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Quartier Namur-Hippodrome (reconversion de Blue-Bonnets)


ErickMontreal

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Il y a 10 heures, KOOL a dit :

« Mais avant de les déconstruire, Montréal devra s'assurer que les bâtiments sont bel et bien vides. À l'approche de la démolition, la Ville a donc demandé au SPVM d'assurer une présence pour éviter que des gens ne se trouvent à l'intérieur alors qu'on procédera au démantèlement. On a beau avoir décidé de ne pas tout bonnement dynamiter ou «bulldozer» les constructions, on veut éviter un malheureux accident. »

N'importe quoi ! Si jamais les squatteurs voient arriver des dynamiteurs ou des bulldozers ils vont décamper comme des rats afin de ne pas être victimes d'un « malheureux accident ». Chère Valérie, elle va les héberger au Ritz avant qu'ils ne soient relocalisés ?

Je saigne des yeux à lire ces commentaires. Une chance qu'on a des Chartes de droits pour forcer un comportement minimalement humain chez nos décideurs publics.

PS : Les Chartes s'appliquent à tous être humains se retrouvant au Québec/Canada. Qu'ils soient considérés comme des rats ou pas selon certains. Ces "rats" on le droit à la sécurité et à l'intégrité de leur personne. 

Modifié par fmfranck
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Oui, heureusement qu'il y a des chartes pour protéger et sécuriser l'intégrité des gens qui resteraient dans un immeuble qui va être démoli. 

Mais au final, je me demande qui de moi ou des biens-pensants politiquement corrects les croient moins intelligents qu'ils ne le sont ? 

Moi qui suis convaincu qu'ils auront la lucidité de partir ou ceux qui pensent qu'ils sont trop stupides pour rester et qu'il faut les protéger ?

P.S à tout hasard : le truc du Ritz c'était de l'ironie. 

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Il y a 7 heures, KOOL a dit :

Oui, heureusement qu'il y a des chartes pour protéger et sécuriser l'intégrité des gens qui resteraient dans un immeuble qui va être démoli. 

Mais au final, je me demande qui de moi ou des biens-pensants politiquement corrects les croient moins intelligents qu'ils ne le sont ? 

Moi qui suis convaincu qu'ils auront la lucidité de partir ou ceux qui pensent qu'ils sont trop stupides pour rester et qu'il faut les protéger ?

P.S à tout hasard : le truc du Ritz c'était de l'ironie. 

J'avoue, on devrait maximiser le risque de perte de vie humaine. Pourquoi s'arrêter quelques heures pour s'assurer de la sécurité des lieux? Dans le même sens faudrait arrêter de fermer la 720 est les fins de semaines. Quelle perte de temps incroyable! Les automobilistes sont assez lucides et intelligents pour esquiver les travailleurs et les blocs de bétons sur leur passage.  

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Mobilisation pour un quartier inclusif sur le site de Blue Bonnets

Publié aujourd'hui à 4 h 43
 

Femme devant l'hippodrome Blue BonnetsClaire Abraham, l'organisatrice communautaire responsable du dossier de l'habitation à l'organisme communautaire Projet Genèse, se tient devant le chantier de démolition de l'hippodrome Blue Bonnets, à Montréal. Photo : Radio-Canada/Fannie Bussières McNicoll

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Des résidents et des groupes communautaires du quartier Côte-des-Neiges à Montréal se rassemblent aujourd'hui devant l'Hôtel de Ville de Montréal pour demander à l'administration Plante de faire un projet inclusif et innovant sur le terrain de l'ancien hippodrome Blue Bonnets. Ils profitent du début des travaux de démolition sur le site pour réclamer la construction de 2500 logements sociaux dans le futur développement immobilier.

Un texte de Fannie Bussières McNicoll

Depuis lundi, une vingtaine de travailleurs de l'entreprise Démo Spec s'affairent à sécuriser l'immense terrain de 43 hectares en prévision des travaux de démolition prévus jusqu'en décembre.

L'organisatrice communautaire de Projet Genèse, Claire Abraham, imagine déjà le développement qui pourrait s'y ériger dans quelques années. Elle souhaiterait que naisse sur les cendres de l'ancien hippodrome un projet qui soit à l'image des besoins des résidents du quartier.

Notre vision pour le site de Blue Bonnets, c'est qu'il y ait un développement qui mette en son centre les résidents du quartier Côte-des-Neiges.

Claire Abraham, organisatrice communautaire

Le projet développé par l'organisme Projet Genèse, la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges et la firme d'architecture Rayside-Labossière, à la suite de la tenue d'un Forum citoyen en 2014, propose de miser sur une vision d'ensemble pour le quartier au lieu de bâtir des artères simplement résidentielles.

Leur suggestion est de donner à ce lieu de vie un caractère inclusif, accessible, social et innovant.

« On peut imaginer des logements sociaux parsemés çà et là, des logements pour des familles, plusieurs petits parcs, beaucoup de pistes cyclables, quelque chose de vert, de culturellement riche avec beaucoup d'espaces pour la communauté », illustre Claire Abraham.

L'architecte Ron Rayside, qui suit ce dossier de près depuis plusieurs années, ajoute qu'il faudrait prévoir au moins une école primaire et une école secondaire pour accueillir les familles qui s'y installeront.

« Ce qu'on cherche avant tout, c'est un aménagement avec une certaine cohérence et une mixité sociale afin d'avoir un vrai quartier qui se tienne », estime-t-il.

Ne pas répéter les erreurs du passé

Claire Abraham craint que les promoteurs immobiliers ne se saisissent du site bientôt vacant pour y faire un développement qui ne tienne pas en compte les demandes et les besoins des résidents actuels du quartier.

Elle rappelle que c'est ce qui s'est passé dans les dernières années à un jet de pierre du site de l'ancien hippodrome Blue Bonnets. Le secteur du Triangle de Côte-des-Neiges s'est développé à coups d'imposants immeubles à condominiums, malgré une consultation citoyenne qui avait recommandé un plan tout à fait différent.

L'organisatrice communautaire souhaite éviter l'embourgeoisement de ce quartier où une proportion importante des résidents vivent sous le seuil de pauvreté. « On a peur que ça finisse en tours à condos, que les gens du coin – les gens qui en ont vraiment besoin – ne pourront pas se permettre de payer pour y vivre. »

Ron Rayside rappelle que le fait que la Ville de Montréal soit propriétaire représente une chance à ne pas manquer.

C'est l'un des plus grands sites municipaux et il faut faire différemment avec un site dont la ville est propriétaire. Il faut saisir l'opportunité pour faire un quartier innovant, mixte, avec une vraie planification cohérente.

Ron Rayside, architecte et fondateur de la firme Rayside-Labossière

La Ville se veut rassurante

La conseillère du district Côte-des-Neiges et responsable du dossier de l'Habitation à la Ville de Montréal, Magda Popeanu, assure que l'administration Plante compte prioriser la construction d'un quartier intégré sur ce site.

Elle juge qu'il est trop tôt pour promettre un nombre précis de logements abordables, mais rappelle que le développement d'un parc de logements sociaux est une priorité de la mairesse, Valérie Plante.

Ce qui est sûr et certain, c'est que ça va être un quartier de proximité, un quartier familial, avec des logements sociaux et abordables, qui correspond aux besoins des familles.

Magda Popeanu, conseillère du district Côte-des-Neiges, vice-président du conseil exécutif de la Ville de Montréal

Elle promet également qu'une consultation se tiendra et que la Ville compte bien conserver le contrôle de ce développement immobilier à venir. « On n'a pas l'intention de vendre des terrains tant qu'il n'y a pas un plan et une consultation publique qui va décider sur le modèle de développement de ce site. »

Claire Abraham répond qu'au-delà d'une grande consultation, il faudra que la Ville assure un suivi des recommandations qui en émergent.

Selon l'échéancier prévu, une fois la phase de démolition terminée, Montréal devra encore procéder à la décontamination des sols avant d'entamer le processus de consultation, puis de vente des terrains. Aucune date n'est encore déterminée quant au début de l'aménagement immobilier de ce site.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1094172/blue-bonnets-site-ancien-hippodrome-montreal-cote-des-neiges-quartier-inclusif

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Il y a 8 heures, KOOL a dit :

 

Moi qui suis convaincu qu'ils auront la lucidité de partir ou ceux qui pensent qu'ils sont trop stupides pour rester et qu'il faut les protéger ?

 

Je l'ai dit : certains peuvent être intoxiqués et ne pas être conscient au moment de l'arrivée des machines. Ce n'est pas une raison pour les écrabouiller en se targuant de les "respecter plus que les "bien-pensants" qui veulent juste les protéger en les infantilisant".

J'espère que tu n'es pas en charge des opérations....

PS: on avait compris l'ironie. C'est juste qu'on trouve ça niaiseux (c'est peut-être de l'ironie).

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  • 2 mois plus tard...
  • 3 semaines plus tard...
  • 3 semaines plus tard...

https://quebec.huffingtonpost.ca/2018/07/25/hippodrome-impossible-dajouter-8100-logements-sans-investissements-majeurs-dans-les-egouts_a_23488712/

POLITIQUE

25/07/2018 05:30 EDT | Actualisé 25/07/2018 05:40 EDT

Hippodrome: impossible d'ajouter 8100 logements sans investissements majeurs dans les égouts

La Ville devra injecter des millions pour gérer les égouts et l'eau de pluie, selon des documents.
 

Par Olivier Robichaud

Le «quartier familial» promis par l'administration Plante sur le site de l'ancien hippodrome Blue Bonnets est impossible sans investissements majeurs dans les égouts, selon des documents obtenus par le HuffPost Québec. Les fonctionnaires suggèrent carrément de recréer l'ancienne rivière Saint-Pierre afin d'éviter les refoulements.

Les documents ont été obtenus en vertu de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels. Une analyse de la capacité des égouts démontre que le secteur entourant l'ancien hippodrome était déjà saturé en 2015. C'était pendant la construction de plus de 2000 logements dans le quartier adjacent du Triangle — un chiffre qui atteindra 3300 d'ici 2025.

L'administration Plante souhaite ajouter 8100 unités sur le site de l'hippodrome, ainsi que trois écoles, trois parcs, deux garderies, une bibliothèque et des commerces.

Un réseau saturé

Selon l'analyse produite par le Service de l'eau, la Ville devra trouver des solutions au problème des égouts avant même de considérer la construction d'immeubles.

«Le site se caractérise par la vétusté, voire par l'absence d'infrastructures souterraines. À cela s'ajoute des infrastructures, notamment des conduites et des collecteurs d'égouts aux abords du site, qui fonctionnent déjà à pleine capacité. [...] Le traitement de cet enjeu apparaît donc comme un préalable à la requalification de l'ensemble du secteur et du site de l'hippodrome de façon particulière», lit-on dans le document.

Recréer une ancienne rivière

Afin d'éviter un trop-plein des égouts, le Service de l'eau recommande de retirer une bonne partie des eaux de pluie du secteur en les envoyant dans le bassin de l'ancienne rivière Saint-Pierre.

Autrefois, la rivière Saint-Pierre commençait au sud-est de l'hippodrome et traversait Côte-Saint-Luc et Montréal-Ouest avant de bifurquer vers l'est le long de la falaise Saint-Jacques, où elle formait un lac. La rivière a été recouverte au 19e siècle pour devenir un égout et le lac a disparu sous l'échangeur Turcot.

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Or, le remplacement de l'échangeur Turcot dégage les terrains situés au pied de la falaise. La Ville souhaite les revégétaliser pour en faire un parc-nature. En y envoyant les eaux de pluie du secteur de l'hippodrome, la Ville ferait d'une pierre deux coups.

Un autre document produit en 2010 conclut à la faisabilité de gérer les eaux de surface sur place avec l'ajout de bassins de rétention et de systèmes d'infiltration directe vers la nappe phréatique, entre autres. Mais c'était selon un scénario de 16 000 habitants, donc vraisemblablement moins que les familles de quatre attendues dans le scénario de la mairesse Valérie Plante.

Le scénario évoqué en 2010 comprend également une gestion très serrée des eaux usées afin de réduire de moitié la quantité d'eau rejetée par habitant. Selon le Service de l'eau, la réglementation en vigueur actuellement est trop permissive pour l'hippodrome.

Geneviève Jutras, attachée de presse de la mairesse, indique que la Ville poursuit ses analyses concernant l'hippodrome. Elle maintient que la gestion efficace des eaux est possible.

«Nous sommes déterminés à revoir la configuration d'aqueduc et d'égout pour desservir plus de logements s'il le faut et notre volonté est ferme de gérer les eaux pluviales en limitant leur accès au réseau d'égout par différents moyens, par exemple avec des sols perméables, des fosses de recueillement ou encore la configuration des toits des bâtiments», écrit-elle dans un courriel.

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L'Hippodrome de Montréal, 24 avril 2018.

100 M$ et plus, avance l'opposition

Le chef d'Ensemble Montréal, Lionel Perez, était responsable des infrastructures sous l'ex-maire Denis Coderre. Il affirme que son administration était au courant des contraintes et des coûts.

«Je ne peux pas vous donner le chiffre exact parce qu'il y a des questions de confidentialité, mais dire que c'est plus de 100 M$, c'est une évidence. C'est même beaucoup plus que ça», lance-t-il en entrevue au HuffPost.

Ce chiffre comprend l'achat d'un terrain pour connecter les deux portions du boulevard Cavendish, qui doit desservir le secteur. Selon M. Perez, le choix final du moyen de gérer les eaux de surface dépendait du scénario choisi pour Cavendish.

Toujours d'après M. Perez, le quartier promis par Mme Plante et son équipe est irréaliste.

«Nous, on estimait entre 3000 et 5000 logements sachant qu'on allait devoir construire de nouvelles infrastructures de voirie et d'eau. On voulait s'assurer d'avoir de la place pour des écoles, des parcs, mais aussi des bassins de rétention. Avec 8100 logements, ce n'est pas réaliste pour les infrastructures et ce n'est pas réaliste en termes d'espace pour ces autres éléments», dit-il.

Selon Geneviève Jutras, le chiffre de 8100 «a été calculé selon une formule urbanistique reconnue qui inclut des parcs, des infrastructures et des logements assurant la mixité sociale que nous recherchons».

Rappelons que la Ville de Montréal est devenue propriétaire de l'hippodrome l'été dernier. Elle a entamé sa démolition en avril.

 

Chronique de Marc-André Carignan à ce sujet ce matin à l'émission Gravel le matin : https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/gravel-le-matin/episodes/412203/audio-fil-du-jeudi-26-juillet-2018/36

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