------------------------------------------------- Nos lecteurs trouveront ci-dessous la lettre que la délégation de l'UPR au Québec - composée de 18 expatriés - a envoyée le 23 avril 2013 aux membres du conseil d'administration de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain pour s'indigner de la tenue de cette conférence. Nos adhérents expatriés au Québec ont estimé à juste titre que cette conférence, au tarif d'entrée prohibitif pour le commun des mortels, est une véritable insulte : Insulte à la démocratie, puisque Nicolas Sarkozy n'aura aucun contradicteur face à lui au cours de cette conférence, et que le droit d'entrée est tellement ruineux que seuls les plus riches peuvent envisager d'y participer. Insulte à la justice, puisque Nicolas Sarkozy ose se faire payer grassement pour se pavaner en public alors qu'il est sous le coup de plusieurs mises en examen infamantes. Insulte à la morale, puisque l'on ne compte plus le nombre de victimes de la politique économique, sociale et diplomatique de celui qui a eu l'effronterie de faire ratifier le traité de Lisbonne malgré le Non de 55% des Français à la Constitution européenne. -------------------------------------------------- Nous félicitons nos adhérents expatriés au Québec pour cette lettre ouverte qu'ils vont se charger de diffuser au plus grand nombre possible de journalistes canadiens et que nous allons nous-mêmes diffuser au plus grand nombre possible de journalistes français et étrangers accrédités à Paris. Nous suggérons à tous ceux qui le peuvent d'écrire eux aussi à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain pour faire part également de leur indignation devant cette invitation, et pour soutenir expressément la lettre adressée par la Délégation de l'UPR au Québec. Il suffit pour cela d'écrire à http://www.ccmm.qc.ca/fr/a-propos/contact/ (Il est obligatoire d'indiquer les nom, prénom et courriel). ========================================================= DÉLÉGATION DE L'UNION POPULAIRE RÉPUBLICAINE AU QUÉBEC Objet : Conférence de Nicolas Sarkozy à la CCM Montréal, le 23 avril 2013 À l’attention de Monsieur le Président Luc Sabbatini et de l’ensemble des membres du conseil d’administration de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres du conseil d’administration, Comme il est de bon ton de démarrer un propos par une citation, nous choisirons un passage du Discours à la jeunesse que Jean Jaurès fit à Albi, le 30 juillet 1903 : « Le courage,c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. » Ce jeudi 25 avril 2013, Monsieur Nicolas Sarkozy tiendra à votre demande une conférence au Palais des congrès de Montréal sur « l’état de l’économie mondiale, des perspectives pour l’Europe, des nouveaux équilibres qui caractérisent la gouvernance mondiale ainsi que de l’amitié entre la France et le Québec, et entre la France et le Canada. » Aussi, apprenez qu’à Montréal, en ce moment même, un groupe d’hommes et de femmes, de tous âges, de toutes conditions, de toutes confessions, de toutes orientations politiques, composé de Françaises et de Français expatriés, mais aussi de Québécoises et de Québécois qui posent sur la France un regard amical,s’est réuni pour s’indigner de la tenue de cette conférence, et ce, pour plusieurs raisons : D’abord, nous souhaitons informer les membres du conseil d’administration que Monsieur Nicolas Sarkozy,qui s’était fait élire en France en 2007 sur la « réduction du déficit », accuse un bilan désastreux : « En cinq ans, la dette publique a augmenté de 500 milliards d'euros, la France a perdu un point de compétitivité, le nombre de chômeurs a progressé de près d'un million, le pouvoir d'achat et la croissance ont stagné et les impôts ont augmenté » (L'Expansion.com, 10 avril 2012). Voilà un curriculum quelque peu différent decelui qui vous a probablement été présenté. Est-ce donc cet « as » de la dette publique, de la hausse des impôts et du chômage qui expliquera aux Québécois les ressorts de l’économie mondiale … ? Ensuite, nous souhaitons informer les membres du conseil d’administration que le Parquet de Paris a ouvert vendredi 19 avril 2013, une information judiciaire contre X pour : « corruption active et passive », « trafic d'influence », « faux et usage de faux », « abus de biens sociaux », « blanchiment, complicité et recel de ces délits », dans le cadre du soutien financier de la Libye à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2007. Nous respectons bien évidemment le principe de la présomption d’innocence.Cependant, nous ne saurions que trop conseiller à M. Nicolas Sarkozy de se faire discret dans de telles circonstances. Mais encore, nous rappelons aux membres du conseil d’administration que M. Nicolas Sarkozy a été mis en examen le 13 juin 2012 pour « abus de faiblesse » et le 13 février 2013 pour « escroquerie » dans l’affaire Bettencourt. Encore une fois, nous respectons le principe de la présomption d’innocence, mais admettez que ça commence à faire beaucoup. Et alors qu’on s’attendrait naturellement, dans un tel contexte, à ce que ce monsieur fasse profil bas, eh bien pas du tout ! Il parcourt le monde pour donner à prix d’or des conseils de bonne gestion gouvernementale. Tout cela n’est pas sérieux. Pour ne pas nous arrêter en si bon chemin, nous rappelons aux membres du conseil d’administration que le19 novembre 2004, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Économie, des Finances et de l’Industrie et Christian Noyer, alors gouverneur de la Banque de France,ont mis au point un dispositif visant à vendre environ un cinquième des 3 000 tonnes d’or détenues par la Banque de France. Selon le rapport de la cour des comptes du 8 février 2012, la vente des 589 tonnes d’or a dégagé d’importantes plus-values de cession, mais reste une mauvaise opération compte tenu de l’évolution du cours de l’or et du phénomène d’inflation. De plus, et c’est l’essentiel selon nous, nous souhaitons rappeler aux membres du conseil d’administration que le président Sarkozy, alors que le peuple français avait rejeté le traité constitutionnel européen (TCE) le 29 mai 2005 par voie référendaire, a décidé (avec l'approbation du Parti socialiste) de nier la souveraineté populaire en faisant ratifier par voie parlementaire en 2008 le traité de Lisbonne, un texte quasiment identique au TCE. C'est une forfaiture de la plus grande ampleur. M.Nicolas Sarkozy a donc, par un procédé confinant à la dictature, sciemment violé la voix du peuple français. Pour finir, nous rappelons aux membres du conseil d’administration qu’une révision des dispositions sur la responsabilité pénale du chef de l’État, à l’article 68 de la Constitution française, intervenue en février 2007, a substitué à l’antique et belle formule de « haute trahison », l’expression affadie, banale et totalement imprécise de «manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat ». Nous invitons les membres du conseil d’administration à méditer quelques secondes sur ce dernier point. http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0202701409989-nicolas-sarkozy-attendu-a-montreal-pour-une-conference-payante-557917.php En conséquence, nous vous annonçons que nous dénoncerons publiquement toute personne, tout groupe de personnes ou toute institution, qui en connaissance de cause, concèderait injustement à M. Nicolas Sarkozy un statut d'expert économique ou de démocrate suffisamment honorable pour donner des leçons de politique aux Québécois. Compte tenu de la gravité des éléments qui ont été portés à votre connaissance, nous ne pouvons considérer qu’insultante, à tous égards, la tenue de cette conférence à Montréal. Fervents défenseurs de l’amitié entre la France et le Québec, et entre la France et le Canada, nous espérons que la Chambre de commerce du Montréal métropolitain se ravisera, et respectera ainsi la communauté importante de Français expatriés, qui a trouvé au Québec une terre d’accueil. La moindre des choses serait que M. Sarkozy soit confronté à un ou plusieurs contradicteurs à l'occasion de cette conférence, que des critiques légitimes puissent se faire entendre. Comme nous avons commencé par une citation, terminons par une autre,celle-ci du poète grec Ésope, célèbre pour ses fables : « Les menteurs ne sont jamais plus fanfarons qu'en l'absence de contradicteurs. » Espérant trouver un écho favorable à notre requête, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres du conseil d’administration, l’expression de nos salutations distinguées. La délégation de l’Union Populaire Républicaine (UPR) au Québec http://www.u-p-r.fr/
  3. The French President replaces the English-language channel The French President plans to replace the English-language channel with a new, purely French-speaking network, France Monde French President Nicolas Sarkozy has announced the killing off of the English-language news channel France 24, barely a year after it first hit the airwaves. The president announced on Tuesday that it would be replaced by a new, purely French-speaking network, France Monde. The new creation is to be a combination of French-speaking broadcaster TV5, Radio France Internationale and France 24, and is expected to be set up at some point later this year. According to Sarkozy, it should be no problem to include subtitles in English, Spanish and Arabic, to present a "French vision." The announcement sounded the death knoll for the pet project of his predecessor Jacques Chirac. France 24 was launched in December 2006 and broadcasts around the world in French, English and Arabic. The aim of the 24-hour news channel had been to offer a French alternative to global news channels like BBC World and CNN. However, on Tuesday, Sarkozy said he was not comfortable with a French channel that broadcast in other languages. "With taxpayers' money, I am not prepared to broadcast a channel that does not speak French," Sarkozy told a press conference. The main journalists union, the SNJ-CGT, reacted with fury to Sarkozy's announcement that French government would stop funding France 24's foreign language programming. The union's secretary general, Jean-Francois Tealdi, told Agence France Presse that the president was "confusing the mission of France 24 and RFI, which was to cover world events with a different vision from that of the Anglo-Saxon approach, and the mission of TV5 Monde, which is to provide a space for the French-speaking world." An English-speaking member of the France 24 staff told AFP that "everyone is sad and shocked" by the news. The journalist said that if the English and Arabic speaking service disappeared, it would "give France an image of being behind the times." Provided by Spiegel Online—Read the latest from Europe's largest newsmagazine
  4. Sarkozy dessine le Paris du XXIe siècle Mots clés : Nicolas Sarkozy, Métro, Paris, Investissement, Transport, France (pays) Avec un nouveau métro futuriste, un investissement de 56 milliards de dollars dans les transports et un plan de développement d'une ampleur sans pareil, Paris tente de se positionner comme l'une des principales mégapoles de demain. Paris -- Paris avait déjà l'un des meilleurs métros du monde, un gigantesque réseau de bus en voies réservées, un réseau de trains de banlieue rapides et de tramways modernes et des vélos en accès libre dans 30 communes; elle aura désormais un nouveau métro futuriste qui reliera tous les grands pôles d'activités de sa grande région. Dans un discours inspiré prononcé hier à la nouvelle Cité de l'architecture, au Palais de Chaillot, le président Nicolas Sarkozy a annoncé que Paris se doterait à l'horizon de 2020 de ce qu'on surnomme déjà ici le «grand huit». Le projet de 33 milliards de dollars (21 milliards d'euros) reliera par un métro de 130 km entièrement automatisé et fonctionnant 24h par jour les principaux pôles économiques de la grande région parisienne. C'est un peu comme si Montréal décidait de relier par un métro rapide souterrain et aérien les villes de Mirabel, Châteauguay, Saint-Hubert, Boucherville et Blainville. Ce métro d'un type nouveau roulera à 80 km/h et permettra d'atteindre en 30 minutes environ les 10 pôles économiques qui entourent la capitale, comme l'aéroport international de Roissy, le grand marché de Rungis, le quartier des affaires de La Défense, le futur pôle pharmaceutique d'Évry et celui du Bourget, où devrait se concentrer l'industrie aérospatiale. Une mégapole du XXIe siècle Ce gigantesque chantier se veut le fer de lance d'un vaste plan de développement de la région parisienne qui vise à positionner la capitale française et son bassin de 12 millions d'habitants parmi les principales mégapoles du XXIe siècle. «On sait voyager vite et loin, mais on a toutes les difficultés du monde à se rendre chaque jour à son travail», a déclaré Nicolas Sarkozy, qui veut «rompre avec tout ce qui a déshonoré nos villes depuis des années». «Désenclavons!» a lancé le président, qui envisage aussi la construction de 70 000 nouveaux logements par an et une vaste déréglementation en matière de zonage. Nicolas Sarkozy a aussi évoqué la plantation d'une nouvelle forêt d'un million d'arbres près de Roissy qui ferait baisser la température de quelques degrés dans la capitale l'été et qui contribuerait à combattre le réchauffement climatique. Au menu, aussi, l'aménagement des rives de la Seine jusqu'au Havre et la construction d'un train à grande vitesse qui mettra le seul port à proximité de Paris à moins d'une heure de la capitale. Ce vaste plan, que l'on compare à la construction des Grands Boulevards par le baron Haussmann (au milieu du XIXe siècle) et à la mise en chantier du RER par le général de Gaulle (en 1965), engloutira 35 milliards d'euros (56 milliards de dollars) pour le transport seulement. Il vise avant tout à désenclaver les banlieues parisiennes. Les trois semaines d'émeutes qu'ont connues les banlieues françaises en 2005 auront contribué à précipiter ce chantier, que Nicolas Sarkozy qualifie de «plus grand défi de la politique du XXIe siècle». Le plan comprend aussi de nombreux projets destinés à améliorer les transports existants. Il s'agit notamment de la prolongation de plusieurs lignes de métro, de tramway et de RER (trains de banlieue). La ligne de métro la plus achalandée de la capitale, qui traverse toute la ville de Montrouge (au sud) à Saint-Denis (au nord), devrait notamment être doublée grâce au prolongement de la plus récente des lignes parisiennes, qui relie déjà les grandes gares. Une réflexion futuriste Les mesures annoncées hier vont de pair avec le lancement d'une grande réflexion sur l'avenir de la région où habite un Français sur cinq. Dix architectes de renommée internationale ont été conviés à soumettre leurs idées. À la Cité de l'architecture, Nicolas Sarkozy inaugurait en même temps hier une exposition illustrant les propositions futuristes faites par ces vedettes de l'urbanisme comme Frank Gehry, Jean Nouvel, Richard Rogers et Christian de Portzamparc. Il ne s'agit pas de choisir l'une ou l'autre vision, mais d'y puiser un certain nombre d'idées, précise-t-on. Or, les idées originales ne manquent pas. Frank Gehry, auteur du musée Guggenheim de Bilbao, veut coiffer la tour Montparnasse, seul édifice en hauteur de Paris, d'une chiffonnade dorée et lui adjoindre trois soeurs plus petites. Jean Nouvel propose la construction d'«éco-cités» où l'on oserait construire en hauteur, un tabou qui a rarement été brisé à Paris, mais qui ne semble pas faire peur au président. «Pourquoi s'interdire des tours si elles sont belles et s'inscrivent dans le paysage urbain», a-t-il déclaré hier. L'écologie tient une large place dans cette réflexion. Le Britannique Richard Rogers imagine ainsi des centrales souterraines pour le traitement des déchets et la production d'énergie. Roland Castro a proposé de créer un immense Central Park dans la banlieue défavorisée de La Courneuve. Christian de Portzamparc souhaite la construction d'une grande gare européenne dans la banlieue d'Aubervilliers reliant Londres, Bruxelles et Francfort par TGV. Ces architectes seront d'ailleurs invités à suivre de près l'évolution des travaux du grand Paris, qui s'étaleront sur dix ans. Un enjeu politique L'intervention du président de la République sur ce sujet sensible faisait craindre le pire à de nombreux élus de gauche, qui sont majoritaires dans la capitale. Hier, Nicolas Sarkozy a plutôt prêché l'apaisement en choisissant de «laisser de côté» pour l'instant la création de toute nouvelle structure politique afin de gérer ce nouvel ensemble. Le président a même laissé entendre que cette question ne concernera que ses successeurs. Le président a longuement insisté sur l'importance d'humaniser la ville et sur la beauté qu'on «a trop oubliée». Pour accompagner les travaux qui s'étaleront sur dix ans, il propose la création à Paris d'un atelier international d'architecture du grand Paris et la tenue -- dès 2010 et à tous les quatre ans -- d'un grand forum des villes du monde. *** Correspondant du Devoir à Paris
  5. Sarkozy dessine le Paris du XXIe siècle Christian Rioux Le Devoir: édition du jeudi 30 avril 2009 Avec un nouveau métro futuriste, un investissement de 56 milliards de dollars dans les transports et un plan de développement d'une ampleur sans pareil, Paris tente de se positionner comme l'une des principales mégapoles de demain. Paris -- Paris avait déjà l'un des meilleurs métros du monde, un gigantesque réseau de bus en voies réservées, un réseau de trains de banlieue rapides et de tramways modernes et des vélos en accès libre dans 30 communes; elle aura désormais un nouveau métro futuriste qui reliera tous les grands pôles d'activités de sa grande région. Dans un discours inspiré prononcé hier à la nouvelle Cité de l'architecture, au Palais de Chaillot, le président Nicolas Sarkozy a annoncé que Paris se doterait à l'horizon de 2020 de ce qu'on surnomme déjà ici le «grand huit». Le projet de 33 milliards de dollars (21 milliards d'euros) reliera par un métro de 130 km entièrement automatisé et fonctionnant 24h par jour les principaux pôles économiques de la grande région parisienne. C'est un peu comme si Montréal décidait de relier par un métro rapide souterrain et aérien les villes de Mirabel, Châteauguay, Saint-Hubert, Boucherville et Blainville. Ce métro d'un type nouveau roulera à 80 km/h et permettra d'atteindre en 30 minutes environ les 10 pôles économiques qui entourent la capitale, comme l'aéroport international de Roissy, le grand marché de Rungis, le quartier des affaires de La Défense, le futur pôle pharmaceutique d'Évry et celui du Bourget, où devrait se concentrer l'industrie aérospatiale. Une mégapole du XXIe siècle Ce gigantesque chantier se veut le fer de lance d'un vaste plan de développement de la région parisienne qui vise à positionner la capitale française et son bassin de 12 millions d'habitants parmi les principales mégapoles du XXIe siècle. «On sait voyager vite et loin, mais on a toutes les difficultés du monde à se rendre chaque jour à son travail», a déclaré Nicolas Sarkozy, qui veut «rompre avec tout ce qui a déshonoré nos villes depuis des années». «Désenclavons!» a lancé le président, qui envisage aussi la construction de 70 000 nouveaux logements par an et une vaste déréglementation en matière de zonage. Nicolas Sarkozy a aussi évoqué la plantation d'une nouvelle forêt d'un million d'arbres près de Roissy qui ferait baisser la température de quelques degrés dans la capitale l'été et qui contribuerait à combattre le réchauffement climatique. Au menu, aussi, l'aménagement des rives de la Seine jusqu'au Havre et la construction d'un train à grande vitesse qui mettra le seul port à proximité de Paris à moins d'une heure de la capitale. Ce vaste plan, que l'on compare à la construction des Grands Boulevards par le baron Haussmann (au milieu du XIXe siècle) et à la mise en chantier du RER par le général de Gaulle (en 1965), engloutira 35 milliards d'euros (56 milliards de dollars) pour le transport seulement. Il vise avant tout à désenclaver les banlieues parisiennes. Les trois semaines d'émeutes qu'ont connues les banlieues françaises en 2005 auront contribué à précipiter ce chantier, que Nicolas Sarkozy qualifie de «plus grand défi de la politique du XXIe siècle». Le plan comprend aussi de nombreux projets destinés à améliorer les transports existants. Il s'agit notamment de la prolongation de plusieurs lignes de métro, de tramway et de RER (trains de banlieue). La ligne de métro la plus achalandée de la capitale, qui traverse toute la ville de Montrouge (au sud) à Saint-Denis (au nord), devrait notamment être doublée grâce au prolongement de la plus récente des lignes parisiennes, qui relie déjà les grandes gares. Une réflexion futuriste Les mesures annoncées hier vont de pair avec le lancement d'une grande réflexion sur l'avenir de la région où habite un Français sur cinq. Dix architectes de renommée internationale ont été conviés à soumettre leurs idées. À la Cité de l'architecture, Nicolas Sarkozy inaugurait en même temps hier une exposition illustrant les propositions futuristes faites par ces vedettes de l'urbanisme comme Frank Gehry, Jean Nouvel, Richard Rogers et Christian de Portzamparc. Il ne s'agit pas de choisir l'une ou l'autre vision, mais d'y puiser un certain nombre d'idées, précise-t-on. Or, les idées originales ne manquent pas. Frank Gehry, auteur du musée Guggenheim de Bilbao, veut coiffer la tour Montparnasse, seul édifice en hauteur de Paris, d'une chiffonnade dorée et lui adjoindre trois soeurs plus petites. Jean Nouvel propose la construction d'«éco-cités» où l'on oserait construire en hauteur, un tabou qui a rarement été brisé à Paris, mais qui ne semble pas faire peur au président. «Pourquoi s'interdire des tours si elles sont belles et s'inscrivent dans le paysage urbain», a-t-il déclaré hier. L'écologie tient une large place dans cette réflexion. Le Britannique Richard Rogers imagine ainsi des centrales souterraines pour le traitement des déchets et la production d'énergie. Roland Castro a proposé de créer un immense Central Park dans la banlieue défavorisée de La Courneuve. Christian de Portzamparc souhaite la construction d'une grande gare européenne dans la banlieue d'Aubervilliers reliant Londres, Bruxelles et Francfort par TGV. Ces architectes seront d'ailleurs invités à suivre de près l'évolution des travaux du grand Paris, qui s'étaleront sur dix ans. Un enjeu politique L'intervention du président de la République sur ce sujet sensible faisait craindre le pire à de nombreux élus de gauche, qui sont majoritaires dans la capitale. Hier, Nicolas Sarkozy a plutôt prêché l'apaisement en choisissant de «laisser de côté» pour l'instant la création de toute nouvelle structure politique afin de gérer ce nouvel ensemble. Le président a même laissé entendre que cette question ne concernera que ses successeurs. Le président a longuement insisté sur l'importance d'humaniser la ville et sur la beauté qu'on «a trop oubliée». Pour accompagner les travaux qui s'étaleront sur dix ans, il propose la création à Paris d'un atelier international d'architecture du grand Paris et la tenue -- dès 2010 et à tous les quatre ans -- d'un grand forum des villes du monde. *** Correspondant du Devoir à Paris lien
  6. Publié le 19 octobre 2008 à 23h55 | Mis à jour le 19 octobre 2008 à 23h04 Réforme du système financier: la position de Harper frustre Charest Tommy Chouinard La Presse (Québec) Le froid qui s'est installé entre Stephen Harper et Jean Charest au cours de la campagne électorale s'étend maintenant au remède à apporter à la crise financière. Pendant que le premier ministre du Canada prend ses distances du projet ambitieux de Nicolas Sarkozy de «refonder le capitalisme», Jean Charest appuie sans réserve cette proposition. Dans les coulisses du Sommet de la Francophonie, qui a pris fin dimanche, l'entourage de M. Charest a manifesté sa frustration devant la position défendue par le gouvernement Harper. Ottawa doit cesser de s'aligner sur George W. Bush, qui est réfractaire au projet de M. Sarkozy, a dit une source à La Presse. Interrogé à deux occasions, Stephen Harper a refusé d'aller aussi loin que le président français, qui parle de «refonder» et de «moraliser» le capitalisme. Européens et Américains ne s'entendent pas sur l'ampleur que devrait avoir la réforme du système financier. Nicolas Sarkozy demande un renforcement du mandat du Fonds monétaire international et l'instauration d'une supervision mondiale des marchés. George W. Bush n'est pas chaud à cette idée. Stephen Harper a néanmoins souligné que des règlements plus sévères dans chaque pays ne suffiraient pas à éviter une autre crise. Selon son attaché de presse, Dimitri Soudas, le premier ministre «est ouvert aux discussions, mais il ne tient pas pour acquis que toutes les institutions internationales (le FMI, par exemple) ont besoin de réformes». Selon Stephen Harper, chaque pays doit cependant encadrer de près ses institutions financières. Stephen Harper a prévenu les pays développés de ne pas adopter des mesures protectionnistes, qui nuiraient aux pays en voie de développement. «Il faut mieux réglementer le système financier, mais en même temps le Canada va rejeter les propositions des autres pays du Nord selon lesquelles le protectionnisme serait la solution.» «Leadership» de l'Europe Dans une entrevue accordée à TV5, Jean Charest a vanté le projet de M. Sarkozy. «Derrière l'idée de M. Sarkozy, il y a une grande idée: humaniser le phénomène de la mondialisation. C'est ce que nous voulons», a-t-il affirmé. Selon lui, Nicolas Sarkozy a envoyé «un signal fort», et l'Europe est en train d'«affirmer son leadership». «Ce qu'il dit ne signifie pas qu'on est contre le capitalisme. Mais il faut le rééquilibrer, l'encadrer, de manière à ce que le système capitaliste soit équitable et mette en valeur l'investissement réel au lieu de mettre en valeur les spéculateurs.» Selon le premier ministre français, François Fillon, la France souhaite «une régulation du système financier qui soit cohérente et harmonieuse sur l'ensemble des territoires de la planète». «Actuellement, certaines banques d'affaires ne sont pas régulées. Des paradis fiscaux échappent à toutes les règles. Il y a des règles qui ne sont pas les mêmes d'un État à l'autre, d'un continent à l'autre, ce qui crée des déséquilibres. Nous voulons une régulation plus efficace, plus transparente», a-t-il expliqué. La crise financière a occupé une large place dans l'ordre du jour des chefs d'État des pays de la Francophonie. Le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie, Abdou Diouf, a même dû rassurer des journalistes africains et indiquer que les autres sujets n'avaient pas été négligés. « On a parlé de façon très équilibrée de la crise financière, de la crise énergétique, de la crise alimentaire », a-t-il affirmé. Dans la déclaration finale rendue publique hier, les pays de la Francophonie s'engagent à «participer activement au renforcement du système financier international afin de le rendre plus cohérent». Ils promettent de «soutenir une réforme visant la transparence, la solidité bancaire, l'intégrité et l'amélioration de la gouvernance économique mondiale». La Francophonie a aussi appuyé la tenue d'un sommet international sur le sujet. Jean Charest a salué la proposition du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, de tenir la première rencontre sous les auspices de l'ONU. Les pays du Sud seront ainsi entendus, et «on tiendra compte des besoins de l'ensemble de la planète», a-t-il noté. À l'initiative de Jean Charest, les premiers ministres provinciaux et territoriaux se réunissent aujourd'hui à Montréal afin de discuter de la crise financière. Stephen Harper a décliné l'invitation de M. Charest de prendre part aux discussions.
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  11. Réunis dans le cadre du mini-sommet convoqué par Nicolas Sarkozy à l'Élysée, les quatre membres européens du G7 s'engagent à soutenir de manière conjointe les banques en difficulté. Pour en lire plus...
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  13. Le président français, Nicolas Sarkozy, réunira mardi à l'Élysée les dirigeants des principales banques et compagnies d'assurances françaises afin de faire le point sur leur situation en pleine crise financière internationale. Pour en lire plus...
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